Bâle: journées d’actions, le nouveau squat de la Florastrasse expulsé

Ensemble contre le vide ! – Qui est propriétaire?
Du 17 au 23 avril, partout.

Avec l’aggravation rapide des inégalités structurelles, l’absence de solutions et la crise économique amplifiée par Corona, un vide s’est installé dans beaucoup de nos esprits, nos corps, nos projets d’avenir, nos interactions sociales, nos relations et nos portefeuilles.
Rester à la maison et ne rien faire ? Nous avons une autre idée de la solidarité ! Dénonçons ensemble les griefs ! Montrons où sont enterrés les problèmes de la crise ! Remettons en question les principes de notre société ! Partageons nos expériences ! L’heure est aux solutions non conventionnelles ! La désobéissance civile est plus qu’appropriée ! La solidarité pieds et poings liés peut être vécue ! Ensemble contre le vide !


Ce matin, 21 avril, la Florastrasse 23 a été squattée. La maison est vide depuis un an et aurait dû être à nouveau habitée . Le propriétaire, cependant, n’était pas heureux de cette nouvelle et, sans plus attendre, a appelé la police. Une discussion constructive ou toute autre négociation entre les squatters et le propriétaire n’a malheureusement pas été possible. La maison a été expulsée par la police après quelques heures. Il n’y a pas eu d’arrestation. Read More

Frossay (44): la ZAD du Carnet est toujours là !

Nous avons été expulsé.es de la ZAD du Carnet, 400 hectares de zone humide et sauvage [1], mardi 23 mars dès 5h00 du matin avec une débauche de moyens: 800 gendarmes sur zone et aux alentours, 3 zodiacs, 2 hélicos, 2 blindés… le tout après un mois de pression psychologique causée par la menace d’expulsion et la présence accrue de gendarmes.

Dans ce communiqué nous souhaitons partager notre analyse de la situation entre colère, optimisme et détermination car la lutte pour un Carnet libre et sauvage continue ! Read More

Canton de Vaud: début de l’expulsion de la ZAD de la Colline

La ZAD de la Colline qui empêche depuis cinq mois l’extension de la carrière exploitée par le n°1 du ciment mondial Lafarge Holcim est sous le joug de deux volets judiciaires. Ils sont arrivés à leur terme, dès le 26 mars.
Aujourd’hui mardi 30 mars, la ZAD de la colline se fait prendre d’assaut par des centaines de policier.x.es !

Venez sur le chemin de la ZAD ! Venez en famille devant la zone, vous ne prenez aucun risque judiciaire et votre présence reste déterminante ! Venez seul·e ou entre ami·es rejoindre cette résistance diversifiée. Tous les modes d’actions sont les bienvenus. Du cimetière de la Sarraz jusqu’aux cabanes de la ZAD, nous déploierons ensemble une panoplie de manières de manifester notre soutien pour la ZAD, notre rage et notre désir d’un monde plus solidaire, écologique et vivant. Read More

Lyon: expulsion illégale d’un squat. Les familles à la rue ne sont pas des marchandises !

Ce vendredi 26 mars la mairie soit-disant « de gauche » et la préfecture ont collaboré main dans la main pour expulser un squat de personnes sans-abri, situé au 1 rue Verlet-Hanus. En plus de laisser de nombreux-ses personnes à la rue, cette expulsion s’accompagne d’une violente répression policière et judiciaire. Un des camarades expulsé-es est actuellement en prison.

