Madrid: Expulsion d’El Patio Maravillas

Traduction d’un article paru le 6 janvier 2010 en anglais sur:
http://squattercity.blogspot.com/2010/01/evicted-in-madrid.html

[Le 5 janvier 2010], la police madrilène a expulsé El Patio Maravillas, un bâtiment occupé par des squatteur-euse-s depuis 2007.
L’info reportée par le site mainstream « Typically Spanish »:
http://www.typicallyspanish.com/news/publish/article_24593.shtml

Une première tentative d’expulsion avait échoué l’an passé suite à une résistance publique solidaire avec les squatteur-euse-s.

Le squat était apparemment très populaire et fonctionnait notamment comme centre culturel, même si dans le voisinage plusieurs personnes se plaignaient régulièrement du bruit…

Les squatteur-euse-s appellent (sur leur site, en espagnol) à continuer les activités, même expulsé-e-s:
http://defiendelo.patiomaravillas.net/

Nantes: Brutalités policières et expulsion en cours de la Gueule du Loup

  Nantes: Brutalités policières et expulsion en cours de la Gueule du Loup


L’expulsion de la GUEULE DU LOUP, squat au 31 route de Rennes, à Nanes, est en cours depuis environ 11h ce vendredi 22 janvier 2010. C’est violent, et les habitant-e-s ont besoin de soutien, LA, MAINTENANT.

La Gueule du Loup, maison vide depuis plusieurs années et occupée depuis plus de trois mois, est expulsable à partir de ce vendredi 22.

La justice expéditive et bourgeoise tombe, rendu de procès: 8 jours pour quitter les lieux, malgré le froid et l’absence de projet sur le bâtiment, ce qui n’était pas le cas du jardin-forêt de cette maison, entièrement détruit par les machines infernales du capital afin de construire un énième immeuble assorti de son joli parking, aux bénéfices d’une lignée de notaires en voie d’extension. Bon nombre d’expulsions ont eut lieu ces dernières semaines,période de grand froid ou pas, renvoyant des individuEs à des situations toujours plus précaires.

Alors qu’il est de plus en plus difficile de se loger et de vivre décemment, nous pensons qu’il est nécessaire de se réaproprier les espaces afin d’y construire nos vies comme nous l’entendons en dehors des griffes de nos pathétiques dirigeants et de leurs institutions. Du coup, on invite à venir discuter, partager, soutenir durant cette semaine, pour leur montrer que malgré tous les coups, nous sommes toujours vivantEs et pas prèTEs à capituler.On donnera d’autres infos sur des rdv ouverts, c’est possible aussi de venir en organiser, à bientôt!

31 route de Rennes, Pont du Cens (bus 32,25,87,73)

* * *

Urgence
vendredi 22 janvier 2010 – 13:58
L’expulsion est en cours depuis plus d’une heure, ça chauffe grave, y’a vraiment besoin de monde, là, maintenant.

* * *

Urgence Gueule du loup
vendredi 22 janvier 2010 – 14:09
Urgence confirmée à 13h
les cognes cognent
besoin de soutien
merci.

* * *

Sur le toit
vendredi 22 janvier 2010 – 14:09
D’après ce que j’ai compris, les habitantEs se sont réfugiéEs sur le toit. Les flics, les pompiers et les journalistes sont sur place.

D’autres infos à suivre sur https://nantes.indymedia.org/article/19354

i.


Grenoble: C’est la rentrée… des squats expulsés!

20 sept. 2009

A télécharger en version « tract »:
http://grenoble.squat.net/2009-09_Grenoble_expulsions.pdf

Mardi 8 septembre, la maison située au 17, rue Monge, belle maison avec un grand jardin, qui abritait depuis plusieurs mois neuf personnes, s’est faite expulser, et aussitôt démolir. Read More

St-Petersbourg (Russie): Expulsion du squat Black Hole

Traduit d’un article paru en anglais sur squat!net:

Le « Black Hole » était un squat d’habitation, avec cinq chambres dans un immeuble de trois étages. Il a été occupé en avril puis expulsé fin novembre [2009]. 6-7 anarchistes y vivaient, ainsi que Kostya, un travailleur immigré de Biélorussie qui au départ vivait là séparément puis, par la suite, avec les autres squatteur-euse-s.
Read More

Chambéry: Communiqué des occupant-e-s du « Carré curieux »

Bonjour,

Les Pilos ont été expulsés [en novembre 2009] :
http://www.lespilos.lautre.net/

La suite :
=====================================================
Communiqué des occupantEs du « Carré curieux » :

Nous sommes les habitantEs de l’hôtel Morand. Ce bâtiment appartenant à la mairie est abandonné depuis 2002.

