Le mercredi 4 octobre 2023, la police a expulsé et démoli le centre social anarchiste squatté Kasa Okupa Cultural Jiboia. Tout soutien est le bienvenu auprès du 568 Rua João Alfredo, à Porto Alegre.
Une vidéo des dégâts est disponible ici.
Le mercredi 4 octobre 2023, la police a expulsé et démoli le centre social anarchiste squatté Kasa Okupa Cultural Jiboia. Tout soutien est le bienvenu auprès du 568 Rua João Alfredo, à Porto Alegre.
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En période de pandémie mondiale avec un virus qui se propage, un foyer de résistance apparaît à l’extrême sud de Porto Alegre : l’Okupa Pandemia. Nous occupons un snack-bar, abandonné depuis 2007 (à notre connaissance), sur les rives de la Guaíba, à Lami.
Poussés par le besoin immédiat de logement et le désir de confronter le système qui intensifie de plus en plus son contrôle et sa répression de manière subtile, nous avons décidé de nous bouger même avec peu de personnes disposées à vivre dans ce lieu… Conscient-es des difficultés que cela implique, nous avons compté sur le soutien de quelques personnes depuis l’occupation, mais qui ne peuvent être physiquement présentes tout le temps.
L’arrivée sur le site (le dimanche 25 mai 2020) s’est faite dans le calme, compte tenu des conditions d’accès facile et sans obstacle. Il n’y avait pas de barrière, pas de chaîne, pas de serrure, etc!
Après presque trois jours de désintérêt apparent, le propriétaire est apparu accompagné d’un homme de main se faisant passer pour un sergent (mercredi 27) … Le premier contact a donné l’impression qu’ils étaient des acheteurs et qu’ils négociaient déjà la propriété, donnant un ultimatum pour partir. Cependant, nous sommes restés.
Puis ils sont revenus dans leurs véritables rôles, essayant de nous intimider et de nous menacer et, vu le refus de partir, appelant l’appareil répressif de l’État. Les flics sont arrivés, avec du sang dans les yeux et le désir typique de briser quelque chose ou quelqu’un. Grâce à l’intervention de deux voisins, nous avons réussi à éviter le bâton et nous avons reçu un délai d’une semaine pour partir. Le premier match a été gagné, nous avons continué à squatter. Read More
Les Amérindiens Kaingang, qui ont récupéré leur territoire dans la forêt nationale de Canela, dans le Rio Grande do Sul, le dimanche 23 février 2020, viennent de recevoir un mandat de restitution de terres qui doit être exécuté ce mardi 3 mars.
Cela fait depuis 2008 que ce groupe kaingang bataille pour la récupération de leur territoire, plusieurs vestiges archéologiques y ont été retrouvés, l’histoire orale et les études anthropologiques montrent aussi l’appartenance des Kaingang à ce territoire, mais les organismes gouvernementaux, qui soi-disant sont censés garantir les droits des Amérindiens, s’articulent avec les interêts privés pour empêcher les Kaingang de vivre sur leur territoire.
[Si besoin, il est possible d’activer les sous-titres en français.]
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[Deux vidéos réalisées en 2018 par le collectif Catarse. Activez les sous-titres !]
Tandis que le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro vient de gagner les élections présidentielles au Brésil, les temps à venir annoncent une répression et une violence accrues contre les communautés de sans-terre, d’Indiens et – plus généralement – contre tous les territoires occupés et espaces conquis par les luttes sociales. Ancien capitaine de l’armée et nostalgique de la Dictature militaire, Jair Bolsonaro a toujours affiché sa proximité avec les grands propriétaires terriens et les lobbies de l’agro-business dont il représente les intérêts.
En ce sens, l’un des piliers de son programme politique est de mener une guerre contre les populations indiennes, les sans-terre et les « quilombolas » (communautés descendant d’esclaves afro-brésiliens) afin de reconquérir des territoires au profit des grands propriétaires qui pratiquent l’agriculture intensive ou d’autres projets permettant d’exploiter les ressources naturelles locales. Cette politique d’expansion territoriale du capital avait déjà été renforcée ces dernières années par l’ex-gouvernement du PT (Parti des Travailleurs), au travers des grands projets d’infrastructure du PAC – «Plan d’Accéleration de la Croissance» – ou de la création des Unités de Polices Pacificatrices en milieu urbain. Cependant, le nouveau gouvernement de Bolsonaro semble vouloir intensifier et militariser, encore plus, cette expansion.
Mercredi 25 octobre, plusieurs espaces liés au mouvement libertaire ou à des groupes anarchistes ont été investis par la police et ont fait l’objet de fouilles et perquisitions à Porto Alegre, au sud du Brésil, ainsi que dans des villes limitrophes. Des banderoles, livres, brochures et ordinateurs ont été saisis par la police tandis que 32 personnes sont accusées d’avoir participé à des attaques incendiaires contre des commissariats et voitures de police, des banques, des bâtiments liés à l’armée et des locaux de partis politiques. Elles/ils peuvent être poursuivi.e.s pour “tentative d’homicide, usage d’explosif et association de malfaiteurs”. Il s’agit d’une claire tentative, orchestrée par la Police Civile de Porto Alegre, d’incriminer et de réprimer les mouvements populaires et autonomes.
Communiqué de la Fédération Anarchiste Gaúcha (de Porto Alegre) sur la condamnation de Vicente à un an et demi de prison
Janvier 2015, à la veille de la reprise des luttes contre l’augmentation du prix du ticket de transport et pour une gestion des transports à 100% par le pouvoir public à Porto Alegre, on reçoit le rendu du procès de Vicente, militant de la Fédération Anarchiste Gaúcha* et activiste dans le « Bloc de Lutte pour les Transports Publics » à Porto Alegre. Vicente a été condamné à un an et demi de prison pour dégradation de bien d’autrui et crime environnemental**, des « crimes » qu’il aurait commis en avril 2013 pendant une manifestation du « Bloc de Luttes pour les Transports Publics » devant la Mairie de Porto Alegre. Dans la ville de Porto Alegre, c’est la première condamnation et, pour nous, elle représente clairement une tentative d’intimider l’ensemble des activistes et des collectifs qui sont dans l’organisation de la reprise du mouvement en janvier 2015. Une tactique politique historiquement utilisée par les secteurs dominants de notre ville et du monde entier : l’enfermement de ceux.celles qui se lèvent. On ne baisse pas les bras, notre solidarité sera militante et dans les rues ! Read More
Le Bosque Ibirapijuka est un espace anarchiste occupé depuis six ans, où se vivent diverses pratiques en recherche de l’autonomie et se réalisent plusieurs activités dans le but de confronter le pouvoir. Dans ce lieu existent et fonctionnent, activement et de façon autogéré, la bibliothèque « Lapis em Luta », un herbier de plantes médicinales, le local de répét’ « Guata-core », une boulangerie, un atelier de sérigraphie, et se réalisent beaucoup d’autres projets sporadiques et/ou ponctuels.
Communiqué du squat Bosque Ibirapijuka, face à la menace d’expulsion imminente : Read More