Aujourd’hui mercredi 16 avril, 2 inspecteurs du commissariat de police du 10è arrondissement sont venus signifier aux habitants du CAT, lieu autogéré situé 26 bd de Maillane (13008), que la préfecture de police avait accordé aux huissiers le concours de la force publique, et que le lieu était expulsable à tout moment. Le CAT, ancien Institut Médico-Educatif squatté depuis décembre 2001 appartient à la societé de la rue impériale (anciennement societé immobilière marseillaise), l’une des plus grosses societés immobilières de la ville, qui possède entre autres la moitié de la rue de la République. Read More
Buenos Aires: S’ils nous expulsent, nous occuperons la rue…
Expulsion ce matin [14 avril 2003] de l’ex-banque de Mai appartenant, depuis sa faillite frauduleuse, au groupe Comafi dont le principal actionnaires serait Citybank.
L’ex-Banque de Mai, occupée depuis plus de huit mois par l’assemblée populaire Lezama Sur et Indymedia Argentina, vient d’etre délogée ce matin. Tres tot dans la matinée, un impresionnant dispositif policier s’est déployé afin de realiser l’expulsion de cet espace recupéré dans le quartier de La Boca et Barracas. Le dispositif policier comptait deux camionettes, un total de 50 agents qui incluait en son sein des civils et des membres de l’Infanterie, comprenant egalement des motos et des « camionettes de détention ». L’officier Córdoba, en charge de l’operation policiere, fit installer des barrieres de sécurité aux deux coins de la rue empechant ainsi aux voisins de s’approcher du batiment. Plus tard, les différentes agents présents sur les lieux commencerent a la hache à rompre le grillage qui ferme l’entrée de l’ex-banque, ils ont également détruit la porte d’entrée. En entrant, la police a jeté à la rue tous les meubles et objets appartenant à l’assemblée populaire et aux differents groupes qui partagent cet espace. Ni la presse, ni les avocats n’ont pu entrer. Les personnes présentes dans le batiment à ce moment-là ont été expulsées et mises à la rue, sans pour autant etre arretées. Read More
Amsterdam: Acheter le Fort van Sjakoo!
Jusqu’à récemment, la librairie ‘Fort van Sjakoo’, à Amsterdam, était menacée dans sa continuïté par une augmentation extrême du loyer de 900%. Grace aux efforts de beaucoup de gens, pour le moment cette menace est écartée et il est question maintenant d’une augmentation moins forte du loyer. Mais à long terme la seule option réaliste qui s’offre à nous est d’acheter la librairie. Pour cela on a évidemment besoin de beaucoup d’argent. Et pour ramasser cet argent, et assurer ainsi la continuïté d’une librairie particulière, le soutien de sympathisants est indispensable. Read More
Loi Anti-Squats Bhellgique -> RéActions
Manifestation – Street Party : Samedi 19 Avril 03 – 14h – Kouter – Gent + PicNik à Groene Vallei
Occuper c’est résister
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CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS DE BELGIQUE
6447 DOC 50 2283/001 DOC 50 2283/001
Chambre 5e session de la 50e période 2002-2003
PROPOSITION DE LOI 11 février 2003 incriminant le squat d’immeubles et étendant l’incrimination de la violation de domicile (déposée par MM. Tony Van Parys, Jo Vandeurzen et Servais Verherstraeten).
