Toulouse : Première expulsion d’une série

Le mercredi 25 juillet, tôt le matin, le squat la Kasa Tchebourachka a été expulsé par une vingtaine de flics en civil et de CRS, accompagnés d’huissiers, de déménageurs et de démoliseurs. Vers 11 heures, les batisses ont été totalement détruites. Dans la même matinée, le Perfect (Chez ta mere), la Datcha et l’Obs ont recu la visite du commisaire en charge des expulsions en vue de préparer le terrain et de nous intimider. L’été risque donc d’être chaud a Toulouse, la prochaine victime devant être le Clandé, d’après la police. L’Ostaleta est le seul squat qui reste tranquile jusqu’a la fin septembre, ayant recu un délai supplémentaire de 2 mois (article 62 de la loi du 9 juillet 1991).

« Témoignage » d’ex-habitant-e-s de la Kasa, extrait de Sudac Syctom 13 #15, feuille d’info du squat de le 13° à Paris :

Ce matin, la Kasa Tchiébouratchka à toulouse s’est faite expulsée et rasée aussi sec ! Cette maison était occupée depuis presque 2 ans. La mairie est le propriétaire. C’était un lieu de vie et d’activité. Une dizaine de gens y habitait et faisait fonctionner plusieurs ateliers – gravure sur plâtre, sale de repète, couture, peinture, napier collé, métal soudur, jardin expérimental bio, garage mékanik ta mère… maintenant tout le monde a été viré (dont une copine avec un gros ventre !) et un nouveau terrain vague est né à Toulouse, encore un ! A chaque fois c’est pareil ! Ya 5 ans la Kremrie a été expulsée et rasée, la mairie était le proprio, elle prétextait une urgence et promettait une réhabilitation du lieu immédiate… et au jour d’aujourd’hui toujours rien ! Le terrain toujours vague ! Pour l’ekol expulsée/rasée ya 2 ans par l’OPAC c’est pareil et pour les Nains de jardin, la maison dans laquelle est née notre bébé, c’est la même histoire triste. Merdre !!! L’expulsion du Clandé est prévue pour demain et celles de « l’Obs » et « ché ta mèr » pour le mois prochain. Il faut que ça cesse !

1 EX.PULSION… 10 OccUPAXION !

des squatteureuses toulousain-e-s

Squat à Bruxelles : un incendie ravage et tue

Au petit matin du 30 juillet, le n°11 rue des Chevaliers, (bruxelles) plus connu sous le nom de l’Ilot Soleil, a brûlé dans d’étranges circonstances. L’incendie a fait trois blessés, dont un a succombé à l’hôpital. Une quatrième personne en est sortie indemne.

Les occupants de ces ateliers et les trois rescapés de l’incendie ne parviennent pas à comprendre dans quelles circonstances un tel incendie a pu prendre. Cet immeuble, quasi vide pour cause de vacances, était gardé par ces quatre personnes qui y ont passé la veille, une soirée calme entre amis à regarder des vidéos.

Depuis la fin mai, l’électricité avait été coupée par ordre du propriétaire. Il ne restait que quelques rallonges, alimentées par une autre maison de l’îlot, sur lesquelles étaient branchés un frigo, une télévision et une ampoule. Il paraît cependant impossible de retenir cette piste : les pièces de l’immeuble où les appareils se trouvaient n’étaient pas encore touchées par le feu alors que le foyer était déjà lancé. De plus, le bloc multiprises qui reliait les appareils comportait un disjoncteur ce qui exclu une surchauffe du câble ; l’ampoule et la télévision étaient éteints au début de l’incendie.
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Expulsion manquée d’un squat à Bruxelles

HERON CITY, MON AMOUR

Ce jeudi 14 juin vers 09h30 déjà une bonne quarantaine d’amis, de voisins, de sympathisants se rassemblent sur les trottoirs de la rue des Chevaliers, en face de la façade colorée du numéro 11. Au programme, expulsion des habitants et des ateliers de l’immeuble, propriété de Héron City. Le huissier avait prévenu, il viendrait déloger les squatteurs par la force. Les différentes tentatives de contact avec l’avocat du groupe anglais n’avait rien donné, et la Commune ne souhaitait pas intervenir devant une décision de la juge de paix.

