No pédé dans les squats anarkolibertaires

Le texte ci-dessous est extrait du fanzine anarchopédé francophone Bang Bang, que vous pouvez retrouver en ligne à l’adresse suivante : http://bangbang1969.free.fr

J’avais enfin réussi à sortir de mon placard bien sombre et triste de solitude… et j’étais toujours seul. Je soignais mon petit look d’autonome à tendance punky. Ça me donnait non seulement une certaine acceptation dans le milieu anarkoliberaire, mais c’était aussi l’extériorisation de mon parcours de politisation, produit de ma participation à une dynamique de groupe. Bien sûr les gens dans les squats que je fréquentais pendant tant d’années, étaient super sympas avec moi. Il fallait bien puisque j’étais leur pédé, ils étaient contents d’en avoir un. Ils étaient déjà au stade post-révolutionnaire où l’orientation sexuelle ne compte plus. Ben ouais, et moi, j’étais toujours seul. Je m’efforçais alors d’atteindre également ce même stade utopique, vainement. Il y avait de ces keums (ils se disaient « libérés ») qui, en état plus ou moins bourré, étaient gentils au point même de me laisser faire la chèvre devant leur teub mollement bandante. Mais j’y tenais quand même à ce milieu subversif qui était le mien. Je ne voulais pas du milieu gay. Associatif ou commercial, le milieu gay ne me parlait pas. Je savais que l’esprit de consommation des pédés de mon âge ne pouvait pas être la voie qui me permettrait, un jour ou peut-être une nuit, de m’approcher des étoiles que je rêvais tellement de toucher. Lutter pour des droits démocratistes, c’était hors de question. Ce n’était pas concevable de participer à une lutte intégrationniste forcément contra-révolutionnaire avec des pédés qui ne rêvaient pas de toucher les étoiles. J’étais bien mieux dans une quelconque cuisine de squat (hétéro) où les gens parlaient de leurs joies, de leurs tristesses, leurs rages et leurs rêves. Ça me parlait tellement. C’était mon milieux. C’est là-dedans que j’aurais voulu vivre des histoires d’amour, de Q et de tendresse. Quant au Q, j’étais bien content d’avoir deux parcs gais (sans trop de cas de violences homophobes) à ma disposition. Au moins du Q. Ce que je voulais au parc, c’était de la bite. Parfois, dans des cas bien trop rares, je rencontrais des gens sympas. Mais au bout d’un moment, ils finissaient par me gonfler régulièrement. Ils étaient, dans les meilleurs des cas, juste un peu moins inintéressants que les autres pédés de ma ville. Ils étaient pas anars, juste parfois un peu gauchistes, et ainsi des traitres à la Révolution. Fallait tout leur expliquer, ils ne comprenaient rien du tout et n’arrêtaient pas de me contredire. J’avais pas du tout envie d’expliquer aux pédés pourquoi j’étais un squatteur anarkolibertaire punkement enragé. En France, ce n’est pas la peine de chercher des punks pédés politisés, c’est une espèce soit inexistante, soit complètement placard entourée d’homophobes. Même Androzine n’a pas réussi à faire changer cette triste réalité. En Belgique, quelques punks pédés solitaires s’efforcent à gagner du terrain sans trop de succès. Faut alors se déplacer jusqu’à Berlin pour en trouver dans les quartiers de Kreuzberg et de Prenzlauer Berg. Il me reste à vous recommander deux sites sur le réseau : www.squat.net et www.gaypunk.de

Funky Punky Boy

 

Dijon : programme des Tanneries en mai/juin 2001

Voici le nouveau programme

de l’espace autogéré des Tanneries, à compléter avec celui des journées portes-ouvertes programmées fin-juin, et avec le nouveau 4-pages d’information, disponibles sur le site oueb maloka (http://chez.com/maloka).Egalement disponible sur le site, une version mise en forme de ce programme, au format PDF.

