Lausanne: Incendie de la Maison de Paille…

Salut…

Cette nuit du vendredi 21 déc. 2007, vers 4h, la maison de paille construite à Lausanne, fin août, a brûlé. Deux personnes ont été blessées au second degré, elles sont à présent sorties de l’hôpital.

Cet incendie est intervenu, étrangement, un jour après le mois suspensif à l’ordre d’évacuation, suite aux recours effectués par des constructeureuses. Les négociations avec la Ville pour l’obtention d’un terrain pour construire une maison plus grande était en route. Les politicien-nes se sont réjoui-es que le problème se soit résolu de « lui-même » ; la police va enquêter sur l’incendie, en excluant de facto la possibilité criminelle… peut-on alors douter que ce soit les ami-es de l’Etat qui soient à l’origine de la mise à feu? Read More

Paris: Un squat de la rue Pinton est fermé suite à un incendie

INCENDIÉS, EXPULSÉS, MAIS PAS SOUMIS !

Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 juillet 2007, notre maison (10 rue François Pinton, Paris 19ème) a été détruite dans un incendie, emportant au passage une partie de nos affaires. Aujourd’hui nous n’avons plus de logement.

Alors que le toit finit de brûler, une adjointe au maire du 19ème fait une courte apparition : elle vient réconforter quelques voisins mais ne juge pas utile de nous adresser la parole. A une heure du matin, les flics nous auditionnent au commissariat d’Erik Satie. Au bout d’une heure, on nous annonce : « aucune solution de relogement n’a été envisagée pour vous, bonsoir, vous pouvez partir ».

Le lendemain, les charognards encravatés tournent déjà autour de la maison encore fumante : assureurs, propriétaires et acheteurs se frottent les mains. Quant aux flics, ils ont pour unique souci de fermer la maison. Il faut attendre midi pour y accéder : ils nous imposent trois heures pour récupérer nos affaires sans camions ni garde-meuble.

L’incendie est une aubaine pour la police ; expulser à moindre frais et sans vague, surtout quand les habitants sont connus pour leur lutte pour le logement et contre les expulsions de sans-papiers. Read More

Paris: Les incendies prétextes aux expulsions musclées sans relogement

Les incendies prétextes aux expulsions musclées sans relogement: qui a donc intérêt à ces incendies?

Jean-Marie Le Pen, chef du parti fasciste a dit: « Les premières victimes de l’immigration incontrôlée sont les immigrés eux-mêmes ». « Il suffirait de mettre un terme à la béante et criminelle ouverture de nos frontières et d’engager une politique humaine de retour ». (Communiqué, mardi 30 août 2005).

Sarkozy a répété: « Il faut fermer tous ces squats et tous ces immeubles pour arrêter ces drames et c’est ce que j’ai demandé au préfet de police parce que ce sont des êtres humains qui sont logés dans des conditions inacceptables ». « A force d’accepter des gens malheureusement à qui on ne peut proposer ni travail ni logement on se retrouve dans une situation où on a des drames comme ça ». (France Inter, mardi 30 août 2005).

Et à 6h, 7h, ce 2 août 2005, Sarkozy, ci-devant Ministre de l’Intérieur met à exécution les desiderata insinués par Le Pen: « La première évacuation vendredi matin a été menée rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins 30 enfants. Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVème, occupé par 80 personnes dont une douzaine d’enfants » (Reuters). Read More

Bagnolet: Deux incendies dévastent un campement de tziganes et une maison squattée

BAGNOLET : UN CHATEAU POUR LES TZIGANES, LES POLONAIS INCENDIÉS

Un incendie criminel cette nuit [fin novembre / début décembre 2004] à Bagnolet a dévasté un campement d’un peu plus d’une soixantaine de tziganes d’origine bulgare (indiquons que la même nuit un incendie s’est aussi déclaré dans la même ville dans une maison squattée par des Polonais, entrainant la mort de trois personnes). Toute la journée dans une salle de la mairie, tziganes et soutiens ont fait pression pour une solution acceptable et durable. La mairie a rencontré la préfecture dans l’aprés midi cette dernière a proposé des hébergements de deux nuits pour une trentaine de personnes dans des villes trés excentrées dans le département : Villepinte et Le Bourget. Le groupe de Bagnolet a décidé de rester ensemble afin d’éviter les risques d’une dispersion car il est à noter que beaucoup ont perdu leurs passeports dans l’incendie. Et victoire, ce soir la mairie a accepté d’héberger tout le monde dans un « château » (belle maison au bord d’un étang servant de centre de loisir l’été) pour dix jours dans l’optique qu’une convention d’occupation sur un espace désigné soit signée entre les tsiganes et la municipalité comme celà s’est produit pour un campement à Saint Denis. Ce soir l’union a fait la force mais la mobilisation continue.