Vers dix heures, des fourgons de la nouvelle police se parquent en haut et en bas de la rue, afin de régler la circulation. Ponctuels, le huissier M. De Cnop, son serrurier, quelques gardiens de la paix et un inconnu remontent la rue. Nous sommes une centaine pour les accueillir : cris, sifflements, quolibets et attention spéciale pour M. De Cnop qui, il faut le dire est déjà connu pour une expulsion avortée rue des Drapiers. Les journalistes se pressent tandis que l’on aperçoit quelques écolos, venus spécialement manifester leur soutien à l’Ilot Soleil, sourirent lorsque le huissier a la rigueur naïve de sonner à la porte. Malgré l’heure matinale, les habitants de la maison sont aux fenêtres du dernier étage et expliquent qu’ils ne comptent pas laisser la place au chancre : besoins d’habiter, de répéter, de danser, de jouer de la musique, de peindre, de se rencontrer, de vivre. Pas de blagues, ce lieu était à l’abandon, il resterait vide après l’expulsion. Certes pas de permis de bâtir ni de démolir, juste une politique de promoteur immobilier et un procès d’expulsion perdu.
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Montréal : logement et pauvreté

Ça faisait longtemps que les groupes logements le disaient et pourtant, il a fallu les événements dramatiques entourant le 1er juillet -plus de 400 familles sans abri à Montréal et marathon de dernière minute à Québec et Hull- et l’ouverture d’un squat par le Comité des sans emploi Montréal Centre pour que les autorités et les journalistes reconnaissent l’existence d’une crise du logement au Québec.

Réalités de l’actuelle crise du logement

Deux données en particulier illustrent la réalité de la crise du logement : la rareté des logements et l’effort financier consacré à se loger. On peut mesurer aisément le phénomène de la rareté des logements en examinant le taux d’inoccupation. Par exemple, on calcule qu’un marché « équilibré » fonctionne avec un taux d’inoccupation d’environ 3% (pour que le rapport de force soit favorable aux locataires, il faut qu’il soit beaucoup plus élevé). Or, aujourd’hui, le taux d’inoccupation est beaucoup plus bas (1,6% à Québec en 2000 comparé à 3,6% il y a à peine un an, et on se dirige vers le 1%; à Montréal on parle de moins de 1% et à Toronto, où des gens meurent toutes les semaines dans les rues, c’est 0,1%).
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Montréal: Crise du logement – Oser lutter, oser vaincre!

Pendant 6 jours cet été, des centaines de personnes -militantEs et sans abris, jeunes et moins jeunes confondus- ont vécu à Montréal une aventure formidable, une expérience hors du commun : l’alternative en actes, l’autogestion au quotidien, enfin, bref, ils et elles ont ouvert un squat politique. Le premier à tenir le coup si longtemps de mémoire de militant québécois. Et l’expérience risque de se poursuivre, en effet, les squatters ont gagnés la gestion d’un ancien centre communautaire dans le quartier Rosemont.

Squat : Action de squatter un logement; logement ainsi occupé.
Squatter : Personne sans abris qui occupe illégalement un logement vacant ou destiné à la destruction.

« Un squat c’est la reprise d’un immeuble vacant par des mal-logés qui s’y introduisent, généralement par infraction, pour l’investir, le réaménager à leur goût, y habiter » explique Mathieu Thériault du Comité des sans-emploi qui souligne que l’expérience est plus fréquente en Europe, « les squatters sont des gens qui vivent comme tous les autres, à la différence près qu’ils ne paient pas de loyer » rajoute-t-il. Bref, une façon radicale, puisqu’elle tend à nier la propriété privé, de régler un problème de logement.
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Montréal: Jour 4 du squat à Louis-Hypolite, compte-rendu partiel

Lundi 30 Juillet 2001

Il me manque plein d’info sur ce qui s’est passé aujourd’hui ceci n’est qu’un compte-rendu partiel, entre autres sur la visite des policiers anti-émeutes plus tot aujourd’hui. Je suis resté au squat aujourd’hui de 18h00 a 23h00 et voici ce que j’en retiens.

