Saint-Denis: deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Paris: évacuation du camp de mineurs installé dans le square Jules Ferry

Le campement qui abritait plus de 70 jeunes considérés par plusieurs associations comme des mineurs étrangers, dans le square Jules Ferry, dans le centre de Paris, a été évacué mardi matin. Les jeunes ont été dirigés vers un gymnase et des hôtels.

Après plus d’un mois à camper dans le square Jules Ferry, dans le centre de Paris, quelque 70 jeunes migrants qui affirment être mineurs ont été évacués mardi 4 août.
L’évacuation, qui s’est déroulée dans le calme, s’est terminée vers 8h30. Masques sur le visage, les jeunes ont été accompagnés dans des bus par des agents de la préfecture d’Ile-de-France et de la mairie de Paris, sous le regard de quelques policiers en retrait. Un arrêté d’évacuation avait été affiché par la police dimanche soir dans le campement.
Quarante-huit jeunes ont été conduits vers le gymnase Japy, dans le XIe arrondissement. Trente autres, plus vulnérables en raison de pathologies médicales – dont sept jeunes filles – ont été logés en hôtels sociaux.
Evalués majeurs par plusieurs départements, les jeunes hommes présents sur le campement sont actuellement dans l’attente du recours qu’ils ont déposé contre cette évaluation. En attendant, aucun dispositif d’hébergement n’est prévu pour eux. Read More

Saint-Etienne: arrestation de Carla, recherchée dans le cadre de l’opération Scintilla

Carla, introuvable depuis le déclenchement de l’opération Scintilla et l’expulsion de l’Asilo Occupato du 7 février 2019 [à Turin] a malheureusement été arrêtée. Elle était recherchée dans cette affaire et un mandat d’arrêt européen avait été émis à son encontre.

Près de Saint-Etienne, dimanche 26 juillet vers 19h, dans la rue, une dizaine de policiers armés de la BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention) et de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) surgissent de tous les côtés, arrêtent Carla et braquent les autres personnes présentes avec des fusils d’assaut. Menottée au sol, elle est ensuite embarquée dans une des voitures pour être emmenée au commissariat de Saint-Etienne où arrivera la SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste) de Paris quelques heures plus tard. Le reste des personnes n’a pas été contrôlé. Read More

Aubervilliers: expulsion du camp de migrants du canal Saint-Denis

Près de 1 500 migrants ont été « mis à l’abri » mercredi lors de l’expulsion (l’évacuation) du campement d’Aubervilliers, dans le nord de Paris. Les associations redoutent la reformation d’un campement d’ici quelques semaines. Elles dénoncent des démantèlements à répétition sans réelles solutions.

Le campement de migrants situé le long du canal Saint-Denis à Aubervilliers, dans le nord de Paris, a été expulsé (évacué) mercredi 29 juillet. Dès 6h du matin, une importante présence policière quadrillait la zone, où étaient installées près de 1 500 personnes.

« Cette opération est la suite logique de toutes celles que nous avons conduites déjà depuis plusieurs mois », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement, présent sur place. « Je souhaitais évacuer les campements qui étaient en périphérie de Paris et faire en sorte que sur l’ensemble du secteur de la police de Paris et des trois départements limitrophes [les migrants] ne se regroupent pas dans les camps », a-t-il ajouté. Read More

Aubervilliers: au camp du canal Saint-Denis, les personnes migrantes « laissées à l’abandon »

Ce mercredi 29 juillet, le camp du canal Saint-Denis à Aubervilliers devrait être démantelée par les autorités annoncent des associations d’aide aux personnes migrant.es. Le lieu accueille plus de 1200 personnes dans des conditions extrêmement précaires. Une expulsion qui n’a rien d’inédit, les « mises à l’abri » ou « évacuations » , selon les termes des autorités, se répètent inlassablement en France. Un problème que les autorités refusent de prendre à bras le corps.

Entre Aubervilliers et Saint Denis, le long du canal, Brahim sort de sa tente écrasée par le soleil. Il explique être là depuis 3 mois, avec sa femme et son nouveau-né. Comme les autres, il fait la queue malgré la chaleur pour récupérer du gel hydroalcoolique, des masques, des T-shirts et un peu de shampooing. Une aide distribuée par l’association Utopia 56. Dépité, Brahim fouille les cinq cartons posés à même le quai remplis de vieux vêtements « cet endroit n’est pas possible pour mon enfant » explique t-il « ce n’est juste pas possible. C’est ça l’Europe? La France, c’est comme l’Afrique ?! Ma vie est brisée. » La règle : un kit sanitaire, un T-shirt, un pantalon par personne, Pas plus. Il faut que tout le monde puisse se servir. Au final, près de 150 personnes profitent de la distribution mais rapidement les stocks partent. Il ne reste que des pantalons trop grands. Read More

Aubervilliers: l’inexorable augmentation du campement de migrants

En seulement un mois, le nombre de migrants qui vivent dans le camp d’Aubervilliers, en région parisienne, a plus que doublé, passant de 400 mi-juin à environ un millier mi-juillet. Et les arrivées devraient se poursuivre au cours des prochaines semaines, au grand dam des associations qui dénoncent l’échec du système d’accueil français.

