Chambéry: Les Pilos expulsés !

Mardi 17 novembre 2009

A Chambéry, le squat des Pilos, ouvert en août 2008, et où ont eu lieu de nombreuses choses, dont un dernier concert de soutien aux inculpés de Chambéry ce samedi 14, a été expulsé ce matin.

Une vidéo de l’expulsion ici :
http://www.dailymotion.com/video/xb6gij_expulsion-des-ypilosy-centre-cultur_news

Plus d’infos à venir.

* * *

Quelques articles parus dans la presse bourgeoise:
http://juralibertaire.over-blog.com/article-chambery-explusion-des-pilos-39524097.html

(Saint-)Etienne: expulsion du squat du 10 avenue Denfert-Rochereau

Ce matin [jeudi 12 novembre 2009], un squat a été expulsé à synthétienne. C’était la première fois dans notre histoire des squats à synthé qu’un juge ordonnait une expulsion sans délai et sans accorder la trève d’hiver. Cela suite à nos quelques tentatives de coups de pressions auprès de la municipalité et des proprios (un truc public dont la municipalité fait partie), en foutant le bazar chez eux en leur disant en gros « bouh c’est vilain d’expulser en hiver ».
Bref…
+ d’infos dans divers articles sur le Numéro Zéro.


Expulsion du 10 avenue Denfert-Rochereau
Jeudi 12 novembre 2009

Salut,

bon alors on a été expulsé-e-s ce matin, et on n’était pas content-e-s, mais on n’a pas dit notre dernier mot.

La boom de demain n’est pas annulée, mais simplement repoussée à plus tard, dans un lieu à définir, eheh…

Merci beaucoup à tous les gens qui sont passés témoigner leur soutien et aider à déménager des affaires, et à ceux et celles qui nous accueillent en attendant.

Hésitez pas à dire au maire, au préfet, ou à Epora, les propriétaires, que c’est des salopards…

à bientôt !

squats de synthé <steATsquatPOINTnet>

Lyon: Brutalités policières et expulsion du Komifo

  Lyon: Brutalités policières et expulsion du Komifo


Texte et photos sur https://rebellyon.info/On-va-s-les-faire-Komifo.html

On va s’les faire Komifo…
Publié le mercredi 11 novembre 2009.

Le troisième arrondissement de Lyon autour du quartier de la Guillotière fait l’objet d’une répression policière qui s’est intensifiée depuis un an, date de l’ouverture du commissariat de police place Bahadourian. Au travers de récents événements, nous pouvons constater la volonté de contrôle de la population. Cela se traduit par le fait d’éviter tout débordement.

Des précédents

Dans la nuit de jeudi à vendredi 6 novembre, un groupe d’étudiants s’est réuni rue Vendôme dans un cadre festif. Suite à des plaintes de voisins, la police arrive et leur demande de se déplacer. Les étudiants se dirigent alors place Guichard. Ils sont suivis par une voiture de la BAC. Les premières discussions avec les policiers se passent de manière sereine. Suite à leur départ une heure plus tard, deux étudiants subissent un contrôle d’identité musclé (pris à la gorge, ils sont poussés violemment). Cette scène alerte deux de leurs ami(e)s qui se rapprochent afin de négocier leur départ avec les policiers. Sans sommation, les premiers coups des policiers tombent. Le reste du groupe s’attroupe autour des policiers. Les coups se mettent alors à pleuvoir, suivis de gaz lacrymogène. Un des membres du groupe situé en retrait se fait interpeller, frapper au visage et sur le corps à de multiples reprises une fois au sol. Il est sorti samedi après 36 heures de garde à vue. Résultat : un crâne ouvert, un bras cassé et de multiples ecchymoses, soit une soixantaine de jours d’ITT cumulés et une accusation de violences aggravées sur agents de la force publique. Finalement, les policiers reviennent sur leur plainte et la substituent en une simple rébellion. Les policiers ont reconnus s’être « blessés » aux phalanges et aux genoux en frappant. Verdict le 8 décembre en Maison de Justice.

Premier récit de l’expulsion du Komifo

Samedi soir, dès 22 heures une boum, en soutien au squat du Komifo contre sa fermeture, était organisée dans les lieux. Vers 2h du matin, un lourd dispositif policier (une cinquantaine de policiers de différents corps, des chiens) se met en place dans le but de mettre fin à la soirée et de vider les lieux. Après l’infiltration de 3 agents, les participants réagissent en accourant vers la porte afin de contenir la police. De nombreux tirs de lacrymogène fusent, la pression policière se fait sentir. Une barricade se monte rapidement. Cependant, la police parvient à rentrer à l’aide de flash-balls. Les participants sortent par derrière entourés d’un cordon de CRS n’hésitant pas à frapper à l’aveuglette. Ils les alignent le long d’un mur et les laissent repartir direction rue de Créqui. Les différents groupes se font charger et certains sont passés à tabac. Étrangement, aux vues des violences policières, aucune interpellation mais surtout de nombreuses blessures (dents cassées, arcades ouvertes, hématomes…). Et des policiers qui, selon plusieurs témoins, regrettaient de « ne pas avoir pu plus s’amuser ».