Le jeudi 10 décembre [2009], vers 18h30, la police municipale et un conseiller municipal arrivent et constatent qu’ils n’ont plus accès aux lieux. Ils décident alors de convoquer la police nationale pour nous expulser, celle-ci invoque le flagrant délit pour intervenir. Cependant, le flagrant délit ne pouvait pas s’appliquer, car occupant les lieux depuis plusieurs semaines, nous sommes résidents de l’immeuble et, en tant que tels, nous sommes protégés par la loi ; nous leur avons donc précisé qu’ils agissaient hors des cadres prévus par celle-ci, et qu’ils s’apprêtaient à enfreindre le principe d’inviolabilité du domicile. Mais cela n’avait pas l’air de les arrêter, jusqu’à ce qu’un juriste vienne constater notre justificatif de domicile. Read More

Turin (Italie): La résistance sera longue, expulsions et émeutes commencent…

Traduction d’un article publié en anglais sur http://squat.net/en lui-même traduit d’un article publié en italien sur http://www.informa-azione.org/

Jeudi 10 décembre 2009 – les événements du jour: Les forces de répression (police, carabinieri et « civils ») ont expulsé Ca’neira à 6h25 du matin; à 6h45, les flics sont également arrivés à L’ostile. Les squatteur-euse-s « ostiles » sont allé-e-s direct sur le toit et une manif improvisée d’une centaine de personnes s’est installée dans la rue en solidarité, bloquant le Corso Vercelli, empêchant les flics d’apporter des nacelles pour attraper les squatteur-euse-s réfugié-e-s sur le toit… et déclenchant la première charge de police. Une femme qui n’avait rien à voir avec la manif a été tabassée par les flics, touchée aux jambes et dans le dos, elle a été emmenée à l’hopital par des manifestant-e-s. Read More

Berlin: expulsion de Brunnenstrasse 183!

600 flics mobilisés pour expulser 21 squatteur-euse-s…
Video: http://indymedia.nl/media/2009/11//63600.flv

24 novembre 2009

Exprimez votre solidarité, faites des actions décentralisées dans toute la ville ! Exprimez votre colère de manières variées et créatives !

Faites suivre ce message, diffusez-le partout, réveillez vos co-habitant-e-s et appelez vos ami-e-s !

Les flics ne doivent pas rester tranquilles les prochaines nuits et les prochains jours, organisons des manifs et des émeutes !

La solidarité EST une arme ! Faisons de Berlin un enfer !

Brûlez l’ambassade d’Allemagne la plus proche de chez vous !

Le propriétaire du bâtiment est le Dr. Kronawitter, Prinz-Eugen-Strasse 3, 94034 Passau (Allemagne).
Son téléphone: +49 851 49 349-0, fax: 49 851 49 349-49.

http://brunnen183.blogsport.de/

Rhône-Alpes: Le point sur les squats…

Petit rappel des faits sur la situation des squats en Rhône-Alpes en ce mois de novembre pas très hot qui ne donne pas trop envie de mettre ses miches dehors. Je ne fais l’état des lieux que des squats expulsés ou expulsables où je suis allée.

Quand je connais pas j’ai peur de faire de la presse people. Jeudi 5 novembre, la Isla Boulita à Grre se fait dégager par Bouygues car ils se recyclent ils vendent pas que des armes de destruction massive, ils n’ont pas que le monopole médiatique, ils construisent pas que des prisons, ils détruisent aussi des squats à coups de pelleteuse !

Le Komifo à Lyon, c’est fini, et autant dire qu’on s’est bien fait fracassé la gueule « komifo » par les keufs et les bergers allemands. Pour ce qu’il en est de Lyon, le Sheitan est expulsable, le GlamGlossRoseBaby est en attente de… ?! Read More

Chambéry: Les Pilos expulsés !

Mardi 17 novembre 2009

A Chambéry, le squat des Pilos, ouvert en août 2008, et où ont eu lieu de nombreuses choses, dont un dernier concert de soutien aux inculpés de Chambéry ce samedi 14, a été expulsé ce matin.

Une vidéo de l’expulsion ici :
http://www.dailymotion.com/video/xb6gij_expulsion-des-ypilosy-centre-cultur_news

Plus d’infos à venir.