À Lyon chaque jour plus de 1 300 personnes appellent le 115 pour un hébergement d’urgence mais n’obtiennent aucune place et sont laissées dehors par les autorités en toute indifférence. Pourtant à Lyon plus d’un logement sur 20 est vacant. Face à cette politique indécente et meurtrière, des gens s’organisent pour occuper ces bâtiments vides, qu’on compte par centaine à Lyon. Read More

Val de Suse: sur l’expulsion de la Casa Cantoniera

Depuis un an, la pandémie a bouleversé la vie de milliards de personnes, et dans ce monde dystopique où l’augmentation considérable des systèmes de surveillance et de contrôle est légitimée par la doctrine de la guerre au virus, où tout est illégal sauf aller au travail, les expulsions et les évictions locative ne cessent pas.
Deux ans et demi après son ouverture, la Casa Cantoniera Occupata, le refuge autogéré d’Oulx, a été expulsée. Il y avait plein de monde ce jour-là à l’intérieur : la pandémie n’a jamais arrêté ceux qui voyagent sans avoir le privilège d’avoir un endroit où s’arrêter.

Occupé en décembre 2018, c’était un lieu créé pour apporter de la solidarité aux personnes qui voulaient traverser la frontière italo-française au col du Montgenèvre. Un lieu de lutte et d’auto-organisation, contre toutes les frontières et les dispositifs militaires et politiques qui cherchent à contrôler et à sélectionner. Read More

Val de Suse: expulsion du refuge autogéré ChezJesOulx

Réveil brutal ce matin à l’ancienne maison cantonnière d’Oulx, devenue, après l’occupation de décembre 2018, un abri autogéré pour les personnes sur la route.
À l’aube, la police anti-émeute, les digos, les pompiers et la Croix-Rouge ont encerclé le refuge.
Les barricades ont tenu pendant une heure et demie. Puis, grâce à l’intervention des pompiers, la police a réussi à pénétrer dans la maison, où dormaient une quarantaine d’hommes, de femmes et d’enfants.
Les sympathisant.e.s ont été isolé.e.s à l’extérieur de la maison, les personnes sur la route ont été emmenées à la tente de la Croix-Rouge pour un contrôle sanitaire. Par la suite, les migrant.e.s ont été déplacé.e.s dans des dortoirs à Oulx et dans un institut de religieuses à Suse. Les personnes sans papiers ont été emmenées au poste de police de Bardonecchia. En attendant, les sympathisant.e.s ont été tenu.e.s à l’écart.
Le même jour, le procès pour l’occupation du premier refuge autogéré, sous l’église de Claviere, a commencé. Read More

Frossay (44): expulsion en cours de la ZAD du Carnet

Flash info expulsions: Read More

Arlon: expulsion de la Zablière

Tôt ce lundi matin 15 mars, les forces du désordres ont délogé les zadistes présents sur la zone. La police d’Arlon s’est mobilisée cette nuit avec l’appui de la police fédérale aux abords de la Zablière pour entamer une expulsion à l’aube. Cette méthode d’intervention sans préavis vise à ne pas devoir être confronté au mouvement dans son ensemble, à empêcher la solidarité et la résistance de s’organiser.
Motivée par une étude de la police locale attestant que les zadistes « menaçaient gravement la sécurité » l’expulsion a pu se faire hors des voies légales classiques; une expulsion devant être signifiée par exploit de huissier plusieurs jours à l’avance. Neuf zadistes ont été arrêté.es. Il est essentiel que nous ne les laissions pas nous rendre invisibles.
Vincent Magnus parle d’une fin de saga, montrons lui qu’il n’est pas au bout de ses surprises, soyons nombreu.se.s en ce début de soirée. Ramenons dans le centre d’Arlon le mouvement de résistance qu’il n’a pas tenu à rencontrer ce matin. Rappelons une fois de plus que nous sommes un mouvement large et divers, riche en couleurs et en motivation! Read More

Valencia: abandon des poursuites contre le CSOA L’Horta après la tentative d’expulsion par la SAREB

Le CSOA L’Horta communique « le classement et l’acquittement de la procédure pénale pour usurpation engagée par la Sareb et qui a motivé la tentative d’expulsion illégale » du centre social valencien.

