Paris: Réponse au communiqué de la maire du 12ème arrondissement suite à l’expulsion du squat de la cité Debergue

Voici un communiqué de la maire du 12ème arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, sur l’expulsion du squat de la cité Debergue et les actions qui l’ont suivie…

Ce communiqué est un tissu de mensonges, et c’est entre autres à ce titre qu’il est intéressant. Les pouvoirs locaux ne se refusent rien en termes de « communication ».

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et tou-te-s celles et ceux qui se sont mobilisées face à ce type d’expulsion et qui se sont exprimées par différentes actions et communiqués (manif sauvage, tags, tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, divers textes, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

La maire fait un amalgame entre les squatteureuses et leurs ami-e-s solidaires (bientôt on va nous dire que la manif sauvage, les poubelles et autre mobilier urbain renversés sur les routes pendant que les squatteureuses étaient au commissariat suite à l’expulsion étaient le fait de ces mêmes squatteureuses…) pour ce qui est des diverses actions de protestation contre les expulsions (tensions devant le squat démuré puis remuré le 18 février, action du 25 février, fausse lettre de la mairie, etc.).

Le 25 février, contrairement à ce que dit la maire, personne n’a pris de coup. D’ailleurs, y’avait-il des élus sur place ?

Le 17 février, au moment de l’expulsion, le squat était ouvert depuis près d’une semaine. Quoi qu’en disent les rapports des vigiles de la sécurité de la mairie et des « forces de l’ordre »… Cette expulsion a eu lieu sans aucune décision exécutoire du Tribunal de Grande Instance. Elle est « illégale ». Mais le jour où ceux qui édictent les lois (pourtant déjà Bien en leur faveur) les respecteront, ça se saura !

L’immeuble occupé était loin d’être insalubre. Vide depuis de longues années, il restait dans un état bien meilleur qu’un paquet de logements pour lesquels il faut payer un loyer… Bien sûr, depuis l’expulsion, escaliers, planchers et toiture ont été détruits. Pour justifier l’insalubrité ? Ou pour empêcher toute possibilité de réoccupation…

Pour ce qui est du papier à en-tête de la Mairie du 12ème, la maire accuse sans aucune preuve les squatteureuses de l’avoir dérobé, alors qu’il est si facile de se procurer une lettre de la Mairie et de la scanner, ou encore de la créer de toutes pièces à l’aide d’un logiciel informatique. Et s’il y avait des « traîtres » au sein de la social-démocratie locale ?

En bref, quand la maire nous parle de « comportements irresponsables et violents », on se demande qui en est réellement victime… Il serait « irresponsable et violent » de ne rien faire, tandis que les pouvoirs publics (de gauche comme de droite) font expulser partout en plein hiver des gens, avec l’aide bienveillante de la Justice et des Préfectures !

Il y a des maisons vides, occupons-les !
Sus aux expulseurs !

Don Diego de la Vega (éternel soutien des opprimé-e-s) Read More

France: Le point sur les actions de solidarité avec le squat des 400 couverts à Grenoble

Vendredi 25 février 2005, diverses actions de soutien à la traverse des 400 couverts (ruelle squattée à Grenoble) visant les mairies socialistes ou les locaux du PS ont eu lieu un peu partout. La volonté était de contribuer à un rapport de forces en faveur d’espaces d’autonomie et d’autogestion. Ce squat est menacé d’expulsion par la mairie PS de Grenoble. Les manifestations visaient au maintien des 400 couverts tout autant qu’à dénoncer la politique des mairies socialistes : tonnes d’expulsions de squats (comme par exemple la veille même de l’action, à Rennes, où le squat de l’Ekluserie a été expulsé, tandis qu’une semaine auparavant la mairie gauche plurielle du douzième arrondissement de Paris expulsait un squat ouvert depuis près d’une semaine) et d’expulsions de sans papierEs, politique sécuritaire et autres méfaits habituels quand on approche un peu de la social-démocratie…

—– LES 400 COUVERTS, C’EST QUOI, C’EST QUI ? —–
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Paris: Compte-rendu d’une action contre les expulsions

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 FEVRIER 2005

PARIS – Action de protestation contre les expulsions de squats, à Paris et ailleurs dans la France entière

Aujourd’hui, vendredi 25 février 2005, le hall de la mairie PS du 12e arrondissement a été recouvert de gravats en signe de protestation face à la politique d’expulsion des squats menée par la gauche à Paris et dans de nombreuses autres villes.

