A la Cal’Arbre, l’État joue avec la vie…
Ce vendredi 30 août, les gendarmes sont arrivés à la Cal’Arbre, non pour une opération de « maintien de l’ordre », mais pour détruire les corps et les âmes.
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Saix (81): à la Cal’arbre (ZADA69), 300 keufs, 8 mètres de haut, 6 fractures
Pantin (93): annulation du rassemblement de soutien à la Trotteuse
NOUVELLES DE LA TROTTEUSE : le dialogue a repris avec la mairie, nous avons obtenu un rendez-vous pour discuter des modalités de son soutien dans les mois à venir.
On annule donc le rassemblement du vendredi 30 août. Merci à tou.te.s pour votre soutien. On vous tient au courant pour la suite !
Atlanta (USA) : les collabos de Cop City toujours sous le feu
Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest, 14 août 2024
(complété par la presse locale)
Les forces de l’ordre enquêtent sur un incendie criminel présumé à Atlanta mercredi matin 14 août, contre un chantier de construction d’une entreprise précédemment ciblée par des attaques similaires en raison de son rôle dans la construction d’un centre de formation de la police Cop City, qui fait face à un long mouvement de protestation et d’opposition. Cet incendie s’est produit sur un terrain dégagé de Memorial Drive, et les deux engins de chantier cramés vers 2h du matin appartenaient à l’entreprise Brent Scarborough and Company. Read More
Pantin (93): rassemblement contre l’expulsion de la Trotteuse, vendredi 30 août à 17h
EXPULSION DE LA TROTTEUSE : APPEL A UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN
Depuis deux mois, le collectif de la Trotteuse a entamé un dialogue avec la mairie de Pantin pour demander des possibilités de relogement et du soutien face à la préfecture et au propriétaire pour maintenir le collectif dans le bâtiment. Une première rencontre a eu lieu, des promesses de relogements pour les familles et une mise en contact avec la préfecture et le propriétaire ont été faites. Cependant, à ce jour la mairie n’a pas respecté ses engagements. C’est pourquoi le collectif et les habitant⋅es de la Trotteuse appellent à se retrouver devant la mairie de Pantin ce vendredi 30 août 2024 pour exiger un nouveau rendez-vous.
RDV vendredi 30 août à 17h, mairie de Pantin (84 av. du Général Leclerc, 93500 Pantin) Read More
Gaza (Palestine): “Urbicide”, rendre un territoire inhabitable
Des monceaux de ruines, à perte de vue. Là où il y avait la vie, une grande ville comptant plus de 2 millions d’âmes, des écoles, des immeubles, des hôpitaux, des marchés, il ne reste que la mort et la désolation.
Une délégation de l’ONU a enfin pu entrer dans le nord de Gaza le 17 août 2024. Les images diffusées par le convoi des Nations Unies montrent une dévastation absolue, qui ne trouve une comparaison que dans les villes totalement rasées de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Le niveau de destruction est total, plus rien n’est habitable, il n’y a plus d’eau potable, plus d’infrastructure, plus de logements.
Israël a transformé la plus grande étendue urbaine palestinienne en désert. Un vaste champ de débris, de sang et de larmes. Read More
Cachan (94): histoire d’un squat express
La Garce est un squat qui a ouvert à Cachan, en Ile-de-france, fin avril 2024, dont le propriétaire est la société des Grands Projets (anciennement le Grand Paris) et qui a été expulsé le 8 août 2024. On raconte ici brièvement son histoire, son procès et son expulsion (ça parle notamment d’ouverture depuis la nouvelle loi Kasbarian et de mauvaise foi).
La parcelle est située 19 rue du parc de Cachan à Cachan. Il y a une maison principale et une annexe, entourées par un grand jardin. Pendant 1 mois, on a fait pas mal de travaux, on était visibles et les voisin.es ont cru qu’on était les nouvelleaux locataires. Aucun signe du propriétaire ni de la police pendant presque 1 mois, jusqu’au 27 mai, jour où la police municipale et l’ASVP arrivent devant la maison. On leur file alors des preuves que le lieu est occupé depuis plusieurs semaines. Des vigiles envoyés par les proprios arrivent au cours de la journée avec plusieurs voitures et des chiens. Le soir, ils bloquent notre portail et nous disent qu’on doit partir et que si on sort, on ne pourra plus rerentrer. La nuit tombée, ils sont 8 et plusieurs d’entre eux commencent alors à essayer d’ouvrir le portail à coups de pied de biche et de pince monseigneur dans l’idée de garer leurs voitures dans notre jardin. Ça dure un peu longtemps, ça fait plein de bruit et il est super tard du coup les voisin.es appellent les keufs. La police nationale arrive et leur dit d’arrêter, que la maison est considérée comme notre domicile et donc qu’ils pourraient se prendre violation de domicile s’ils continuent. Ils s’arrêtent alors et le lendemain, ils ne sont plus que deux et repartent dans la journée. Un huissier passe ensuite et délivre une sommation de quitter les lieux sous 48h. Read More
Lyon: procès du squat quai Arloing, rassemblement de soutien
Depuis le 19 juillet 2024, nous occupons le 40 quai Arloing. La moitié d’entre nous dormons dans le bâtiment, l’autre moitié dans la rue. Parmi nous, occupantes ou non, il y a des femmes malades, des personnes handicapées, des bébés de quelques mois, des familles nombreuses, des femmes victimes de violences conjugales, d’agressions et de viol.