La réponse populaire a été énergique lorsque, le 14 décembre dernier, un important dispositif policier -18 camionnettes et plusieurs dizaines d’agents- a tenté d’expulser le CSOA L’Horta de Benimaclet (Valencia) : des centaines de personnes ont répondu à l’appel du centre social pour défendre l’espace construit par le quartier, réussissant à le paralyser et à le réoccuper. Aujourd’hui, le collectif a annoncé dans un communiqué le classement et l’acquittement de l’affaire pénale qui a conduit à la tentative d’expulsion, dont le CSOA a dénoncé l’illégalité dès le début.

Selon le centre, le 22 février, le 13e tribunal d’instruction de Valencia a décrété le rejet provisoire de la procédure qui a conduit à la tentative d’expulsion du CSOA. Quelques semaines plus tard, le 3 mars, le rejet est devenu définitif, le plaignant n’ayant pas fait appel du rejet de l’affaire. Read More

Montreuil (93): expulsion du Marbré !

Samedi 27 février, le Marbré a été encerclé et envahi par une centaine de keufs aux alentours de 14h.
Le Marbré, c’est un lieu d’habitation et d’organisation politique, situé au 39 rue des Deux Communes, à Montreuil.
Il est squatté depuis septembre 2020.

Ce jour-là, une cantine y était organisée par l’assemblée publique contre les Centres de Rétention Administrative (CRA) d’Ile-de-France, dans le but de soutenir les personnes incarcérées à Meaux suite à l’incendie du CRA du Mesnil-Amelot le 20 janvier dernier.

Tout se passait bien jusqu’au moment où, vers 14h, une première voiture de flics s’est arrêtée devant l’entrée. Plusieurs personnes sont alors rentrées dans le lieu et les portes ont été fermées ; très rapidement, les flics ont appelé des renforts et plus d’une centaine de flics du 93 et du 94 ont encerclé le lieu. Read More

Marseille: appel à témoignages sur les nouvelles méthodes de l’état pour expulser les squats

Actuellement, le gouvernement fait passer une nouvelle loi anti-squat « ASAP » qui facilite les expulsions, réduit les possibilités d’occuper des logements vides et criminalise ces occupations. Mais avant même l’application de cette loi, il semblerait que des ordres ont déjà été donnés aux préfets pour réprimer davantage les squats. Voici quelques exemples de ce qu’il se passe ces derniers mois à Marseille et qui nous ont motivé à lancer cet appel à témoignages.

Depuis quelques mois, sur Marseille, plusieurs d’entre nous ont subi la violence de nouvelles méthodes répressives auxquelles nous n’étions pas préparé.e.s.

C’est ce qui nous a motivé à recueillir des témoignages pour les recouper et les diffuser dans le milieu squat afin de mieux s’armer collectivement. Donc si tu as été expulsé.e ou que tu as eu un coup de pression sur ton squat ces derniers mois, envoie-nous ton témoignage à : balancetonexpulsion13 [at] riseup [point] net en détaillant le contexte et les interactions avec des flics, des huissiers, des gros bras, des proprio’… Tu peux aussi expliquer comment s’est passée ta procédure, ta technique de défense, parce que ça nous intéresse aussi de voir comment évoluent les jugements (délais, trêve hivernale, les arguments récurrents des juges…) Read More

Nantes: expulsion d’un squat boulevard Eugène Orieux, témoignage et observations

Ce lundi 25 janvier 2021 dans la soirée, une expulsion, suivie de l’interpellation des deux personnes présentes dans la maison, s’est déroulée boulevard Eugène Orieux à Nantes. Nous jugeons utile de partager largement cet événement étant donné ses circonstances, le contexte dans lequel elle a eu lieu et les pistes de réflexion que l’on peut en retirer.

La maison squattée (réquisitionnée), vouée à la vente à un promoteur immobilier, devait être démolie pour laisser place à un immeuble d’habitation. Elle est inoccupée depuis au moins trois ans, alors que la vente au promoteur n’a toujours pas été réalisée. La maison est en parfait état avec de l’électricité, le chauffage en position antigel, les fenêtres fermées, aucune infiltration d’humidité. Bref, aucune raison de déclarer l’habitation comme impropre au logement. Read More

Villeurbanne: attention aux chiens… de garde du capital immobilier

Expulsion violente et illégale d’un squat à Villeurbanne : la police défonce le portail d’une maison vide promise à la démolition et emmène 11 personnes en garde à vue pour… « dégradations ». Trois semaines après, nous revenons sur le déroulement de ces 21 heures, que nous ne pouvons pas laisser passer.