Hopa

Barcelone : Attaque du Centre social occupé Can Vies

Barcelone, quartier de Sants

Dans la nuit de vendredi [13] au samedi [14 juin 2003], vers 3h du mat, le centre social Can Vies a été attaqué par des nazillons. d’après les infos (disponibles sur Indy-Barcelone), il s’agirait d’ampoules remplies de liquide inflammable. L’article parle d’un foyer important qui s’est déclaré même s’il a été maîtrisé rapidement par les okupantEs du lieu. il n’empêche que les pompiers et la police ont débarqué pour « constater ».

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Marseille : Incendie criminel au Naszlab

FLAMBÉE IMMOBILIÈRE À MARSEILLE: 10 MORTS ET QUELQUES EXPULSIONS

NASZLAB RESISTE : SUITE À L’EXPULSION D’UN SQUAT PAR UN INCDENDIE CRIMINEL, À TROIS JOURS DU PROCÈS DEVANT STATUER SUR LES DÉLAIS D’OCCUPATION, PLUSIEURS PERSONNES SE SONT RÉ-INTRODUITES PAR SURPRISE ET OCCUPENT ACTUELLEMENT LE TOIT DE L’ÉGLISE OCCUPÉE.

Il y a dix-huit mois, une maison et une église désaffectées rue Barthélémy à Marseille (La Plaine) ont été investies par un collectif pour y vivre et y développer diverses activités : ateliers son et vidéo, ciné-débat, concerts… Un premier jugement en référé avait ordonné l’expulsion de la maison (propriété de l’école privée mitoyenne) neuf mois après l’installation dans les lieux. L’église, propriété de la mairie, était depuis devenue à la fois un habitat collectif et un espace d’activités. Un procès est fixé le 21 mai au TGI de marseille afin de déterminer un délai d’occupation. Read More

Attentat raciste contre les gens du voyage du squat de la rue des Docks à Lyon

Attentat raciste contre les gens du voyage rue des Docks à Lyon 9e

Dans la nuit du 10 au 11 janvier, deux véhicules des gens du voyage originaires de pays de l’est, installé-e-s dans le squat au 61 rue des Docks dans le quartier de l’Industrie, à Lyon 9e, ont brûlé. Divers témoignages permettent d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un accident mais d’un incendie volontaire donc criminel.

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Nouvelles d’Italie : perquisitions, expulsions, arrestations en série…

A Milan…

Le 25 avril 2001, une manifestation antifasciste tentait de s’opposer à des skinheads fascistes de « Forza Nuova » qui déposaient des gerbes de fleurs sur la place où Mussolini a été pendu. Mercredi 12 septembre 2001, soit 5 mois plus tard, 3 militants étaient arrêtés, lors de la perquisition de 2 squats communistes (« Gola » et « Transiti ») et d’un appartement (maigre butin pour les flics : des drapeaux rouges et quelques plants de cannabis). Les militant-e-s sont accusés d’agression et injures (lesioni) et ont été emprisonnés dans l’attente de leur procès. Les raisons invoquées étaient que les accusés pouvaient s’enfuir, récidiver ou détruire les preuves. Ce qui n’a aucun sens, quand on sait que les faits leur étant reprochés se sont déroulés il y a 5 mois. Par ailleurs, ces charges ne conduisent normalement pas à ce type d’emprisonnement « préventif ». Il est clair que ce n’est autre qu’une arrogante démonstration de pouvoir. Car dans ce contexte d’après Gênes, il s’agit pour le pouvoir de durcir sa politique répressive, et de donner aux franges réactionnaires de la population les coupables qu’elle cherche ainsi que le sentiment que l’Etat fait bien son travail. Le 15 septembre 2001, une manifestation de soutien aux 3 militants a rassemblé plus de 3000 personnes à Milan.

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Bruxelles: Les menaces des spéculateurs contre les squatteureuses d’Ixelles perdurent

Ilot Toison d’Or : visite de salubrité, appel à la solidarité !

Suite à l’incendie du 11 rue des chevaliers à Ixelles ayant entraîné la mort du jeune artiste Igor, Héron City avec le soutien des autorités communales est venu vérifier l’état de salubrité des maisons vides ou occupées rue de Stassart et rue des Drapiers.

En l’absence de mandat, les habitants du 10 rue des Drapiers ont refusé que ces personnes accèdent à leur maison. Ils reviendront Mardi 21 août à 9 heures.