En effet, Vendredi 18 février, la mairie du 12e après avoir fait violemment expulser des étudiants et étudiantes qui occupaient depuis une semaine un bâtiment vide au 1, cité Debergue, près de la rue du Rendez-Vous (métro Picpus), s’est appliquée à détruire l’escalier et l’intérieur du bâtiment pour empêcher toute éventuelle réoccupation. De quelle politique sociale la gauche parle-t-elle, quand on expulse sans discussion et en plein hiver, en toute illégalité des étudiants sans-logis ? La politique « quartiers verts » dont se flatte la Mairie de Paris, est-ce le rasage de bâtiments vides pour planter des arbres et l’expulsion des sans-logis ? Read More

Paris: Fort déploiement policier et échauffourées lors du re-murage de l’immeuble expulsé hier cité Debergue (12ème)

Hier soir (jeudi 17 février 2005), La Mairie de Paris a pris la décision d’expulser en toute illégalité un squat d’étudiant-e-s sans logement qui s’étaient installé-e-s depuis une semaine dans un immeuble laissé à l’abandon au 1 cité Debergue dans le 12e arrondissement. Il semble que depuis quelques mois, la gauche parisienne ne se soucie même plus de respecter les procédures, et ce en plein « plan grand froid » et « crise » du logement.
L’expulsion, violente, a ameuté des individus solidaires et habitant-e-s du quartier qui ont été bousculé-e-s et matraqué-e-s par la police, et a été suivie d’une manifestation sauvage.

Aujourd’hui à 14h, après diverses pressions sur les expulseurs, la Mairie et la Direction du Logement et de l’Habitat ont accepté de démurer temporairement pour laisser les squatteureuses reprendre leurs affaires personnelles enfermées dans l’immeuble depuis hier. Dans l’impasse de la Cité Debergue, un rassemblement demandant la réintégration des étudiant-e-s dans les locaux s’est déroulé, face aux élus protégés par les forces de police. Le Comité Des Sans-Logis (situé dans l’immeuble en face), menacé lui aussi, a organisé un repas populaire dans l’impasse. En réalité, les autorités avaient pris soin de rendre les lieux inhabitables en fracassant les escaliers et les planchers, ce qui a redoublé la colère générale.

Les élus ont ordonné le re-murage malgré les résistances des opposant-e-s, qui, massé-e-s devant l’issue, ont tenté de bloquer les ouvriers. Vers 17h, sous les huées, les vigiles de la Mairie de Paris, relayés entre-temps par l’arrivée d’une cinquantaine de policiers, ont dirigé les travaux en catastrophe. Les manifestant-e-s ont pu quitter les lieux sans être interpellés.

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Paris : Expulsion à l’arrache d’un squat récemment ouvert cité Debergue dans le 12ème arrondissement

Communiqué du 17 février 2005
Expulsion « illégale » d’un squat dans le 12e arrondissement à Paris

La gauche s’enflamme : la mairie liquide squat et solidarité à coups de trique

Depuis vendredi 11 février 2005, un collectif d’étudiant-e-s précaires et sans logement s’était installé au 1, cité de Bergue, dans un bâtiment inoccupé en vue d’y établir une habitation et un regroupement d’activités politiques ouvertes sur le quartier. Cette cité était laissée vide par la Mairie du 12e arrondissement qui souhaite détruire ces logements pour y élargir une allée. Par ailleurs, la mairie risque d’expulser dans les semaines à venir le « Comité des Sans-logis » à qui elle avait octroyé des locaux dans cette même cité. Des représentants de la Mairie de Paris, vigiles et policiers, se sont succédé sur les lieux aujourd’hui et constaté l’occupation. Il aurait dû s’ensuivre une procédure d’expulsion au Tribunal de Grande Instance et d’éventuels délais pour les squatteur-euse-s. Mais il semble bien que les pouvoirs publics aient opté pour une politique de tolérance zéro vis-à-vis des occupations. La seule réponse de la Mairie à la crise du logement et à la spéculation immobilière a été de multiplier les expulsions illégales aux cours des dernier mois, et ce en plein hiver. Malgré les quelques dizaines de personnes rassemblées en soutien sur les lieux, les policiers sont intervenus en nombre vers 19h. Après avoir violemment dispersé le rassemblement, ils ont enfoncé la porte et sorti les occupant-e-s devant de nombreux-euses passant-e-s choqué-e-s dont certain-e-s hurlaient franchement leur colère. Il y a eu diverses bousculades et matraquages de la part des policiers. Le fourgon dans lequel étaient détenu-e-s les squatteur-euse-s a été bloqué lors de son départ, des parpaings qui devaient servir à murer la maison ont été jetés sur la chaussée, des pierres ont été lancées sur la police. Il s’en est suivi une manifestation sauvage, rythmée par des slogans tels que « Non aux expulsions, Grève des loyers, Insurrection ». Les rues ont été successivement entravées par des containers renversés et des barrières de chantier. Les opposant-e-s se sont retrouvé-e-s devant le commissariat, où un important déploiement policier les attendait.