Une maison située au 25 rue Frédéric Fays à Villeurbanne a été occupée le mercredi 6 janvier au soir. Celle-ci, vide depuis plusieurs mois comme 5 autres maisons, est destinée à être démolie. Ces bâtiments appartiennent au promoteur immobilier Kaufman & Broad, qui les a rachetées pour réaliser à la place un vaste projet immobilier de 73 logements. Un pas de plus dans la gentrification du quartier de Cusset et l’exclusion de ses habitant.es, repoussé.es toujours plus loin en dehors de la ville. Read More

Nantes: expulsion d’un squat impasse Saint-Amour

Nouvelle expulsion illégale d’un squat mi-janvier sur Nantes. Maison appartenant à l’association « les Petits Frères des Pauvres », dans ce contexte d’application de la loi ASAP…

Le 21 janvier dernier, un groupe d’ami.e.s SDF décident de montrer le bout de leur nez à une fenêtre de la maison qu’iels occupent depuis plusieurs jours et commencent des allers et venues. Des ami.e.s passent aussi les voir. La maison en question est leur domicile principal, iels y reçoivent du courrier, y commandent de la nourriture et bien sûr y vivent en toute discrétion. N’ayant pas réussi à connaître le nom du nouveau propriétaire, iels n’ont pas encore pu le prévenir, expliquer leur situation, gérer avec lui le rétablissement de l’électricité etc. Il fait froid et il pleut, dormir dehors ou dans son véhicule devient difficile et dangereux, iels espèrent au moins pouvoir s’installer et se chauffer pour l’hiver. Le bâtiment est une maison d’une petite 100aine de m² avec un jardin accessible, dans le secteur de pont du Cens (3 impasse Saint-Amour, Orvault). La boîte aux lettres déborde et des personnes habitant le quartier avaient confirmé que l’habitation était inoccupée depuis plusieurs années déjà. L’ancienne propriétaire étant décedée en 2018. Cherchant un abris, les ami.e.s avaient discrètement fait le tour de la maison, constaté par la grande baie vitrée qu’elle était bien vide et s’y sont finalement introduit par une fenêtre mal fermée. Pendant plusieurs jours iels ont du y vivre dans le froid et l’obscurité mais une petite semaine à tenir dans ces conditions ça vaut le coup si ensuite on obtient un abris pour quelques mois, et puis au moins on peut vivre ensemble. Read More

Nantes: récit d’une expulsion par Nantes Metropôle

Récit d’une expulsion par Nantes Metropôle et ses flics de plusieurs personnes de leur nouveau domicile, de surcroit en pleine période de pandémie et de confinement, qui plus est illégale.

Nous sommes plusieurs personnes précaires et sans logement, une situation encore plus compliquée en période de confinement. C’est pourquoi nous avons choisi d’occuper une maison laissée vide par la mairie de Nantes située au 24 rue de Port la Blanche, commune de Nantes, pas loin de la maison d’arrêt de Carquefou. Selon l’intervenent.e de la mairie, venu.e nous parler, cette maison n’était vidée de ses ancien.ne.s colocataires que depuis un mois et demi et la ville avait alors un projet de revente en cours (elle aurait acheté la propriété que très récemment).

Malgré que la maison était sous surveillance électronique, nous sommes parvenu.e.s à y entrer sans déclencher le système d’alarme installé par Sécuri-tess. Nous sommes resté.e.s dans une des pièces à l’étage dépourvu de système de sécurité et avons évité de circuler dans le reste de la maison. Nous sommes donc resté.e.s dormir dans cette pièce, l’avons meublée et organisé le ravitaillement par la fenêtre. Read More