Ce mercredi 30 août 2000 à 16h, une soixantaine de personnes, occupant-e-s de l’espace autogéré des Tanneries ou sympathisant-e-s, se sont rendus dans les locaux d’EDF-GDF afin de crier leur ras-le-bol de la complaisance de l’entreprise vis à vis des politiques répressives de la mairie comme des propriétaires en général dans les cas de squats. Depuis l’incendie criminel ayant détruit une partie de l’espace autogéré, ses habitant-e-s se retrouvent sans électricité sur décision de la mairie, malgré les différentes démarches faites auprès d’EDF. Rappelons qu’EDF se doit de fournir l’électricité à qui en fait la demande, et que leurs refus répétés (plusieurs squats précédents s’étaient vus refuser l’accès à leurs services) correspondent clairement à un positionnement en faveur des propriétaires et contre les squatteurs et squatteuses.
Read More
Dijon : Les Tanneries occupent des locaux d’EDF-GDF
Lausanne: évacuation=ré-occupation
LAUSANNE-SQUAT DE LA CATHEDRALE EVACUE ET REOCCUPE (29.08.00)
Ce matin à 8h00, la juge, accompagnée d’une dizaine de policiers a fait évacuer de force la maison squattée du 11 place de la Cathédrale à Lausanne. Immédiatement après, des ouvriers ont commencé à murer la maison.
A 18h00, un groupe d’environ 60 personnes a réoccupé la maison. les 2 agents de sécurité qui gardaient la maison sont sortis sans résistance. Les occupantEs sont maintenant barricadés à l’intérieur… Tout soutien est bienvenu !!! Pour plus d’info: squat.net/espaceautogere
Dijon: Contre la répression, les expulsions… seule la lutte paye !
« Porte-ouvertes » et journées de résistance aux Tanneries les 6, 7 et 8 octobre 2000 (?) !
*Pour des alternatives au système capitaliste, prenons des espaces de vie, de création et de luttes !
*Avec 3 jours de fête, actions, rencontres, concerts, théâtre, débats, expos et tables de presse :
– le vendredi : soirée aux Tanneries avec spectacles/concerts
– le samedi : manifestation et fête de rue au centre-ville accompagnées du « grand jeu de la spéculation ».
Read More
Dijon: Article du « Monde » à propos de l’espace autogéré des Tanneries
Le squat des Tanneries pourrait être « régularisé »
Le Monde – 14 août 2000
Dijon – de notre correspondante
La mairie souhaitait expulser cet espace culturel alternatif visé par un arrêté municipal d’expulsion, le squat des Tanneries, à Dijon (Côte-d’Or), a obtenu en juillet un sursis de trois mois. Créé en 1998, cet espace culturel alternatif qui organise des spectacles et compte environ 300 membres espère pouvoir négocier avec la mairie une régularisation du lieu.
Depuis quelques jours, on ne chôme pas au squat des Tanneries, à Dijon (Côte-d’Or). Yann, Béatrice et les autres résidents de l’usine désaffectée du boulevard de Chicago, passent leurs journées truelles et perceuses à la main. Ils s’activent pour achever les travaux de mise en sécurité de la salle de concert, qui est la pièce maîtresse de « L’espace autogéré des Tanneries » qu’ils ont créé il y a un an et demi, en passant outre l’autorisation de la ville de Dijon, propriétaire des lieux.
Read More
Dijon: Petit communiqué rapide en provenance des Tanneries menacées
Bientôt la victoire ?
Suite au communiqué de presse du 11 août 2000 (partiellement reproduit plus bas), la Mairie de Dijon a annoncé dans le canard local, le Bien Public, qu’elle était prête à enterrer les menaces d’expulsion et à reprendre le dialogue sur la convention d’occupation précaire. Quand on pense aux diverses ordures d’adjoint-e-s au Maire qui après l’incendie criminel nous ont juré que nous n’avions plus aucun avenir dans ces locaux, que ce serait l’expulsion immédiate, qu’on pourrait bien faire toutes les manifs du monde mais que cela ne les toucherait en rien et qu’ils ne dialogueraient plus avec nous (j’en passe et des meilleures), cela fait franchement plaisir de les voir deux mois après venir pleurer qu’ils ne veulent pas d’histoires et sont prêt-e-s à reprendre le dialogue.
