Zürich: EXIL expulsé, premières impressions |
Trouvé sur Indymedia Suisse
( http://www.indymedia.ch/fr/2004/09/26466.shtml):
Traduction d’un post publié sur indymedia Suisse alémanique
http://www.ch.indymedia.org/de/2004/09/26447.shtml
exiltante, 29.09.2004 17:06
Mercredi matin, vers 8h, l’expulsion annoncée a été effectuée par la police municipale de Zurich. Plus de résistance sur place, les derniers occupants ont fui, au grand dam des flics qui avaient déployé les grands moyens. Oui, cest terriblement triste Exil est aux mains des démolisseurs prêts à exécuter les plans d’Eberle.
Nous avons passé toute la nuit à déménager le plus vite possible, mais une grande partie de nos affaires est restée dans les maisons. La dernière camionnette a été mise en sécurité à la dernière minute. etc, etc.
Sorry, pas dautres nouvelles pour le moment. Nous sommes complètement cassés et notre maison dAdliswil risque de lêtre bientôt. Au moins, nous y sommes encore. Cest une petite consolation, mais là aussi, ils menacent de nous expulser depuis ce midi Venez nous rendre visite!
Zürichstr. 77/79 à Adliswil, terminus du 7, puis environ 2 km plus loin, tout droit.
(Suite, publiée sous http://www.ch.indymedia.org/de/2004/09/26463.shtml)
A Adliswil, nous ne sommes apparemment pas les bienvenus
(Ex)ilantInnen, 29.09.2004 23:57
On ninspire que la méfiance
Jusquici, nous avions encore limpression d’avoir trouvé un nouvel Exil paisible à Adliswil, où nous pourrions rester quelques années. Grossière erreur!
Cette fois, ce ne sont pas seulement les flics qui nous prennent la tête un voisin a dit hier soir qu’il avait payé plus dun million pour son pavillon et qu’il ne voulait pas avoir des «fouteurs de merde» dans le voisinage. Puis ça a continué avec le cisaillage d’un pneu de notre tracteur et maintenant la milice d’Adliswil patrouille autour de nous avec des chiens et des sprays au poivre. Aux dernières nouvelles, les flics veulent se débarrasser de nous définitivement avant la fin de la semaine; ça risque de chauffer Vous pouvez vous imaginer ce qu’on éprouve.
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d.