Le squat, les personnes qui sont las-bas ils l’ont, ils veulent le garder et ils sont bien partis pour ca. Ce soir, j’estime qu’il y avait environ 150-200 personnes au squat et autour.

Des enfants ont fait de jolis dessins a la craie partout dans le parking, ca joue au ballon, à la marelle, on discute par une belle journée d’été. A l’intérieur du squat, un groupe de zi-zik joue de la musique qui décape le plancher en attendant les menuisier/es (merci les musiciens!) pendant qu’a l’extérieur on mange et discute. La CLAC (Convergence des luttes anti-capitalistes) à tenu son assemblée générale dans le parking et compte toujours supporter le squat de la rue Overdale. 4 restaurants ont accepté de donner la bouffe qui leur reste le soir tant et aussi longtemps que le squat tient, j’étais bouché de voir le support que les restaurants nous apportait, mais j’étais aussi bouché par mon énorme falafel!
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Ouverture d’un squat à Montréal, suite…

[infos reprises du site d’Indymedia ­ Montreal, http://montreal.indymedia.org/]

Ouverture d’un squat à Montréal

Rendez-vous au carré St-Louis le vendredi 27 juillet a 17h00 Une invitation du comite des sans-emploi de Montréal (tél : 596-7094)

Action de squatter un logement ; logement ainsi occupé.

Squatteur/euse : personne sans abri qui occupe illégalement un logement vacant ou destiné a la destruction. Parce qu’il n’y a plus d’autre solution, Le Comité des Sans-Emploi de Montréal entend squatter un immeuble vacant.
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Montréal: Ouverture d’un squat dans le centre-ville

Quelque centaines de personnes ont participé à une marche d’appui au squattage d’un immeuble du centre-ville organisé par le comité des sans emploi.

Ouverture d’un squat dans le centre-ville de Montréal

Quelque centaines de personnes ont participé à une marche d’appui au squattage d’un immeuble du centre-ville organisé par le comité des sans emploi, bon nombre d’entres eux anti-capitalistes. Ils voulaient protester le manque de loyers abordables a Montreal mais aussi revendiquer le droit de squatter tout court. Les manifestants se sont rendus au carré St-Louis en premier lieu, ou ils ont ecoutés parler des gens du comité des sans-emploi mais aussi du OCAP, Ontario coalition against poverty. Le CSE sont aussi ceux qui ont organisés le commando bouffe au Sheraton. Le gars d’OCAP raconte que des gens vivent dans les parcs a Toronto par manque de loyers sociaux et l’impitoyable guerre que Mike Harris livre au plus démunis dans sa province. J’ai parlé as une personne qui distribuait des tracts pour le comité des sans-emploi et elle me raconte que c’est pour elle une action plutot symbolique, parce que le gouvernement n’as rien investi depuis 1994 pour les logements sociaux et que les gens en ont ras-le-bol. Elle me dit que je peut avoir plus d’information si je parle a Francois Saillant du FRAPRU, ce que je fait. Il me dits que le fédéral a investi 0$ en logement sociaux depuis 1994 et le gouvernement provincial 4000 logement sociaux, ce qui n’est pas assez selon Mr. Saillant qui estime le besoin a 8000 nouveaux logement sociaux par année.
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Wroclaw (Pologne): des nouvelles des squats

Voici quelques infos sur un squat en Pologne, tirées du bulletin anarchiste polonais WARHEAD (numéro 13, juillet 2001), dont une traduction française a été diffusée sur a-infos-fr.
Traduction de Nicolas Phébus, (Groupe Emile-Henry – NEFAC-Québec)

FUCK ALL GOVERNMENTS PO BOX 43, 15-662 BIALYSTOK POLAND e-mail : soja2 [at] poczta [point] onet [point] pl