Bruxelles: Coupure d’eau à la Teintuerie
Bruxelles: Coupure d’eau à la Teintuerie |
Mardi 8 avril, nous avons reçu la visite de la compagnie des eaux qui venait couper l’alimentation d’eau de la maison. La coupure à été annulée grâce aux avocats qui ont pu reporter cela au jeudi suivant (10 avril). Un appel à soutien à été lancé et un déjeuner prévu devant la maison à partir de 8h du matin ce même jeudi. A 8h15, les premiers ouvriers sont arrivés, ils avaient reçu l’ordre de couper les tuyaux de raccordement du 5, 9 & 11 de la rue de Mérode (nous occupons le 9 et le 11); ils nous ont dit vouloir couper le 5 et le 9 et nous ont conseillé de protéger plutôt le 11. Dans la nuit on a coulé du bêton sur les vannes d’arrivée, on a ensuite planté un arbre dedans, les ouvriers nous ont aidé à y mettre de la terre. Ensuite leur supérieur arrive, contacte la compagnie + nos expulseurs et se voit obligé d’appeler les autorités incompétentes. Arrive donc le flic de quartier qui nous agresse tout de suite verbalement. Anecdote : phrase du flic de quartier : « Si un marocain vole ta veste, t’es bien content que j’aie un flingue ». Il est parti parler aux voisins et revenu accompagné de trois de ses camarades, encore plus hostiles. Ils nous ont encore parlé et pendant ce temps la flicaille arrive au compte-gouttes, à la fin ils sont une trentaine. Pendant ce temps, deux habitants effectuent une visite infructueuse à la compagnie des eaux. Vers midi les ouvriers reçoivent l’ordre de couper le n°11, on ne se laisse pas faire, on reste autour de l’arbre planté au dessus de l’arrivée d’eau. Les flics chargent immédiatement, quelques coups de matraque qui volent, ils arrachent l’arbre, menacent de nous envoyer du spray au poivre à la gueule, nous insultent, etc. Le site étant dégagé, les ouvriers creusent, percent la plaque de bêton (il n’était pas assez sec) et commencent à découper les tuyaux. L’atmosphère se détend un petit peu jusqu’au moment où un habitant pisse dans le tuyau d’alimentation d’eau de tout le quartier; la police charge à nouveau et menace de tous nous embarquer, un flic court chercher les menottes et nous, on se réfugie à l’intérieur de la maison (20-25 personnes). La compagnie des eaux décide de nettoyer les tuyaux et ouvre l’alimentation d’eau, ce qui provoque un geyser d’une dizaine de mètres en face de la maison et l’inondation de la rue. Les ouvriers terminent leur travail protégés par la police de Saint-gilles qui continue à nous insulter. Voila, on commence sérieusement à en avoir marre de ces visites intempestives de la police, ça fait maintenant six fois en deux semaines.
Le 15 avril à 9h00 on passe en justice chez le juge de paix du canton de Saint-gilles (sur le parvis).
Envoyez-nous votre numéro de portable pour être mis au courant des urgences via sms, on a besoin de votre soutien pour que des lieux comme cela ne meurent jamais… la-teintuerie [at] linuxmail [point] org) »>(la-teintuerie [at] linuxmail [point] org)
La Teintuerie, 9/11 rue de merode, 1060 Bruxelles, Belgique
Les squateureux & squateureuses de la Teintuerie occupée Goddevrind
Lausanne: l’Oasis expulsé, c’est dans les arbres que les squatteurs choisissent de résister
Communiqué des macaques et des ouistitis
Nous avons occupé le grand sapin situé dans le jardin de l’Oasis à Pully pendant plus de 24 h, suite à l’évacuation du squat, qui a eu lieu lundi pour faire place à des ridicules places de parking provisoires, puis à un inutile agrandissement du supermarché Coop (propriétaire du terrain de l’Oasis). Nous avons voulu protester symboliquement contre la destruction des lieux de vie libre. Car derrière le massacre des forêts et l’anéantissement des modes de vie communautaires se cache la même logique. C’est la logique marchande qui détruit l’habitat des animaux, des cueilleurs-chasseurs, des petits paysans et des communes libres, pour rendre universelle l’exploitation de tout ce qui vit. Notre planète est menacée de stérilisation, et la liberté se réduit comme une peau de chagrin. Nous appelons à la lutte écologique et à la subversion, pour l’arrêt de la mégamachine. Et ce ne sera pas triste! Read More
Grenoble: Compte-rendu du rassemblement de samedi dernier + lettre de soutien à la Charade
Le matin du samedi 5 avril a eu lieu le rassemblement de solidarité avec la Charade, devant la mairie « communiste » de (saint-)Martin-d’Hères. L’ambiance y était animée et le temps ensoleillé. Banderoles et diff’ de tracts, musique acoustique, petit déjeuner, lectures et zone de gratuité étaient de la partie. Plus d’une soixantaine de personnes se sont mobilisées ce matin là pour dire « Non à l’expulsion de la Charade ». Arias, le numéro deux de la Mairie, nous a annoncé qu’ils comptaient nous laisser tranquilles jusqu’à la fin juillet. Mais nous savons que pour leur fameux projet de réhabilitation et de construction de logements, il leur faudra aussi se débarrasser de nos proches voisin-e-s locataires dont certain-e-s viennent tout juste de signer un bail d’un an…. Quoi qu’il en soit, les activités continuent à la Charade (charade.squat.net). Read More
Grenoble / (Saint-)Martin-d’Hères: rassemblement contre l’expulsion de la Charade
Contre l’expulsion de la Charade : mobilisation
Rassemblement contre l’expulsion de la Charade, samedi 5 avril 2003 à 10h30 le matin, devant la mairie de (saint-)Martin-d’Hères (111, avenue Ambroise Croizat). Musique, chants révolutionnaires, lectures, zone de gratuité et autres colères et rigolades au programme.
