Aubervilliers (93): le 23 juin 2021, journée NOlympique aux Jardins à défendre (JAD)

Les opposants aux JO de Paris et/ou leurs saccages organisent une journée NOlympique à la JAD d’Aubervilliers, pour la solidarité envers les peuples opposés aux deux prochains Jeux Olympiques (à Tokyo en 2021 et à Pékin en 2022).

Les Japonais ne veulent pas des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo. Depuis un an, tous les sondages montrent qu’à peu près 80% des sondés sont contre la tenue des JO en été 2021 dans le contexte de la pandémie. Même l’un des 68 sponsors de Tokyo 2020, le quotidien national Asahi shimbun Le Monde » japonais pour certains) a lancé un appel à l’annulation dans son édition du 26 mai 2021. Le 12 juin, la revue scientifique médicale The Lancet a appuyé leur argument en publiant l’article intitulé « We need a global conversation on the 2020 Olympic Games » (« Nous avons besoin d’un débat mondial sur les JO 2020″). Read More

Aubervilliers (93): retour sur la manifestation du 17 avril et perspectives de luttes

Les jardins ouvriers sont toujours menacés par le solarium de la piscine d’entrainement des Jeux olympiques. Il y a urgence car la destruction des cabanes et des arbres est imminente.
Après une manifestation très importante le 17 avril, la lutte continue de s’organiser. Premier grain de sable dans l’engrenage, l’inspection du travail a fait cesser une partie des travaux pour désamiantage illégal.
L’expulsion des précaires des centres d’hébergement de l’autre côté du fort est imminente. Les jardinier.e.s et leurs soutiens organisent maintenant des après-midi « Jardins-Ouverts », avec ateliers et discussions comme perspectives de lutte. Read More

Aubervilliers (93): défendons les jardins ouvriers

Manifestation samedi 17 avril 2021, contre la destruction des jardins ouvriers du Fort d’Aubervilliers, et contre l’ensemble des saccages organisés sous couvert des Jeux Olympiques. RDV à 10h30 à la Mairie d’Aubervilliers pour une marche déterminée et festive jusqu’aux Jardins. Pique nique et discussions ensuite sur place.

Dans quelques semaines, à Aubervilliers, la construction d’une piscine d’entraînement olympique et de son solarium doit commencer. Ce solarium détruirait une partie des Jardins ouvriers à l’histoire centenaire. Ces Jardins sont fondamentaux, à la fois pour se nourrir mais aussi comme lieu de convivialité. Ils abritent des espèces protégées: des insectes pollinisateurs, des hérissons et des oiseaux. Ils offrent au quartier un espace végétal qui nous rafraîchit en été. Read More

Paris & Seine-Saint-Denis: mobilisation contre les dégâts créés par les JO 2024

Saccage2024: les JO pour Paris, les dégâts pour la Seine-Saint-Denis

Paris-Luttes / 14 nov. 2020

Manifestons contre la ré-intoxication du monde.
A l’appel d’une large coalition de collectif locaux, manifestons contre les projets de bétonisation et la spéculation immobilière du projet olympique.
Le mardi 17 novembre 2020, 15h30, RDV à Mairie de Saint-Ouen. Read More

Paris: des familles à la rue dorment devant la préfecture

Après un mois d’alertes auprès des services de la mairie de Paris et de la préfecture d’Ile-de-France restées sans réponse, 107 familles exilées et vivant à la rue se sont installées ce lundi 31 août sur le parvis de l’Hôtel de ville pour mettre fin à cette situation indigne. L’objectif : obtenir un hébergement pérenne pour la totalité d’entre elles.

Depuis 2015 les pouvoirs publics ont montré leur incapacité à accueillir dignement les personnes exilées qui arrivent à Paris, au mépris de leurs obligations légales. Parmi ces personnes de nombreuses familles et femmes seules dont le temps passé à la rue ne cesse de s’allonger avant qu’une prise en charge ne leur soit proposée.

