Lausanne: parole aux habitant.e.x.s du Porno Diesel

Si le projet de maraîchage « Espace Blécherette » de la zone du Châtelard semble laisser planer beaucoup d’incertitudes quant à sa réalisation et nous rappelle douloureusement de précédents déboires urbanistiques lausannois, il y subsiste une zone d’ombre : le délogement d’une 20aine d’individu.e.x.s.

Voilà presque 7 ans que nous habitons la ferme du Châtelard 103. C’est la maison juste avant l’entrée d’autoroute de la Blécherette avec des peintures sur la façade. Il y a des roulottes et des cabanes aussi. Dernièrement, la Ville de Lausanne, propriétaire des lieux, a décidé de ne pas reconduire notre actuel contrat de prêt à usage et de mettre un terme à notre occupation de l’endroit. Elle met en avant la volonté de nous remplacer par un projet agricole bio. Nous nous opposons à ce dernier, mais nous serons réceptif.ve.x.s à des projets compatibles avec nos habitats. Read More

Bâle: journées d’actions, le nouveau squat de la Florastrasse expulsé

Ensemble contre le vide ! – Qui est propriétaire?
Du 17 au 23 avril, partout.

Avec l’aggravation rapide des inégalités structurelles, l’absence de solutions et la crise économique amplifiée par Corona, un vide s’est installé dans beaucoup de nos esprits, nos corps, nos projets d’avenir, nos interactions sociales, nos relations et nos portefeuilles.
Rester à la maison et ne rien faire ? Nous avons une autre idée de la solidarité ! Dénonçons ensemble les griefs ! Montrons où sont enterrés les problèmes de la crise ! Remettons en question les principes de notre société ! Partageons nos expériences ! L’heure est aux solutions non conventionnelles ! La désobéissance civile est plus qu’appropriée ! La solidarité pieds et poings liés peut être vécue ! Ensemble contre le vide !


Ce matin, 21 avril, la Florastrasse 23 a été squattée. La maison est vide depuis un an et aurait dû être à nouveau habitée . Le propriétaire, cependant, n’était pas heureux de cette nouvelle et, sans plus attendre, a appelé la police. Une discussion constructive ou toute autre négociation entre les squatters et le propriétaire n’a malheureusement pas été possible. La maison a été expulsée par la police après quelques heures. Il n’y a pas eu d’arrestation. Read More

Pully: expulsion imminente de la Spyre

Détruire de la vie pour créer du vide : expulsion imminente de la Spyre, squat écologiste et engagé à Pully. Voici un communiqué de presse du Collectif Bambou, habitant.e.s dans un squat écologiste et engagé menacé d’expulsion dans la commune de Pully, en Suisse. Nous souhaitons mettre en lumière les questions sociales et écologiques que cette situation soulève.

Vous avez déja entendu parler de la Spyre ? Sur un immense terrain verdoyant à Pully, une grande villa et son annexe abrite tout un monde : coloré, vivant, communautaire. Depuis bientôt trois mois, le Collectif Bambou habite et fait vivre ces lieux avec des modes de vies écologiques et solidaires. Les bâtiments occupés étaient vides, laissés à l’abandon depuis le rachat de la parcelle par Dune Capital SA, des promoteurs immobiliers souhaitant les raser pour y construire douze nouveaux immeubles de luxe. Cet immense projet avait suscité une vingtaine d’oppositions du voisinage, et le permis de construire n’est pas encore délivré. “Bienvenue dans notre monde, celui qu’on construit dans les poubelles du leur. On vivait un peu caché-e-x-s, occupé-e-x-s à vivre, créer et lutter mais aujourd’hui nous voilà, on vous partage ce qu’ils s’apprêtent à démolir : nos envies, nos créations, nos maisons, notre espoir vivant d’un autre monde.” exprime une habitante. Read More

Lausanne: occupation d’un bâtiment pour accueillir des personnes sans-abri

Vendredi 29 mai en fin de journée, lors de la Critical Mass, nous avons occupé l’immeuble Place Bel-Air 4 au centre-ville de Lausanne dans le but d’y créer un lieu d’accueil pour les personnes en besoin de logement, mais aussi un lieu de solidarité, de convergence des luttes, de culture et de partage. La Municipalité a donné l’ordre d’évacuation et le bâtiment a été vidé quelques heures plus tard par la police, mais cet événement restera dans les mémoires et rappelle que des lieux autonomes, solidaires et résistants sont plus que jamais nécessaires.