Tou-te-s les squatteur-euse-s ont été rapidement libéré-e-s, et ont rejoint le groupe de manifestant-e-s solidaires à l’extérieur.

Malgré les discours hypocrites des pouvoirs publics dispensés dans les médias – qui n’ont pas tenu à se déplacer pour couvrir cette expulsion illégale – il est évident que la répression à l’égard des « bandes de jeunes », ou autres groupes militants se renforce, et que les violences policières deviennent chaque jour plus banales et plus rudes. Des réactions s’imposent pour renforcer la résistance aux expulsions. Pour vilipender la mairie : 01 44 68 12 12 (mairie du 12ème), 01 44 68 12 64 (Dominique Larrey, Maire-adjoint, délégué à l’urbanisme et à l’habitat, conseiller d’arrondissement), 06 73 87 74 47 (M. Dronneau, de la Direction du Logement et de l’Habitat) par téléphone. 01 44 68 12 09 (mairie du 12ème) par fax. Toute action directe de votre choix pourrait également être la bienvenue….

Des ami-e-s

Vous trouverez ci- joint le tract distribué lors du rassemblement de soutien :

Sur fond de crise du logement, la démagogie bat son plein…, les expulsions aussi… !

Depuis vendredi 11 février, des étudiants en galère de logement se sont installés au 1, cité Debergue, dans un bâtiment inoccupé. Comme chaque fois, la sanction policière frappe à la porte ; faut-il encore laisser passer ?

Face à la pénurie actuelle du logement organisée pour les bénéfices du marché immobilier, nous sommes de plus en plus nombreux à courir des jobs pourris pour payer des loyers inacceptables. Pendant ce temps, le devenir de Paris est clairement celui d’une cité close dans son spectacle, à l’usage des plus riches, tandis que les autres sont refoulés au-delà du périph. Les étudiants, les jeunes, les pauvres, font la queue aux portes des administrations en quête d’un hypothétique logement social.

Et pendant ce temps, les pouvoirs publics n’ont de cesse de se prémunir contre les installations d’urgence justifiées par les besoins immédiats des plus pauvres. Les sociétés de gardiennage, relayées par un discours ultra-répressif, démantèlent tous les jours des installations de fortune, tout en renforçant le chacun-pour-soi. Pendant que les maires promettent…, les préfets expulsent !

Face au déni des autorités à l’égard des besoins élémentaires, seule la solidarité paie. Empêchons l’expulsion des étudiants domiciliés à la cité Debergue. Rassemblement au 1, cité Debergue, entrée par la rue du Rendez-vous, 28. Métro Nation/Picpus.

Harcelons les pouvoirs publics pour empêcher cette expulsion !

 

Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP

  Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP


COLLECTIF DES MAL LOGES EN COLERE OCCUPATION DE LA SIEMP

Communiqué de presse

Paris, 29 novembre 04, 11h00

Le Collectif des mal-logés en colère occupe, ce jour, depuis 10h30, les locaux de la SIEMP, 9 rue d’Argonne à Paris dans le 19ème.

Le Directeur de la SIEMP (Société Immobilière d’Economie Mixte de la Ville de Paris) a annoncé qu’il se rendait sur les lieux.