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Au 90, avenue Ambroise Croizat (ou place du 8 février 1962), à (saint-)Martin-d’Hères, tout près de Grenoble, se trouve la Charade, un lieu de vie et d’activités. 11 personnes y vivent ensemble depuis près de sept mois et les activités se sont multipliées.
Dès le départ, s’y installent : – Une bibliothèque gratuite avec des ouvrages à emprunter mais aussi de nombreuses brochures à emporter. – Une zone de gratuité, où l’on peut prendre et/ou déposer tout ce qu’on veut. – Un espace féministe où les femmes se retrouvent pour des moments de convivialité mais aussi pour discuter, réfléchir ensemble et préparer diverses actions. – Un espace pour les enfants avec des jeux à volonté.
Et plus ponctuellement la Charade est aussi : – Un cinéma pour tou-te-s, gratuit et convivial. – Un lieu de répétition pour un groupe de musique traditionnelle. – Un lieu de débat pour différents collectifs et associations. – Un lieu d’activités, entre autres pour les enfants du quartier, avec contes, musique
Mais la Mairie veut nous expulser ! Read More
Grenoble: le proprio du squat « la barricade » tente de pénétrer illégallement sur le site
HISTORIQUE
L’histoire se passe à Fontaine, dans l’agglomération grenobloise. Il s’agit d’une ancienne usine de produits chimiques (du pollueur Rhodia), racheté par une SCI basée à Villeurbanne. Les deux batiments et le terrain sont occupés depuis 3 semaines par une dizaines de personnes pour se loger, mettre en place quelques activités publiques (expos, projections, concerts,???) et remettre en cause la logique de spéculation. Une personne est assignée au tribunal le 11 avril. En attendant, en l’absence de tout verdict, le lieu est considéré (à juste titre) comme le domicile principal des occupant-e-s. Read More
Marseille: tensions entre flics et squatteureuses pendant un concert au CAT
Samedi 29 mars le CAT, lieu autogéré situé au 26 bd Maillane (8°), accueillait plusieurs groupes pour un concert qui clôturait une semaine d’activités festives.
Vers 21 heures, avant le début des concerts dans la salle insonorisée, une batucada (fanfare brésilienne) a fait le tour de la maison et a joué pendant 20 minutes seulement. C’est alors qu’une voiture de la BAC est arrivée. Les flics, très agressifs, ont déclaré avoir été appelés par des voisins se plaignant du bruit. Ils ont tenté de s’introduire de force dans l’enceinte du squat. Devant le refus des habitants de les laisser entrer, plusieurs autres véhicules de la bac et de bleus ont été appelés en renfort. Une quinzaine de policiers armés de flash-balls ont tenté pendant 20 minutes environ d’enfoncer le portail métallique à l’aide de béliers à mains, en tirant des grenades lacrymogènes par dessus le portail, des insultes et des menaces. Read More
Parution de BangBang 8
BangBang, le seul fanzine qui vous offre la légende, version 8, est sorti. C’est un zine anarcho-gay tout à fait fabuleux.
Il est dispo contre quelques timbres français ou suisses ou des tunes ou ce que tu veux à cette adresse :
BangBang – 6, chemin galiffe – ch 1201 genève – suisse
Le dossier de ce numéro de BangBang c’est « Je lutte. Comment? pourquoi? avec qui? »; ça parle un peu, beaucoup, passionnément, de squats.
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Bruxelles: visite de flics au squat la « Teintuerie »
Bruxelles: visite de flics au squat la « Teintuerie » |
La teintuerie est une ancienne teinturerie -occupée depuis plus de trois mois- située à 11, rue de merode à Bruxelles.