Infos Pratiques * Infos Ludiques * Infos Sympathiques

– Groupes de travaux

Ils existent ou sont en projet et il est bien sûr possible de s’y joindre… (nous tenons à votre disposition les contacts des divers groupes) : Programmation des activités publiques : réunions tous les mardis à 20 h au Local Libertaire
Local de répétitions musicales.
Echange de savoir : projets d’université populaire, d’échanges de savoir pratiques et théoriques, de week-ends consacrés à des colloques à thèmes, d’ateliers réguliers de sonorisation, d’informatique et plein d’autres choses…
Archives : constitution de banques de données sur les mouvements alternatifs et libertaires locaux et nationaux…
Bibliothèque.
Photo : labo photo, projets thématiques…

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Dijon: Les Tanneries de février 1998 à mai 2001 – bilan provisoire et perspectives

Ci-dessous, un texte distribué sous la forme d’un 4-pages par l’espace autogéré des Tanneries, faisant le point sur presque 3 ans de projets, d’activités et d’experiences, ainsi que sur les objectifs que se donnent celles et ceux qui l’animent. Note : Une version mise en forme de ce document est disponible au format PDF sur le site oueb de maloka (http://chez.com/maloka).

L’espace autogéré des Tanneries
Un centre alternatif de vie et d’activité politique, sociale et culturelle à Dijon

De février 1998 à mai 2001 – bilan provisoire et perspectives

« La nécessité nourrit l’ingéniosité »… et la combativité !

« Un espace collectif en opposition aux rapports de profit, de pouvoir et de consommation. Un espace d’expérimentation qui ne se contente pas d’être en réaction au système dominant, mais se veut un lieu de création et de mise en pratique. »

Les Tanneries vivent depuis un moment déjà. Il nous a semblé qu’il était temps de faire un bilan de la situation, en commençant par une petite présentation du projet et de sa situation actuelle. Ce texte est donc certainement un peu long et lourd. Néanmoins, si les Tanneries vous questionnent, il vaut peut-être le coup d’être parcouru…

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Rennes: La Marmite expulsée, emmurée, emballé c’est pesé ?

Le mois de mars de l’an 01, alors qu’avec le festival des Résistances et des Alternatives, un vent de révolte soufflait sur Rennes, un carnaval en lutte donnait naissance à un espace autogéré sans droit ni titre ni prétention. L’objectif était d’y expérimenter des pistes d’alternatives concrètes à l’oppression spectaculaire marchande. Repas bio et végétariens journaliers dans un ambiance conviviale et non commerciale, ateliers de théâtre, de décoration, de lecture, projection vidéo, débats, fanzinothèque et expériences de vie diverses et variées y composaient le menu. Activités hautement criminelles, voire terroristes, tout le monde en conviendra, comme viennent de le faire les sbires en arme de l’establishment rennais. Aujourd’hui, 21 mai 2001, en début d’après-midi, les hommes en bleu ont débarqué en masse pour clouer le couvercle à la Marmite. En deux coups de cuillère à pot, un camion de déménagement, trois camions de CRS, une flanquée de motards et une entreprise de maçonnerie ont pris d’assaut la Marmite. Une fois la porte enfoncée, on a vu la Marmite se vider de sa substance et de son mobilier.

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Dijon: Nouveau programme de la Courdémone, squat féministe

La Courdémone
15, cours du Parc
21000 Dijon, Fr
Tél.: +33-3-80362810
face à la piscine
bus ligne #1

Programme d’activités – mai/juin 2001

La Courdémone, c’est quoi ?

La maison du 15, cours du Parc était laissée à l’abandon depuis plus de 15 ans. Ouverte depuis le 21 septembre, la Courdémone est un lieu collectif, autogéré par des femmes avec des activités mixtes ou seulement entre femmes. Le projet a pour but de promouvoir la création et l’expression politique, culturelle et artistique de femmes, ainsi nous revendiquons un espace féministe de discussion et d’échange. La dynamique du projet porte surtout sur une envie d’autonomie par rapport au système de domination des hommes sur les femmes et une solidarité entre femmes. Le collectif de la Courdémone englobe le groupe féministe, des individues et les habitantes. Le lieu est à disposition des femmes désirant contribuer à la dynamique du projet et le faire avancer (atelier, expos, échanges de savoir…). Malgré les menaces d’expulsion pour la mi-juillet, nous entendons mener à bien ce projet.
La Courdémone participe aussi à l’intersquat dijonnaise avec les Tanneries et le Pamplemousse.
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Dijon: Nouvelles journées portes-ouvertes aux Tanneries

Ci-dessous, le programme des prochaines journées porte-ouvertes programmées à l’espace autogéré des Tanneries de Dijon les 22, 23 et 24 juin 2001 prochains. L’affiche ainsi que plus d’informations sont disponibles sur le site oueb de maloka (http://www.chez.com/maloka).

