[Le texte suivant] concerne l’expulsion de la place Tahrir (qui était toujours occupée depuis fin janvier). Expulsion dont les médias occidentaux ont très peu parlé ; et pour cause, il ne semblait pas y avoir de journalistes sur place.
Sur la place Tahrir, au Caire, le terre-plein central est encore occupé par des dizaines de tentes. Ce village est clôturé et l’entrée est gardée par ses occupants. Quiconque veut rentrer doit pouvoir attester qu’il n’est ni un policier, ni un habitant d’un quartier hostile à l’occupation, et en aucun cas malveillant. Depuis quelques jours, beaucoup de flics en civil, envoyés par le gouvernement, tentent de discréditer les irréductibles occupants de la place Tahrir en propageant rumeurs, confusions et calomnies sur ce qui se passe ici. Le gouvernement envoie ses agents pour se faire interviewer par les journalistes occidentaux et propager leur soupe. « Ceux qui restent ici sont les mauvais manifestants,les bons manifestations sont repartis chez eux et ceux qui restent déstabilisent l’économie et le tourisme ». Depuis plusieurs nuits, le gouvernement envoie des prostituées afin de pouvoir propager la rumeur selon laquelle le camp se livrerait à de la prostitution organisée.
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