Read More
Dijon: Pour une ouverture prochaine d’un squat de girrrrrls!
> Bonjour a toutes !! > Plusieurs filles (dont je fais partie) du groupe > féministe non-mixte de > Dijon ont decidé d’ouvrir un squat de girrrrrls; Le > lieu serait habité > et autogeré par des femmes. Nous projetons > différentes activités : > chorale, bibliothèque feministe, débats, bourse au > vêtements et plus > encore. Le lieu ne serait pas non-mixte totalement > car nous voulons > ouvrir nos portes de temps à autres aux hommes. > Donc on lance un appel pour savoir si des filles > seraient motivées pour > ouvrir avec nous, rester un peu (1 jour, 1 mois ou > plus si…). Pour le > moment le projet n’est sûr qu’à 75% dans la mesure > où nous ne sommes que > 2/3 a vouloir y habiter (bien que le reste des > filles du groupe nous > suive sans problème) et cela ne fait pas beucoup, > donc si tu es prête à > quitter quelques temps ta ville et tout et tout, > cela serait chouette > car ouvrir et faire vivre des lieux pour construire > des projets entre > filles, de surcroit féministe c’est pas facile > facile… Si le projet te > plait et si tu as envie de venir a dijon, n’hésites > pas une seule > seconde: nous avons besoin de toi !!!!!!!!!!! Et > passe l’info a d’autrEs > si tu veux/peux… > Voilà, tu peux nous contacter à <maloka [at] chez [point] com> ou > par courrier à: > Groupe Feministe c/o Maloka, BP 536, 21014 Dijon > cedex. > > A tres bientot……!!!!!!!!!!!!!!!!! > >
Lausanne: L’espace autogéré de Prelaz a été bullodozé
L’espace autogéré de Prelaz a été expulsé samedi dernier, le 5 août 2000.
Toute notre solidarié avec les OccupanTes …
Quelques infos de Lausanne:
Salut le centre autogéré vient de tomber au bulldozers et a l’indifference ou plutot l’impuissance générale de remettre en cause les 40 logements sociaux (qui vont être construit sur la partie du terrain vide , dans on ne sait combien de temps).
L’espace autogéré de Prelaz à Lausanne existe depuis 5 ans et va être bullodozé pour remplacer un batiment du 19em et des hangars ateliers, salle de concert, bar, jardin publique , skatepark et wagenburg par un supermarché….oui oui …faut croire qu’avec le garage en face on avait pas un quartier assez morne…..
Read More
Dijon: L’Espace autogéré des Tanneries va faire un festival…
L’Espace autogéré des Tanneries, c’est un centre social et culturel alternatif, né il y a 2 ans de l’occupation de locaux laissés à l’abandon par la Mairie de Dijon. Des centaines de spectacles, actions et ateliers s’y sont développés, hors de toute contrainte commerciale et dans le refus des logiques de rentabilité comme de toute discrimination (racisme, sexisme, etc.)