Notre calcul est simple. 80 personnes vivent dans le bâtiment au 40 quai Arloing. 80 n’ont pas eu de places. La mairie de Lyon s’est déjà engagée à ouvrir 60 places à la fin de l’été. Il manque donc 100 places. Nous demandons aux institutions de les ouvrir.
Nous le rappelons : c’est une occupation ! On attend un hébergement, on cherche un toit définitif. Ici les conditions sont difficiles, on doit partager les chambres, on a pas le choix. Mais avec cette chaleur heureusement qu’on a un toit. On s’est installées, on a fait des travaux, on vient de nettoyer le jardin ! On est à l’abri, pas de violences, pas de harcèlement, c’est plus propre que la rue. On se sent mieux ici que dehors où on vit beaucoup de choses terribles. Entre nous on se sent en sécurité, on est mieux que dehors avec les violeurs.
On a toujours besoin d’aide et de soutien pour obtenir des solutions ! Read More
Utrecht: No Border Camp 2024
Le No Border Camp 2024, du 20 au 25 août 2024, a démarré ce matin avec l’occupation d’un terrain à Utrecht, une prairie sur la Mercatorlaan, juste en face de P&R Papendorp, à côté du canal Amsterdam-Rhin au pont Prins Claus. Jusqu’à dimanche, plusieurs centaines de personnes des Pays-Bas et de l’étranger se rassembleront sur ce terrain pour résister à la politique migratoire actuelle à travers des actions, des ateliers et des spectacles.
Le samedi 24 août, il y aura une manifestation, au départ du No Border Camp en direction du centre-ville d’Utrecht.
Demain après-midi, à partir de 17 heures, une manifestation contre la détention et l’expulsion des réfugiés aura lieu depuis le camp du complexe judiciaire de Zeist (Kamp Zeist, Richelleweg 13, Soesterberg), où sont enfermées des familles de réfugiés avec enfants, entre autres.
Depuis de nombreuses années, Kamp Zeist est un lieu où les réfugié-es sont enfermé-es, en attente d’expulsion ou jeté-es à la rue. Le site comprend une prison spéciale pour les familles avec enfants mineurs. C’est là que sont enfermés des enfants comme Mikaël (11 ans) et sa mère Gohar, qui risquent d’être expulsés vers l’Arménie. « Kamp Zeist est la cible d’actions contre la politique inhumaine des réfugiés depuis des années », a déclaré Sasha, porte-parole de l’organisation No Border Camp, « et demain nous serons à nouveau là pour soutenir les personnes emprisonnées et pour faire entendre notre voix en faveur de l’abolition des frontières et de la liberté de circulation pour toustes. »
Le camp No Border cible à la fois la politique migratoire néerlandaise de plus en plus répressive et les développements au niveau européen, où la militarisation des frontières, les refoulements et autres violations des droits de l’homme sont à l’ordre du jour. Le nouveau gouvernement Schoof prévoit d’enfermer davantage de réfugié-es, d’expulser davantage de personnes, de rendre les demandes d’asile plus difficiles et de restreindre sévèrement le droit à l’assistance juridique.
MiGreat, le Bond Precaire Woonvormen, SOS Humanity, le Transnational Institute (TNI) et Stop Wapenhandel font partie de ceux qui contribuent au camp avec des ateliers. Des liens avec le changement climatique, le racisme et les luttes des femmes et des transgenres sont également au programme.
Les précédents camps No Border ont eu lieu à Rotterdam (2013 et 2022), Wassenaar (2019) et Groningue (2023). Read More
Rotterdam: une ancienne école squattée sur la Catullusweg 11
Nous ne sommes pas parti-es, nous sommes toujours là ! Après les nombreuses menaces et une tentative d’expulsion par la police, ils ont décidé de partir parce que nous étions prêt-es à résister à l’expulsion avec beaucoup de monde. Nous sommes toujours là le lendemain, et nous n’avons pas l’intention de partir.
Rejoignez-nous dans la lutte contre le capitalisme, l’État et toutes les formes d’oppression ! Hier, nous avons révélé que nous vivions dans l’école inutilisée de la Catullusweg 11.
Au-delà d’être un lieu de vie, ce sera aussi un espace de rencontres, de partage et d’échanges, d’animations. Ce sera un lieu d’apprentissage en dehors de l’éducation institutionnalisée.
Nous voulons créer un espace où tout le monde peut se sentir en sécurité, quelle que soit la couleur de sa peau, son orientation sexuelle, son genre, sa classe sociale ou toute autre caractéristique de ce genre. Notre maison et nos espaces communs sont végétaliens, car nous sommes également contre l’oppression des autres espèces.
C’est une invitation à venir s’organiser ! Read More
Londres: permanence d’assistance au squat dans un squat !
Par des squatteurs pour des squatteurs!