Chaque soir depuis 2017, l’association Utopia 56 tente tant bien que mal de combler ces défaillances étatiques et municipales via un réseau d’hébergeur.se.s solidaires. Ce réseau est composé d’environ 250 habitant.e.s francilien.ne.s qui accueillent chez eux les femmes seules, familles et couples à la rue. Read More

Saint-Denis: environ 300 personnes vivent sous le pont de l’autoroute A1

« Tous les matins, la police nous dit de dégager ».

À peine un mois après l’expulsion du campement d’Aubervilliers, environ 300 personnes vivent dans un campement installé à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1. Loin des distributions alimentaires et de vêtements, ils souffrent aussi du harcèlement policier.

Il y a de la colère ce vendredi matin dans la voix et sur les visages des hommes qui vivent dans le camp installé depuis un petit peu moins d’un mois à Saint-Denis, sous le pont de l’autoroute A1.

Comme tous les matins, la police est passée vers 6 heures et a ordonné aux personnes installées sur l’esplanade qui s’étend devant les lettres tricolores « UEFA Euro 2016 » de « dégager ».

Seules les tentes installées sur la pente de terre entre la route et l’esplanade ont le droit de rester. Le campement est contenu dans la partie la plus invisible et la plus dangereuse de cet endroit en tout point inhabitable. Read More

Saint-Denis: deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Aubervilliers: expulsion du camp de migrants du canal Saint-Denis

Près de 1 500 migrants ont été « mis à l’abri » mercredi lors de l’expulsion (l’évacuation) du campement d’Aubervilliers, dans le nord de Paris. Les associations redoutent la reformation d’un campement d’ici quelques semaines. Elles dénoncent des démantèlements à répétition sans réelles solutions.

Le campement de migrants situé le long du canal Saint-Denis à Aubervilliers, dans le nord de Paris, a été expulsé (évacué) mercredi 29 juillet. Dès 6h du matin, une importante présence policière quadrillait la zone, où étaient installées près de 1 500 personnes.

« Cette opération est la suite logique de toutes celles que nous avons conduites déjà depuis plusieurs mois », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement, présent sur place. « Je souhaitais évacuer les campements qui étaient en périphérie de Paris et faire en sorte que sur l’ensemble du secteur de la police de Paris et des trois départements limitrophes [les migrants] ne se regroupent pas dans les camps », a-t-il ajouté. Read More

Aubervilliers: au camp du canal Saint-Denis, les personnes migrantes « laissées à l’abandon »

Ce mercredi 29 juillet, le camp du canal Saint-Denis à Aubervilliers devrait être démantelée par les autorités annoncent des associations d’aide aux personnes migrant.es. Le lieu accueille plus de 1200 personnes dans des conditions extrêmement précaires. Une expulsion qui n’a rien d’inédit, les « mises à l’abri » ou « évacuations » , selon les termes des autorités, se répètent inlassablement en France. Un problème que les autorités refusent de prendre à bras le corps.

Entre Aubervilliers et Saint Denis, le long du canal, Brahim sort de sa tente écrasée par le soleil. Il explique être là depuis 3 mois, avec sa femme et son nouveau-né. Comme les autres, il fait la queue malgré la chaleur pour récupérer du gel hydroalcoolique, des masques, des T-shirts et un peu de shampooing. Une aide distribuée par l’association Utopia 56. Dépité, Brahim fouille les cinq cartons posés à même le quai remplis de vieux vêtements « cet endroit n’est pas possible pour mon enfant » explique t-il « ce n’est juste pas possible. C’est ça l’Europe? La France, c’est comme l’Afrique ?! Ma vie est brisée. » La règle : un kit sanitaire, un T-shirt, un pantalon par personne, Pas plus. Il faut que tout le monde puisse se servir. Au final, près de 150 personnes profitent de la distribution mais rapidement les stocks partent. Il ne reste que des pantalons trop grands. Read More

Aubervilliers: l’inexorable augmentation du campement de migrants

En seulement un mois, le nombre de migrants qui vivent dans le camp d’Aubervilliers, en région parisienne, a plus que doublé, passant de 400 mi-juin à environ un millier mi-juillet. Et les arrivées devraient se poursuivre au cours des prochaines semaines, au grand dam des associations qui dénoncent l’échec du système d’accueil français.