Journées portes-ouvertes aux Tanneries 22, 23 et 24 juin 2001

Venez et participez !

Espace autogéré des Tanneries
13-15-17, bd de Chicago, Dijon
Bus n°2 : arrêt Coty ou Champeaux
03 80 66 64 81 – tanneries [at] free [point] fr<br> http://www.chez.com/maloka/<br>
Note : l’Espace autogéré des Tanneries est impliqué dans l’initiative d’action et de solidarité Intersquat Dijon, à laquelle participent notamment les squats Pamplemousse et Courdémone.

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Le Klub Radikal (Belgium’s queer anarchist meeting-point)

L’article qui suit est tiré du fanzine anarcho-pédé Bang-bang, que vous pouvez retrouver en ligne à l’adresse suivante : http://bangbang1969.free.fr

Nous avons l’honneur de vous annoncer la naissance d’un nouveau bar dans un nouveau squat. “Chez Mémé” (c’est son nom) est un espace collectif avec possiblités de concerts et de fêtes : aRtcOre, kRusT, eLecTro, etc. (entre autres…) + spectacles en tous genres, scène ouverte à des petits groupes débutants, organisation de soirées, impros musicales et tables d’ondes… Tous les mercredi, un bar KluB RADIKAL a déjà envahi les caves du squat, à partir de 18 heures chaque semaine : homos, bi, trans, travestis, punks, queer, dragking, mutantes, extraterestres, mignons, imberbes, jolies, petites sirènes, degénérées, tata caniche, etc. Plusieurs autres idées ont déjà été lancées (resto, petit dèj, table ronde, ditribution de fanzines…)
Tout est possible mais effectivement, nous manqueons d’effectifs et donc nous appelons à votre soutiens pour que ce lieu vive !
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Des nouvelles de Toulouse

Le mois de Mars revient avec sa cohorte d’expulsions, l’Obs, Léo Lagrange, le Clandé, la Préfecture, la Datcha, la Kasa pour ne citer qu’eux, autant de lieux autant de projets condamnés.
C’est toujours la même logique qui prévaut propriété privée contre porjet des habitantEs. Point barre, on n’en peut plus à quelques uns, quelques unes, squatteureuses et soutien, nous rêvons d’une abolition de la propriété, d’une fin des expulsions et la démission de Georges W. Bush.
Pour promouvoir nos idées, pour se rencontrer, nous sommes déjà d’accord pour une fête le 10 et 11 Mars et une manifestation le 18 Mars.
Si toi et ton collectif êtes interéssés, si tu veux nous rejoindre sans chef, sans parti et sans mari nous sommes ouverts à toutes propositions, à toutes conspirations.

Infoline 0562722261

des squatteurs et squatteuses toulousain-e-s


Lille: Chronique d’un squat, le 160

De l’autre coté du périf…

Une nouvelle maison a été ouverte depuis milieu janvier par un groupe d’individuEs se réclamants des SquatteureusEs lilloisEs. Une nouvelle occupation, une nouvelle expérience qui fait la nique aux proprios, aux spéculateurs, à l’Etat qui tendent de faire de nous de la chair à travailler. Espérons qu’elle durera le plus longtemps possible. En tous cas, on se battra pour ça…

Quelques nouvelles du 160…

Mardi 6 fév. 2001, la proprio de la maison ouverte mi-janvier constate l’occupation. Elle était accompagnés d’ouvriers bien zélés, sans doute dégoûtés de voir leur boulot impossible à accomplir. La police arrive et donne raison aux squatteurs quant à la néccessité d’une procédure d’expulsion. Un des occupantEs se fera quand même embarquer pour port d’armes (un couteau pour bouffer et une pince-outil Laetherman…), il faut bien essayer de rentabiliser un déplacement de plus d’une dizaine de keufs.
Deux jours plus tard, une assignation au Tribunal de Grande Instance nous parvient aux noms des trois personnes contrôlées quelques jours plus tôt, dont 2 n’habitent pas au 160.
Nous voici convoqués le mardi 13 fév. et ce que demande l’avocat de la proprio est complètement démesuré :
– l’expulsion
– 10000 francs de réparation par jours d’occupation entre la décision de justice et l’expulsion
– le recours aux force de l’ordre
Bref, il ne doit pas avoir l’habitude de ce genre de dossier. En tout cas, nous y sommes allés et il n’était pas là, sentant sans doute venir la demande de report que nous demandons pour pouvoir monter nos dossiers d’aide juridictionelle. Si ce n’est là, ce sera donc AILLEURS, toujours à Moulins et dans quelques temps, à suivre…

