Grenoble: Expulsion du squat du 82 rue Nicolas Chorier

31 août 2001 – Grenoble

Tôt ce matin, le 82 de la rue Nicolas Chorier à Grenoble (France) a été expulsé des dernier-e-s habitant-e-s. Cette maison avait été ouverte l’hiver dernier et avait reçue son ordre d’expulsion en mai. Depuis quelques personnes logaient de temps à autre. Ce matin les CRS, les commissaires, et tout le bastringue sont venus pour murer la maison entièrement, voilà. Sont à la rue des personnes sans logement, et pour le futur une maison qui sera encore laissée à l’abandon pendant quelques mois, si ce n’est des années…

Pour info : retrouvez le nouvel email pour l’organisation de concerts sans profits sur grenoble : konchitasprod [at] caramail [point] com

Adresse postale du gato negro : gato negro, 12 avenue constantine (apt 5315), 38100 grenoble, francia

Bruxelles: Les menaces des spéculateurs contre les squatteureuses d’Ixelles perdurent

Ilot Toison d’Or : visite de salubrité, appel à la solidarité !

Suite à l’incendie du 11 rue des chevaliers à Ixelles ayant entraîné la mort du jeune artiste Igor, Héron City avec le soutien des autorités communales est venu vérifier l’état de salubrité des maisons vides ou occupées rue de Stassart et rue des Drapiers.

En l’absence de mandat, les habitants du 10 rue des Drapiers ont refusé que ces personnes accèdent à leur maison. Ils reviendront Mardi 21 août à 9 heures.

Interpellés par l’attitude conjointe des autorités communales et d’Héron City et inquiets que cette visite ne soit qu’un prétexte pour vider les maisons et servir ainsi les intérêts des spéculateurs immobiliers – manœuvre classique dans toute l’Europe, nous vous invitons à vous rendre compte par vous-même de l’état de notre « maison du bonheur » autour d’une tasse de café, à la même heure.

Contact : 02/514.34.16

collectifsansticket [at] altern [point] org

Amsterdam: ‘Het Fort van Sjakoo’ se voit confrontée à une augmentation de son loyer de 900%

L’agence de location immobilière ‘Woningbedrijf Amsterdam’ « veut réajuster les loyers de ses établissements à un niveau conforme au marché ». Ainsi commence la lettre de notre propriétaire, dans laquelle il nous annonce une augmentation du loyer, dès le 1er septembre, de ƒ580 à 5100 par mois. L’agence de location trouve ça une proposition raisonnable. Par contre nous autres, les collaborateurs de ‘La Forteresse de Sjakoo’ savons très bien que nous ne pourrons jamais payer cela. Nous risquons donc bientôt, si cette proposition se réalise, de perdre cet endroit qui nous convient si bien. Evidemment nous nous défendons contre cette mesure asociale et pour ceci nous faisons aussi un appel à votre solidarité.

Het Fort van Sjakoo se trouve dans la Jodenbreestraat 24 depuis 1977. L’immeuble fut squatté deux ans plus tôt en protestation contre sa démolition, projetée pour faire place à un immeuble de bureaux. Les squatteurs l’ont rendu habitable et au rez-de-chaussée ils ont installé une librairie. La résistance des squatteurs a été couronnée de succès car on n’a pas démoli l’immeuble. En 1989 la municipalité l’a acheté pour presque rien ; les habitants et la librairie devenaient des locataires. A cette époque le ‘Woningbedrijf Amsterdam’ faisait encore partie de la municipalité et en reçut la gestion. Mais depuis l’entreprise s’est privatisée.
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Chadron (Haute-Loire): Expulsion programmée au premier septembre… de deux logements « squattés » – faute de location

Résumé de l’historique :

Un barrage devait être construit sur la Loire il y a maintenant déjà quelques années. Afin de mener à bien ce projet, l’Etablissement Public d’Aménagement de la Loire et de ses Affluents a dû racheter tous les terrains se trouvant en zone inondable. Ce projet de barrage est tombé à l’eau :=) suite à la lutte acharnée de SOS Loire Vivante et de toutes les personnes mobilisées, mais l’EPALA est toujours propriétaire des lieux.
Sur la commune de Chadron, c’est la municipalité qui s’occupe la gestion de ses biens. beaucoup de maisons sont encore vides, voire abimées par les anciens propriétaires, et la municipalité refuse toute demande n’émanant pas directement du conseil municipal ou de ses sympathisants.