Avec le déconfinement, Lausanne a diminué le nombre de logements pour les sans-abri. L’occupation de vendredi a été faite en réaction à l’Appel 212 de l’Association Sleep-In, qui demandait de tout mettre en oeuvre pour que les 212 lits qui ont été assurés en période de coronavirus soient maintenus toute l’année, pour ainsi répondre aux besoins réels des personnes sans-abri en région lausannoise. La pandémie du COVID19 a montré que de nombreuses mesures d’urgence peuvent être mises en place rapidement et que d’immenses ressources financières peuvent être trouvées pour soutenir l’économie et sauver les multinationales. Pourquoi ne voyons-nous pas une mobilisation similaire pour l’urgence climatique et la justice sociale ? Read More

Renens (Lausanne): les maisons de la rue de l’Avenir expulsées

Qu’il se dise d’extrême gauche ou d’extrême droite, le pouvoir reste le pouvoir. La “ville rouge” jette des dizaines de personnes à la rue pour planter un champ de tournesols.

Mercredi 30 mars à cinq heures du matin, nous avons été expulsé-e-s. Dans le silence de la nuit, quand personne ne peut voir, à l’abri des regards, lorsque tout est permis. Nous le savions depuis quelques jours, l’expulsion était imminente. Pourtant, on n’arrive toujours pas à le croire. On n’arrive pas à croire que la rue était bouclée, remplie de fourgons, et que c’est le DARD, boucliers, armés, qui est venu nous réveiller. Read More

Renens: Occupation au centre de Renens

Lausanne_Occupation_rue_de_l_Avenir_5_et_7_RenensDepuis une semaine, nous resistons à la destruction de nos deux maisons

On vous écrit du 3ème étage. Sous la fenêtre, là en-bas dans la rue, les gens s’arrêtent, lèvent la tête vers les banderoles et lisent les mots collés sur le panneau d’affichage. Ils remarquent ces deux maisons historiques du centre-ville de Renens qui auraient dû commencer à disparaître il y a quelques jours si on n’y était pas resté. On habite là depuis des mois. Aujourd’hui on attend de savoir si la commune, propriétaire des lieux, va s’acharner à vouloir démolir ces maisons et les remplacer par les gravats d’un terrain vague. … par un champ de tournesols, pardon, c’est vrai qu’elle a prévu un « aménagement paysager » sur la parcelle, pour cacher le vide. Pourquoi cette démolition ? Pour rien. Pas l’ombre d’un projet, pas de concours d’architecture, rien. Quelle que soit l’idée qui sortira du chapeau des urbanistes et des architectes qui bétonnent et reconstruisent la ville à neuf, la première brique ne sera pas posée avant cinq ou dix ans. En attendant, magie du capitalisme, le terrain laissé en friche gagnera de la valeur, avant qu’il soit cédé à des privés. Read More

Denges: Nouvelles du Collectif Videnges

Déclaration commune des membres du Collectif Videnges, à l’occasion de l’audience du 28 janvier 2016 (15h15) au Tribunal d’arrondissement de La Côte, Nyon.

Fraîchement expulsés, nous étions sans toit en plein hiver, nous avons donc décidés de nous reloger pour ne pas mourir de froid.
Jusque là, nous avons toujours été conciliants, ouverts, et sans nuisances envers le voisinage. Nous ne faisons rien d’autre que de nous loger dans une maison vide. Nous pensons en effet que chaque être humain devrait avoir un toit, peu importe son origine, son genre, ou son revenu, particulièrement en hiver.
Une question, qui vous permettrait d’apprécier notre point de vue :
“Il fait froid, vous êtes à la rue pour x raisons, fin décembre, vous dormez dehors près d’une maison abandonnée ; Qu’est ce que vous faites ?”
Nous sommes des êtres humains.
Nous essayons de vivre dignement, dans l’honneur et le respect des autres.
Vous pouvez nous juger pour des actes que nous aurions pu commettre pour survivre, mais sachez qu’aucune modification, construction, ni dommage n’a été porté sur l’ensemble de la parcelle, ni sur aucun bâtiment, bien au contraire. D’autant que ce bâtiment avait visiblement déjà été squatté avant notre arrivée. Read More

Renens: Communiqué du collectif Jean Dutoit

20150922_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_DutoitLa police instaure une stratégie se rapprochant de l’apartheid. Contrôle. Harclèment. Intimidation.

