Canton de Vaud: nouvelle occupation à Coppet

Communiqué du collectif « Sans Visages »
Coppet, le 23 février 2016

Nous sommes le collectif « Sans Visages ». Nous occupons depuis mi-février une maison à la route Suisse n°9, à Coppet. Cette maison, propriété de la Commune de Nendaz est inoccupée depuis une dizaine d’années.
A la rue et sans logement, dans un esprit de totale transparence, nous avons immédiatement contacté la commune de Coppet puis la Commune de Nendaz, afin de conclure un contrat de confiance mutuellement profitable. Nous proposons d’entretenir la maison et de payer les charges.
Nous sommes convoqués à une audience de conciliation le 11 mars prochain. Nous avons transmis aujourd’hui aux propriétaires une proposition concrète de contrat de confiance que nous espérons signer à cette occasion. Read More

Renens: Occupation au centre de Renens

Lausanne_Occupation_rue_de_l_Avenir_5_et_7_RenensDepuis une semaine, nous resistons à la destruction de nos deux maisons

On vous écrit du 3ème étage. Sous la fenêtre, là en-bas dans la rue, les gens s’arrêtent, lèvent la tête vers les banderoles et lisent les mots collés sur le panneau d’affichage. Ils remarquent ces deux maisons historiques du centre-ville de Renens qui auraient dû commencer à disparaître il y a quelques jours si on n’y était pas resté. On habite là depuis des mois. Aujourd’hui on attend de savoir si la commune, propriétaire des lieux, va s’acharner à vouloir démolir ces maisons et les remplacer par les gravats d’un terrain vague. … par un champ de tournesols, pardon, c’est vrai qu’elle a prévu un « aménagement paysager » sur la parcelle, pour cacher le vide. Pourquoi cette démolition ? Pour rien. Pas l’ombre d’un projet, pas de concours d’architecture, rien. Quelle que soit l’idée qui sortira du chapeau des urbanistes et des architectes qui bétonnent et reconstruisent la ville à neuf, la première brique ne sera pas posée avant cinq ou dix ans. En attendant, magie du capitalisme, le terrain laissé en friche gagnera de la valeur, avant qu’il soit cédé à des privés. Read More

Denges: Nouvelles du Collectif Videnges

Déclaration commune des membres du Collectif Videnges, à l’occasion de l’audience du 28 janvier 2016 (15h15) au Tribunal d’arrondissement de La Côte, Nyon.

Fraîchement expulsés, nous étions sans toit en plein hiver, nous avons donc décidés de nous reloger pour ne pas mourir de froid.
Jusque là, nous avons toujours été conciliants, ouverts, et sans nuisances envers le voisinage. Nous ne faisons rien d’autre que de nous loger dans une maison vide. Nous pensons en effet que chaque être humain devrait avoir un toit, peu importe son origine, son genre, ou son revenu, particulièrement en hiver.
Une question, qui vous permettrait d’apprécier notre point de vue :
« Il fait froid, vous êtes à la rue pour x raisons, fin décembre, vous dormez dehors près d’une maison abandonnée ; Qu’est ce que vous faites ? »
Nous sommes des êtres humains.
Nous essayons de vivre dignement, dans l’honneur et le respect des autres.
Vous pouvez nous juger pour des actes que nous aurions pu commettre pour survivre, mais sachez qu’aucune modification, construction, ni dommage n’a été porté sur l’ensemble de la parcelle, ni sur aucun bâtiment, bien au contraire. D’autant que ce bâtiment avait visiblement déjà été squatté avant notre arrivée. Read More

Renens: Communiqué du collectif Jean Dutoit

20150922_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_DutoitLa police instaure une stratégie se rapprochant de l’apartheid. Contrôle. Harclèment. Intimidation.

Communiqué du 18 janvier 2016 par le collectif Jean Dutoit

Ça a commencé le 23 décembre 2015 (période de Noël) et continué jour et nuit depuis.