SQUATS

À Wroclaw, la police a brutalement expulsé le squat Kromera. Durant l’éviction, les squatters furent battus à coup de matraques (l’un d’eux a fini avec le nez cassé). Le jour suivant, les squatters ont protesté contre l’éviction en dehors de l’édifice du Conseil municipal. Des combats avec la police ont eu lieu. Un flic fut blessé et un anarchiste fut accusé d’assaut sur le policier. Il fut libéré sous caution, mais les manifestantEs ont des preuves claires qu’il n’avait rien à voir avec l’assaut sur ce cochon-là. Deux semaines plus tard, des militantEs ont re-squatté Kromera et occupent l’édifice depuis. Pendant ce temps, des nazis ont attaqué le squat et des combats assez lourds ont éclaté à l’extérieur et sur le toit. De plus, Krzyk à Gliwice fait face à de sérieux problèmes. Le Conseil municipal tente d’expulser les squatters mais ils ont réussi à générer assez d’attention pour empêcher l’éviction à date. Cependant, leur situation n’est toujours pas claire et ils peuvent être expulsés n’importe quand. Le squat De Centrum à Bialystok a survécu à une autre tentative de la police d’y pénétrer (nous les avons simplement ignorés), cette fois les flics ont essayé d’être smart et ont laissé un flic en civil près de l’édifice. Des gens de la sécurité du squat l’ont approché et lui ont dit qu’il ferait mieux de quitter les lieux.

Milan: La Villa occupée investie par les policiers

La Villa occupée à Milan a été investie lundi dernier (16 juillet) par environ 40 policiers de différentes unités qui ont fouillé toute la maison ainsi que ses environs, saisissant une grande quantité de matériel. Les personnes présentes ont été photographiées, fouillées et leurs empreintes digitales relevées. Deux femmes et un homme ont été emmenés au poste de police. L’opération a duré environ 5 heures. Par chance, les chiens des habitantEs ont pu être calmés rapidement, sans quoi l’opération aurait pu encore plus mal finir. Au début de l’opération, les occupants n’étaient pas très sûrs si c’était les flics ou les fachos qui débarquaient. A Gènes et à Turin, différentes maisons et centres sociaux ont ainsi été « visités ».

[traduction de l’allemand]

Genève: la police expulse violemment

La police a brutalement réprimé et matraqué un rassemblement devant une régie immobilière le 2 juillet 2001, arrêtant plusieurs personnes. Ce rassemblement devant la régie était lié à la récente occupation d’un appartement. Dans la foulée, les forces de l’ordre sont allées évacuer tout aussi violemment (porte défoncée, arrestations) le squat en question. Une action a eu lieu dans la soirée devant l’hôtel de police… et s’est mal terminée. Une dizaine de voitures de police a encerclé les gens, et le quartier a été quadrillé, les flics en civil se promenaient le flingue à la main…

D’après nos sources, environ 37 arrestations ont été faites dans la journée du 02 juillet à Genève. Trois personnes ont été expulsées de Suisse, et il semblerait que les autres aient été libérées le 3 juillet 01.

D’autres infos plus tard…

https://squat.net/espaceautogere

Intersquat Toulouse : une manif anti-expulsions réprimée par les flics

Dans le cadre des rencontres du réseau intersquat francophone ayant lieu à Toulouse les 28, 29, 30 juin et 1ier juillet 2001, s’est déroulée une manifestation contre les expulsions dont sont menacés nombre de squats toulousains. Une soixantaine de manifestant-e-s a investi les rues en fin de matinée, peignant des slogans sur les murs, collant des affiches, distribuant des tracts et chantant des slogans. Le parcours fut ponctué de plusieurs arrêts devant des expulseurs et leurs alliés : l’OPAC, possédant le jardin collectif « Ostaleta » et le squat « Chez ta mère », vit sa façade agrémentée de quelques slogans appropriés et d’une banderole dénonçant sa politique répressive (l’OPAC semble avoir pour habitude d’envoyer quelques gros bras menacer ceux et celles qui osent s’installer dans ses locaux abandonnés). Le commissariat central fut également re-décoré, ainsi que la préfecture. Alors que le cortège se dirigeait vers le rectorat, propriétaire du squat également menacé « El Observatorio », des CRS fraîchement arrivés ont entrepris de charger la manifestation, arrêtant 3 personnes de manière arbitraire, l’une d’elle étant plaquée au sol, frappée et menottée. Repoussés par la police en direction du commissariat, devant lequel des vans de flics les attendaient, les manifestant-e-s se sont alors réfugié-e-s au squat Myris, lieu de création artistique ne participant pas à l’intersquat.
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Dijon: Le Pamplemousse est menacé d’expulsion !