Cet après-midi vers 14h00 la curatrice (la gérante du bâtiment), le juge-commissaire de Saint-Gilles et une vingtaine de policiers (dont des maîtres chiens) sont venus sonner à notre porte. Ils nous ont dit posséder un arreté d’expulsion (pour raisons d’hygiéne et de sécurité) commandité par le bourgmestre lui-même qui a d’abord radié la seule personne domiciliée pour pouvoir effectuer ses méfaits en toute tranquilité. Ils nous ont également donné dix minutes pour évacuer le bâtiment sinon ils ammènent leur soi-disante troupe d’accompagnement qui attend au coin de la rue (une centaine d’anti-émeute introuvables dans tout le quartier). Nous avons d’abord essayé de négocier de la fenêtre du premier étage mais l’un de nous à dû descendre pour discutailler devant l’entrée avec la poulaga car elle nous menacait de défoncer la porte. Finalement deux flics rentrent pour négocier, cela en présence de notre avocate, et nous réussissons à disposer d’un mois supplémentaire pour evacuer les lieux que nous occupons « sans droit ni lois ».Un papier attestant que nous déguerpisserons dans le mois qui suit à été signé par notre avocate et la curatrice. Les deux flics effectuent ensuite une visite du bâtiment pour en vérifier l’hygiène et la sécurité mais nous réclamons la visite officielle du contrôle d’hygiène qui se fera soi-disant très bientôt. Les représentants de l’état nous ont quitté vers 15h00.
Plus d’infos très bientôt, on prépare notre défense.
Tenez-vous au courant, on va avoir besoin de soutien…
La teintuerie occupée Goddevrind
11, rue de Mérode – 1060 Saint-Gilles
la-teintuerie [at] linuxmail [point] org
bruxelles
Grenoble: appel à manifester contre les expulsions et les brutalités policières le 29 mars
Et si c’était nécessaire de résister ici aussi ?
Depuis plusieurs semaines, nous manifestons contre la guerre impérialiste menée en Irak. Aujourd »hui, nous manifestons contre les expulsions et contre les brutalités policières ici, à Grenoble, en France, dans le monde des démocraties occidentales. Nous ne voulons pas oublier que si l »horreur de la guerre éclate au Moyen-Orient, c »est surtout parce que nos démocraties ont besoin d »asseoir leur pouvoir sur le reste du monde. Et pour cela, il faut que la paix sociale règne au sein même de ces dites démocraties. Nous savons qu »ici ou ailleurs les problèmes sociaux perdurent quel que soit le gouvernement en place. Read More
Banlieue grenobloise: ouverture d’un nouveau squat, la « barricade », et expulsion imminente!
Un nouveau squat s’est ouvert dans la banlieue grenobloise voila pres d’un mois, à Fontaine précisemment, rue Henri Barbusse. Apres des debuts tranquiles, il semblerait que le proprietaire puisse les faire expulser des demain sous pretexte d’arrete de peril. Les gens de la « Barricade », c’est le nom du lieu, lance donc un appel à solidarité pour assurer une presence la plus nombreuse possible demain, mercredi 26 mars, des 6 heures du matin. Alors venons nombreux-ses, contre les expulsions, vive les occupations !
[squat!net]
Limoges: intimidation à l’encontre du squat du DEDAL
Le maire de Limoges subirait-il l’influence mentale de George W Bush? C’est la question qu’on peut se poser au regard de ce qui s’est passé lundi dernier, au 21 Boulevard de la Corderie, à Limoges. Une pelleteuse d’une entreprise de démolition a écrasé le petit jardin de l’immeuble occupé depuis avril 2002 par le DéDAL (Défense du droit au logement) et abritant actuellement une vingtaine d’habitants et plusieurs associations. Le mur du jardin a été écrasé et le jardin lui-même a été enfoui sous les gravats de l’immeuble d’à côté dont la démolition avait été commandée par la mairie. Celle-ci venait juste de le racheter avec le permis de démolir qui avait été demandé voici quelques semaines par l’ancien propriétaire. La mairie avait peur que ce nouvel immeuble soit squatté à son tour et la soif de démolition du maire ne semble plus avoir de limite dans un quartier en restructuration. En tout cas le droit de démolir a été plus fort que le droit au logement et même que le droit tout court. Certains préfèrent des terrains vagues et des tas de gravats à des personnes pouvant se loger. Et au passage, on n’hésite pas à commettre une bavure, une violation de domicile, une mise en danger de la vie d’autrui. En effet le jardin du squat servait pour les parties de ping pong et pour prendre le frais avec le retour des beaux jours. Mais la force a primé sur le droit. Certes, la justice a prononcé l’expulsion mais celle-ci n’a toujours pas été signifiée. Par ailleurs, il existe des délais légaux. Autrement dit c’est une agression caractérisée sous-traitée à une entreprise privée. Read More