Selon les médias belges La Libre et Le Soir, la villa biarrote de Katerina Tikhonova, la fille de Vladimir Poutine, est squattée, depuis le 13 mars 2022, notamment pour y accueillir des réfugié-e-s ukrainien-ne-s. Read More
Londres: occupation et expulsion d’un immeuble sur Belgrave Square, appartenant à un oligarque russe
[mise à jour: tous les squatters arrêté.es le 15 mars pour avoir occupé la maison ont été libéré.es le 16 mars]
L’élite russe – Vous occupez l’Ukraine, nous vous occupons.
Nous sommes des anarchistes. Nous occupons cette propriété en signe de protestation contre Poutine et son monde. Cet immeuble est la propriété d’un oligarque russe (Oleg Deripaska), complice de l’invasion de l’Ukraine par Poutine.
Avons-nous besoin de vous rappeler pourquoi Poutine est pourri ?
L’invasion de l’Ukraine n’est que le dernier épisode d’une longue série, allant du soutien à Assad en Syrie à l’assistance de la milice néo-nazie Wanger à la dictature, aux camps de concentration pour les personnes LGBT+, aux écosides, à l’inégalité brutale des richesses, aux fermes à trolls d’extrême droite, etc.
En occupant cet immeuble, nous voulons montrer notre solidarité avec le peuple ukrainien mais aussi avec le peuple russe qui n’a jamais accepté cette folie.
Nous voulons montrer notre sympathie aux courageu.ses manifestant.es qui se sont retrouvé.es dans le ventre de la bête, et qui subissent des emprisonnements injustes pour avoir tenu tête à Poutine.
Enfin, quelques mots pour les élites ici au Royaume-Uni, qui ont été les serviteurs de Poutine pendant des années. Vous avez reçu des pots-de-vin, vous avez géré les biens des oligarques, vous avez même adopté l’attitude autoritaire de Poutine à l’égard des protestations et de la décence. ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE AUSSI. Read More
Calais: 10 jours au squat de la rue Frédéric Sauvage
La semaine dernière, de nouveaux squats ont été ouverts à Calais par plus de 100 militant.e.s venu.es de toute l’Europe pour lutter pour le droit au logement, dans un acte de solidarité transfrontalière avec les personnes exilées bloquées à la frontière franco-britannique. Après 4 jours de siège, la tour de la rue d’Ajaccio a été violemment expulsée le 11 février à l’aide d’un hélicoptère de la police, de l’unité du RAID qui est entrée par le toit en utilisant des explosifs, et de nombreux CRS dans les rues. Un militant a été arrêté pendant l’expulsion mais tous.tes les autres ont réussi à s’échapper du bâtiment et à rejoindre nos camarades dans la rue, où les CRS ont tiré une quantité ridicule de gaz lacrymogènes pour vider la zone.
Notre maison de la rue Frédéric Sauvage tient jusqu’à présent, bien que la situation juridique soit floue et que nous attendons toujours l’arrivée de l’huissier. La Mairie et la Préfecture ont fourni des informations incohérentes concernant les procédures légales relatives à cette maison, et nous craignons qu’elles ne cherchent à trouver un à moyen de nous expulser illégalement. Read More
Calais: appel aux dons pour le squat rue Frédéric Sauvage
La semaine dernière, plusieurs nouveaux squats ont été ouverts à Calais par plus de 100 activistes venus de toute l’Europe, dans un acte de solidarité transfrontalière avec les personnes exilées qui sont bloquées à la frontière franco-britannique. L’un de ces espaces a été violemment expulsé la semaine dernière par les forces de l’ordre après 4 jours de siège. L’un de ces espaces tient toujours, il s’agit d’une grande maison ancienne située rue Frédéric Sauvage à Calais.
Dans cet espace, nous espérons briser le cercle vicieux de la violence policière et étatique, du racisme et de la déshumanisation qui se poursuit à Calais, et dans le monde entier, pour faire respecter les frontières nationales. Ce squat a pour but d’être un espace de vie digne, collectif, autonome et sûr pour les personnes, quelle que soit leur situation administrative – espaces qui manquent tant à Calais. C’est une belle maison ancienne, l’une des nombreuses maisons vides de la ville alors que des centaines de personnes dorment dehors. Read More
Calais: communiqué « Nous ne nous laisserons pas faire ! »
Depuis le vendredi 4 février 2022, nous occupons un bâtiment rue d’Ajaccio, inhabité depuis 1 an. Cette occupation est intervenue dans le cadre de la commémoraction, une journée de mobilisation internationale à l’initiative des familles et des proches des personnes décédées aux frontières pour dénoncer les politiques migratoires meurtrières du Royaume-Uni, de la France et de l’UE.