Le Collectif des mal-logés en colère demande :

– Un logement pour tous les mal logés, avec ou sans papiers

– L’arrêt de toutes les démolitions de logement tant qu’il y aura des mal-logés

– La construction en masse de PLAI, c’est a dire d’HLM attribuables aux plus pauvres.

– Le remplacement des foyers et autres logements passerelles par des vrai logements

– L’arrêt immédiat de toutes les expulsions

– La réquisition de tous les logements vides.

Collectif des mal-logés en colère
Soutenu par AC ! IdF
23 rue Mathis – 75019 Paris

Collectif des mal-logés en colère


Paris: Entretien avec « Stéphane » sur la mouvance autonome de la fin des années 1970 / début des années 1980

L’interview ci-dessous a été utilisée (et publiée en annexe) pour le mémoire de maîtrise de Sébastien Schifres « La mouvance autonome en France de 1976 à 1984 » (Université Paris X, Nanterre, Histoire contemporaine et socilogie politique, 2004).

Le mémoire en question est disponible en intégralité sur http://sebastien.schifres.free.fr
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ENTRETIEN AVEC STEPHANE
(pseudonyme, 29/01/2004)

Stéphane n’avait que 16 ans en 1977. On peut donc dire qu’il fait partie de la seconde génération du mouvement autonome. Cependant, son témoignage permet d’illustrer l’apparition de premiers groupes autonomes dès 1975. Ces groupes de collégiens ne se réclament pas encore de l’Autonomie mais ils en ont déjà toutes les caractéristiques. Stéphane participe réellement au mouvement parisien à partir de 1978. Il ne se réclame alors d’aucune idéologie. Cependant, de par ses références théoriques, Stéphane se rapproche de l’ultra-gauche et des courants post-situationnistes qui participent à la mouvance autonome comme les « Fossoyeurs du Vieux Monde ». Le témoignage de Stéphane est aussi intéressant pour sa description des squats autonomes parisiens.

A partir de quand as-tu commencé à faire de la politique ? Read More

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Paris: Entretien avec « Bruno » sur la mouvance autonome de la fin des années 1970 / début des années 1980

L’interview ci-dessous a été utilisée (et publiée en annexe) pour le mémoire de maîtrise de Sébastien Schifres « La mouvance autonome en France de 1976 à 1984 » (Université Paris X, Nanterre, Histoire contemporaine et socilogie politique, 2004).

Le mémoire en question est disponible en intégralité sur http://sebastien.schifres.free.fr/
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ENTRETIEN AVEC BRUNO
(pseudonyme, 16/04/2002)

Bruno est arrivé dans la mouvance autonome fin 1978, au moment où celle-ci va s’écrouler. Il est alors âgé de 14 ans et vit chez ses parents en banlieue parisienne. Son père est lui-même un communiste d’extrême gauche. Bruno, lui, se définit à ce moment là comme un autonome inorganisé. Bruno est donc bien représentatif de cette seconde génération d’autonomes, celle des années 80. Il participe activement en mai 1980 à l’organisation des émeutes qui se déroulent autour de l’université de Jussieu. Il est aussi présent à Chooz, dans les Ardennes, en 1982. Son témoignage est particulièrement intéressant pour sa description du mode vie des squatters du 20e arrondissement de Paris.

BRUNO : Dans la fin des années 70, il y a une politisation générale. Dans tous les lycées, il y a des comités de lutte, il y a des grèves, tout le temps : même les gens qui ne veulent pas s’impliquer se retrouvent impliqués là-dedans. Il y a un niveau de politisation bien plus fort que maintenant. Quand je suis arrivé au lycée, quinze jours après, c’était la grève : on se mettait pas en grève pour des gommes et des crayons. Read More

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Paris: Rassemblement de mal-logé-e-s en colère

A l’initiative d’un collectif parisien de mal-logés, un rassemblement de mal-logés est organisé devant la mairie du 19ème vendredi 22 Octobre 2004 à 14h. Ce vendredi à 15h, Madec (maire du 19ème) recevra solennellement une liste de demandeurs de logement HLM composée de Rmistes, SDF, Immigrés, Familles nombreuses… Composée de tous ceux dont Madec, la ville de Paris et la proche banlieue voudraient se débarrasser. Les Pauvres ne laisseront pas cette belle ville de Paris aux classes moyennes et aux bureaux. SOYONS NOMBREUX ET BRUYANTS !

