Prague: Le squat de Ladronka a été évacué

10 nov. 2000 – traduction de l’anglais

Le squat LADRONKA à Prague est en train de se faire évacuer. La police est arrivée le jeudi 9 novembre à 7h00 du matin. Actuellement, il y a quatre personnes sur le toît et quatre autres ont été arrêtées. Il est probable qu’elles soient accusées de piratage d’électricité et de téléphone.

Cette évacuation est très certainement à mettre en lien avec les manifestations contre la récente réunion à Prague du FMI et de la Banque Mondiale. Suite aux violents affrontements, la police semble avoir gagné une nouvelle légitimité auprès de l’opinion publique, et en profite ainsi pour réprimer tout activisme en république Tchèque. Il y a déja 30 personnes soutenant les squatters autour de la maison LADRONKA, et d’autres arrivent.

Toute aide possible est sollicitée. Des actions de solidarité sont bienvenues.

Contactez zemepredevsim@ecn.

Saint-Etienne: Expulsion illégale de « Izmir », squat récemment ouvert

SITOT INSTALLE-E-S SITOT EXPULSE-ES, NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS FAIRE!!

Nous étions sur le point de vous annoncer une grande nouvelle, mais suite à un revirement subit ce sera plutôtune nouvelle un peu triste et très rageante que nous vous envoyons.

Nous avons trouvé dans le centre-ville de Saint-Etienne, derrière un restaurant abandonné, une petite cour et plusieurs habitations, tout aussi abandonnées. A la recherche d’un lieu pour vivre et réaliser nos projets d’activités, nous nous y sommes joyeusement installé-e-s.

Nous en avons fait notre domicile et avons entamé des travaux pour remettre ce lieu en état et lui permettre d’accueillir nos multiples projets : restau végétarien, salles de répétition pour des groupes de musique et desateliers de danse et théâtre, peinture, fête, vie collective joyeuse et autogérée? Le voisinage nous a accueilli-e-s avec sympathie, du monde est passé nous voir pour nous aider et Izmir (le nom qu’on a donné au squat, d’après le nom de l’ancien restau) commençait joliment à prendre forme.
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Sydney: De nombreux squatters menacés d’expulsion

Squatters menacés d’évacuation (traduction)

Hier (26/9) Les squatters et leurs sympathisants avec l’aide de travailleurs et membres du CFMEU (syndicat de l’énergie et de la construction) ont organisé un piquet autour des squats – empêchant les hommes de main de la mairie de pénétrer dans les lieux. La mairie sud de Sydney, qui possède les quatre immeubles squattés, a trainé les squatters devant le tribunal, qualifiant les squats de « risque mortel d’incendie » et réclamant une évacuation immédiate. La mairie a gagné devant le tribunal sur 2 des immeubles, et les squatters étant sommés de partir pour le lundi 25/9/00 à midi. Cependant, confrontés à un large groupe de sympathisants, les autorités ont dû laisser passer la journée.
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Rouen: « Chez Emile » a été expulsé

Le squat « Chez Emile » de Rouen, dernier squat autogéré de Haute-Normandie, a été expulsé ce matin du 19 septembre 2000 vers 6 heures, par une cinquantaine de CRS, puis muré à ses issues. Une victoire pour une mairie PS qui participe entre autres au mouvement soit disant progressiste « Attac ».

[squat!net]

Milan-Sydney : des nouvelles d’Italie et d’Australie

MILAN – évacuation (17.09.00) Au matin du 17 septembre, les Carabiniers et la police ont évacué le squat et auberge de jeunesse Metropolix à la rue Zara. Cette expulsion, démarée à 7h30, a été menée par une équipe de 80 policiers et carabiniers suite à une décision de justice. Il n’y a pas eu d’ « incident » durant l’opération de police…

