Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion « illégale » d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le « Comité des Sans-logis » à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Goiania, Brésil: Violente expulsion de terres occupées

Une importante opération de la police militaire (2 500 hommes) a débuté ce matin (16 février 2005) visant à expulser les terres occupées de Sonho Real (Rêve réel) dans la ville de Goiânia au Brésil. 2 personnes ont été tuées, plus de 800 ont été arrétées et plusieurs personnes ont été blessées (5 personnes très grièvement). Parmi les personnes arrétées, deux volontaires d’Indymedia, un de Goiânia et un d’Indymedia New York. Read More

Caen: La fin du SCAC, snif, déjà…

Ce matin vendredi 4 février 2005, 6h15, intervention de la police.
Malgré le fait que cette expulsion soit illégale, qu’ils nous l’avouent mais nous mettent en garde si on tente de porter plainte… (on verra ce soir en AG ce qu’on décide).

Donc l’intervention, ça c’est passé comme dans les films d’actions.

Déroulement des évenements : Read More

Barcelone: Expulsion de la Camora

La Camora, squat ouvert en octobre 2004 a été expulsé mercredi dernier [12 janvier 2005] par un important dispositif policier (10 fourgons) et lors de l’expulsion les différentes personnes ont été identifiées avec appel du commissariat pour vérification des données: Et l’une des personnes était recherchée et donc conduite au commissariat où elle a été systématiquement tabassée (mais avec des gants), pour être finalement conduite à la prison pour femmes de Barcelone, Wad Ras, où elle purge ses 15 jours. Read More

Barcelone: Expulsions et occupations

Une grande nouvelle, les deux squatteurs emprisonnés pour les jets de cocktails molotov contre un commissariat sont sortis de prison, sous caution. C’est deja ça.

Sinon deux nouvelles occupations, l’une a l’Hospitalet, une maison d’habitation et l’autre a Cornella. Il s’agit d’un espace visant à poursuivre le projet du Pati Blau, centre social expulsé en octobre 2004. Pour l’instant illes sont en train de réhabiliter le lieu. Read More

Barcelone: Expulsion du centre social occupé « Bip Bip »

Ce lundi 13 décembre 2004, le centre social squatté « Bip Bip », situé dans le quartier de Clot à Barcelone, a été expulsé par surprise par la police. C’est l’habitant d’un squat situé à proximité, qui, passant par hasard dans la rue à 10h ce matin, a surpris les policiers en pleine manoeuvre et a donné l’alerte. L’espace occupé n’était pas habité, mais réservé aux activités des diverses personnes & collectifs impliquées. Les squatteureuses ont pu récupérer la plupart des affaires qui se trouvaient dans le lieu, avant que celui-ci ne soit partiellement muré. Read More

Beauduc, Camargue: Dix-sept cabanes auto-construites ont été détruites par l’Etat

Le matin du 30 novembre 2004 à Beauduc, des gendarmes mobiles et une pelletteuse en finissent avec les 17 cabanons autoconstruits, et ça ne va peut-être pas s’arrêter là…

Les constructions ont été décrétées illégales car bâties sur le « domaine public maritime ». « Le préfet de région est là, en chaussures souples, le préfet de police aussi, en bottes de caoutchouc. Il y a même un hélicoptère. Le resto Chez Marc et Mireille tombe le premier. Chez Juju, la vieille institution locale, suit », signale un article paru dans le torchon « Libération » (« Camargue: l’Etat fait le ménage sur la plage », le 1er décembre 2004)…

Anonyme

Nice: Expulsion des Diables Bleus

Quelques liens trouvés sur http://nice.indymedia.org:

Infos sur l’expulsion (1er décembre 2004) : http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=8144

Photos de l’expulsion (1er décembre 2004) : http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=8237 et http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=8249

Photos de la destruction des Diables Bleus (1er décembre 2004, déjà) : http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=8256

Communiqué de presse des Diables Bleus (30 novembre 2004): http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=8231

Gand: Journée d’expulsion et d’occupation au Brugsepoort

Ce mercredi après-midi [1er décembre 2004], la Brunelstraat et la Sikkelstraat à Gand ont été portées symboliquement en terre, mais symboliquement seulement. Le quartier est encore occupé mais la journée a été mouvementée.

Depuis quelques jours, le quartier occupé du Brugsepoort à Gand était sous la menace d’une expulsion ce 1er décembre. Les barricades ont été mises en place, les squatteurs se sont retranchés dans les maisons et sur les toits et la police est intervenue.

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Bruxelles: Expulsion du Foyer libre de l’UB

Ce samedi 20 Novembre [2004], le foyer autogéré de l’Université de Bruxelles, occupé depuis plus d’un mois, a été expulsé.
A 8h30 le matin, les flics ont débarqué sans préavis, vidant les lieux des occupants et du matos (pétition de soutien de quasi 1000 signatures, infothèque, argent, compte-rendus des Assemblées générales, …).
Le soir, grâce à la RE-occupation, les concerts prévus ont tout de même commencé, vite interrompus par le retour de la flicaille en masse, chiens et civils en prime.
Après ré-expulsion des lieux, une confrontation a eu lieu sur l’avenue Paul Héger, suivie d’une occupatoin des rues, ainsi que de l’arrestation d’un musicien et réquisition de tout le matériel qu’il transportait dans son van.
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Lille: Les squatteureuses de Fives Cail expulsé-e-s par le GIPN le 9 novembre 2004

9 novembre 2004, Fives Cail Occupe, les squatteureuses expulsées !

Fin de 8 mois de squat sur Lille-Fives, Nord de la France… une expulsion, des ouvertures !