Communiqué du 18 janvier 2016 par le collectif Jean Dutoit

Ça a commencé le 23 décembre 2015 (période de Noël) et continué jour et nuit depuis.

La police, en civil ou en uniforme, se cache dans des voitures banalisées, même des voitures en mauvais état ; elle se cache derrière les buissons ou sous le pont à côté de la maison pendant la nuit afin de nous surprendre et nous bloquer par surprise.

La police contrôle tous les noirs entrant et sortant de la maison, elle bloque les deux chemins accédants à la maison, elle vole notre argent et nos cartes d’identité, permis ou abonnements de train, elle nous enferme le temps d’un après-midi, d’une nuit, elle entre même dans les bus t-l pour ça. Read More

Renens: Contre la démolition des maisons de l’Avenir 5 et 7 et l’expulsion de ses habitant.e.s

Lausanne_Occupation_rue_de_l_Avenir_5_et_7_Renens_Les deux immeubles de la rue de l’Avenir 5 et 7 sont sur le point d’être démolis. La commune, propriétaire, sait que ces terrains situés au centre ville pourraient rapporter beaucoup d’argent. Elle mandate donc des expert.e.s qui “vont dans son sens’’, comme on a pu l’entendre au conseil communal, qui décrètent que ces bâtiments historiques sont insalubres, et que la démolition est nécessaire.

La Ville veut louer le terrain à des promoteurs qui y construiront des immeubles avec des loyers, on peut le supposer, bien plus chers que ceux pratiqués jusqu’ici. En attendant qu’un projet émerge du concours d’architectes dans quelques années, et que le terrain ait pris de la valeur (spéculation…), elle prévoit de planter un champ de tournesols pour cacher le terrain vague laissé par la démolition. Read More

Lausanne: Hommage au squat la Laiterie et à bas l’habitat Urbain

la_Laiterie_rue_Marterey_23_LausanneOn n’est pas les seuls à subir cette tendance à simplement ignorer l’existence de projets alternatifs ou à les dénigrer : l’équipe de “la laiterie” à Lausanne, squat d’habitation et d’activité fondé en 2004 a du batailler ferme pour que sa voix soit entendue et que les paroles données soit tenues.

Malheureusement, l’habitat politiquement correct aura le dernier mot : selon les documents finalement obtenus par les habitants de “la laiterie”, la coopérative propriétaire de la vénérable bâtisse de la rue Marterey 23 engagera effectivement des travaux de rénovation prochainement, provoquant leur expulsion.

C’est avec un certain pincement au coeur que nous verrons ce bâtiment se transformer en “logements à loyer modérés”. Ces derniers ne véhiculeront certainement pas le même esprit d’ouverture et de liberté que celui qui souffle dans cette fourmilière créative et relationnelle qu’est “la laiterie”, pour quelques semaines encore. Read More

Lausanne: Nous ne quitterons pas la Laiterie le 19 novembre

resistance_la_Laiterie_rue_Marterey_23_Lausanne_Alors que les propriétaires prétendent commencer les travaux ce jeudi sans en fournir les preuves, s’estimant bon prince en accordant trois jours de délai supplémentaire, le collectif de la Laiterie communique au quartier son refus de partir dans les conditions actuelles.

Nous habitons depuis 11 ans dans la maison de la rue Marterey 23. Quand nous avons occupé cette maison, elle était vide depuis 6 ans suite au départ des ancien-ne-s habitant-e-s pour cause de « travaux imminents ». Ces travaux n’ont jamais vu le jour. Nous avons rempli de vie cet espace qui avait été rendu inhabitable et avait été abandonné aux pigeons : nous avons effectué des travaux de remise en état, notamment de l’étanchéité de la toiture, préservant ainsi la structure de la maison. Le collectif a pu se loger, développer une vie communautaire et de nombreuses activités publiques. Cette présence a suscité et suscite toujours le soutien des habitant-e-s et commerçant-e-s du quartier. Read More