SYDNEY – résistance (11.09.00) Quatre squats de Sydney, menacés d’évacuation pour cause de Jeux Olympiques, résistent aux tentatives d’évacuations des autorités de la zone sud de Sydney. Lors d’une réunion spéciale des autorités jeudi passé, la décision a été prise à 8 contre 1 d’entreprendre des procédures juridiques pour l’expulsion. Le lendemain, les squatters recevaient un avis d’expulsion, avec des amendes allant jusqu’à 1,1 million de dollars en cas de non obtempération. Au lieu d’utiliser une plainte pénale pour se justifier, les autorités invoquent le danger d’incendie, en parlant de « danger de mort » et de « danger pour le voisinage ». Des gradés de la police anti-émeute ont demandé, lors d’une réunion secrète avec les autorités, à avoir accès aux squats pour y appliquer des mesures de « sécurité incendie ». La police a également fait savoir qu’elle considérait les squats comme un danger pour les Jeux Olympiques – les squats sont à moins de 100 mètres des bureaux d’organisation. Les squatters refusent de partir et demandent à rester au minimum jusqu’à ce que les immeubles soient démolis pour laisser la place à des appartements et des magazins. Pour tout contact: shac [at] kittymail [point] com

[squat!net]

Lausanne: évacuation=ré-occupation

LAUSANNE-SQUAT DE LA CATHEDRALE EVACUE ET REOCCUPE (29.08.00)

Ce matin à 8h00, la juge, accompagnée d’une dizaine de policiers a fait évacuer de force la maison squattée du 11 place de la Cathédrale à Lausanne. Immédiatement après, des ouvriers ont commencé à murer la maison.

A 18h00, un groupe d’environ 60 personnes a réoccupé la maison. les 2 agents de sécurité qui gardaient la maison sont sortis sans résistance. Les occupantEs sont maintenant barricadés à l’intérieur… Tout soutien est bienvenu !!! Pour plus d’info: squat.net/espaceautogere

Lausanne: L’espace autogéré de Prelaz a été bullodozé

L’espace autogéré de Prelaz a été expulsé samedi dernier, le 5 août 2000.

Toute notre solidarié avec les OccupanTes …

Quelques infos de Lausanne:

Salut le centre autogéré vient de tomber au bulldozers et a l’indifference ou plutot l’impuissance générale de remettre en cause les 40 logements sociaux (qui vont être construit sur la partie du terrain vide , dans on ne sait combien de temps).

L’espace autogéré de Prelaz à Lausanne existe depuis 5 ans et va être bullodozé pour remplacer un batiment du 19em et des hangars ateliers, salle de concert, bar, jardin publique , skatepark et wagenburg par un supermarché….oui oui …faut croire qu’avec le garage en face on avait pas un quartier assez morne…..
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Dijon: Expulsion du Chevreul

A Dijon, la mairie expulse, encore et toujours !

Les occupant-e-s du squat situé 11, rue Chevreul ont quitté les lieux lundi 10 juillet 2000, suite aux multiples pressions et menaces qu’ils/elles subissaient de la part de la mairie, propriétaire. Dès le début de l’occupation, il leur avait été impossible d’avoir accès au gaz et à l’électricité, la mairie bloquant toute démarche à ce niveau. La mairie avait également fait pression sur l’Université de Bourgogne, pour qu’une habitante du squat ne puisse passer ses examens si elle restait dans le lieu ! A ces moyens de pression scandaleux s’ajoute la décision du tribunal d’expulser la maison (au terme d’un misérable délai de quinze jours) coute que coute, en condamnant les habitant-e-s à 100 francs d’amende par jour s’ils leur venait la mauvaise idée de rester et résister. En un peu plus de 3 mois d’existence, le squat du 11 rue Chevreul a été un lieu de vie pour plusieurs personnes mais aussi de rencontres et de débats, puisqu’un café-discussion hebdomadaire y a été organisé. Suite à la parodie de procès qui décida de leur expulsion (celui-ci ayant été expédié en 5 minutes dans le bureau du juge en l’abscence des squatteurs et squatteuses), les habitant-e-s ont fait appel auprès du juge d’éxécution. Néamoins, la mairie a fait murer les accès à la maison le lendemain du départ des occupant-e-s, allant contre ses engagements de laisser le lieu en état, dans l’attente du résultat de l’appel.
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Paris-banlieue: Des expulsions…

