Gand: Journée d’expulsion et d’occupation au Brugsepoort

Ce mercredi après-midi [1er décembre 2004], la Brunelstraat et la Sikkelstraat à Gand ont été portées symboliquement en terre, mais symboliquement seulement. Le quartier est encore occupé mais la journée a été mouvementée.

Depuis quelques jours, le quartier occupé du Brugsepoort à Gand était sous la menace d’une expulsion ce 1er décembre. Les barricades ont été mises en place, les squatteurs se sont retranchés dans les maisons et sur les toits et la police est intervenue.

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Bruxelles: Expulsion du Foyer libre de l’UB

Ce samedi 20 Novembre [2004], le foyer autogéré de l’Université de Bruxelles, occupé depuis plus d’un mois, a été expulsé.
A 8h30 le matin, les flics ont débarqué sans préavis, vidant les lieux des occupants et du matos (pétition de soutien de quasi 1000 signatures, infothèque, argent, compte-rendus des Assemblées générales, …).
Le soir, grâce à la RE-occupation, les concerts prévus ont tout de même commencé, vite interrompus par le retour de la flicaille en masse, chiens et civils en prime.
Après ré-expulsion des lieux, une confrontation a eu lieu sur l’avenue Paul Héger, suivie d’une occupatoin des rues, ainsi que de l’arrestation d’un musicien et réquisition de tout le matériel qu’il transportait dans son van.
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Lille: Les squatteureuses de Fives Cail expulsé-e-s par le GIPN le 9 novembre 2004

9 novembre 2004, Fives Cail Occupe, les squatteureuses expulsées !

Fin de 8 mois de squat sur Lille-Fives, Nord de la France… une expulsion, des ouvertures !

Le 16 mars 2004, lendemain de la trêve hivernale, un groupe de personnes, chômeurs, étudiants ou sans statut occupe les locaux associatifs désaffectés attenant a l’usine métallurgique fermée, Fives Cail Babcock. Un nouveau lieu, d’habitation et d’activités artistiques et politiques s’installe… Une quinzaine de personnes vivent là et mettent en place des activités ouvertes sur l’extérieur, entre autres sur le quartier. Les spectacles ou les répétitions, de théâtre, de cirque, les concerts, les projections de films ou documentaires, les repas végétariens ou auberges espagnoles, les débats/conférences, les ateliers de danse, de boxe, de jongleries, pour adultes ou d’initiation pour les enfants du quartier, l’info-kiosk (brochures, tracts et journaux d activistes) et la friperie sont gratuits ou prix libre et s’enchaînent jusqu’à hier [9 novembre 2004]… Il n’y aura pas de stage d’acrobaties cette fin de semaine à Fives Cail…. Fini le jardin…. Read More

Lille: Expulsion au squat Fives Cails

  Lille: Expulsion au squat Fives Cails


Les joyeux lurons du squat Fives Cails se sont fait virer ce matin (mardi 9 novembre 2004) par toute une cohorte d’imbéciles en uniforme déguisés en robocop et armés de mitraillettes.

C’est vrai qu’y sont méchants les squatteurs de Fives Cails…

Voilà. C’est fini le lieu sympa où l’on pouvait profiter d’un brin de jardin à toute heure, discuter avec lui ou l’autre, rencontrer les gosses du quartier. Finis les spectacles avec musiques et théâtres, nourriture servie et tout . Fini le lieu d’accueil de toute une population de gens qui ont choisis l’itinérance ou le voyage, ce que la structure sociale moderne ne permet plus. Fini le lieu qui arrivait à créer du « lien social » comme y disent les politiques d’aujourd’hui dans leur beaux discours stériles. Fini ce lieu de vie collectif rare où l’argent n’était pas l’unique moteur. Fini le lieu de répétition et de représentation pour les artistes et non artistes qui en crève de ne pas pouvoir utiliser les espaces urbains délaissés ; obligés de mendier une pauvre salle vide à des structures et institutions qui les méprise par leur dédain et leur silence. Vive Lille 2004 et tout son atirail de pacotille et ses politiques clientélistes et bourgeoises.