Second récit de l’expulsion du Komifo

Samedi soir, la soirée se passe pour la dernière fois au squat le Komifo, ça part avec un open-mic avec des gens du quartier, des camarades, ceux qui testent de prendre le micro, l’ambiance est bonne, y a du monde, parce que faut pas oublier que le Komifo a brassé beaucoup de gens, on s’y est rencontré, on s’y sent bien. Quand la boom est lancée, il est déjà tard, on a de l’énergie, on veut faire la fête ensemble, on se connaît pas tous mais on est tous et toutes venus.es avec des potes ou on en retrouve sur place – excepté le gars louche qui ressemble à un deck et qui fourre son nez un peu partout (bizarrement les premiers flics en uniforme déboulent 5 min. après son départ). Les corps et les esprits se chauffent et les premiers murs commencent à tomber, le Komifo, destiné à être détruit par la mairie après l’expulsion, va l’être en partie pendant cette soirée. Cette énergie, si elle en déçoit certains, les scandalisent ou les poussent dans leurs retranchement moralisateurs et méprisants, cette énergie est pourtant contagieuse et bientôt ce sont les toilettes, le toit et les murs qui sont soit mis à terre soit repeints par des phrases anti-flics, un fumi craqué dans le jardin contribue à l’ambiance ; quelques vitres et bien sûr le bar font les frais de cet élan de joie et de rage ; ils nous expulsent, on va pas non plus leur dérouler le tapis rouge…

Sur ces entre-faits, trois porcs de la nationale débarquent par la porte ouverte, laissée sans surveillance, et se dirigent directement vers le dancefloor où on les invite à regagner la sortie. C’est une escorte d’une quinzaine de personnes insultant et crachant sur les flics qui les ramènent à la porte… laquelle était alors fermée. Scène surréaliste, les flics sont coincés entre les portes du Komifo et des gens très énervés qui, décidément, n’apprécient pas leur présence. Malgré l’alcool et la rage ils s’en sortent, ils ont eu chaud. Des gens paniquent, ne se sentent pas en sécurité et décident de se faire la malle avant que la maison ne soit bouclée, très vite on entend ceux qui sortent par l’arrière : « y a la BAC dans la rue ». De toute évidence on se retrouve à plus d’une quarantaine à rester, à se dire qu’on veut être soudés et solidaires face à ce qui se passe. On cherche nos potes dans la confusion, on se tient. Une barricade est improvisée devant la porte à travers laquelle passent mollards et bris de verre jetés sur les decks par ceux qui tiennent l’entrée, les porcs se décident à gazer puis à entrer boucliers anti-émeutes aux bras après avoir défoncé la porte en quelques coups de pompes. Des objets sont balancés, pèle-mêle : plot de circulation, barbecue, balançoire… Un tir de flashball retentit, on se regroupe dans le fond du jardin, prêts à entamer une sortie collective, on commence à sortir sur le trottoir pendant que ceux qui assurent les arrières se font défoncer, les chiens sont lâchés. Jusque-là, on nous dit qu’on va nous laisser partir sans contrôles mais qu’il va y avoir des arrestations. On se décide à bouger ensemble pour se disperser ensuite, on s’en va en gueulant « Flics ! Porcs ! Assassins ! ». Certains groupes s’en sortent, d’autres se font courser et certains rattraper.

Les flics sont énervés ce soir, ils ne veulent ni arrêter, ni contrôler mais juste mettre des coups, pour le plaisir. Le mot passe on se cale un rencard et une ou deux heures plus tard, on se retrouve dans un appart’, au chaud. Contents de se retrouver, de se tenir ensemble. On fait le bilan : pas d’arrestations (à notre connaissance), de très rares contrôles d’identité, de nombreuses blessures, mais surtout, une impression d’avoir vécu quelque chose de fort à relativement nombreux, un désir de ne pas en rester là.

