Pantin: appel des squats Al Zol et La Trotteuse contre leur expulsion

Al Zol (situé 12 rue Candale) et la Trotteuse (61 rue Charles Nodier) sont deux squats de Pantin où habite une centaine de personnes en tout depuis plus de deux ans. Le 1ᵉʳ avril, c’est la fin de la trêve hivernale, et ces deux squats seront expulsables, alors que la plupart des habitant·e·s n’ont pas de solution de relogement et se retrouveront à la rue.

Face à cette situation, nous exigeons de la préfecture et de la mairie de Pantin de :

– Ne pas expulser les habitant.e.s d’Al Zol et de la Trotteuse. Les deux bâtiments sont concernés par des projets immobiliers, mais les permis de construire à jour ne sont pas déposés, sans parler des temps de préparation des chantiers. Il n’y a donc pas d’urgence à expulser les habitant·e·s.

– Prévoir des solutions de relogement pour tou.te.s les habitant·e·s en cas d’expulsion. Les habitant·e·s n’habitent pas en squats par choix, mais parce qu’ils n’ont pas d’autres solutions de logement (loyers trop chers, pas les bons papiers, discriminations…). Avant l’expulsion, la préfecture doit donc prévoir des solutions de logement pour tou.te.s. Read More

Pantin: non aux expulsions de Al Zol et de la Trotteuse !

Réunion et cantine le dimanche 9 mars à 17h à la Trotteuse pour discuter de la situation et aider à organiser la mobilisation: https://squ.at/r/b4mk

Al Zol (situé 12 rue Candale) et la Trotteuse (61 rue Charles Nodier) sont deux squats de Pantin où habitent une centaine de personnes en tout depuis plus de deux ans. Le 1er avril, c’est la fin de la trêve hivernale, et ces deux squats seront expulsables, alors que la plupart des habitant.e.s n’ont pas de solution de relogement et se retrouveront à la rue. Face à cette situation, nous exigeons de la préfecture et de la mairie de Pantin de : Read More

Pantin: menace d’expulsion, défendons les habitant​.​e​.​s de La Trotteuse!

Nous sommes les habitant.e.s du squat La Trotteuse situé au 61 rue Charles Nodier à Pantin. Ce bâtiment de bureaux est vide depuis 2018 et depuis presque deux ans, c’est notre maison. Le propriétaire souhaite revendre le bâtiment à un promoteur, mais on est encore très loin d’un début des travaux. Il n’y a donc pas d’urgence à nous expulser.
Nous sommes un collectif d’une quarantaine de personnes avec des familles et des mineurs non accompagnés. Certain.e.s d’entre nous ont des papiers, d’autres sont en train de les demander ou n’en n’ont pas, et nous sommes tou.te.s en galère.
Notre lieu accueille des activités de solidarité pour les habitant.e.s du quartier : gratuiterie de vêtements, distribution gratuite de fruits et légumes, cuisine collective pour des maraudes, atelier d’autoréparation vélo… Read More