Nous devons quitter les lieux d’ici lundi 5 octobre, 12h00. Les autorités n’ont pas voulu entrer en négociation, et le juge a statué à huit clos sur fond de situation « d’extrême urgence ».
Dès notre arrivée dans l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, nous avons tenté à de nombreuses reprises d’ouvrir un dialogue avec les autorités cantonales propriétaires du bâtiment, ainsi qu’avec les Transports publics lausannois qui en sont les porte-forts. Ces appels ont tous été refusés par les autorités, qui prétendent ironiquement que nous sommes fermé-e-s au dialogue, et qui préfèrent s’en remettre à la justice pour répondre aux questions que nous soulevons. Sans entrer en discussion, les T-L soutenus par le Conseil d’Etat (communiqué du Conseil d’Etat du 23 septembre 2015) ont déposé une plainte civile contre tous les habitant-e-s de cette maison afin de les expulser. Ainsi, nous nous retrouvons une fois de plus face à une justice expéditive, sans n’avoir jamais eu l’occasion d’être entendu-e-s. Cette volonté de ne pas entrer en discussion musèle nos revendications : non seulement nous n’avons jamais eu l’occasion d’en débattre directement avec les autorités politiques municipales et cantonales, mais aujourd’hui, il ne nous est même pas possible de nous défendre devant la justice, dès lors que l’affaire a été jugée à huit clos, sans audience. Read More