La police, en civil ou en uniforme, se cache dans des voitures banalisées, même des voitures en mauvais état ; elle se cache derrière les buissons ou sous le pont à côté de la maison pendant la nuit afin de nous surprendre et nous bloquer par surprise.

La police contrôle tous les noirs entrant et sortant de la maison, elle bloque les deux chemins accédants à la maison, elle vole notre argent et nos cartes d’identité, permis ou abonnements de train, elle nous enferme le temps d’un après-midi, d’une nuit, elle entre même dans les bus t-l pour ça. Read More

Renens: Contre la démolition des maisons de l’Avenir 5 et 7 et l’expulsion de ses habitant.e.s

Lausanne_Occupation_rue_de_l_Avenir_5_et_7_Renens_Les deux immeubles de la rue de l’Avenir 5 et 7 sont sur le point d’être démolis. La commune, propriétaire, sait que ces terrains situés au centre ville pourraient rapporter beaucoup d’argent. Elle mandate donc des expert.e.s qui « vont dans son sens’’, comme on a pu l’entendre au conseil communal, qui décrètent que ces bâtiments historiques sont insalubres, et que la démolition est nécessaire.

La Ville veut louer le terrain à des promoteurs qui y construiront des immeubles avec des loyers, on peut le supposer, bien plus chers que ceux pratiqués jusqu’ici. En attendant qu’un projet émerge du concours d’architectes dans quelques années, et que le terrain ait pris de la valeur (spéculation…), elle prévoit de planter un champ de tournesols pour cacher le terrain vague laissé par la démolition. Read More

France/Suisse: des attaques en solidarité avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes

Nantes: contre l’aéroport et la Cop21: Résistance et Coloriage !

Alors que la multinationale Vinci est partenaire officiel de l’exposition « Solutions COP21 : Venez vivre l’expérience climat » au Grand Palais de Paris, y dispensant deux conférences (dont l’une co-présentée par un cadre dirigeant de Veolia) pour expliquer au public à quel point leur démarche est écoresponsable, durable et « green », sa filiale Aéroport du Grand Ouest vient de faire relancer en urgence les procédures d’expulsion de l’ensemble des habitants de la ZAD, pour pouvoir commencer à construire son aéroport « Haute Qualité Environnementale ».

Devant cette obsession pour le bétonnage de nos lieux de vie, un groupe d’artistes-peintres a quant à lui décidé, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 décembre 2015 de redécorer allègrement le morne bâtiment grisâtre de l’agence SOGEA Atlantique, une autre des multiples filiales de Vinci, à Saint-Herblain. Read More

Bienne (Suisse): ouverture d’un espace de solidarité avec les personnes réfugiées et contre les frontières

Depuis une semaine un bâtiment est occupé par un collectif ouvert qui souhaite en faire un lieu de solidarité et de luttes autour de la thématique de la migration, des frontières et de l’autonomie. On s’est rendu sur place pour amener un petit aperçu de la chose sur Renversé.ch.

C’est un beau bâtiment de 3 étages qui a été occupé en plein Bienne. Il est ironiquement situé à la Rue du Contrôle, en face de l’office des poursuites. Read More

Lausanne: Hommage au squat la Laiterie et à bas l’habitat Urbain

la_Laiterie_rue_Marterey_23_LausanneOn n’est pas les seuls à subir cette tendance à simplement ignorer l’existence de projets alternatifs ou à les dénigrer : l’équipe de “la laiterie” à Lausanne, squat d’habitation et d’activité fondé en 2004 a du batailler ferme pour que sa voix soit entendue et que les paroles données soit tenues.

Malheureusement, l’habitat politiquement correct aura le dernier mot : selon les documents finalement obtenus par les habitants de “la laiterie”, la coopérative propriétaire de la vénérable bâtisse de la rue Marterey 23 engagera effectivement des travaux de rénovation prochainement, provoquant leur expulsion.