Rejoignez-nous pour des soirées de connaissances pratiques sur les squats, de partage de compétences et de rencontres avec des squatteurs, ancien-nes ou l’inverse. Que vous cherchiez à rejoindre un groupe, que vous recherchiez plus de personnes pour rejoindre votre groupe, ou que vous veniez simplement pour améliorer vos compétences, nous espérons que les permanences d’assistance au squat (Practical Squatters Evenings) pourront apporter quelque chose à tout le monde et rassembler les gens du réseau squat à Londres.
Après une récente réunion, le Réseau d’Entraide au Squat (Practical Squatters Network) a décidé de quelques changements pour rendre le réseau et les permanences mensuelles plus utiles aux personnes qui cherchent à en savoir plus sur le squat ou à partager et améliorer leurs compétences dans de nombreux aspects de la vie en squat.
Le Réseau d’Entraide au Squat fonctionne depuis d’innombrables années, organisant des sessions régulières pour initier les gens aux ouvertures de squats et pour aider celleux qui squattent déjà à rencontrer d’autres personnes et à partager leurs compétences. La fréquence des rencontres ainsi que le contenu ont changé au fil des ans en fonction de l’évolution du contexte au Royaume-Uni, mais ont actuellement lieu une fois par mois, le 3e lundi. Il oscille entre la permanence au Decentre, au-dessus de la librairie Freedom, et un mois sur deux dans un squat. Read More
Tanzanie: des sociétés privées complices d’expulsions forcées de communautés masaïs
Depuis 2009, des entreprises privées se rendent complices des autorités tanzaniennes qui procèdent à l’expulsion forcée de communautés autochtones masaïs de leurs terres ancestrales à Loliondo.
Publié le 7 août 2024, le nouveau rapport d’Amnesty International, intitulé ‘Business as usual in bloodied land ? The role of businesses in forced evictions in Loliondo, Tanzania’, révèle qu’Ortello Business Corporation (OBC), société privée qui propose des chasses aux trophées et est liée à la famille royale des Émirats arabes unis, est impliquée dans l’expulsion forcée des Masaïs : elle accompagne les forces de sécurité tanzaniennes et permet aux autorités d’installer des camps sur ses propriétés pendant toutes les expulsions. Au minimum, cela indique qu’OBC est au courant de l’implication des forces de sécurité dans ces opérations. Au maximum, que l’entreprise est non seulement au courant, mais facilite également la participation des forces de sécurité. Read More
Turin: sur l’expulsion de l’Ex-Lavatoio occupé
À l’aube de ce matin – 9 juillet 2024 – l’ancien lavoir occupé de Corso Benedetto Brin 21 à Turin a été expulsé et perquisitionné. Au cours de l’expulsion, divers documents ont été saisis à des fins d’enquête.
Des médias fanfaronnent sur l’expulsion de la « tanière des anarchistes violents » et les politiciens en service se félicitent de la énième expulsion, tandis que les ouvriers au service de la police et de la municipalité murent et détruisent le bâtiment, le rendant à l’abandon et à l’oubli.
L’Ex Lavatoio avait été occupé le 9 décembre 2022 dans le cadre d’une mobilisation en réponse à l’expulsion du squat Edera. Au cours de ces mois, beaucoup ont considéré qu’il était essentiel de revendiquer et de renouer la pratique de l’occupation – certainement pas celui des tables de négociation et de planification municipales – , en solidarité avec les camarades de l’Edera, ainsi trois occupations sont nées l’une après l’autre (Ex-Lavatoio occupato, Polisportiva Occupata Iris Versari, Circolo Occupato La Crepa). Read More
Montréal (Québec): sabotage de Airbnb dans le quartier de Hochelaga
Alors que la crise du logement fait rage, les habitant.es du quartier Hochelaga ripostent contre les propriétaires d’Airbnb. La ville est au service des propriétaires; les locataires choisissent l’autodéfense populaire.
Des citoyen.ne.s du quartier ont saboté les serrures d’une trentaine de Airbnbs. L’action visait ainsi à dénoncer la présence de ces Airbnb et à montrer à la ville et aux propriétaires que les locataires d’Hochelaga n’hésiteront pas à s’attaquer matériellement aux propriétaires qui volent leurs logements. Dans le quartier, ce serait 300 logements qui sont retirés du marché locatif en raison de la présence de Airbnb. Avec un taux d’inoccupation exceptionnellement bas, il est impossible de laisser passer ça. Read More
Saint-Denis (93): le Canal St-Denis sous occupation olympique
À notre dernier Toxic Tour, deux journalistes et un.e de nos militant.es ont été injustement placé.es en garde à vue pendant 10h.
Pour dénoncer cette grave atteinte à nos libertés, nous organisons un nouveau Toxic Tour. Cette fois axé sur « l’occupation olympique », la police et ses exactions, les expulsions, etc.
En présence des journalistes placé.es en garde à vue, nous raconterons les récits de violences, de privation de liberté et d’expulsion olympique en parcourant le canal St-Denis, devenu symbole.
Rendez-vous ce jeudi 8 août à 10h au métro Porte de Paris. Read More