Vendredi 22 mars, à Rio de Janeiro, a eu lieu l’expulsion de Aldeia Maracana (« Communauté Maracana »), bâtiment occupé depuis six ans par des indiennes/indiens de différentes communautés. Dès 03h00 du matin, l’immeuble a été encerclé par le Bataillon de choc de la Police Militaire, appuyé d’un char blindé. Des centaines de personnes se sont peu à peu rassemblées en soutien afin de tenter d’empêcher l’expulsion. La police a utilisé flash-balls, tasers, gazs lacrymogènes et grenades assourdissantes pour disperser les manifestants.
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Rio de Janeiro (Brésil): Expulsion de Aldeia Maracana
Rio de Janeiro (Brésil): Tension autour du squat Aldeia Maracana
Depuis samedi dernier, l’immeuble occupé aux abords du stade Maracana est encerclé par la police militaire en vue d’une prochaine expulsion. Les occupants ont l’intention de résister à l’intervention par tous les moyens. Des dizaines de soutiens se trouvent sur place. Cela fait 6 ans que ce bâtiment, datant de 1862, est occupé par des dizaines de personnes, originaires de différentes ethnies indigènes et de diverses régions du Brésil. « Puisque nos terres ont été envahies, détruites et dévastées, et que nous avons été forcés à venir vivre en ville, nous avons occupé cet immeuble pour revendiquer un espace qui soit à nous. Aujourd’hui nous formons ici une vraie communauté » explique un des occupants. Read More
Belo Horizonte (Brésil) : 400 policiers et un char d’assaut pour expulser un terrain occupé
Le 11 mai dernier, près de 400 policiers, appuyés par la cavalerie ainsi qu’un « Caveirão » (char de combat urbain) ont expulsé un terrain occupé dans le quartier Barreiro de Baixo, en périphérie de Belo Horizonte.
Après avoir encerclé le terrain et interdit l’accès aux nombreuses personnes venues en soutien, les policiers ont expulsé les occupants à coup de matraques et lacrymogènes, détruisant les maisons au passage. Au cours de l’opération, un hélicoptère de l’armée survolait le terrain, pointant une mitraillette en direction des occupants. Ces derniers ont monté des barricades et brûlé des pneus pour tenter d’empêcher l’avancée des forces de police. Certains ont été gravement blessés au cours de l’opération. Read More
São José Dos Campos (Brésil) : Les occupants du Pinheirinho résistent à leur violente expulsion
Depuis 2004, près de 9 000 personnes étaient installées sur le terrain de Pinheirinho, à São José Dos Campos (Etat de São Paulo – Brésil). Le terrain était abandonné depuis 30 ans lorsqu’il a commencé à être occupé par des familles pauvres de la région. Il appartiendrait à l’entreprise Selecta, désormais en liquidation judiciaire, qui a à sa tête l’investisseur Naji Nahas. A la demande de l’entreprise, qui doit près de 10 millions en impôt à la préfecture de São José dos Campos, un procès a été ouvert à l’encontre de la communauté.
Le dimanche 22 janvier « Pinheirinho » a été brutalement expulsé. L’action a été orchestrée par la Police Militaire sous les ordres du gouverneur de São Paulo, Geraldo Alckmin. Près de deux semaines avant l’expulsion, les habitants de Pinheirinho se préparaient à résister à l’offensive en installant des barricades et construisant des armes et boucliers faits de matériaux récupérés. Ils assuraient qu’ils affronteraient la police en cas d’expulsion forcée. Read More
Sao Paulo (Brésil): Un cortège de soutien à Ungdomshuset dans la manif anti-Bush
Une manif anti-Bush a eu lieu le 8 mars 2007 à Sao Paulo.
Il y avait entre 6 000 et 15 000 personnes et ça s’est terminé en affrontements avec la police. Dans la manif se trouvait un cortège de solidarité avec les squats, en particulier suite aux événements de Copenhague (même si Ungdomshuset n’aura pas été un « squat » proprement dit pendant bien longtemps…).
http://www.midiaindependente.org/pt/blue/2007/03/375065.shtml
z.