C’est avec un certain pincement au coeur que nous verrons ce bâtiment se transformer en “logements à loyer modérés”. Ces derniers ne véhiculeront certainement pas le même esprit d’ouverture et de liberté que celui qui souffle dans cette fourmilière créative et relationnelle qu’est “la laiterie”, pour quelques semaines encore. Read More

Lausanne: Nous ne quitterons pas la Laiterie le 19 novembre

resistance_la_Laiterie_rue_Marterey_23_Lausanne_Alors que les propriétaires prétendent commencer les travaux ce jeudi sans en fournir les preuves, s’estimant bon prince en accordant trois jours de délai supplémentaire, le collectif de la Laiterie communique au quartier son refus de partir dans les conditions actuelles.

Nous habitons depuis 11 ans dans la maison de la rue Marterey 23. Quand nous avons occupé cette maison, elle était vide depuis 6 ans suite au départ des ancien-ne-s habitant-e-s pour cause de « travaux imminents ». Ces travaux n’ont jamais vu le jour. Nous avons rempli de vie cet espace qui avait été rendu inhabitable et avait été abandonné aux pigeons : nous avons effectué des travaux de remise en état, notamment de l’étanchéité de la toiture, préservant ainsi la structure de la maison. Le collectif a pu se loger, développer une vie communautaire et de nombreuses activités publiques. Cette présence a suscité et suscite toujours le soutien des habitant-e-s et commerçant-e-s du quartier. Read More

Lausanne: Squat de la Laiterie menacé

la_Laiterie_occupation_rue_Marterey_23_LausanneLes proprétaires du squat de la Laiterie à Lausanne donnent un délai très court pour le départ des habitant-e-s, qui font savoir leur refus par le communiqué suivant :

Squat de la Laiterie menacé : le propriétaire refuse le dialogue

La coopérative immobilière Cité-Joie, propriétaire du squat de la rue Marterey 23 dans lequel nous habitons depuis 11 ans, veut nous expulser sans même respecter l’accord que nous avions convenu ensemble. La coopérative Cité-Joie abandonne ainsi l’image sociale qu’elle tient tant à se donner. Au moment d’acheter le bâtiment à la rue Marterey 23, cette dernière s’est montrée très conciliante avec nous et enthousiaste du projet de vie collective dans cette maison. Read More

Renens: On se ré-installe à la maison !

2015_10_Renens_occupation_de_la_halle_Heinekein_par_le_collectif_Jean_Dutoit_La lutte menée par un collectif de sans-abris de la région lausannoise commence à faire réagir les autorités. Tout le monde dormira ensemble et au chaud cet hiver.

Le jour ou nous avons été contraint-e-s de partir de la Route de Berne 50 suite à une décision de justice, nous avons occupé dans l’heure un autre bâtiment, l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, géré par les Transports Publics Lausannois (T-L). Ces locaux complètement abandonnés appartenant au canton, nous avons tenté d’amorcer un dialogue avec le Conseil d’État, ainsi qu’avec les T-L à qui nous avons envoyé une proposition de contrat de confiance. Mais nous nous sommes retrouvé-e-s face à un mur : aucune discussion possible et une nouvelle plainte en justice prétextant une situation « d’extrême urgence » pour renvoyer encore une fois à la rue la centaine de personnes qui composent le collectif. Une bonne dose d’énergie a été nécessaire pour réaliser un nouveau tour de force et pour reloger tout le monde dans l’urgence, car lorsqu’on les chasse, les gens ne disparaissent pas mais cherchent d’autres espaces pour survivre. Read More

Renens: Collectif Jean Dutoit, retour à la rue lundi 5 octobre

Nous devons quitter les lieux d’ici lundi 5 octobre, 12h00. Les autorités n’ont pas voulu entrer en négociation, et le juge a statué à huit clos sur fond de situation « d’extrême urgence ».