Alors voilà, la suite au prochain épisode…

Conclusion

Ces deux événements ne sont pas isolés et s’inscrivent dans une politique de répression et de gestion policière du quartier populaire et immigré de la Guillotière. Après l’opération « quais tranquilles », cela passe notamment par la Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention développée par la mairie du 3ème arrondissement, qui vise notamment à un renforcement des effectifs de police pour assurer « la tranquillité des habitants et la lutte contre le sentiment d’insécurité ». Pour autant, l’installation du plus gros commissariat de Lyon place Bahadourian, le « nettoyage » de la place du Pont, l’expulsion violente du Komifo, s’inscrivent plus dans une politique de répression sociale et de gentrification (exclusion des classes populaires du centre-ville) que de sécurisation de ses habitants. En somme, il s’agit de l’expulsion programmée de toutes les populations indésirables du quartier de la Guillotière. La hausse de la violence des interpellations conduit à des situations comparables à la répression subie lors de manifestations sauvages. Il paraît urgent de s’organiser afin de combattre le sentiment d’impunité dont jouissent chaque fois plus les forces de police lors de leurs opérations de « sécurisation ».

rebellyon.info


Agitation autour des squats de l’ouest de la France

Article compilé sur Indymedia-Nantes le mardi 03 novembre 2009 (un tout petit peu retouché):

En ce moment, une une certaine effervescence se fait sentir autour des squats, dans le coin… tour d’horizon:

Sur Nantes, suite aux expulsions et procédures, des maisons continuent d’ouvrir – le « skat » au Pont de Cens et La Mob.

Sur Notre-Dame-des-Landes, suite au Camp Action Climat, un appel à occuper les terrains constructibles a été envoyéet a été entendu. Read More

Paris : expulsion du squat de Sainte-Croix de la Bretonnerie

EXPULSION MARDI 3 NOVEMBRE 2009 PAR PARIS-HABITAT A PARIS 4EME

Le collectif des mal-logés en lutte a ouvert des appartements laissés vide depuis des années par la mairie de Paris (Paris Habitat) au 50 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (Paris 4e).

Le bailleur a fait appel aux forces de l’ordre, policiers, gardes mobiles, CRS ont mené un assaut contre les appartements occupés et defoncé les portes au bélier.

50 représentants des forces de l’ordre participaient au dispositif.

Les occupants, parfaitement pacifiques ont été arrêtés et pris en audition libre sous l’accusation fausse de destruction volontaire de bien privé.

Une manifestation de soutien de quelques dizaines de personnes a été dispersée par la violence. On compte au moins deux blessés. Read More

Grenoble: Expulsion de la Isla Boulita

Ce matin, jeudi 5 novembre 2009, le squat de « La Isla Boulita », au 19 rue Blanche Monier à Grenoble a été expulsé, après presque un an d’occupation et d’activités!

A 7h du mat’, 7 cars de gendarmes mobiles et plusieurs fourgonnettes de police nationale ont bloqué la rue Blanche Monier et commencé à expulser les squatteureuses. Assez vite, une vingtaine de personnes arrivent pour les soutenir, mais elles ne peuvent s’approcher, bloquées à chaque bout de la rue par un cordon de flics…

Pendant que les squatteureuses subissaient reveil brutal, contrôle d’identité et fouilles au corps, puis déménageaient leurs affaires, les gens dehors criaient des slogans en tapant sur des casseroles :
« Ni expulsion ni répression! Vive les squats et à bas les bulldozers ! »
« Bouygues expulse des maisons et construit des prisons! » Read More

Montreuil (93): Ouverture-expulsion rue de la Convention

Le vendredi 16 octobre 2009, dans la rue de la Convention, politicards et flics main dans la main…

Vendredi après midi, nous avons voulu rendre visible l’’occupation du garage de l’’église appartenant à la ville en y faisant entrer du monde, en suspendant une banderole, en distribuant des tracts… Ce lieu situé entre la mairie, le tribunal d’’instance et le commissariat, en plein Coeur de Ville (projet d’’assainissement social du centre-ville ou embourgeoisement), élus municipaux et keufs nous en ont virés. Ils sont vite rentrés dans la cour, trois bakeus bien zelés, la confiance en plus. On a vite fait de se barricader à l’’intérieur, quelques personnes parvenant à grimper sur le toit. En fait là, ils s’’en foutaient complètement de la loi des 72h, mairie et flics. Elle, la maire, a porté plainte direct. Une personne est placée en garde à vue : « Vous lui mettrez dégradation volontaire, c’’est bien pour les statistiques ». Il refuse de donner son identité, son signalement, mais est relâché rapidement. Read More

Montreuil (93): Pour conclure… squat expulsé

17 oct. 2009

Hier un mail a été envoyé pour un rassemblement à Montreuil:
http://squat.net/fr/news/montreuil161009.html
Les occupants de la rue Convention à côté de la mairie de Montreuil ont été expulsés par la police et la mairie hier en fin d’après midi.
A bientôt.

laclinique93 at gmail point com

Paris: Expulsion sans procédure de quatre HLM

24 sept. 2009

Dans le 3ème arrondissement de Paris, 4 HLM squattés ont été expulsés il y a deux jours. Le propriétaire est la SGIM, bailleur social.

Le collectif des mal-logés en lutte qui a organisé l’occupation des HLM dans le 3ème déplore les agissements de la SGIM et de l’accointance de la police dans cette affaire.

