Grenoble : Appel à soutien pour les exilés du village olympique sans logement (9 mai 2017)

Mise à jour du mardi 9 mai 2017 à treize heures : L’occupation de la direction du CHU a été évacuée par la police. Nouveau regroupement prévu maintenant, de nouveau au bâtiment 1-3 rue Aristide Bergès.


Mise à jour du mardi 9 mai 2017 à midi : On nous signale une réoccupation massive du bâtiment rue Aristide Bergès par les soutiens des expulsés du 3 mai (expulsion réalisée en toute illégalité), et toujours dans le but d’héberger les anciens habitants du village olympique. On nous parle aussi d’une occupation de la direction du CHU, et un appel à les rejoindre en soutien.


À la suite de l’incendie du squat du Village Olympique le 15 mars 2017, les habitant·e·s, exilé·e·s de plusieurs pays d’Afrique venus en France pour demander l’asile, ont dû quitter leur logement. La ville de Grenoble a proposé des solutions de mise à l’abri temporaires. D’abord parqué·e·s dans un gymnase puis dispersé·e·s dans des hôtels, ces exilé·e·s seront remis à la rue le 12 mai.

L’État ne prenant pas ses responsabilités en laissant des demandeurs d’asile à la rue, ces exilé·e·s, soutenu·e·s par des collectifs et des associations, ont décidé d’occuper un nouveau logement. Deux bâtiments, vacants depuis plusieurs années, ont été réquisitionnés ces dernières semaines. Le premier début avril, situé au 1-3 rue Auguste Gaché, appartient à une société de spéculation immobilière défiscalisée (SSCPI Renovalys, groupe dépendant d’Eiffage). Le second, occupé fin avril, situé au 1-3 rue Aristide Bergès, appartient au CHU de Grenoble. Read More

Grenoble: expulsion du 1-3 rue Aristide Bergès des exilés du Village Olympique

Ce mardi trois mai se tenait une cantine devant le squat du 1-3 rue Aristide Bergès. Ce bâtiment, vide depuis plusieurs année appartient au CHU de Grenoble, et venait d’être ré-ouvert par des militants du droit au logement pour héberger les exilés du village olympique, qui a brûlé il y a quelques semaines.Une heure après le repas, plusieurs fourgonnette ont débarqué en trombe dans la rue, et plusieurs escouades de policiers, déjà casqué, équipés, et matraque levée en ont surgit.

S’en sont suivis poussage et matraquage des personnes présentes en soutien devant la porte d’entrée. La rue fût bouclée, et pendant deux heures les militants et les soutiens ont bloqué le quai Claude Bernard, tout en chantant des slogans contre les expulsions et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Blocage brutalement brisé par les policiers, à coups de gazeuse et de matraque.

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Grenoble: bonne nouvelle pour le bidonville Valmy

Ce jeudi 27 avril, le tribunal administratif de Grenoble a débouté le maire de Grenoble de sa demande d’évacuer le bidonville Valmy

C’est effectivement une victoire, à laquelle la mobilisation – notamment de l’assemblée des mal logé.e.s – et la ténacité de l’avocat, Me Alban Costa, ne sont pas étrangères.
Le maire de Grenoble, pour sa part, n’avait pas daigné recevoir une délégation de nombreuses associations venues évoquer d’autres solutions qu’une évacuation sèche du bidonville, conformément à ses promesses électorales. En guise de concertation, Eric Piolle leur a envoyé … un cordon de policiers.

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Grenoble: appel à soutien pour les exilés du village olympique sans logement

Rassemblement suite à une nouvelle occupation
Ce mardi deux mai 2017 à 17 heures au 1-3 rue Aristide Berges à Grenoble.
Venez nombreux·ses !

Nous vivons depuis quelques jours au 1-3 rue Aristide Berges à Grenoble.

Nous sommes tous des exilés venant de plusieurs pays d’Afrique. Les guerres, la répression politique, les conflits religieux, l’homophobie, l’insécurité et d’autres formes de persécution, nous ont forcé à quitter nos pays. Nous sommes venues en France pour chercher la protection de l’État français. Nous avons choisi la France car c’est un pays de droits comme l’atteste sa devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Nous avions confiance d’y trouver asile.