On veut des espaces libérés !

Finis ? et puis non. Parce que ces gens sont toujours vivants et que leur énergie toujours là ; si ce n’est intacte.

Lire aussi http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=209

Anonyme


Paraguay: Expulsion et arrestations de paysan-ne-s sans-terres

L’expulsion d’une propriété privée occupée par des paysans sans terres dans le département de San Pedro (400 km au nord du pays) a fait ce jeudi un mort par arrêt cardiaque selon la police du Paraguay.

En plus de la mort du paysan de 53 ans, une trentaine de « sans terres » ont été arrêtés.

La police a effectué aujourdh’hui [4 novembre 2004] une série d’expulsions dans plusieurs départements du pays, immédiatement après l’annonce du président de la république Nicanor Duarte, qui a affirmé que « sa patience s’était terminée ». Il a averti que les leaders paysans iraient en prison s’ils continuaient d’envahir des propriétés privées. « Nous ne pouvons accepter cet état de fait. L’Etat va employer toute la rigueur nécessaire et va tomber sur eux (les paysans) tout le poids de la loi. » Read More

Barcelone: Expulsion du Pati Blau

Barcelone, quartier de Cornella, le Pati Blau, six ans d’âge, a été expulsé le jeudi 21 octobre 2004, jour fixé par le juge en charge du dossier.
Dès très tôt le matin, quelques 200 personnes se sont concentrées devant le squat, centre social important de Cornella, pour le défendre. Vers 11h le juge a suspendu l’ordre d’expulsion et les 200 personnes sont parties en manif devant la mairie, ultra protegée. Pendant ce temps, un groupe d’une 60aine d’individuEs bloquaient les routes à l’aide de barricades enflammées, pierres, voitures (et meme un bus requisitionné pour l’occasion), attendant l’arrivée de la police. Read More

Toulouse: Un squat de vélorutionnaires expulsé

  Toulouse: Un squat de vélorutionnaires expulsé


Ce jour, lundi 18 octobre 2004, l’OPAC et le directeur des chiottes du préfet ont executé la décision d’expulsion de notre local. Par ce geste, les autorités pourries d’une république moribonde ont déclaré la guerre aux vélorutionnaires. Après six mois de trève, alors que nous nous apprêtions d’ici quelques semaines à prendre un local déclaré, nous sommes à nouveau à la rue, nos affaires personnelles et de l’association dispersées voire saisies. Ce n’est pas une raison pour être défait-tristes, une expulsion, une ouverture, plus le bonus pour nos adversaires. Les attentats poétiques reprennent, sortez vos sardines( sur le silencieux du pot d’échappement), votre liquide de frein de bagnole (sur les carrosseries), les couteaux pour les pneus des 4×4, et toutes les armes intergalactiques (yaourts, oeufs…). Arrosez d’injures les répondeurs de l’OPAC et de la mairie de Toulouse (DeVeyrinas en tête), pensez aux autres aussi (palais de l’injustice, ministères…) Mort aux automodébiles, Vive la Vélorution !

ps : en plus les condamnations pleuvent : suppression du RMI, suppression des allocations logement pour le petit appart que j’avais réussi à avoir, une semaine de travaux forcés, quatre mois avec sursis pour les yaourts… plus le reste à venir.

Divin-e


St-Brieuc: Le Wagon expulsé avant l’heure !

SOUTIEN URGENT AU WAGON

Salut,
Pour une expulsion prévue initialement au 31 octobre 2004, ce matin (15 octobre 2004) à 7h05 les flics ont débarqué en force au Wagon et ce midi les lieux sont vidés, rasés dans la foulée et chacunE récupère ce qu’il peut ! Read More

Amsterdam: expulsion de ASCII, cybercafé squatté autogéré

Ce 12 octobre [2004], le local squatté par ASCII à Amsterdam a été expulsé par la police, après un an et demi d’occupation. Le collectif y proposait quotidiennement un accès gratuit à Internet, ainsi que des ateliers d’initiation et autres échanges de savoirs informatiques réguliers. Read More

Lille: Expulsion à Moulins

  Lille: Expulsion à Moulins


13 octobre 2004 LILLE -EXPULSION À MOULINS

Le 87 boulevard de Strasbourg a été vidé…

… le 87 pour celles et ceux qui s’en souviennent ce fut le lieu d’une grêve de la faim très dure dans le courant des mois d’avril-mai 2004…

Le 87 c’est un immeuble délabré ou des personnes (en grande partie sans papier-e-s vivent…).