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Grenoble: CPA2 en mai

Le CPA (ou Centre Presk Autogéré) est un collectif de squatteureuses qui occupe des lieux vides, les habite, tente de les animer d’activités artistiques, sociales, culturelles, de les ouvrir à ceux/celles qui ont des projets et manquent d’espace, de les tourner verrs le quartier, d’y pratiquer de belles idées (autogestion, récup, échanges non-marchands…), bref, qui les vit follement, dans la joie et la bonne humeur, sauf quand on lui rappelle qu’il doit quitter les lieux en juillet.

Programme pour le mois de mai :

le 05 – DO SIENA AFRICA
CINEMA CONTES DANSE
16h projection cinématographique
20h contes africains par Vaber Douhouré
suivi de l’ensemble Khiva (percus)
PAF: Ciné 15 – Spectacles 25 – 30 les deux
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Lyon: Expulsion du squat Casa Okupada

Juste une info rapide :

Ce matin, le squat de la CASA OKUPADA (rue Puits Gaillot à Lyon) a été expulsé. Nous avons pu sauver quelques affaires, heureusement il n’en restait plus trop. Pendant ce temps, les « déménageurs » ont chargé leur camion avec tous les trucs qu’on ne pouvait pas prendre (on a quand même pu en récupérer certains quand ils regardaient ailleurs…) et tout allait directement à la déchetterie !

Voilà, il n’y a pas grand chose à dire, c’est muré maintenant, les occupants s’étaient pour la plupart déjà occupés de trouver un nouveau logis.

Plus d’infos peut-être plus tard…

une squatteuse lyonnaise


Genève : maison de quartier « Chez Paquis » expulsée !

Genève baigne dans la paix sociale et pendant ce temps les squats et autres maisons de quartiers continuent de se faire expulser ! Depuis le mois de mars les évacuations ont commencé à tomber… La Toure, le chantier populaire (ou sera construit à la place une buvette et un jardin impressionniste), et la maison de quartier chez Paquis : une cinquantaine de personnes presentes lors de la venue des flics les a dissuadés d’expulser les occupantEs le jour prévu, mais ne les a pas empechés de revenir le lendemain a 6h du mat’ avec 3 camion d’anti-émeutes, de casser une fenêtre qui n’était pas barricadée pour pouvoir rentrer et d’arrêter les 24 derniers occupants (seulement 3 suisses dont deux ont passé 29 heures en garde-à-vue – bien sûr, tout le monde a eu le droit a un fichage complet : empreintes digitales, photos et interrogatoire…).

Le squat Rhino est aussi sur le point de se faire évaccuer ! La ville de Genève continue à balayer les occupations q’elle ne peut pas contrôler, mais la résistance s’organise !

En ce qui concerne les paquisards, ils ont occupé immédiatement un nouveau lieu (l’adresse sera difusée un peu plus tard).

La genevoirie du temps libre

Rennes: Communiqué de La Marmite

RENNES, le mercredi 4 avril 2001

COMMUNIQUE DE PRESSE

«LES CAROTTES NE SONT PAS CUITES, LA MARMITE NE PASSERA PAS A LA CASSEROLE!»

Le collectif des résistances et des alternatives occupant l’espace d’expérimentation sociale et artistique autogéré «La Marmite» était assigné aujourd’hui – mercredi 4 avril 2001- en référé à la Cité Judiciaire de Rennes. «La Marmite» occupe depuis le 10 mars un vaste local, vide depuis 4 ans, et faisait face aujourd’hui à une demande d’expulsion de la part de la propriétaire.