A Calais, environ 1 500 personnes (sur)vivent dans la rue dans des conditions de vie inacceptables. Les personnes exilées occupent des terrains vagues et n’ont pas accès aux services de première nécessité: logement, assainissement, eau, nourriture et soins médicaux. L’État impose des conditions d’extrême précarité et d’invisibilisation par des expulsions illégales toutes les 48 heures, des vols d’effets personnels par la police, des démantèlements illégaux sans possibilité de se défendre devant un juge, des violences policières récurrentes. Les gouvernements français et britanniques, Natacha Bouchard et tous leurs
amis, ont délibérément transformé une question politique en crise humanitaire, maintenant les personnes qui veulent passer la frontière dans une situation de survie. Read More
Calais: communiqué de Calais logement pour toustes
Un toit c’est un droit, même à Calais.
Nous sommes un groupe de personnes de différents pays qui se battent pour le droit de chacun et chacune à un logement digne et sûr. Nous occupons actuellement, depuis plus de 48 heures, certains des nombreux bâtiments de la ville de Calais qui restent vides et gaspillés pendant que les gens dorment dans les rues.
Nous occupons ces espaces dans l’espoir de briser le cercle vicieux de la violence et de la déshumanisation de l’État et de la police qui se poursuit à Calais et dans le monde entier pour faire respecter les frontières nationales. Nous voulons créer les espaces ouverts, protégé de la violence de l’Etat et des discriminations, où le statut administratif d’une personne n’a pas d’impact sur sa capacité à satisfaire ses besoins fondamentaux, à faire l’expérience de la solidarité et à vivre dignement. Read More
Pantin (93): ouverture d’un nouveau squat au 12 rue Candale
Urgent / risque d’expulsion
Des exilés occupent depuis mercredi 26 janvier 2022 un bâtiment, vide depuis plusieurs années, situé au 12 rue Candale, à Pantin.
Ce collectif de Soudanais, Érythréens, Éthiopiens et Tchadiens, après avoir passé des semaines ou des mois à la rue à Paris, et après s’être fait expulser illégalement par la police à St-Ouen, a retrouvé un lieu pour dormir et s’organiser. Read More
Thessalonique: rassemblement en solidarité avec les personnes arrêtées lors de l’expulsion de la nouvelle occupation
Au petit matin du mercredi 12 janvier à 5h45, une fois de plus, des flics cagoulés s’approchent de l’espace occupé le lundi 10 janvier en solidarité avec l’expulsion du steki dans le bâtiment de Biologie (expulsion qui a eu lieu le jour du nouvel an), alors qu’au même moment des véhicules de police sont garés dans les rues autour du campus universitaire et que les unités de flics anti-émeute envahissent le campus. Le squat était gardé par des camarades, qui l’ont défendu avec dignité. Les ordures connues de la répression, avec leurs intentions meurtrières connues, ont cherché à noyer les occupant-es avec des lacrymos et en utilisant des grenades assourdissantes dans un espace où ils ne savaient même pas quels matériaux restaient de l’ancienne utilisation de l’espace comme laboratoire pharmaceutique. Bien entendu, nous ne doutons pas que des récits ridicules et trompeurs seront diffusés par l’État et les médias au sujet des matériaux qui se trouvaient déjà dans l’espace et de la destruction que les policiers eux-mêmes ont causée dans leur rage lorsqu’ils ont envahi l’espace, brisant fenêtres et murs. D’ailleurs, il semble que les coups de masse des flics aient la propriété magique de rendre les espaces utilisables pour la communauté universitaire et étudiante…. Read More
St-Ouen (93): rassemblement de solidarité avec un nouveau squat de migrants
Un collectif de migrants soudanais, érythréens, tchadiens, occupe depuis plusieurs jours un ancien garage à Saint-Ouen. Cette cinquantaine de personnes dormaient ces derniers mois dans un camp de tentes près de Bercy (à Paris). Camp qui fut d’ailleurs l’objet d’une attaque raciste au sabre le 8 décembre dernier.
Ces personnes se sont installées dans ce hangar, inoccupé depuis plusieurs mois, pour se mettre à l’abri du froid, de la pluie et de l’insécurité de la vie à la rue. Elles s’organisent pour rendre le bâtiment accueillant et fonctionnel et y vivre ensemble. Read More
Londres: ouverture d’un Autonomous Winter Shelter dans un ancien centre d’hébergement St. Mungo’s
Plus de 2688 personnes dormaient dans la rue à Londres chaque nuit en 2020.
La température de nuit sera suffisamment froide pour causer l’hypothermie pendant 23 jours ce mois-ci. C’est 23 jours où il y a une réelle possibilité que quelqu’un qui dort dans la rue ne se réveille pas.
Ça ne devrait pas se passer comme ça. Read More
Toulouse: nous continuerons à squatter vos maisons vides !