« Il ne suffit pas de vivre en taudis ou en squat pour prétendre au relogement »
ROGER MADEC (Compte-rendu de mandat, octobre 2004)

Oscar L.

Paris: Eléments contre le festival « Art et Squats » sur le site Infokiosques.net

Dossier: Eléments contre le festival « Art et Squats » sur Infokiosques.net:

Du 2 au 24 Octobre 2004 a lieu à Paris le troisième festival « Art et squats », organisé par Interface.

Interface est une association de professionnel-le-s des Squats et de l’Art qui entendent avant tout « pouvoir exister en tant qu’artistes et développer [leur] travail ». Bref, continuer avec le monde tel qu’il est. Et surtout tel qu’il est pour les dominants.

Nous, non. La tristesse de l’époque nous invite à préférer plutôt la dé-identification, le jeu, le communisme, l’anarchie.

Mort aux professionnel-le-s, de l’art, comme des squats.

Infokiosques.net vous propose ici une demi-douzaine de textes utiles à la critique de ce genre d’initiatives artistico-citoyennistes. Read More

Nanterre: La Mouvance autonome en France de 1976 à 1984, de Sébastien Schifres

Vient de paraître sur le web : « La Mouvance autonome en France de 1976 à 1984 », de Sébastien Schifres

Mémoire de maîtrise d’histoire-sociologie sous la direction d’Anne Steiner et Gilles Le Béguec

Reproduction libre. UNIVERSITE PARIS X – NANTERRE 2004

http://sebastien.schifres.free.fr/ Read More

Paris : Macaq – Jugement pour expulsion et événements

Jugement pour expulser le « 17e parallèle »
Mais qui est le propriétaire ?
(vu dans Libération, Le Parisien, 20 Minutes et Zurban)

Jeudi 2 septembre l’avocat représentant la SCI « Rempart » ne pouvant présenter l’acte de propriété, le jugement a été reporté au 16 septembre.

Le « 17e parallèle », bâtiment situé au 110 rue de la Jonquière dans le 17e arrondissement de Paris, est inoccupé depuis sa construction il y a 11 ans ! Read More

Paris : Expulsion hors de France d’une partie des sans-papiers qui avaient occupé le square Séverine

  Paris : Expulsion hors de France d’une partie des sans-papiers qui avaient occupé le square Séverine


Sans Papiers en lutte >>> coordination nationale

Les prolongations de rétention administrative et expulsions des sans papiers du square Séverine continuent

M. de Villepin veut en finir avec la lutte des sans papiers : ORGANISONS LA RIPOSTE ET LA SOLIDARITE !

En date du 20 juillet [2004], nous avons fait le point sur la situation des 14 sans papiers encore en rétention parmi 89 interpellés au faciès du square Séverine Porte de Bagnolet à Paris : expulsion vers le Sénégal de SAWANE Ibrahima le 16 juillet et N’Diaye Mohamed le 19 juillet ; renvoi vers l’Espagne de CHEN Xu Yao le 17 juillet ; le même jour, tentative avortée d’expulsion vers la Chine de JIN Shaoyong, marié et père d’un enfant (il a alors été condamné à 3 mois de prison et 3 ans d’ITF et se retrouve depuis à Fleury Mérogis).

Pour les 10 restants, la fin de la 1° prolongation en rétention de 15 jours ordonnée par le juge du 35 bis le 7 juillet arrivait à expiration le 22 juillet. Le même jour, 2 d’entre eux ont été expulsés : TAYEB Ferhat (qui souffre d’un diabète) vers la Tunisie ; GASSAMA Kalilou (fils de tirailleur sénégalais- son cas a d’ailleurs fait l’objet d’un article dans Libération du 24 juillet, p.16) vers Dakar.

Pour les autres (8 sans papiers), le juge délégué du 35 bis puis le juge en appel du 35 bis du samedi 24 juillet ont pris les décisions suivantes :

– AKYUS Murat : prolongation de la rétention administrative, confirmée en appel. La Préfecture avait informé d’un vol pour le 6 août et reconnu qu’elle n’avait pas encore de laisser-passer ; en appel, elle a affirmé avoir une promesse faxée par le Consulat de Turquie de délivrer un laisser passer. Rappelons que le juge en appel du 35bis du 9 juillet avait ordonné une expertise médicale, qui, à notre connaissance, n’a jamais eu lieu.