Brésil: Le plus grand immeuble squatté d’Amérique latine menacé d’expulsion
Prestes Maia, de loin la plus grande tour d’immeuble squattée du continent sud-américain, est menacée d’explusion. Les 468 familles, dont des enfants, des personnes âgées et des handicapés (tous d’anciens SDF) seront bientôt expulsées car l’immeuble est « récupéré » par son propriétaire, M. Hamuche & Co. Cette entreprise, qui pendant les 15 années de « propriété » a accumulé une dette (en taxe municipale) d’environ 5 Millions de Reais (2,1 Millions d’Euros), ce qui est plus que la valeur de l’immeuble. Cette énorme dette, ajoutée au fait que cet immeuble a été abandonné depuis longtemps, devrait justifier (et même d’après la loi) la mise en état de propriété publique de cet immeuble par la municipalité locale. Néanmoins, les autorités en ont décidé autrement et expulseront environ 1600 personnes. Read More
Goiania, Brésil: Violente expulsion de terres occupées
Une importante opération de la police militaire (2 500 hommes) a débuté ce matin (16 février 2005) visant à expulser les terres occupées de Sonho Real (Rêve réel) dans la ville de Goiânia au Brésil. 2 personnes ont été tuées, plus de 800 ont été arrétées et plusieurs personnes ont été blessées (5 personnes très grièvement). Parmi les personnes arrétées, deux volontaires d’Indymedia, un de Goiânia et un d’Indymedia New York. Read More
Brésil : Lula critique le MST et autres luttes sociales en cours…
Au milieu d’une avalanche de manifestations, protestations et de grèves, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a exhorté hier les organisations sociales comme le Mouvement des Travailleurs Sans Terres (MST) à « agir avec responsabilité ». Les promesses électorales, a dit Lula, « seront accomplies de la manière la plus pacifique possible ». Ce pays a des lois et des règles. Et elles valent autant pour le président de la République que pour les Sans Terres et les « avec terres ». Selon le président brésilien, « ceux qui veulent faire des manifestations peuvent en faire parce que c’est un pays libre. Ce qui n’est pas possible, c’est perdre le sens de la responsabilité ». Il se référait à la vague d’invasions sans contrôle promue par les dirigeants paysans. Et il a averti : « Si ils veulent aller aux extrèmes, qu’ils sachent que cela ne va pas les aider. Je fus dirigeant syndical, je suis souvent allé aux extrèmes et d’autres fois j’ai eu du bon sens. De toutes les fois où j’ai eu du sens commun, j’ai gagné. Et toutes les fois où a prévalu l’extrémisme, j’ai perdu. Si je peux donner une recommandation à mes camarades du mouvement syndical, c’est celle ci : agissez avec la plus grande responsabilité possible, parce que nous serons tous victimes de nos paroles ». Le message de Lula a visé directement le coeur des mouvements syndicaux et de lutte pour la réforme agraire, d’anciens secteurs alignés avec le Parti des Travailleurs et avec Lula lui même, qui aujourd’hui sont les protagonistes des plus importants foyers de protestation contre le gouvernement. Read More
Brésil : Ça chauffe pour les oreilles de Lula
Extrait du bulletin « Dans le monde une classe en lutte » de septembre 2003 (dispo contre quelques timbres chez Echanges et mouvement, BP 241, 75866 Paris cedex 18, fr.):
« Brésil – 29 juillet 2003
Les promesses électorales de Lula, le président élu, leader du Parti du Travail, social-démocrate, se révélant impossibles à tenir, le gouvernement entame la répression des revendications sociales de ceux qui avaient cru en celui qui se présentait comme « leur » candidat pouvant améliorer leur condition misérable. Les résistances viennent de partout, des paysans sans terre et des travailleurs frappés par la crise. La production industrielle a chuté de 4%, le chômage atteint 13% (600 000 en plus depuis l’élection de Lula). Read More
Brésil: Répression contre des squatteurEs
Une info trouvé dans le dernier bulletin de l’ABC (Croix Noire Anarchiste), février 2002 :
« Le 8 janvier, environ 400 policiers anti-émeute appartenant à la police militaire fédérale du Brésil ont matraqué une foule de 1500 squatteurEs afin de les déloger d’un site d’immeubles. 17 personnes ont été blessées, dont 12 par balles, et 8 ont été arrêtées (…). Les squatteurEs avaient occupé le lieu le 28 septembre. Le coup de force policier du 8 janvier fut la troisième tentative de les expulser. Les autorités se sont alors lancées dans un programme de destruction des baraquements construits par les occupantEs qui devait s’étendre jusqu’au 13 janvier. Entre temps, les mêmes fumiers ont débuté une opération visant à expulser 400 autres squatteurEs, pour la plupart des familles de petits maraîchers, à Guara ».
ABC/CNA