Le 16 mars 2004, lendemain de la trêve hivernale, un groupe de personnes, chômeurs, étudiants ou sans statut occupe les locaux associatifs désaffectés attenant a l’usine métallurgique fermée, Fives Cail Babcock. Un nouveau lieu, d’habitation et d’activités artistiques et politiques s’installe… Une quinzaine de personnes vivent là et mettent en place des activités ouvertes sur l’extérieur, entre autres sur le quartier. Les spectacles ou les répétitions, de théâtre, de cirque, les concerts, les projections de films ou documentaires, les repas végétariens ou auberges espagnoles, les débats/conférences, les ateliers de danse, de boxe, de jongleries, pour adultes ou d’initiation pour les enfants du quartier, l’info-kiosk (brochures, tracts et journaux d activistes) et la friperie sont gratuits ou prix libre et s’enchaînent jusqu’à hier [9 novembre 2004]… Il n’y aura pas de stage d’acrobaties cette fin de semaine à Fives Cail…. Fini le jardin…. Read More

Lille: Expulsion au squat Fives Cails

  Lille: Expulsion au squat Fives Cails


Les joyeux lurons du squat Fives Cails se sont fait virer ce matin (mardi 9 novembre 2004) par toute une cohorte d’imbéciles en uniforme déguisés en robocop et armés de mitraillettes.

C’est vrai qu’y sont méchants les squatteurs de Fives Cails…

Voilà. C’est fini le lieu sympa où l’on pouvait profiter d’un brin de jardin à toute heure, discuter avec lui ou l’autre, rencontrer les gosses du quartier. Finis les spectacles avec musiques et théâtres, nourriture servie et tout . Fini le lieu d’accueil de toute une population de gens qui ont choisis l’itinérance ou le voyage, ce que la structure sociale moderne ne permet plus. Fini le lieu qui arrivait à créer du « lien social » comme y disent les politiques d’aujourd’hui dans leur beaux discours stériles. Fini ce lieu de vie collectif rare où l’argent n’était pas l’unique moteur. Fini le lieu de répétition et de représentation pour les artistes et non artistes qui en crève de ne pas pouvoir utiliser les espaces urbains délaissés ; obligés de mendier une pauvre salle vide à des structures et institutions qui les méprise par leur dédain et leur silence. Vive Lille 2004 et tout son atirail de pacotille et ses politiques clientélistes et bourgeoises.

On veut des espaces libérés !

Finis ? et puis non. Parce que ces gens sont toujours vivants et que leur énergie toujours là ; si ce n’est intacte.

Lire aussi http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=209

Anonyme


Paraguay: Expulsion et arrestations de paysan-ne-s sans-terres

L’expulsion d’une propriété privée occupée par des paysans sans terres dans le département de San Pedro (400 km au nord du pays) a fait ce jeudi un mort par arrêt cardiaque selon la police du Paraguay.

En plus de la mort du paysan de 53 ans, une trentaine de « sans terres » ont été arrêtés.

La police a effectué aujourdh’hui [4 novembre 2004] une série d’expulsions dans plusieurs départements du pays, immédiatement après l’annonce du président de la république Nicanor Duarte, qui a affirmé que « sa patience s’était terminée ». Il a averti que les leaders paysans iraient en prison s’ils continuaient d’envahir des propriétés privées. « Nous ne pouvons accepter cet état de fait. L’Etat va employer toute la rigueur nécessaire et va tomber sur eux (les paysans) tout le poids de la loi. » Read More

Barcelone: Expulsion du Pati Blau

Barcelone, quartier de Cornella, le Pati Blau, six ans d’âge, a été expulsé le jeudi 21 octobre 2004, jour fixé par le juge en charge du dossier.
Dès très tôt le matin, quelques 200 personnes se sont concentrées devant le squat, centre social important de Cornella, pour le défendre. Vers 11h le juge a suspendu l’ordre d’expulsion et les 200 personnes sont parties en manif devant la mairie, ultra protegée. Pendant ce temps, un groupe d’une 60aine d’individuEs bloquaient les routes à l’aide de barricades enflammées, pierres, voitures (et meme un bus requisitionné pour l’occasion), attendant l’arrivée de la police. Read More

Toulouse: Un squat de vélorutionnaires expulsé

  Toulouse: Un squat de vélorutionnaires expulsé


Ce jour, lundi 18 octobre 2004, l’OPAC et le directeur des chiottes du préfet ont executé la décision d’expulsion de notre local. Par ce geste, les autorités pourries d’une république moribonde ont déclaré la guerre aux vélorutionnaires. Après six mois de trève, alors que nous nous apprêtions d’ici quelques semaines à prendre un local déclaré, nous sommes à nouveau à la rue, nos affaires personnelles et de l’association dispersées voire saisies. Ce n’est pas une raison pour être défait-tristes, une expulsion, une ouverture, plus le bonus pour nos adversaires. Les attentats poétiques reprennent, sortez vos sardines( sur le silencieux du pot d’échappement), votre liquide de frein de bagnole (sur les carrosseries), les couteaux pour les pneus des 4×4, et toutes les armes intergalactiques (yaourts, oeufs…). Arrosez d’injures les répondeurs de l’OPAC et de la mairie de Toulouse (DeVeyrinas en tête), pensez aux autres aussi (palais de l’injustice, ministères…) Mort aux automodébiles, Vive la Vélorution !

ps : en plus les condamnations pleuvent : suppression du RMI, suppression des allocations logement pour le petit appart que j’avais réussi à avoir, une semaine de travaux forcés, quatre mois avec sursis pour les yaourts… plus le reste à venir.

Divin-e