L’association Les Amis de l’épouvantail est basée à Chadron depuis maintenant 6 ans, et après de nombreuses demandes de logement de la part de salariés de l’association restées sans réponses, deux d’entre eux ont décidé d’occuper chacun une maison, l’une à Collempce qui était encore en assez bonne état, et l’autre à la Varenne, hameau qui tombe littéralement en ruine car innocupé depuis une vingtaine d’années et dégradé par les anciens proprios…

Les voisins nous ont accueilli assez sympathiquement, et ce sont 5 personnes qui vivent en permanence dans les deux maisons, rénovées au fur et à mesure.

Le 1er septembre la gendarmerie tentera de nous faire vider les lieux, et la commune procédera peut-être même à la destruction de la Varenne le même jour. Toute velleité de soutien sera accueillie avec bonheur ! Vous pouvez obtenir plus de renseignements en téléphonant à l’association les amis de l’épouvantail au 04 71 08 91 51…

alibaba777 [at] lycos [point] fr

Bialystok (Pologne): Le squat De Centrum perquisitionné par la police puis réoccupé par les squatteurs en colère

Le 7 août 2001 au matin, la police a perquisitionné le squat « De Centrum » à Bialystok, en Pologne, alors que seuls 2 occupants se trouvaient à l’intérieur. Ceux-ci se sont barricadés dans une pièce, et ont pu appeler les médias locaux, qui ont vite débarqué. Les flics avaient un mandat, mais les occupants ne savent quelles sont leurs intentions désormais (il y avait une dizaine de keufs, une bagnole ainsi qu’une autre voiture de la police anti-drogue). 2 personnes ont été arrêtées.

Le soir même, le squat a été réoccupé.
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Toulouse : Première expulsion d’une série

Le mercredi 25 juillet, tôt le matin, le squat la Kasa Tchebourachka a été expulsé par une vingtaine de flics en civil et de CRS, accompagnés d’huissiers, de déménageurs et de démoliseurs. Vers 11 heures, les batisses ont été totalement détruites. Dans la même matinée, le Perfect (Chez ta mere), la Datcha et l’Obs ont recu la visite du commisaire en charge des expulsions en vue de préparer le terrain et de nous intimider. L’été risque donc d’être chaud a Toulouse, la prochaine victime devant être le Clandé, d’après la police. L’Ostaleta est le seul squat qui reste tranquile jusqu’a la fin septembre, ayant recu un délai supplémentaire de 2 mois (article 62 de la loi du 9 juillet 1991).

« Témoignage » d’ex-habitant-e-s de la Kasa, extrait de Sudac Syctom 13 #15, feuille d’info du squat de le 13° à Paris :

Ce matin, la Kasa Tchiébouratchka à toulouse s’est faite expulsée et rasée aussi sec ! Cette maison était occupée depuis presque 2 ans. La mairie est le propriétaire. C’était un lieu de vie et d’activité. Une dizaine de gens y habitait et faisait fonctionner plusieurs ateliers – gravure sur plâtre, sale de repète, couture, peinture, napier collé, métal soudur, jardin expérimental bio, garage mékanik ta mère… maintenant tout le monde a été viré (dont une copine avec un gros ventre !) et un nouveau terrain vague est né à Toulouse, encore un ! A chaque fois c’est pareil ! Ya 5 ans la Kremrie a été expulsée et rasée, la mairie était le proprio, elle prétextait une urgence et promettait une réhabilitation du lieu immédiate… et au jour d’aujourd’hui toujours rien ! Le terrain toujours vague ! Pour l’ekol expulsée/rasée ya 2 ans par l’OPAC c’est pareil et pour les Nains de jardin, la maison dans laquelle est née notre bébé, c’est la même histoire triste. Merdre !!! L’expulsion du Clandé est prévue pour demain et celles de « l’Obs » et « ché ta mèr » pour le mois prochain. Il faut que ça cesse !

1 EX.PULSION… 10 OccUPAXION !

des squatteureuses toulousain-e-s

Squat à Bruxelles : un incendie ravage et tue

Au petit matin du 30 juillet, le n°11 rue des Chevaliers, (bruxelles) plus connu sous le nom de l’Ilot Soleil, a brûlé dans d’étranges circonstances. L’incendie a fait trois blessés, dont un a succombé à l’hôpital. Une quatrième personne en est sortie indemne.

Les occupants de ces ateliers et les trois rescapés de l’incendie ne parviennent pas à comprendre dans quelles circonstances un tel incendie a pu prendre. Cet immeuble, quasi vide pour cause de vacances, était gardé par ces quatre personnes qui y ont passé la veille, une soirée calme entre amis à regarder des vidéos.