Cet après-midi les forces de l’ordres ont bloqué tout le boulevard et s’étaient mobilisées en forces… Une petite centaine d’hommes pour faire un cordon autour de la maison… Les grand moyens ont été sortis: gilet parre-balle, bouclier, ils avaient même emmené les barrières anti-émeutes !! De quoi avaient-ils peur, de charges à coups de poucettes ???

Très rapidement, avant l’arrivée des soutiens le batiment était vidé… Direction des lieux d’hébergement, où ??? On sait juste que tous ceux de la métropole sont plein… Bref, ce que redoutait le plus les habitant-e-s eu lieu… La dispersion des individu-e-s, donc des forces… pour pas forcément un logement meilleur…

Et puis on se souvient de cette histoire, de la lâcheté et de l’incompétence du DAL, de l’accord pourri que le DAL leur avait fait signer… et puis aujourd’hui il n’y avait plus rien, queu – DAL.

Voir aussi http://nice.indymedia.org/article.php3?id_article=7173

Anonyme


Barcelone: Procès, expulsions et ouvertures

Alors pour démarrer, le festival D-Form qui devait se dérouler les 1, 2 et 3 octobre a été expulsé avant de commencer. Il s’agissait d’un festival sur le thème de l’autogestion de la culture alternative. Quelques 100 policiers se sont mobilisés pour vider le campement le jour même de l’ouverture du festival.

Le Pati Blau, squat de Cornella, 6 ans de vie, a reçu un ordre d’expulsion pour le 21 octobre. L’assemblée des squatteureuses de Cornella appellent a la résistance par tous les moyens nécessaires.

L’Hortet de Santa Eulalia a affronté une première date d’expulsion et attend la nouvelle.

Miles de Vivienda attend son expulsion pour la semaine qui vient apres l’expulsion du nouveau Miles il y a deux semaines. Le collectif est encore sous le choc.

La Casa nostra attend la réponse du recours contre l’ordre d’expulsion fixé au 18 octobre mais les habitantEs ont déjà occupé un nouvel édifice dans la rue Napols et qui s’appelle dorénavant la Camora.

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Zürich: EXIL expulsé, premières impressions

  Zürich: EXIL expulsé, premières impressions


Trouvé sur Indymedia Suisse
( http://www.indymedia.ch/fr/2004/09/26466.shtml):

Traduction d’un post publié sur indymedia Suisse alémanique
http://www.ch.indymedia.org/de/2004/09/26447.shtml

exiltante, 29.09.2004 17:06

Mercredi matin, vers 8h, l’expulsion annoncée a été effectuée par la police municipale de Zurich. Plus de résistance sur place, les derniers occupants ont fui, au grand dam des flics qui avaient déployé les grands moyens. Oui, cest terriblement triste Exil est aux mains des démolisseurs prêts à exécuter les plans d’Eberle.

Nous avons passé toute la nuit à déménager le plus vite possible, mais une grande partie de nos affaires est restée dans les maisons. La dernière camionnette a été mise en sécurité à la dernière minute. etc, etc.

Sorry, pas dautres nouvelles pour le moment. Nous sommes complètement cassés et notre maison dAdliswil risque de lêtre bientôt. Au moins, nous y sommes encore. Cest une petite consolation, mais là aussi, ils menacent de nous expulser depuis ce midi Venez nous rendre visite!

Zürichstr. 77/79 à Adliswil, terminus du 7, puis environ 2 km plus loin, tout droit.