Dans le camp d’Aubervilliers, le nombre de migrants a plus que doublé en seulement un mois. Mi-juin, les associations estimaient qu’ils étaient environ 400 à vivre sous le pont de Stains, le long du canal Saint-Denis, dans le nord de Paris. Mi-juillet, d’après un décompte de France terre d’asile (FTDA), ce sont quelque 1 000 migrants qui ont été recensés dans le campement.

« Et en août, ils seront au moins 1 500 », prédit Pierre Henry, directeur général de FTDA. « C’est toujours la même chose, on tourne en rond depuis des années », souffle-t-il. « C’est le même cycle infernal qui dure depuis trop longtemps », renchérit Paul Alauzy de Médecins du monde (MdM). Read More

Paris: rue du Croissant, jugement d’expulsion immédiate et sans délai

18 rue du Croissant : Jugement d’expulsion immédiate et sans délai + 16€/jour d’indemnité par famille depuis le 6 janvier

Le jugement d’expulsion attendu mardi 30 juin vient d’être notifié aux avocats. Il prononce l’expulsion des 33 familles, quelque soit leur situation antérieure, DALO ou pas, supprimant tous les délais, y compris la trêve hivernale qui arrive pourtant à terme dans une semaine !

Il condamne lourdement à une indemnité de 16 € par jour, soit environ 3 000€ par ménage depuis le 6 janvier, y compris pendant les 3 mois de confinement, alors que les locaux ne sont plus exploités, soit environs 100 000€ au profit d’un groupe financier et immobilier qui n’en a nul besoin. Là aussi la décision est particulièrement brutale.
DAL qui n’exerce pourtant pas d’activités 18 rue du croissant est aussi visé par l’indemnité, jusqu’au départ du dernier occupant. Il lui est reproché de soutenir et défendre les habitants, par des banderoles, évènements …. Un délit de solidarité en quelque sorte. Read More

Paris: un campement de migrants assurant être mineurs voit le jour en plein coeur de la capitale

Un groupe d’associations et d’ONG ont installé un campement de jeunes migrants dans le coeur de Paris, lundi soir, afin de rendre visible la situation de ces personnes qui disent être mineures. En attente de leur recours auprès de l’État, elles ne bénéficient d’aucune prise en charge.

À deux pas de la place de la République, à Paris, une centaine de tentes recouvrent depuis lundi 29 juin le square Jules-Ferry. À l’intérieur, quelque 65 migrants, qui assurent être âgés de 16 ans ou 17 ans, ont posé leurs affaires. « L’ambiance est calme. Certains vont au parc de Belleville chercher à manger via les distributions de nourriture qui y sont organisées, d’autres jouent à la pétanque », commente Julie Lavayssiere, membre de l’association Utopia 56, présente sur place.

Ce nouveau camp ne s’est pas créé au hasard. Résultat d’une opération de communication organisée par Utopia 56, Médecins sans frontières (MSF), la Timmy, les Midis du Mie et le Comité pour la santé des exilé.e.s (Comede), il a été installé très rapidement pour pouvoir regrouper des jeunes qui ont pour point commun d’avoir été déclarés majeurs par l’État français, ce qu’ils contestent. Tous ont entamé des procédures de recours pour la reconnaissance de leur minorité, se lançant ainsi dans un processus fastidieux qui peut durer de six mois à un an et demi. Au-delà de ce campement, ils seraient « environ 300 » dans ces hébergements temporaires ou à la rue, à Paris et en banlieue, d’après MSF. Read More

Paris: occupation du 18 rue du Croissant par le DAL

COMMUNIQUÉ
Paris 5 janvier 2019

Réquisition Occupation du 18 rue du Croissant, Paris 2e – Bourse

Une quarantaine de familles et célibataires sans logis ont commencé à s’installer, discrètement, au 18 rue du Croissant, immeuble d’environ 2500 m2, anciens locaux administratifs [un ancien commissariat de police], appartenant à la chaîne internationale ”CitizenM Hôtel” implantée dans les grandes métropoles mondiale, spécialisée dans le tourisme de luxe et “abordable” (entre 125 à + de 250€ suivant la saison, en France). Read More

Paris: les flics s’agitent en rapport à l’opération Scintilla de Turin

Depuis février dernier, C. est recherchée par la police italienne dans le cadre de l’opération Scintilla, au cours de laquelle, à Turin, six personnes avaient été arrêtées et incarcérées et l’Asilo occupato avait été expulsé. Cette enquête fait suite à la publication et à la diffusion de la brochure « I cieli bruciano » recensant les collabos de la machine à expulser italienne, cibles de nombreuses attaques au cours des dernières années.