Des vraies communes pour les pauvres…
… Des fosses communes pour les riches

Le squat Dada, au 61 avenue Pasteur (les Lilas) était occupé depuis 7 mois. Les habitants de ce lieu, participaient à la vie du quartier par des repas, des concerts, des pièces de théâtre, de façon autogérée et non-marchande. Evidemment, cela déplaisait au Maire, qui, sous prétexte de « trouble à l’ordre public », a ordonné l’expulsion de force qui fut effectuée le 13 avril. Le samedi 15 avril a eu lieu une réoccupation du squat. Le but de ceux et celles qui ont participé à cette réouverture était double : nous voulions maintenir une série de concerts prévus de longue date mais aussi montrer à la Mairie des Lilas que virer les pauvres au petit matin pour pouvoir continuer à spéculer sur des immeubles vides, n’est pas toujours une partie de plaisir. Read More

Paris: Gauche poubelle, expulsions plurielles

Le texte ci-dessous a été distribué par des précaires en colère le 31 mars à la mairie du 20e arrondissement de Paris (les vigiles puis quelques pauvres flics nous en on ensuite sortis). Cette date marque notamment la fin de la trève relative d’hiver concernant les expulsions de logements (dont les squats). D’ailleurs, le 14 avril le squat Dada (ouvert depuis 7 mois) situé aux Lilas 61 avenue Pasteur et le 16 avril le squat du 22 passage des Tourelles (20e arrondissement) se sont fait expulser. Le 15, les occupants de ces deux lieux et d’autres avaient réoccupés après avoir chassé les vigiles le squat Dada avant de lâcher prise sous la pression policière et la fuite d’une partie des gens venus assister aux concerts punk prévus dans le lieu avant sa première expulsion. Bilan de ce week-end : une vingtaine d’interpellations, des garde-à-vue jusqu’à 36 heures et 3 personnes qui passent en procès le 28 septembre. La suite dans quelques jours. Read More

Dijon: Le Saumaise expulsé !

UNE EXPULSION = PLEIN D’OUVERTURES

En ce petit matin gris du 5 avril 2000, le squat anarchiste (houlala, tremblez !) du 3, rue Saumaise, à Dijon, a été expulsé par une centaine de flics.

CETTE EXPULSION, COMME TOUTES LES EXPULSIONS, NOUS REVOLTE.

Les garants de l’ordre social voudraient nous voir pourrir dans des foyers miteux ou des logements précaires, ils voudraient pouvoir nous intégrer à leurs valeurs pour mieux nous désintégrer. Mais ils peuvent expulser nos maisons tant qu’ils voudront, jamais ils n’anéantiront nos idées. Plus la répression s’abattra sur nous, plus nous serons présent-e-s et actives/actifs.

Alors merci aux habitant-e-s du quartier et autres personnes qui se sont montré-e-s solidaires, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !
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Paris: Témoignage sur une expulsion ordinaire à Belleville

Hier (mercredi 29 mars) soir à 18h à Belleville, une soixante de flics du BAG (Brigade Anti-Gang) expulse des squatteurs, 39 exactement. Ils arrachent un bébé à sa mère pour la frapper, la mère est légèrement blessée, le bébé aussi.

La moitié des squatteurs s’enfuit, les autres (des femmes et des enfants en majorité) arrivent en désordre dans un bar, les Folies, poursuivis par les flics qui veulent les embarquer.

Quelques clients des Folies s’interposent et offrent des consommations pour empêcher les flics d’agir.

Une femme africaine nous raconte ce qui s’est passé : son mome lui est arrache des bras, un flic la pousse dans les escaliers… A 1 metre de nous, une dizaine de flics nous ecoutent, et se moquent d’elle en imitant son accent.