– TRAORE Mahamadou : prolongation de la rétention en 35 bis ; assignation à résidence en appel. La Préfecture informe d’un vol pour le 31 juillet.

– SAWANE Massiré : prolongation de la rétention administrative, confirmée en appel ; le juge en appel a ordonné une expertise médical plus approfondie. La Préfecture informe d’un vol pour le 31 juillet.

– KINKOUN Mohamed : prolongation de la rétention administrative, confirmée en appel .La Préfecture, qui avait dit en 35 bis du 22 juillet que Mohamed n’avait pas été reconnu par le Consulat du Maroc, affirme en appel du 35 bis de ce jour que le Consulat lui promet un laisser-passer, sur la base d’empreintes digitales !

– KONE Youssouf : prolongation de la rétention administrative et ordonnance d’une expertise médicale en 35bis.

– CISSOKHO Moussa : prolongation de la rétention administrative, confirmée en appel. La Préfecture de police prétend avoir un laisser-passer du Consulat du Sénégal et avoir réservé un billet pour le 06 août. Moussa avait été présenté pour la 1° comparution devant le juge délégué du 35bis le 6 juillet, soit un jour avant les autres et le juge avait dans un premier temps ordonné une prolongation de la rétention jusqu’au 21 juillet. Pourtant, Moussa a été présenté en 2° comparution devant le juge délégué du 35bis le 22 juillet, c’est à dire avec un jour de retard sur le délai d’expiration de la rétention administrative ; on apprend maintenant que le même juge délégué a pris une « ordonnance rectificative » (sic !) pour prolonger la rétention administrative jusqu’au 22 juillet !

– DRAME Adama : dès le 19 juillet, il avait été « affiché » au centre de Vincennes qu’il avait un vol pour le lendemain ; ses parents se sont dépéchés de lui apporter ses affaires. Mais Adama (et tant mieux) n’est pas parti le jour annoncé. Il a été comme les autres présenté le 22 juillet en 2° comparution devant le juge délégué du 35bis qui a ordonné une prolongation de la rétention administrative, confirmée en appel . La Préfecture prétend avoir une réservation sur un vol du 6 août, à destination de Bamako.

– DIAKITE Cheickné : assignation en résidence en 35 bis du 22 juillet. Vol prévu, selon la Préfecture, pour le 27 juillet.

La CNSP voit dans tout cela la nième confirmation de la persistance absurde de M. de Villepin dans sa volonté d’enterrer le mouvement des sans papiers, quitte à piétiner les lois de la République. Nous persistons à lui réaffirmer qu’il échouera comme son prédécesseur. Nous continuons notre action sans répit pour exiger : d’être reçus, la libération de nos camarades en prison ou encore en rétention administrative et le retour des expulsés, la régularisation de tous les sans papiers.

La rétention administrative de ceux des 6 sans papiers du square Séverine qui n’auront pas encore été expulsés finit le 6 août. Il faut les sauver des mesures d’expulsion de M. De Villepin. Il faut une mobilisation continue. Rappelons les initiatives déjà programmées :

– Dimanche 25 juillet, RV à 14 H RER A, station Joinville le Pont

– Lundi 26 juillet, à partir de 14 H, rassemblement à la Cité (Métro : Cité)

– Mercredi 28 juillet, à partir de 14 H, rassemblement Place du Châtelet (Métro : Châtelet)

Nous devons aussi organiser une chaîne de solidarité avec les camarades expulsés ou emprisonnés : soutien matériel (envoi de mandat) et moral (du courrier). Nous sommes en train de réunir toutes les informations sur les expulsés ou emprisonnés, et nous vous les communiquerons dès que possible.

D’ores et déjà, au Sénégal, où sont présents actuellement 2 membres du Collège des Délégués, une déclaration conjointe de la CNSP et les organisations syndicales et associatives a été largement diffusée.