Lausanne: Squat de la Laiterie menacé

la_Laiterie_occupation_rue_Marterey_23_LausanneLes proprétaires du squat de la Laiterie à Lausanne donnent un délai très court pour le départ des habitant-e-s, qui font savoir leur refus par le communiqué suivant :

Squat de la Laiterie menacé : le propriétaire refuse le dialogue

La coopérative immobilière Cité-Joie, propriétaire du squat de la rue Marterey 23 dans lequel nous habitons depuis 11 ans, veut nous expulser sans même respecter l’accord que nous avions convenu ensemble. La coopérative Cité-Joie abandonne ainsi l’image sociale qu’elle tient tant à se donner. Au moment d’acheter le bâtiment à la rue Marterey 23, cette dernière s’est montrée très conciliante avec nous et enthousiaste du projet de vie collective dans cette maison. Read More

Renens: On se ré-installe à la maison !

2015_10_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_Dutoit_La lutte menée par un collectif de sans-abris de la région lausannoise commence à faire réagir les autorités. Tout le monde dormira ensemble et au chaud cet hiver.

Le jour ou nous avons été contraint-e-s de partir de la Route de Berne 50 suite à une décision de justice, nous avons occupé dans l’heure un autre bâtiment, l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, géré par les Transports Publics Lausannois (T-L). Ces locaux complètement abandonnés appartenant au canton, nous avons tenté d’amorcer un dialogue avec le Conseil d’État, ainsi qu’avec les T-L à qui nous avons envoyé une proposition de contrat de confiance. Mais nous nous sommes retrouvé-e-s face à un mur : aucune discussion possible et une nouvelle plainte en justice prétextant une situation « d’extrême urgence » pour renvoyer encore une fois à la rue la centaine de personnes qui composent le collectif. Une bonne dose d’énergie a été nécessaire pour réaliser un nouveau tour de force et pour reloger tout le monde dans l’urgence, car lorsqu’on les chasse, les gens ne disparaissent pas mais cherchent d’autres espaces pour survivre. Read More

Renens: Collectif Jean Dutoit, retour à la rue lundi 5 octobre

Nous devons quitter les lieux d’ici lundi 5 octobre, 12h00. Les autorités n’ont pas voulu entrer en négociation, et le juge a statué à huit clos sur fond de situation “d’extrême urgence”.

Dès notre arrivée dans l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, nous avons tenté à de nombreuses reprises d’ouvrir un dialogue avec les autorités cantonales propriétaires du bâtiment, ainsi qu’avec les Transports publics lausannois qui en sont les porte-forts. Ces appels ont tous été refusés par les autorités, qui prétendent ironiquement que nous sommes fermé-e-s au dialogue, et qui préfèrent s’en remettre à la justice pour répondre aux questions que nous soulevons. Sans entrer en discussion, les T-L soutenus par le Conseil d’Etat (communiqué du Conseil d’Etat du 23 septembre 2015) ont déposé une plainte civile contre tous les habitant-e-s de cette maison afin de les expulser. Ainsi, nous nous retrouvons une fois de plus face à une justice expéditive, sans n’avoir jamais eu l’occasion d’être entendu-e-s. Cette volonté de ne pas entrer en discussion musèle nos revendications : non seulement nous n’avons jamais eu l’occasion d’en débattre directement avec les autorités politiques municipales et cantonales, mais aujourd’hui, il ne nous est même pas possible de nous défendre devant la justice, dès lors que l’affaire a été jugée à huit clos, sans audience. Read More

Renens: Jean Dutoit, pourquoi la demande d’urgence au SPOP est une fausse solution

Nous déplorons que le caractère illicite de cette occupation prenne le pas sur l’urgence de la réalité des membres du collectif et que nos tentatives réitérées de dialogue soient, de ce fait, rejetées. En effet, après avoir accepté un rendez-vous avec nous ce matin, les Transports Lausannois ont finalement annulé ce dernier, une heure avant, invoquant la procédure judiciaire en cours.
Nous réitérons notre volonté de discuter avec les autorités d’une problématique complexe et urgente, à la base de l’existence des occupations de Petit-Vennes et du chemin du Closel et qui nécessite, d’après nous, une recherche commune de solutions qui ne se limitent pas à une bataille juridique sur l’occupation d’un bâtiment. Read More