La rentrée des squats 2021 n’a pas été de tout repos cette année à Toulouse. Les propriétaires, leur nervis, les flics et les journalistes à leurs bottes n’ont pas manqué d’imagination et ont utilisés tous les sales moyens à leur disposition pour défendre leur PROPRIETE PRIVEE.
La propriété privée qui permet de laisser ou d’envoyer des gens à la rue pour spéculer en attendant qu’un terrain rapporte plus de mailles. La propriété privée de sales bourges dont certains prennent la défense en mettant la pression sur les occupants et en se rassemblant devant chez elleux plutôt que d’être solidaire entre personnes en galère. La propriété privée au nom de qui on exécute les ordres et tant pis si il fait cinq degrés dehors, les coups de tonfas ça les réchaufferas. La propriété privée qui autorise ces raclures de journalistes à chier sur du papier, à l’imprimer et à l’envoyer dans toute la région, en s’indignant contre les vilaines squattereuses et les mauvais payeurs et en incitant leurs lecteurices à aller les déloger. Et finalement la propriété privée autour de qui une partie de ce monde d’exploitation et de domination est construit. Read More
Wageningen: des étudiant-es squattent une maison destinée à la démolition
Wageningen (Pays-Bas) – Un groupe d’étudiant-es a annoncé aujourd’hui qu’iels ont squatté une maison dans le centre ville. Pendant la crise du logement, iels ne veulent pas seulement y vivre, mais aussi créer un lieu culturel où les gens peuvent se rencontrer.
Le bâtiment appartient à Zideris, un organisme de santé qui l’a laissé vide pendant cinq ans. En ces temps de pénurie croissante de logements et de hausse des prix de l’immobilier, les étudiant-es trouvent incompréhensible que des habitations soient restées inutilisées pendant si longtemps. Il est certain qu’à Wageningen, où l’université continue de se développer et d’attirer des entreprises, il n’y a pas assez de solutions offertes à celles et ceux qui cherchent un logement. « Le squat peut vraiment être une solution à la crise du logement », déclare l’un des étudiant-es. « Il est étrange que de nombreux bâtiments restent vides pendant des années alors que de nombreuses personnes ne trouvent pas de logement ». Read More
Pertuis (84): ouverture de la ZAP
ZAP de Pertuis (84) – Communiqué de presse
L’extension de la Zone d’activité commerciale de Pertuis (84) menace les terres agricoles avoisinantes, ainsi que les habitants locaux qui risquent l’expropriation. Afin d’empêcher ce projet néfaste, nous décidons d’habiter l’une des maisons destinées à être détruites, lançant ainsi la ZAP (Zone à patates) de Pertuis.
Pertuis et la métropole Aix-Marseille veulent doubler la ZAC (Zone d’activité commerciale): 86 hectares vont être bétonnés. La bétonisation implique une perte de biodiversité, une augmentation des risques d’inondation et la mise en péril de notre autonomie alimentaire. Les habitants sont expropriés, leur maisons sont détruites et leurs terres sont rachetées pour une bouchée de pain. Ce projet n’est profitable qu’à l’entreprise Pellenc dont l’ancien PDG n’est autre que l’actuel maire de Pertuis, à l’origine du PLU (Plan local d’urbanisme). Les Pertusiens désapprouvent ce projet d’agrandissement d’une zone commerciale déjà immense. Read More
Montpellier: des nouvelles de la ZAD du LIEN
🏴☠️ Message de quelques-un·es, de la part de la ZAD du Lien.
Suite à la tentative d’évacuation et aux interpellations du 4 novembre, nous sommes toujours là… des cabanes ont tenu, d’autres se terminent, et de nouvelles s’élèvent encore… ! Qu’importe les gardes à vue, les procès à venir, les auditions, les pertes matérielles et les interdictions de territoire, nous restons et resterons déterminé·es face au LIEN.
Rendez-vous chaque jour à la Peupleuraie, à Grabels, arrêt de bus « Le Pradas ». Les coordonnées GPS : « 43.660696335199965, 3.7909059705915444 ». Nous serons peut-être occupé·es ailleurs… mais pas loin ! Au plaisir de se rencontrer, de vivre, de construire… Read More
Montreuil (93): ouverture de la Baudrière
La Baudrière, squat féministe, trans/pédé/gouine, a ouvert jeudi 11 novembre 2021. Ce lieu sera à la fois un espace d’organisation politique anarchiste et autonome. Hier soir, dans la nuit du 16 au 17 novembre, des personnes ont arraché la banderole accrochée à la façade de la rue de la République. D’autres personnes sont entrées dans la cour et ont tenté de pénétrer dans les bâtiments qu’on occupe. Ces personnes ont menacé de revenir à 50, et ont fait référence au lieu comme étant « le ghetto féministe ». Des camarades sont venu.es nous soutenir depuis la rue. Read More