* * *

Quelques articles parus dans la presse bourgeoise:
http://juralibertaire.over-blog.com/article-chambery-explusion-des-pilos-39524097.html

(Saint-)Etienne: expulsion du squat du 10 avenue Denfert-Rochereau

Ce matin [jeudi 12 novembre 2009], un squat a été expulsé à synthétienne. C’était la première fois dans notre histoire des squats à synthé qu’un juge ordonnait une expulsion sans délai et sans accorder la trève d’hiver. Cela suite à nos quelques tentatives de coups de pressions auprès de la municipalité et des proprios (un truc public dont la municipalité fait partie), en foutant le bazar chez eux en leur disant en gros « bouh c’est vilain d’expulser en hiver ».
Bref…
+ d’infos dans divers articles sur le Numéro Zéro.


Expulsion du 10 avenue Denfert-Rochereau
Jeudi 12 novembre 2009

Salut,

bon alors on a été expulsé-e-s ce matin, et on n’était pas content-e-s, mais on n’a pas dit notre dernier mot.

La boom de demain n’est pas annulée, mais simplement repoussée à plus tard, dans un lieu à définir, eheh…

Merci beaucoup à tous les gens qui sont passés témoigner leur soutien et aider à déménager des affaires, et à ceux et celles qui nous accueillent en attendant.

Hésitez pas à dire au maire, au préfet, ou à Epora, les propriétaires, que c’est des salopards…

à bientôt !

squats de synthé <steATsquatPOINTnet>

Lyon: Brutalités policières et expulsion du Komifo

  Lyon: Brutalités policières et expulsion du Komifo


Texte et photos sur https://rebellyon.info/On-va-s-les-faire-Komifo.html

On va s’les faire Komifo…
Publié le mercredi 11 novembre 2009.

Le troisième arrondissement de Lyon autour du quartier de la Guillotière fait l’objet d’une répression policière qui s’est intensifiée depuis un an, date de l’ouverture du commissariat de police place Bahadourian. Au travers de récents événements, nous pouvons constater la volonté de contrôle de la population. Cela se traduit par le fait d’éviter tout débordement.

Des précédents

Dans la nuit de jeudi à vendredi 6 novembre, un groupe d’étudiants s’est réuni rue Vendôme dans un cadre festif. Suite à des plaintes de voisins, la police arrive et leur demande de se déplacer. Les étudiants se dirigent alors place Guichard. Ils sont suivis par une voiture de la BAC. Les premières discussions avec les policiers se passent de manière sereine. Suite à leur départ une heure plus tard, deux étudiants subissent un contrôle d’identité musclé (pris à la gorge, ils sont poussés violemment). Cette scène alerte deux de leurs ami(e)s qui se rapprochent afin de négocier leur départ avec les policiers. Sans sommation, les premiers coups des policiers tombent. Le reste du groupe s’attroupe autour des policiers. Les coups se mettent alors à pleuvoir, suivis de gaz lacrymogène. Un des membres du groupe situé en retrait se fait interpeller, frapper au visage et sur le corps à de multiples reprises une fois au sol. Il est sorti samedi après 36 heures de garde à vue. Résultat : un crâne ouvert, un bras cassé et de multiples ecchymoses, soit une soixantaine de jours d’ITT cumulés et une accusation de violences aggravées sur agents de la force publique. Finalement, les policiers reviennent sur leur plainte et la substituent en une simple rébellion. Les policiers ont reconnus s’être « blessés » aux phalanges et aux genoux en frappant. Verdict le 8 décembre en Maison de Justice.

Premier récit de l’expulsion du Komifo

Samedi soir, dès 22 heures une boum, en soutien au squat du Komifo contre sa fermeture, était organisée dans les lieux. Vers 2h du matin, un lourd dispositif policier (une cinquantaine de policiers de différents corps, des chiens) se met en place dans le but de mettre fin à la soirée et de vider les lieux. Après l’infiltration de 3 agents, les participants réagissent en accourant vers la porte afin de contenir la police. De nombreux tirs de lacrymogène fusent, la pression policière se fait sentir. Une barricade se monte rapidement. Cependant, la police parvient à rentrer à l’aide de flash-balls. Les participants sortent par derrière entourés d’un cordon de CRS n’hésitant pas à frapper à l’aveuglette. Ils les alignent le long d’un mur et les laissent repartir direction rue de Créqui. Les différents groupes se font charger et certains sont passés à tabac. Étrangement, aux vues des violences policières, aucune interpellation mais surtout de nombreuses blessures (dents cassées, arcades ouvertes, hématomes…). Et des policiers qui, selon plusieurs témoins, regrettaient de « ne pas avoir pu plus s’amuser ».