Certains des squatteurs y étaient installés depuis un mois et demi. Papiers d’identité et ordinateurs sont maintenant inaccessibles, les portes soudées, etc.

Pour participer avec nous à la réquisition d’HLM vides et organiser la solidarité entre les squats parisiens, appelez au :

09 52 40 42 10 ou au 06 75 32 23 50

zutzut [at] no-log.org

Paris: Expulsion des sans-papiers du boulevard du Temple

Jeudi 24 septembre 2009

23 septembre, les sans-papiers du bd du Temple expulsés
Besson encore pire que Hortefeux, Delanoë complice

Les sans papiers qui occupaient le trottoir du boulevard du Temple depuis le mois de juin se sont faits expulser hier matin 23 septembre par une escouade de Crs, de flics en « civil » aux environs de 6 heures du matin, a priori il n’y a une aucune arrestation et selon la préfecture il n’y a pas eu de violences, comme si on pouvait encore les croire.

Après l’horreur des rafles et des déportations de Calais de ces derniers jours il fallait que la flicaille sarkozyste le fasse aussi à Paris, ça se sera donc fait en toute « discrétion », on ne sera pas étonné qu’aucun média et « journaliste » n’ait été comme par « hasard » présent et prévenu ce matin, ce petit matin là où seuls quelques camarades étaient aux cotés des sans-papiers du boulevard du Temple, des copains et copines qui n’ont pas pu faire grand-chose vu l’escouade de flics dépêchée sur place pour cette nouvelle saloperie de Besson. Read More

Calais: solidarité avec les migrants expulsés de la jungle calaisienne

Mardi 22 septembre 2009

Ce matin, 278 arrestations de migrants, dont 132 se déclarant mineurs dans le jungle de Calais.

Appel à Solidarité partout où c’est possible.

Appel à manifester contre la destruction des « jungles » de Calais et la persécution des migrant-e-s.

Eric Besson, Ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale, a opéré le démantèlement des « jungles », qui abritent à Calais les migrants candidats à l’émigration vers l’Angleterre,ce mardi 22 septembre. Read More

Prague: Environ une centaine de personnes arrêtées, les squatteureuses expulsé.e.s

Aujourd’hui vers 7 heures du matin (13 Septembre 2009), la nouvelle maison squattée a été expulsée par la police. A peu près 25 personnes, qui occupaient le bâtiment et étaient assises sur le toit, ont été arrêtées. Les médias ont annoncé qu’elles seront probablement jugées le lundi en comparution immédiate.

Le soir du 12, beaucoup de personnes (environ 70) qui étaient venues pour soutenir la nouvelle occupation dans les rues, ont été arrêtées. La police a utilisé une force extrêmement violente, plusieurs tactiques et des armes différentes. Des nouvelles non vérifiées sur plusieurs blessures de manifestant.e.s sont arrivées, mais il n’y a, selon toute probabilité, aucune blessure grave. Read More

Nantes: Occupation à Notre Dame des Landes

Vendredi 21 août 2009

Contre l’aéroport, vivons sur les terres condamnées !

Nous avons récemment investi une maison inoccupée appartenant au Conseil général sur la « zone à détruire » du projet d’aéroport.

La vie s’organise peu à peu, nous recevons des visites fort sympathiques et d’autres visites un peu plus bleues. Read More

Montreuil (93): Petite chirurgie et chaise musicale

Texte publié sur Indymedia-Nantes le jeudi 20 août 2009:
https://nantes.indymedia.org/article/18013

Le 8 juillet [2009] au matin, le squat de la Clinique à Montreuil est expulsé par 200 flics, RAID en tête. Les flics d’élite braquent à l’arme à feu, les petits lasers d’aide à la visée se baladent le long des torses des occupants. A ce moment, on ne tire pas, on se contente de poser l’ambiance. Puis le soir un autre service de police réalise l’avertissement. Contre une manif s’éloignant de la police, sans sommation, une dizaine de tirs de Flash-Ball, cinq manifestants touchés, tous au dessus du sternum, un oeil crevé. Et aussi trois arrestations, deux procès de prévus (un pour jet de projectile, un autre pour dégradation d’un distributeur de biftons). Read More

Bruxelles: Expulsion d’un squat de sans-papiers

Des sans-papiers ont été expulsés d’un bâtiment squatté le 12 août 2009. Il y a pile un mois, le 12 juillet 2009, plus d’une centaine de sans-papiers s’étaient lancés dans l’occupation d’une ancienne agence de voyages, boulevard Lemonnier.

La police bruxelloise a fait son taf de merde et selon elle, « l’expulsion s’est déroulée sans incident ». Y’a juste des gens à la rue, ce qui ne représente pas même un « incident », donc.

[Et un article dans la presse bourgeoise.]

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