Après 8 mois d’existence, le Pamplemousse, squat dijonnais, est sur le point d’être d’expulsé illégalement. Des affiches contre les expulsions de squats et du Pamplemousse en particulier sont disponibles sur le site oueb de Maloka (http://chez.com/maloka).Voici leur communiqué, suivi du tract appelant à un rassemblement de protestation devant la préfecture, lundi 25 juin 2001 à 14h :

Le Pamplemousse est un lieu occupé depuis octobre 2000 par 6 personnes. Dans un communiqué daté du dimanche 15 octobre 2000, ses habitants écrivaient : « cette occupation, comme d’autres auparavant, répond à un double besoin : celui de se loger, bien sûr, mais aussi de proposer et de mettre en pratique des alternatives concrètes à un mode de vie fondé sur le travail, la consommation et la compétition ». Depuis le début de l’occupation, les habitants se sont attachés à réhabiliter les lieux, largement insalubres, et les ont depuis transformés en espaces de vie agréables. Le Pamplemousse n’est cependant pas une maison coupée du reste du monde. A plusieurs reprises, sa porte s’est ouverte au voisinage, aux personnes intéressées et autres curieux, pour un goûter de quartier, un débat, une garden-party ainsi qu’une exposition sur le « phénomène des squats », destinée à démystifier le sujet.
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Dijon: Manif antifa le 23 juin 2001

L’espace autogéré des Tanneries, la Courdémone, ainsi que d’autres lieux et individu-e-s ont été victimes d’agressions fascistes à plusieurs reprises ces derniers temps. Pour montrer notre ras-le-bol, notre solidarité face à l’extrême-droite et faire en sorte que ces violences cessent, nous appelons tou-te-s celles et ceux qui se sentent solidaires et concerné-e-s par le problème du fascisme à une manifestation, dans le cadre des portes-ouvertes de l’espace autogéré des Tanneries, samedi 23 juin 2001.

Depuis quelques mois, un petit groupe de néo-nazis affiliés à des partis d’extrême-droite commence à prendre de l’assurance à Dijon. Ils se limitent généralement à coller des affiches et à laisser des marques de territoire, comme des croix celtiques / gammées peintes sur les murs.

Depuis quelques semaines, on observe une recrudescence d’actes violents : agressions au faciès dans la rue et attaques de lieux se montrant clairement antifascistes comme l’Espace Autogéré des Tanneries ou la Courdémone (tirs au lance-pierres qui visaient à blesser des gens, utilisation de gaz lacrymogènes, nombreux dégâts matériels).

Il faut que cela cesse !

Il est nécessaire que chacun-e se sente concerné-e, afin de montrer une fois pour toutes que Dijon est et restera antifasciste :

Rendez-vous samedi 23 juin 2001 à 14h, place François Rude à Dijon, pour une manifestation antifasciste !

Solidarité antifa !

Plus d’infos en téléphonant au Pamplemousse, 03 80 48 01 14

L’affiche pour la manif est visible en format PDF sur le site oueb de maloka (www.chez.com/maloka).

[squat!net]

Berne (Suisse) : Emeutes squatters vs police

A Berne (Suisse), un centre social occupé a été victime d’une attaque fasciste dans la nuit du 26 au 27 mai 2001. Une partie des locaux a été incendiée, causant pas mal de dégats. Par ailleurs, la municipalité a rompu le contrat qui autorisait les occupant-e-s à utiliser les lieux, et exige leur départ pour la fin du mois de juin. Une manifestation antifasciste et pro-squat a donc été organisée le 2 juin, et s’est terminée en émeute. 116 personnes ont été arrêtées.

Infos (en allemand) sur :
http://www.lorraine.ch/antifabern/
http://switzerland.indymedia.org/

Lu dans Libération du lundi 4 juin 2001 :

« Suisse : squatters en colère

De violents affrontements ont opposé dans la nuit de samedi à dimanche, à Berne, la police antiémeute à des groupes de squatters qui protestaient contre la réquisition d’un immeuble désaffecté leur servant de logement. D’importants dégâts matériels ont été causés par des cocktails Molotov et des jets de pierres, 116 personnes ont été arrêtées puis relâchées. »