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Genève : Le squat « Chez Pâquis » menacé

A propos de « Chez Pâquis » (13, rue J.Charles AMAT, Genève, Suisse)

Nous avons entamé les rénovations d’une maison ouverte depuis presque trois mois maintenant. L’architecture appartementale limite le nombre d’utilisateurs au nombre de pièces et ne leur permet pas de développer beaucoup d’autres activités que la nutrition le sommeil et la télévision. La bâtisse fût rénovée de cette manière après un début d’incendie. Nous avons ôté les cloisons afin de pouvoir profiter de grands espaces ce qui permet une utilisation à plus grande échelle, pour plus de personnes, pour pouvoir aménager des espaces facilement modulables. Cela nous à aussi permis d’aménager quelques étages supplémentaires forts agréables pour visionner des films et pour la gymnastique des enfants du quartier qui n’enlèvent toujours pas leurs chaussures en sautant sur les lits ; des repas sont spontanément préparés par et pour les gens qui sont présents et ceux qui passent dans la rue ; plusieurs dizaines de véhicules à pédales comme des charrettes et autres triporteurs ainsi que quelques skates ont pu être remis en état. La plus part disparaissent mais des fois on les retrouve miraculeusement. Il y a beaucoup de vêtements, de meubles, d’électroménager, que les gens peuvent prendre s’ils le désirent ; des outils, de la peinture, des livres des bandes dessinées, un ordinateur (et une imprimante, sans câble d’alimentation, t’as pas des fins de stocks ?) et plein de trucs si t’est curieux ont été mis à disposition d’utilisation sur place, rien ne sera vendu. Il reste beaucoup d’aménagements pour simplifier et multiplier les possibilités tel qu’un sauna et une terrasse sur le toit.
Des voisins se plaignent des couleurs qui ont été posées sur la façade, des vélos parqués dehors, des déchets entreposés avant d’être jetés. C’est pourtant bien peu de nuisances par rapport au nombre de gens qui peuvent gratuitement profiter de la maison quand ils le souhaitent sans compter le travail qui a dû être fourni pour la rendre utilisable. Quand une entreprise privée est engagée pour rénover une maison, ils ont opulence de matériel à disposition ce qui leur permet de jeter beaucoup plus sans qu’on ait à le voir, en plus des frais qu’ils engendrent, les nuisances ne sont pas moindres puisqu’ils utilisent systématiquement le pétrole pour leurs déplacements. L’accès à une simple benne et quelques bâches nous auraient été forts utiles. Imaginez les mezzanines et avant-toits qui pourraient se voir construits avec ce matériel dont ils profitent si peu, puisqu’ils ne font que monter et démonter les mêmes structures sur différents bâtiments. L’une des seules participations anonymes fut la mise hors d’usage de la vanne permettant une alimentation d’eau, certains osent nous traiter d’inhumains car trop sales.
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Toulouse: Communiqué au sujet d’un jardin collectif en péril

Communiqué de presse

Depuis le 16 mars 2001, nous avons décidé collectivement d’occuper une maison, l’Ostaleta, et son terrain afin d’y faire un grand jardin potager collectif. Cette demeure, sise au 11 rue d’Auch à Toulouse (M° Fontaine-Lestang) était laissée à l’abandon depuis trop longtemps.
Pour remédier à cet état de fait, les membres du collectif ont tenté d’entamer des négociations pour trouver un arrangement à l’amiable avec l’OPAC. Le collectif a proposé une convention d’occupation gratuite qui a été refusée d’emblée par les représentants de l’OPAC. Surtout, le mardi 27 mars, pendant les négociations dans leurs locaux, des hommes de main de l’OPAC, sur l’ordre de Mr ROURE (05 61 43 21 70) sont venus dérober les fenêtres et les volets de l’Ostaleta malgré les protestations des trois personnes qui dormaient là. Face à cet acte inhumain et illégal, nous sommes allés pacifiquement occuper les locaux de l’OPAC (27 rue Roquelaine) pour demander des explications à Mr Alain-Marie GERMAIN (le directeur de la gestion locative – 05 61 99 72 40).
Malheureusement, nous nous sommes retrouvés devant la langue de bois de l’OPAC, réduisant nos revendications à la récupération des volets, des fenêtres et de la porte d’entrée.
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