Interpellés par l’attitude conjointe des autorités communales et d’Héron City et inquiets que cette visite ne soit qu’un prétexte pour vider les maisons et servir ainsi les intérêts des spéculateurs immobiliers – manœuvre classique dans toute l’Europe, nous vous invitons à vous rendre compte par vous-même de l’état de notre « maison du bonheur » autour d’une tasse de café, à la même heure.

Contact : 02/514.34.16

collectifsansticket [at] altern [point] org

Squat à Bruxelles : un incendie ravage et tue

Au petit matin du 30 juillet, le n°11 rue des Chevaliers, (bruxelles) plus connu sous le nom de l’Ilot Soleil, a brûlé dans d’étranges circonstances. L’incendie a fait trois blessés, dont un a succombé à l’hôpital. Une quatrième personne en est sortie indemne.

Les occupants de ces ateliers et les trois rescapés de l’incendie ne parviennent pas à comprendre dans quelles circonstances un tel incendie a pu prendre. Cet immeuble, quasi vide pour cause de vacances, était gardé par ces quatre personnes qui y ont passé la veille, une soirée calme entre amis à regarder des vidéos.

Depuis la fin mai, l’électricité avait été coupée par ordre du propriétaire. Il ne restait que quelques rallonges, alimentées par une autre maison de l’îlot, sur lesquelles étaient branchés un frigo, une télévision et une ampoule. Il paraît cependant impossible de retenir cette piste : les pièces de l’immeuble où les appareils se trouvaient n’étaient pas encore touchées par le feu alors que le foyer était déjà lancé. De plus, le bloc multiprises qui reliait les appareils comportait un disjoncteur ce qui exclu une surchauffe du câble ; l’ampoule et la télévision étaient éteints au début de l’incendie.
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Dijon: Communiqué de presse au sujet de l’incendie criminel de l’Espace autogéré des Tanneries

Avant-hier (17/06/00), l’espace autogéré des Tanneries a partiellement été détruit par un incendie manifestement criminel. Vous trouverez plus bas le communiqué de presse envoyé avant-hier aux médias locaux en guise d’explication. La partie « publique » des Tanneries ayant été totalement épargnée par les flammes, nous entendons nous mobiliser pour la garder et y continuer des activités. La mairie n’ayant jamais vu d’un bon oeil notre présence dans les lieux, elle n’a pu que se réjouir de ce qui est arrivé, et essaie dors et déjà d’utiliser ce prétexte pour nous expulser de la partie intacte que nous occupons toujours. La mairie nous a demandé de quitter les lieux hier soir (18/06/00) à 20h en prétextant que ni la grande salle de spectacle ni le couloir extérieur n’était fiables au niveau de la sécurité, ce qui est totalement faux (les fondations des différents bâtiments n’étant pas les mêmes). Voyant ça comme une tentative d’expulsion sournoise, nous avons refusé de quitter les lieux, contacté un maximum de gens et les médias, et appelons tou-te-s ceux et celles qui le pourraient à nous y rejoindre (L’espace autogéré des Tanneries, 15 bld de Chicago, Dijon), pour empêcher notre expulsion. Nous attendons par ailleurs le passage d’une commission de sécurité, seule habilitée à rendre un avis définitif sur l’état des lieux (par rapport aux normes de sécurité en vigueur).
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Dijon: Incendie aux Tanneries et menace d’expulsion

Lundi 19 juin 2000 – 00:18

Avant-hier (17/06/00), l’espace autogéré des Tanneries a partiellement été détruit par un incendie manifestement criminel. Vous trouverez plus bas le communiqué de presse envoyé avant-hier aux médias locaux en guise d’explication. La partie « publique » des Tanneries ayant été totalement épargnée par les flammes, nous entendons nous mobiliser pour la garder et y continuer des activités. La mairie n’ayant jamais vu d’un bon oeil notre présence dans les lieux, elle n’a pu que se réjouir de ce qui est arrivé, et essaie dors et déjà d’utiliser ce prétexte pour nous expulser de la partie intacte que nous occupons toujours. La mairie nous a demandé de quitter les lieux hier soir (18/06/00) à 20h en prétextant que ni la grande salle de spectacle ni le couloir extérieur n’était fiables au niveau de la sécurité, ce qui est totalement faux (les fondations des différents bâtiments n’étant pas les mêmes). Voyant ça comme une tentative d’expulsion sournoise, nous avons refusé de quitter les lieux, contacté un maximum de gens et les médias, et appelons tou-te-s ceux et celles qui le pourraient à nous y rejoindre (L’espace autogéré des Tanneries, 15 bld de Chicago, Dijon), pour empêcher notre expulsion. Nous attendons par ailleurs le passage d’une commission de sécurité, seule habilitée à rendre un avis définitif sur l’état des lieux (par rapport aux normes de sécurité en vigueur).

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