Le 24 juillet 2004

Coordination Nationale des Sans Papiers 25, rue François Miron – 75004 Paris – Tél : 01 44 61 09 59 – Fax : 01 44 61 09 35

Le Collège des Délégués de la CNSP


Paris : Manifestation de mal-logé-e-s le 9 juillet à 10h

  Paris : Manifestation de mal-logé-e-s le 9 juillet à 10h


Manif mal-logé-e-s Paris 18ème, vendredi 9 juillet 2004 à 10h

Le collectif mal-logés sans frontières manifeste une nouvelle fois devant le centre d’action sociale, 115 rue Ordener, Paris, métro Jules Joffrin.

Comme à Saint-Denis, comme à Saint-Ouen, la gauche ne se contente pas de ne rien faire pour le logement des pauvres, elle matraque les mal-logés qui osent réclamer leur dû. Depuis plusieurs mois, le collectif multiplie les interventions collectives dans les centres sociaux, notamment celui de la rue Marx Dormoy, où l’apartheid social est pratiqué au quotidien : impossibilité d’avoir des rendez-vous dans des délais corrects, refus de financement des hôtels, pas d’aides d’urgence… A cela s’ajoute la violence des vigiles (nous avons été tabassés lors des deux dernières occupations) et les propos discriminatoires (Mme Derhiac, encadrante : « si les enfants sont malades du saturnisme, c’est la faute des parents, qui les laissent manger n’importe quoi »). La direction des centres a tenté la politique de la porte fermée pour monter les autres usagers contre le collectif. Peine perdue. Aujourd’hui, une plainte a été déposée, contre une des filles du collectif, pour injures et diffamation, d’ou le rassemblement de vendredi.

Contact : 0613927732

Neuf Cat


Paris : Le square occupé porte de Bagnolet attaqué par la police

  Paris : Le square occupé porte de Bagnolet attaqué par la police


Sans papiers matraqués et rafflés par les troupes de l’Etat

Une fois de plus les troupes d’occupation villepistes [de Villepin], et celles du démagogue « social » Boorlo appliquent arrestations musclées et coups de matraque comme seuls « dialogues ».

Des sans papiers ont été matraqués et rafflés par les troupes villepistes à Paris dimanche soir 4 juillet 2004.

Lors de l’occupation des sans papiers du square Séverine dans le 20ème les flics ont embarqué et tabassé une centaine de personnes dimanche soir a 18h.

Rassemblement Lundi 5 Juillet à 12h à Cité (métro Cité).

SANS PAPIERS en lutte >>>coordination nationale

MOBILISATION DEVANT LA CITE LUNDI 5 JUILLET A MIDI POUR EXIGER LA LIBERATION DES 89 SANS PAPIERS INTERPELLES !

Provocation policière : des CRS qui entrent dans le square Séverine pour procéder à des contrôles d’identité. La provocation se transforme très vite en expulsion violente : un pied cassé, un doigt quasi arraché, la peau et la chair d’un bras arrachées, de violents coups à la tête et la mise en observation de la victime sans papiers. Un Sénateur PCF, des Conseillés Régionaux Verts et PCF, un Adjoint au Maire chargé des espaces verts du 20ème arrondissement demandent à pouvoir observer les conditions de l’opération de police. Ils sont éconduits et repoussés. Le tri est organisé : 89 sans papiers sont embarqués et gardés. Témoignages des premiers libérés : dans les commissariats, un dimanche, des magistrats sont de service pour prendre des décisions de garde à vue.

Le gouvernement veut maintenir les sans papiers dans l’invisibilité, il veut nous réduire à des dossiers en Préfectures ou des faits divers, voilà pourquoi il refuse que nous soyons visibles. Voilà pourquoi, il a abattu cette répression violente sur nous, voilà pourquoi il ne veut pas de témoins à ces forfaits, voilà pourquoi il arrête 89 d’entre nous, ; voilà pourquoi il met en service des magistrats le dimanche.

La CNSP invite tout le mouvement démocratique à protester contre la provocation, la violence, les arrestations policières de Sans Papiers. La CNSP appelle à une mobilisation de tous, citoyens, associations, syndicats, partis à la Cité, métro Cité, à midi.

Plus d’informations sur ces pages de indymedia paris :

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=23093

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=23076

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=23074

[et http://squat.net/fr/news/paris_a030704.html]

Fait à Paris le 04/07/04

Chômeur(ses) et précaires de Paris (et CNSP)


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