(Suite, publiée sous http://www.ch.indymedia.org/de/2004/09/26463.shtml)

A Adliswil, nous ne sommes apparemment pas les bienvenus

(Ex)ilantInnen, 29.09.2004 23:57

On ninspire que la méfiance

Jusquici, nous avions encore limpression d’avoir trouvé un nouvel Exil paisible à Adliswil, où nous pourrions rester quelques années. Grossière erreur!

Cette fois, ce ne sont pas seulement les flics qui nous prennent la tête un voisin a dit hier soir qu’il avait payé plus dun million pour son pavillon et qu’il ne voulait pas avoir des «fouteurs de merde» dans le voisinage. Puis ça a continué avec le cisaillage d’un pneu de notre tracteur et maintenant la milice d’Adliswil patrouille autour de nous avec des chiens et des sprays au poivre. Aux dernières nouvelles, les flics veulent se débarrasser de nous définitivement avant la fin de la semaine; ça risque de chauffer Vous pouvez vous imaginer ce qu’on éprouve.

d.


Grenoble: Expulsion de la Loupiote

La Loupiote a été expulsée vite fait bien fait, un jour avant d’être « légalement » expulsable. Merci le respect de la loi par les autorités elles-mêmes… Un personne était présente dans la Loupiote lors de l’expulsion par la police.

z.

Lille: Le Brancard réoccupé puis expulsé difficilement dans la foulée le 5 septembre 2004

Alors qu’elle prépare la dernière saison de Lille 2004, la mairie de Lille ne pouvait laisser un grain de sable rayer la belle vitrine touristique qu’est ce week-end de braderie…
Manque de pot c’est le moment qu’avaient choisi quelques enragé-e-s pour réoccuper le Brancard, délaissé depuis son expulsion il y a quelques jours (voir plus bas). Mais, même dans un quartier délaissé par l’orgie consommatrice, la mairie de Lille n’a pas fermé les yeux sur cette outrageante réoccupation.

Et c’est la grande armada qui s’est déployée rue de Thumesnil : Police nationale, municipale, BAC, CRS, maitres chiens, GIPN étaient au rendez-vous… Un bon coup de camion bélier dans la double porte barricadée et une partie des indésirables était emmenée au central. Il fallut par contre plusieurs heures aux flics pour déloger les 3 dernier-ère-s géneur-se-s réfugié-e-s sur le toît et ce malgré l’aide des pompiers (dont on appréciera la nouvelle collaboration avec les forces de l’ordre… les grenades explosives et les canons à eaux semblent soudain un lointain passé).
Pendant l’opération on aura noté la présence de Patrick Kanner (notre cher adjoint au maire PS et vice président du Conseil Général du Nord), venu se pavaner devant les médias. Quel cranneur.

Rassurez vous citoyens, la grande opération d’épuration/asseptisation estampillée Lille 2004 continue. La résistance à leur culture formatée aussi. Rendez-vous pour la troisième saison…

Pour les épisodes précédents, reportez-vous à http://squat.net/fr/news/lille130804.htmlet http://squat.net/fr/news/lille200804.html.
Voir aussi photos de l’expulsion du 5 septembre sur http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=6697.

y.

Pampelune: D’autres infos sur l’expulsion d’Euskal Jai

Euskal Jai est le célèbre squat dans le vieux quartier de Pamplona, où durant ces 10 dernières années un grand nombre de projets ont pu être réalisés. 16 août 2004 : Tôt dans la journée, 3 différentes forces de polices arrivent devant la porte du squat avec un engin de démolition et s’attaquent à la porte principale. Plus de 50 personnes résistent à l’intérieur. Plusieurs engins de démolition sont dans la rue. Certaines personnes se couchent devant pour empêcher les engins d’arriver au squat et la police charge. D’autres gens protestent contre l’expulsion, la police répond avec des balles en caoutchouc et des arrestations. Après la destruction de la porte, la démolition commence alors qu’il y a toujours des personnes à l’intérieur du bâtiment. Il n’y a aucun mandat légal pour la destruction du squat. Read More