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Grenoble : lettre ouverte pour le maintien du 38, centre social autogéré à Saint-Bruno

Après Solidaires et Cap Berriat, c’est au tour du 38 d’avoir maille à partir avec la municipalité.

Le « centre social Tchoukar » ou « Lieu commun », plus connu sous le petit nom de « 38 », est un centre social autogéré ouvert depuis deux ans à Saint-Bruno, et qui squatte un bâtiment de la rue d’Alembert racheté par la Ville de Grenoble en 2015.

À l’époque, des négociations demandées par la mairie avaient tourné court : à l’oral, le chef de cabinet du maire faisait mine de proposer une convention toutes options mais avait fait voté en conseil municipal une version complètement réduite avant même de la proposer pour signature au 38. Le centre social Tchoukar avait alors rompu les négociations. Cette convention n’a donc jamais abouti. Cela n’a pas empêché le projet d’accueil d’activités sociales, culturelles et politiques de suivre son bonhomme de chemin. Au contraire : c’est sans un sou et sans un droit que mille petites mains ont tenté depuis deux ans « de maintenir et densifier les liens entre les habitants et les habitantes, afin qu’ils puissent continuer à subvenir à leurs besoins, et surtout à s’auto-organiser ».

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Grenoble: rassemblement samedi 18 février au parc Paul Valmy en soutien aux personnes à la rue ou en cours d’expulsion

Communiqué de presse de l’Assemblée des locataires, mal logé·e·s et sans logement

Face à l’indignité, appel à l’action fraternelle :

Le 18 février à 15h au parc Valmy : demandeurs et demandeuses d’asile, locataires, mal logé·e·s et sans logements, rassemblons-nous !

En Isère, au mois d’octobre 2016, c’est environ 4 000 personnes qui étaient à la rue ou en habitats très précaires. En janvier c’est seulement 275 places d’hébergement hivernal qui étaient ouvertes, la préfecture déclare pour se dédouaner de ce nombre trop faible avoir affaire à des mairies pas toujours favorables. Lorsque les températures sont descendues en dessous de -11° c’est seulement 205 places en gymnase qui s’y sont ajoutées. De fait, aujourd’hui de plus en plus de personnes sont à la rue que ce soient des hommes, des femmes, des personnes âgées ou malades ou des enfants. Pourtant à Grenoble on compte plus de 10000 logements vacants. Read More

Montlaur-en-Diois (26): Une ferme bientôt expulsée

La ferme de la Haute-Vière est habitée depuis février 2014 par une personne, avec la bienveillance et le soutien de son propriétaire, agriculteur à la retraite. Une jolie relation se tisse.

Cette première personne est bientôt rejointe par sept autres qui créent le collectif et l’association T’air Libre, afin d’organiser sur les lieux (les bâtiments et les soixante hectares adjacents) un centre agricole et culturel.

L’association met en œuvre des pratiques antispécistes, féministes, anti-âgistes, et de tous types d’autonomisation.

Parmi les activités et possibilités offertes par le lieu :

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Grenoble : Présentation et programme du 38 (alias Lieu commun, alias centre social Tchoukar)

Le 38 est un lieu squatté depuis maintenant un an et demi au 38, rue d’Alembert, à Grenoble. Le dernier numéro du journal de l’union de quartier de Saint Bruno leur a consacré un article, dont voici la reproduction, et auquel est joint leur programme de cet automne et ce début d’hiver. Read More

Grenoble/Saint-Martin-d’Hères: combien faut-il de flics armés pour fermer une vanne d’eau ?

Ce matin [18 novembre], vers dix heures, au squat Parpaing-Paillette [situé au 104 avenue Ambroise Croizat], à Saint-Martin-d’Hères, deux personnes du service de la mairie passent pour couper l’eau. Manque de chance pour elles, l’accès à la vanne est bétonné, et elles doivent attendre une petite demi-heure l’arrivée d’un camion équipé pour faire sauter ce malencontreux bouchon.

Une dizaine de compagnons viennent alors s’interposer pour empêcher cette coupure, pourtant interdite pendant la trêve hivernale par le décret n° 2014-274 du 27 février 2014 modifiant le décret n° 2008-780 du 13 août 2008 relatif à la procédure applicable en cas d’impayés des factures d’électricité, de gaz, de chaleur et d’eau. Read More