Depuis la fin mai, l’électricité avait été coupée par ordre du propriétaire. Il ne restait que quelques rallonges, alimentées par une autre maison de l’îlot, sur lesquelles étaient branchés un frigo, une télévision et une ampoule. Il paraît cependant impossible de retenir cette piste : les pièces de l’immeuble où les appareils se trouvaient n’étaient pas encore touchées par le feu alors que le foyer était déjà lancé. De plus, le bloc multiprises qui reliait les appareils comportait un disjoncteur ce qui exclu une surchauffe du câble ; l’ampoule et la télévision étaient éteints au début de l’incendie.
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Expulsion manquée d’un squat à Bruxelles

HERON CITY, MON AMOUR

Ce jeudi 14 juin vers 09h30 déjà une bonne quarantaine d’amis, de voisins, de sympathisants se rassemblent sur les trottoirs de la rue des Chevaliers, en face de la façade colorée du numéro 11. Au programme, expulsion des habitants et des ateliers de l’immeuble, propriété de Héron City. Le huissier avait prévenu, il viendrait déloger les squatteurs par la force. Les différentes tentatives de contact avec l’avocat du groupe anglais n’avait rien donné, et la Commune ne souhaitait pas intervenir devant une décision de la juge de paix.

Vers dix heures, des fourgons de la nouvelle police se parquent en haut et en bas de la rue, afin de régler la circulation. Ponctuels, le huissier M. De Cnop, son serrurier, quelques gardiens de la paix et un inconnu remontent la rue. Nous sommes une centaine pour les accueillir : cris, sifflements, quolibets et attention spéciale pour M. De Cnop qui, il faut le dire est déjà connu pour une expulsion avortée rue des Drapiers. Les journalistes se pressent tandis que l’on aperçoit quelques écolos, venus spécialement manifester leur soutien à l’Ilot Soleil, sourirent lorsque le huissier a la rigueur naïve de sonner à la porte. Malgré l’heure matinale, les habitants de la maison sont aux fenêtres du dernier étage et expliquent qu’ils ne comptent pas laisser la place au chancre : besoins d’habiter, de répéter, de danser, de jouer de la musique, de peindre, de se rencontrer, de vivre. Pas de blagues, ce lieu était à l’abandon, il resterait vide après l’expulsion. Certes pas de permis de bâtir ni de démolir, juste une politique de promoteur immobilier et un procès d’expulsion perdu.
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Montréal : logement et pauvreté

Ça faisait longtemps que les groupes logements le disaient et pourtant, il a fallu les événements dramatiques entourant le 1er juillet -plus de 400 familles sans abri à Montréal et marathon de dernière minute à Québec et Hull- et l’ouverture d’un squat par le Comité des sans emploi Montréal Centre pour que les autorités et les journalistes reconnaissent l’existence d’une crise du logement au Québec.

Réalités de l’actuelle crise du logement

Deux données en particulier illustrent la réalité de la crise du logement : la rareté des logements et l’effort financier consacré à se loger. On peut mesurer aisément le phénomène de la rareté des logements en examinant le taux d’inoccupation. Par exemple, on calcule qu’un marché « équilibré » fonctionne avec un taux d’inoccupation d’environ 3% (pour que le rapport de force soit favorable aux locataires, il faut qu’il soit beaucoup plus élevé). Or, aujourd’hui, le taux d’inoccupation est beaucoup plus bas (1,6% à Québec en 2000 comparé à 3,6% il y a à peine un an, et on se dirige vers le 1%; à Montréal on parle de moins de 1% et à Toronto, où des gens meurent toutes les semaines dans les rues, c’est 0,1%).
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Montréal: Crise du logement – Oser lutter, oser vaincre!

Pendant 6 jours cet été, des centaines de personnes -militantEs et sans abris, jeunes et moins jeunes confondus- ont vécu à Montréal une aventure formidable, une expérience hors du commun : l’alternative en actes, l’autogestion au quotidien, enfin, bref, ils et elles ont ouvert un squat politique. Le premier à tenir le coup si longtemps de mémoire de militant québécois. Et l’expérience risque de se poursuivre, en effet, les squatters ont gagnés la gestion d’un ancien centre communautaire dans le quartier Rosemont.

Squat : Action de squatter un logement; logement ainsi occupé.
Squatter : Personne sans abris qui occupe illégalement un logement vacant ou destiné à la destruction.

« Un squat c’est la reprise d’un immeuble vacant par des mal-logés qui s’y introduisent, généralement par infraction, pour l’investir, le réaménager à leur goût, y habiter » explique Mathieu Thériault du Comité des sans-emploi qui souligne que l’expérience est plus fréquente en Europe, « les squatters sont des gens qui vivent comme tous les autres, à la différence près qu’ils ne paient pas de loyer » rajoute-t-il. Bref, une façon radicale, puisqu’elle tend à nier la propriété privé, de régler un problème de logement.
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