Dans le camp d’Aubervilliers, le nombre de migrants a plus que doublé en seulement un mois. Mi-juin, les associations estimaient qu’ils étaient environ 400 à vivre sous le pont de Stains, le long du canal Saint-Denis, dans le nord de Paris. Mi-juillet, d’après un décompte de France terre d’asile (FTDA), ce sont quelque 1 000 migrants qui ont été recensés dans le campement.

« Et en août, ils seront au moins 1 500 », prédit Pierre Henry, directeur général de FTDA. « C’est toujours la même chose, on tourne en rond depuis des années », souffle-t-il. « C’est le même cycle infernal qui dure depuis trop longtemps », renchérit Paul Alauzy de Médecins du monde (MdM). Read More

Aubervilliers (93): le squat Schaeffer en fête !

Le collectif Schaeffer d’Aubervilliers vous invite à sa soirée portes ouvertes et au repas festif qui auront lieu le samedi 5 janvier 2019 à partir de 18H au squat, 26-30 rue de Valmy (à côté du nouveau Lidl, la rue qui longe l’A86). Venez fêter la nouvelle année avec le collectif, entre amis ou en famille, une occasion également d’apprendre à mieux se connaître.

Le collectif vous convie à venir partager tous ensemble un bon repas ivoirien qu’il sera heureux de préparer pour vous ; au menu : attiéké poulet ou poisson avec sa sauce et agrémenté d’alloco ! (un plat végétarien sera également proposé.) Chacun peut apporter un dessert, une boisson et toutes les bonnes choses que vous voudrez bien partager. Read More

Aubervilliers (93): expulsion du squat Schaeffer

Ce mardi 31 juillet au matin, les 180 habitant·es du collectif Schaeffer-Colonel Fabien étaient expulsé·es de leur squat. Ce soir ielles sont à la rue. Read More

Aubervilliers (93): un squat d’artistes attaqué par des gros bras solidement équipés

Le 14 février 2018, un groupe de gros bras équipés de haches, de masses et d’une pelleteuse ont attaqué un squat d’Aubervilliers, détruisant tout à l’intérieur et frappant les habitants. Ce n’est pas la première fois que cela arrive et, en cette période de défense furieuse de la propriété privée, un tel phénomène ne devrait que s’amplifier en l’absence d’une réaction à la hauteur des mal-logés, squatteurs et autres démunis. Rappelons-nous simplement l’épisode de l’éviction d’une famille rom par des gros bras à Garges-lès-Gonesse, ou l’acharnement judiciaire dont plusieurs squatteurs ont été l’objet récemment en région parisienne (ici ou ). Read More

Aubervilliers (93): ouverture d’un nouveau squat, avenue Victor-Hugo

La semaine dernière, environ 80 personnes ont ouvert un nouveau squat, au 81 avenue Victor-Hugo, à Aubervilliers, en banlieue Nord de Paris. Le propriétaire de ce bâtiment est le ministère du Travail.

Le squat regroupe d’ancien-ne-s occupant-e-s du 22 rue du Colonel-Fabien, expulsé-e-s en septembre 2013, du 19 passage de l’Avenir, expulsé-e-s en avril dernier, ainsi que des sinistré-e-s de l’incendie du 16 rue des Postes en juin dernier qui n’ont pas été relogé-e-s depuis. Read More

Aubervilliers (93): expulsion d’un immeuble squatté par une quarantaine de personnes

Une quarantaine de personnes, dont quelques familles avec enfants, ont été expulsées ce mercredi matin, 7 mai 2014, d’un immeuble situé passage de l’Avenir, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). La Justice (de classe) avait décidé de l’expulsion de l’immeuble, considéré comme insalubre à tel point qu’un un arrêté de péril avait été déposé cet hiver, suite à un incendie…
Comme souvent, on invoque des « raisons de sécurité » pour justifier que des gens dorment dehors plutôt que sous un toit. Rien de nouveau sous le ciel de la démocratie, la Justice protège toujours la propriété privée. Read More