Jeudi 7 novembre, à Paris, six flics de la BEDJ[*] (Brigade d’Exécution des Décisions de Justice) débarquent à 5h du matin avec un mandat d’arrêt européen au domicile d’un parent de C., personne recherchée dans le cadre de l’opération Scintilla à Turin, en Italie. Read More

Paris: Maison des peuples ouverte le samedi, expulsée le dimanche

Ce samedi 16 novembre 2019, la Maison des peuples a ouvert en lieu et place de l’ancienne Flèche d’or, dans le 20e arrondissement de Paris (au 102 bis rue de Bagnolet). Elle a été expulsée le dimanche par un gros paquet de keufs (bacqueux et en armures) vers 17h, malgré les 200-300 soutiens présent.e.s. Trois vigiles tiennent désormais le lieu.


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Paris: expulsion de campements de migrants à Porte de la Chapelle

Depuis ce matin, le jeudi 7 novembre 2019, 1 600 migrants sont embarqués par près de 600 policiers pour les mettre à « l’abri ». Les chiffres viennent de la pref’.
L’évacuation se serait terminée vers 9h. Read More

Paris: solidarité avec Exarcheia, au-delà des frontières

La nuit du 21 octobre, un SUV avec plaque diplomatique a brûlé, rue Dumont d’Urville, derrière l’ambassade de Grèce à Paris.

Avec cette petite action, nous voulons envoyer un signe de solidarité aux anarchistes de Grèce qui luttent contre l’État et le capital (légal ou illégal) et pour défendre des squats. Read More

Paris: rassemblements en solidarité avec les lieux occupés en Pologne et en Grèce

COMMUNIQUÉ DAL (sec@@@droitaulogement.org)
Paris, le 9 septembre 2019

CE MERCREDI 11 SEPTEMBRE, NOUS MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LES LIEUX OCCUPÉS EN POLOGNE ET EN GRÈCE, EXPULSÉS OU EN COURS D’EXPULSION

RDV À 14H / AMBASSADE DE POLOGNE
à l’angle de l’esplanade des Invalides et de la rue Talleyrand (M° Invalides ou Varenne)

PUIS, RDV À 16H30 / AMBASSADE DE GRÈCE
à l’angle des rues A. Vacquerie, et J. Giraudoux (M° Kléber)

Dans plusieurs pays d’Europe, des espaces sociaux alternatifs et solidaires occupés et habités sont actuellement attaqués: réquisitions, squats, maisons de projets collectifs, centres sociaux, espaces communautaires de quartier, boutiques et bars coopératifs, ZADs en milieu rural, habitats alternatifs…, en général alternatives à la crise du logement. Read More

Rennes: mercredi 26 juin, barbecue contre les expulsions

L’AG inter-squats ainsi que l’inter organisation de soutien aux personnes exilées appelle à un rassemblement revendicatif et festif contre les expulsions devant la Préfecture. Le lieu occupé de l’Aubière (Thorigné-Fouillard), ainsi que le squat d’Estrémadure sont menacés d’expulsion dans les prochaines semaines. Les habitant.es de la Tour Europe (Maurepas) vont devoir quitter les lieux le 8 juillet. Ce sont des centaines de personnes sans solution qui vont se retrouver à la rue. L’Etat veut les mettre dehors. Les permanences d’association sont à bout de souffle, les familles à la rue se multiplient depuis le mois d’avril, auxquelles risquent de s’ajouter les personnes qui vivent dans les lieux occupés, menacés d’expulsion.

A Lille, le squat des 5 étoiles a été sauvagement expulsé par la Préfecture, des centaines de personnes ont été mises dehors, des dizaines enfermées en CRA.
A Caen, le plus gros squat de France, Le Marais où vivent 250 personnes est menacé d’expulsion à partir du 28 juin.
A Paris, les Gilets Noirs multiplient les actions. Après avoir occupé Roissy il y a un mois, ils viennent d’obtenir des gages d’une multinationale qui exploite des travailleurs sans papiers à la Défense. Read More