Mais les Tanneries dérangent : en juin 2000, alors que des travaux de mise au normes touchent à leur fin et qu’un accord avec la mairie est sur le point d’être signé (faisant suite à un an et demi de lutte pour l’obtenir) un incendie criminel détruit la partie habitation. Pour conserver la partie publique épargnée par les flammes, les occupant-e-s ouvrent une nouvelle maison dans les locaux adjacents. Mais la mairie, propriétaire, semble avoir enfin trouvé avec le feu le prétexte qu’elle cherchait depuis longtemps pour expulser le lieu. A nos initiatives, la mairie ne répond que par mensonges, répression et menaces, refus de dialogue et procédure d’expulsion (passage au tribunal le 18 juillet à 9h à la cité judiciaire de Dijon, bd. Clemenceau – venez y nombreux-ses, un rassemblement de soutien y sera organisé !). La mairie préfère nous voir aux Tanneries qu’au centre ville, mais préfèrerait que nous ne soyons plus nulle part. Elle veut se débarrasser des initiatives qui échappent à son contrôle, en nous expulsant de notre lieu de vie et d’activités. Outre que cela nous ennuirait beaucoup, ce serait décidemment faire trop plaisir à la mairie. Nous sommes déterminé-e-s à ne lui laisser aucun répit et à l’empêcher de dormir sur ses deux oreilles. Et comme c’est de résister qu’il s’agit, nous occupons toujours les Tanneries, et allons occuper la rue aussi (comme ca, nous serons partout à la fois !)
Read More
Dijon: Expulsion du Chevreul
A Dijon, la mairie expulse, encore et toujours !
Les occupant-e-s du squat situé 11, rue Chevreul ont quitté les lieux lundi 10 juillet 2000, suite aux multiples pressions et menaces qu’ils/elles subissaient de la part de la mairie, propriétaire. Dès le début de l’occupation, il leur avait été impossible d’avoir accès au gaz et à l’électricité, la mairie bloquant toute démarche à ce niveau. La mairie avait également fait pression sur l’Université de Bourgogne, pour qu’une habitante du squat ne puisse passer ses examens si elle restait dans le lieu ! A ces moyens de pression scandaleux s’ajoute la décision du tribunal d’expulser la maison (au terme d’un misérable délai de quinze jours) coute que coute, en condamnant les habitant-e-s à 100 francs d’amende par jour s’ils leur venait la mauvaise idée de rester et résister. En un peu plus de 3 mois d’existence, le squat du 11 rue Chevreul a été un lieu de vie pour plusieurs personnes mais aussi de rencontres et de débats, puisqu’un café-discussion hebdomadaire y a été organisé. Suite à la parodie de procès qui décida de leur expulsion (celui-ci ayant été expédié en 5 minutes dans le bureau du juge en l’abscence des squatteurs et squatteuses), les habitant-e-s ont fait appel auprès du juge d’éxécution. Néamoins, la mairie a fait murer les accès à la maison le lendemain du départ des occupant-e-s, allant contre ses engagements de laisser le lieu en état, dans l’attente du résultat de l’appel.
Read More
[Dijon] Communiqué du défunt squat du 3 rue Saumaise – L’illusion réformiste ?
L’ILLUSION REFORMISTE ?
Dans l’article « Squats : lutter ou se légaliser ? » de la revue Cette Semaine #80 (mai-juin 2000) [ça avait aussi été diffusé sur a-infos-fr le 28 mai 2000], il est question du défunt squat du 3, rue Saumaise, à Dijon. Entre le 10 octobre 1999 et le 4 avril 2000, ce squat aura vécu de grands moments, des hauts et des bas, une expérience mémorable pour plusieurs d’entre nous. Cette expérience est réduite en quelques lignes peu représentatives dans l’article précité. Il est question de « dérives » (pas au sens situationniste du terme, mais de glissement d’un radicalisme vers un réformisme qui serait propre aux squats de Dijon – ??? -), de respect du code de procédure pénale et de pacifisme, le tout regroupé dans une « illusion réformiste »… Read More
Dijon: Communiqué de presse au sujet de l’incendie criminel de l’Espace autogéré des Tanneries
Avant-hier (17/06/00), l’espace autogéré des Tanneries a partiellement été détruit par un incendie manifestement criminel. Vous trouverez plus bas le communiqué de presse envoyé avant-hier aux médias locaux en guise d’explication. La partie « publique » des Tanneries ayant été totalement épargnée par les flammes, nous entendons nous mobiliser pour la garder et y continuer des activités. La mairie n’ayant jamais vu d’un bon oeil notre présence dans les lieux, elle n’a pu que se réjouir de ce qui est arrivé, et essaie dors et déjà d’utiliser ce prétexte pour nous expulser de la partie intacte que nous occupons toujours. La mairie nous a demandé de quitter les lieux hier soir (18/06/00) à 20h en prétextant que ni la grande salle de spectacle ni le couloir extérieur n’était fiables au niveau de la sécurité, ce qui est totalement faux (les fondations des différents bâtiments n’étant pas les mêmes). Voyant ça comme une tentative d’expulsion sournoise, nous avons refusé de quitter les lieux, contacté un maximum de gens et les médias, et appelons tou-te-s ceux et celles qui le pourraient à nous y rejoindre (L’espace autogéré des Tanneries, 15 bld de Chicago, Dijon), pour empêcher notre expulsion. Nous attendons par ailleurs le passage d’une commission de sécurité, seule habilitée à rendre un avis définitif sur l’état des lieux (par rapport aux normes de sécurité en vigueur).