Second récit de l’expulsion du Komifo

Samedi soir, la soirée se passe pour la dernière fois au squat le Komifo, ça part avec un open-mic avec des gens du quartier, des camarades, ceux qui testent de prendre le micro, l’ambiance est bonne, y a du monde, parce que faut pas oublier que le Komifo a brassé beaucoup de gens, on s’y est rencontré, on s’y sent bien. Quand la boom est lancée, il est déjà tard, on a de l’énergie, on veut faire la fête ensemble, on se connaît pas tous mais on est tous et toutes venus.es avec des potes ou on en retrouve sur place – excepté le gars louche qui ressemble à un deck et qui fourre son nez un peu partout (bizarrement les premiers flics en uniforme déboulent 5 min. après son départ). Les corps et les esprits se chauffent et les premiers murs commencent à tomber, le Komifo, destiné à être détruit par la mairie après l’expulsion, va l’être en partie pendant cette soirée. Cette énergie, si elle en déçoit certains, les scandalisent ou les poussent dans leurs retranchement moralisateurs et méprisants, cette énergie est pourtant contagieuse et bientôt ce sont les toilettes, le toit et les murs qui sont soit mis à terre soit repeints par des phrases anti-flics, un fumi craqué dans le jardin contribue à l’ambiance ; quelques vitres et bien sûr le bar font les frais de cet élan de joie et de rage ; ils nous expulsent, on va pas non plus leur dérouler le tapis rouge…

Sur ces entre-faits, trois porcs de la nationale débarquent par la porte ouverte, laissée sans surveillance, et se dirigent directement vers le dancefloor où on les invite à regagner la sortie. C’est une escorte d’une quinzaine de personnes insultant et crachant sur les flics qui les ramènent à la porte… laquelle était alors fermée. Scène surréaliste, les flics sont coincés entre les portes du Komifo et des gens très énervés qui, décidément, n’apprécient pas leur présence. Malgré l’alcool et la rage ils s’en sortent, ils ont eu chaud. Des gens paniquent, ne se sentent pas en sécurité et décident de se faire la malle avant que la maison ne soit bouclée, très vite on entend ceux qui sortent par l’arrière : « y a la BAC dans la rue ». De toute évidence on se retrouve à plus d’une quarantaine à rester, à se dire qu’on veut être soudés et solidaires face à ce qui se passe. On cherche nos potes dans la confusion, on se tient. Une barricade est improvisée devant la porte à travers laquelle passent mollards et bris de verre jetés sur les decks par ceux qui tiennent l’entrée, les porcs se décident à gazer puis à entrer boucliers anti-émeutes aux bras après avoir défoncé la porte en quelques coups de pompes. Des objets sont balancés, pèle-mêle : plot de circulation, barbecue, balançoire… Un tir de flashball retentit, on se regroupe dans le fond du jardin, prêts à entamer une sortie collective, on commence à sortir sur le trottoir pendant que ceux qui assurent les arrières se font défoncer, les chiens sont lâchés. Jusque-là, on nous dit qu’on va nous laisser partir sans contrôles mais qu’il va y avoir des arrestations. On se décide à bouger ensemble pour se disperser ensuite, on s’en va en gueulant « Flics ! Porcs ! Assassins ! ». Certains groupes s’en sortent, d’autres se font courser et certains rattraper.

Les flics sont énervés ce soir, ils ne veulent ni arrêter, ni contrôler mais juste mettre des coups, pour le plaisir. Le mot passe on se cale un rencard et une ou deux heures plus tard, on se retrouve dans un appart’, au chaud. Contents de se retrouver, de se tenir ensemble. On fait le bilan : pas d’arrestations (à notre connaissance), de très rares contrôles d’identité, de nombreuses blessures, mais surtout, une impression d’avoir vécu quelque chose de fort à relativement nombreux, un désir de ne pas en rester là.