Dès notre arrivée dans l’ancien dépôt Heineken au chemin du Closel 11 à Renens, nous avons tenté à de nombreuses reprises d’ouvrir un dialogue avec les autorités cantonales propriétaires du bâtiment, ainsi qu’avec les Transports publics lausannois qui en sont les porte-forts. Ces appels ont tous été refusés par les autorités, qui prétendent ironiquement que nous sommes fermé-e-s au dialogue, et qui préfèrent s’en remettre à la justice pour répondre aux questions que nous soulevons. Sans entrer en discussion, les T-L soutenus par le Conseil d’Etat (communiqué du Conseil d’Etat du 23 septembre 2015) ont déposé une plainte civile contre tous les habitant-e-s de cette maison afin de les expulser. Ainsi, nous nous retrouvons une fois de plus face à une justice expéditive, sans n’avoir jamais eu l’occasion d’être entendu-e-s. Cette volonté de ne pas entrer en discussion musèle nos revendications : non seulement nous n’avons jamais eu l’occasion d’en débattre directement avec les autorités politiques municipales et cantonales, mais aujourd’hui, il ne nous est même pas possible de nous défendre devant la justice, dès lors que l’affaire a été jugée à huit clos, sans audience. Read More

Renens: Jean Dutoit, pourquoi la demande d’urgence au SPOP est une fausse solution

Nous déplorons que le caractère illicite de cette occupation prenne le pas sur l’urgence de la réalité des membres du collectif et que nos tentatives réitérées de dialogue soient, de ce fait, rejetées. En effet, après avoir accepté un rendez-vous avec nous ce matin, les Transports Lausannois ont finalement annulé ce dernier, une heure avant, invoquant la procédure judiciaire en cours.
Nous réitérons notre volonté de discuter avec les autorités d’une problématique complexe et urgente, à la base de l’existence des occupations de Petit-Vennes et du chemin du Closel et qui nécessite, d’après nous, une recherche commune de solutions qui ne se limitent pas à une bataille juridique sur l’occupation d’un bâtiment. Read More

Renens: nouvelle occupation du collectif Jean Dutoit

Aujourd’hui (mardi 22 septembre 2015), aux alentours de midi, nous avons quitté l’école de la route de Berne 50, accompagné-e-s d’une foule de sympathisant-e-s pour occuper un autre bâtiment (plus grand !) à Renens.

Au vu du statut légal de la majorité d’entre nous, l’occupation de ce bâtiment est le seul moyen de trouver un abri à l’approche de l’hiver. Pour toutes les raisons mentionnées dans notre communiqué du 20 septembre 2015 (voir autre article) et parce que le débat de fond est constamment renvoyé aux autorités cantonales, nous nous sommes installés dans l’ancienne halle Heineken située au chemin du Closel 11 à Renens, propriété de l’Etat de Vaud.

Sachant que les autorisations pour les travaux qui concernent la parcelle en question n’ont pas encore été délivrées, et qu’aucune date de début de chantier n’a été fixée, nous revendiquons cet espace à défaut de trouver une autre solution. Read More

Lausanne: Jean Dutoit, rassemblement et communiqué

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN MARDI 22 SEPTEMBRE A 11H A LA ROUTE DE BERNE

Communiqué du 20 septembre 2015 – La Ville de Lausanne a obtenu son feu vert pour nous mettre dehors. Lors de l’audience du vendredi 18 septembre, le président du Tribunal d’arrondissement de Lausanne, Lionel Chambour, lui a donné raison en l’autorisant à nous évacuer. Il nous a laissé quatre jours de ce weekend prolongé pour vider les lieux, d’ici au mardi 22 septembre à midi.

Après avoir tenté de renvoyer le « problème de la migration » aux autorités cantonales, et vice versa, la Ville a laissé la justice décider à sa place, se déchargeant ainsi de toute responsabilité politique dans cette décision. Elle invoque un préjudice économique « catastrophique » engendré par la suspension du chantier de rénovation pour justifier le retour à la rue d’une huitantaine de personnes, à l’approche de l’hiver. Elle parle le langage de l’argent face à des gens qui gèlent sur les bancs publics, et qui n’en peuvent plus d’être traités comme des bêtes. Read More