Read More
Lille: Contre les expulsions de squats!
Contre les expulsions de squatt! Contre la criminalisation du mouvement social!
Read More
Dijon: Incendie aux Tanneries et menace d’expulsion
Lundi 19 juin 2000 – 00:18
Avant-hier (17/06/00), l’espace autogéré des Tanneries a partiellement été détruit par un incendie manifestement criminel. Vous trouverez plus bas le communiqué de presse envoyé avant-hier aux médias locaux en guise d’explication. La partie « publique » des Tanneries ayant été totalement épargnée par les flammes, nous entendons nous mobiliser pour la garder et y continuer des activités. La mairie n’ayant jamais vu d’un bon oeil notre présence dans les lieux, elle n’a pu que se réjouir de ce qui est arrivé, et essaie dors et déjà d’utiliser ce prétexte pour nous expulser de la partie intacte que nous occupons toujours. La mairie nous a demandé de quitter les lieux hier soir (18/06/00) à 20h en prétextant que ni la grande salle de spectacle ni le couloir extérieur n’était fiables au niveau de la sécurité, ce qui est totalement faux (les fondations des différents bâtiments n’étant pas les mêmes). Voyant ça comme une tentative d’expulsion sournoise, nous avons refusé de quitter les lieux, contacté un maximum de gens et les médias, et appelons tou-te-s ceux et celles qui le pourraient à nous y rejoindre (L’espace autogéré des Tanneries, 15 bld de Chicago, Dijon), pour empêcher notre expulsion. Nous attendons par ailleurs le passage d’une commission de sécurité, seule habilitée à rendre un avis définitif sur l’état des lieux (par rapport aux normes de sécurité en vigueur).
Squats: lutter ou se légaliser
Article sur les tentatives de légalisation des squats en France, paru dans « Cette Semaine » n°80 – mai/juin 2000 (BP 275 – 54005 Nancy cedex):
SQUATS : LUTTER OU SE LÉGALISER ?
Alors que des squats continuent de se faire expulser, refusant tout compromis avec l’Etat ou les propriétaires, luttant plutôt par le biais de liens avec le quartier et de barricadages, réinvestissent même parfois les lieux après expulsion (comme ce fut le cas du squat Dada aux Lilas), d’autres croient avoir trouvé la solution en réclamant leur légalisation. Si beaucoup se définissent comme «artistiques», ce n’est pas toujours le cas. Certains squats que nous avons fréquenté prennent le même chemin…
Read More
Marseille: ouverture de l’Huilerie occupée
Bonjour, un petit mail pour vous informer de l’ouverture d’un squat à marseille. Effectivement depuis le 17/02/2000 nous occupons les locaux d’une ancienne huilerie située au 15 bd de Montricher.
Faire l’expérience de la resistance collective, être libres et solidaires, partager nos savoirs et savoir faire, agir à plusieurs: voilà notre projet.
On experimente, on prend du temps, on cause dur…
Read More