Alors voilà, la suite au prochain épisode…

Conclusion

Ces deux événements ne sont pas isolés et s’inscrivent dans une politique de répression et de gestion policière du quartier populaire et immigré de la Guillotière. Après l’opération « quais tranquilles », cela passe notamment par la Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention développée par la mairie du 3ème arrondissement, qui vise notamment à un renforcement des effectifs de police pour assurer « la tranquillité des habitants et la lutte contre le sentiment d’insécurité ». Pour autant, l’installation du plus gros commissariat de Lyon place Bahadourian, le « nettoyage » de la place du Pont, l’expulsion violente du Komifo, s’inscrivent plus dans une politique de répression sociale et de gentrification (exclusion des classes populaires du centre-ville) que de sécurisation de ses habitants. En somme, il s’agit de l’expulsion programmée de toutes les populations indésirables du quartier de la Guillotière. La hausse de la violence des interpellations conduit à des situations comparables à la répression subie lors de manifestations sauvages. Il paraît urgent de s’organiser afin de combattre le sentiment d’impunité dont jouissent chaque fois plus les forces de police lors de leurs opérations de « sécurisation ».

rebellyon.info


Agitation autour des squats de l’ouest de la France

Article compilé sur Indymedia-Nantes le mardi 03 novembre 2009 (un tout petit peu retouché):

En ce moment, une une certaine effervescence se fait sentir autour des squats, dans le coin… tour d’horizon:

Sur Nantes, suite aux expulsions et procédures, des maisons continuent d’ouvrir – le « skat » au Pont de Cens et La Mob.

Sur Notre-Dame-des-Landes, suite au Camp Action Climat, un appel à occuper les terrains constructibles a été envoyéet a été entendu. Read More

Paris : expulsion du squat de Sainte-Croix de la Bretonnerie

EXPULSION MARDI 3 NOVEMBRE 2009 PAR PARIS-HABITAT A PARIS 4EME

Le collectif des mal-logés en lutte a ouvert des appartements laissés vide depuis des années par la mairie de Paris (Paris Habitat) au 50 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (Paris 4e).

Le bailleur a fait appel aux forces de l’ordre, policiers, gardes mobiles, CRS ont mené un assaut contre les appartements occupés et defoncé les portes au bélier.

50 représentants des forces de l’ordre participaient au dispositif.

Les occupants, parfaitement pacifiques ont été arrêtés et pris en audition libre sous l’accusation fausse de destruction volontaire de bien privé.

Une manifestation de soutien de quelques dizaines de personnes a été dispersée par la violence. On compte au moins deux blessés. Read More

Grenoble: Expulsion de la Isla Boulita

Ce matin, jeudi 5 novembre 2009, le squat de « La Isla Boulita », au 19 rue Blanche Monier à Grenoble a été expulsé, après presque un an d’occupation et d’activités!

A 7h du mat’, 7 cars de gendarmes mobiles et plusieurs fourgonnettes de police nationale ont bloqué la rue Blanche Monier et commencé à expulser les squatteureuses. Assez vite, une vingtaine de personnes arrivent pour les soutenir, mais elles ne peuvent s’approcher, bloquées à chaque bout de la rue par un cordon de flics…

Pendant que les squatteureuses subissaient reveil brutal, contrôle d’identité et fouilles au corps, puis déménageaient leurs affaires, les gens dehors criaient des slogans en tapant sur des casseroles :
« Ni expulsion ni répression! Vive les squats et à bas les bulldozers ! »
« Bouygues expulse des maisons et construit des prisons! » Read More

Montreuil (93): Ouverture-expulsion rue de la Convention

Le vendredi 16 octobre 2009, dans la rue de la Convention, politicards et flics main dans la main…

Vendredi après midi, nous avons voulu rendre visible l’’occupation du garage de l’’église appartenant à la ville en y faisant entrer du monde, en suspendant une banderole, en distribuant des tracts… Ce lieu situé entre la mairie, le tribunal d’’instance et le commissariat, en plein Coeur de Ville (projet d’’assainissement social du centre-ville ou embourgeoisement), élus municipaux et keufs nous en ont virés. Ils sont vite rentrés dans la cour, trois bakeus bien zelés, la confiance en plus. On a vite fait de se barricader à l’’intérieur, quelques personnes parvenant à grimper sur le toit. En fait là, ils s’’en foutaient complètement de la loi des 72h, mairie et flics. Elle, la maire, a porté plainte direct. Une personne est placée en garde à vue : « Vous lui mettrez dégradation volontaire, c’’est bien pour les statistiques ». Il refuse de donner son identité, son signalement, mais est relâché rapidement. Read More