Pendant ce temps, une habituee des Folies tente d’appeler SOS Medecins pour que quelqu’un ausculte la mere, son enfant, et constate au passage qu’elles ont ete brutalisées. SOS Medecins repond qu’il faut soit aller a l’hopital (et traverser le cordon de flics ???) soit appeler les pompiers…
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Rennes: Expulsion d’un lieu autogéré

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend » (banderole du 5 rue de Juillet)

Mercredi 1er mars à 6 heures du matin (heure légale), 120 courageux défenseurs de l’ordre bourgeois sont venus réveiller les 6 personnes qui dormaient dans le lieu autogéré du 5 rue de Juillet à Rennes, l’ancien presbytère Saint-Etienne. Passés par le premier étage pour éviter notre défense de fortune du rez-de-chaussée, ils n’auront eu aucun mal à évacuer les camarades ensommeillés.

Le diocèse, propriétaire des lieux aura donc attendu 3 semaines pour récupérer « son » bien. Trois semaines qui auront été mises à profit pour faire vivre ce lieu : un concert de soutien aux Sans-Papiers, 3 vidéos-débats, et surtout un début de vie collective pour la trentaine de personnes qui tournaient dans ce lieu autogéré.

La question du logement des 6 sans-logis ou mal-logés se pose toujours. La procédure d’ordonnance sur requête, non-contradictoire et résultant de l’absence de noms des habitants, aura permis notre expulsion rapidement. A nous d’assumer publiquement et judiciairement que nous opposons le droit de propriété au droit de vivre, et que ce dernier lui est largement supérieur.

A noter que le jour même de l’expulsion, une quarantaine de personnes a occupé le diocèse de 16 h 30 à minuit et demie. L’archevêque se refusant à tout relogement collectif comme il était demandé, les occupants sont partis d’eux-mêmes.

I N F O Z O N E

Expulsion à Rennes

Salut!

Des nouvelles de Rennes (en Bretagne) où un squatt vient de se faire expulser tôt ce matin… Cent-vingt CRS étaient présents pour l’expulsion , alors que seulement sept occupants dormaient cette nuit-là !! Les CRS sont rentrés par une fenêtre du 1er étage,armés,casques et boucliers, les occupant/e/s n’ont pas pu résister. Une camionnette a emporté une partie des affaires dans un local-dépôt.Ce lieu était un centre autogéré, tenu par une vingtaine de personnes, chômeur/se/s, précaires, SDF,… tous/toutes anars, ou de tendances.Le lieu a été muré rapidement.Ce midi une AG s’est tenue afin d’agir envers le Diocèse, qui est le propriétaire du lieu et qui est donc resposable de l’avis d’expulsion. Pour plus d’infos sur le squatt, un article est sorti dans le »No Pasaran » de mars . Voilà pour les nouvelles… à bientôt.

 

 

Expulsion d’un centre social à Madrid

Communiqué du CSOA La Galia

Jeudi 14 octobre a été expulsé le CSO La Galia situé dans le quartier de la Prosperidad. A 9h du matin, un grand dispositif policier a été déployé dans la rue, obligeant les cinq camarades qui étaient en train de dormir à sortir. Ils ont opté pour une sortie pacifique de l’immeuble. Au même moment, plusieurs camarades et voisins sont venus témoigner leur solidarité. L’immeuble a ensuite été muré.

Nous pensons que ceci n’est pas un fait isolé, mais une véritable stratégie politique répressive, destinée à attaquer tout ce qui n’est pas institutionnel. Ainsi, dans notre quartier, les subventions aux associations ont quasiment été réduite à néant, l’école Populaire de la Prospe est sous la menace d’une condamnation, après 25 ans de fonctionnement, et maintenant ils expulsent La Galia qui représentait aussi un lieu de participation populaire et de luttes. Mais ceci ne se passe pas uniquement dans le quartier . La semaine dernière, ils ont expulsé le centre social Vendetta, et chaque fois avec un empressement et un dispositif policier toujours plus important, ils veulent en finir avec les espaces de culture populaire que nous avons construits. Pour cela, avec toujours plus de détermination, nous voulons des espaces autogérés.

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