Cáceres: journées de résistance et de soutien face à la menace d’expulsion du CSOA La Muela

Journées de résistance du 21 au 25 novembre. Nous aurons des débats, des ateliers, un open mic, une jam session, des réflexions sur l’avenir du centre social, ainsi que la collaboration avec d’autres centre sociaux squattés tels que le CSOA La Algarroba Negra. Nous vous encourageons toustes à participer et à montrer votre soutien au CSOA La Muela !

L’espace réhabilité qu’est aujourd’hui le CSOA La Muela a commencé à être autogéré au début de l’année 2024, bien que le projet collectif ait commencé un an plus tôt. Après une recherche exhaustive, nous avons trouvé un terrain dans la Ribera del Marco, un endroit qui, comme beaucoup d’autres terrains de le quartier, a été exproprié par la mairie de Cáceres il y a plus de dix ans. Read More

Vitry-sur-Seine: La Kunda, expulsable en avril prochain

En avril prochain, la Kunda est expulsable ! La Kunda est un squat ouvert en février 2020, qui regroupe aujourd’hui une soixantaine de personnes – précaires, militant.e.s, sans-papiers, étudiant.e.s, familles – sur une parcelle comportant trois bâtiments, à Vitry-sur-Seine. Cette propriété du Val de Marne et ancien foyer de l’aide sociale à l’enfance était abandonné depuis plus d’un an. Nous avons choisi de l’appeler la Kunda (communauté en Soninké).
Squatter répond d’abord à la nécessité d’avoir un logement décent. Cela permet aussi à certain.e.s d’entre nous d’éviter d’enchaîner les taff précaires pour payer un loyer trop cher. C’est aussi pour nous le moyen de ne pas subir seul.e la violence de l’État et de ses institutions racistes, sexistes et transphobes. Les squats sont des espaces libres et autogérés qui rendent possibles des liens de solidarité entre habitant.e.s, au sein de nos quartiers et dans nos villes. Read More

Strasbourg: soirée de soutien à la Pigeonne

« Tout crâmer sauf le couscous! ». Soirée de soutien à la Pigeonne au Molodoï, vendredi 6 décembre 2024.

Le squat anarca féministe queer et antiraciste la Pigeonne a été expulsé récemment. L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupaient les lieux depuis 4 ans et demi, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilées, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le tribunal a jugé réaliste de laisser un micro délai d’expulsion de 15 jours et de nous condamner à payer plus de 30000€ d’indemnités aux propriétaires, une famille d’ultra-riches alsacienne possédant notamment le domaine agro-industriel Arthur Metz !
Dans un contexte politique de plus en plus libéral et capitaliste, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Read More

Caen: nouveaux rassemblements suite à l’expulsion du 15 et récit des journées précédentes

Mardi 29 octobre, le squat du rond-point de l’Orne a été expulsé. 40 personnes se retrouvent sans toit, à quelques jours de la trêve hivernale. Depuis mardi, une mobilisation quotidienne s’organise pour protester contre cette situation.

Le jeudi 31, un nouveau rassemblement a eu lieu devant le squat expulsé, et a réuni une cinquantaine de personnes. Le rassemblement s’est transformé en une manifestation qui a déambulé dans le centre-ville de Caen, jusqu’à la mairie. Des tracts revenant sur les évènements des derniers jours sont diffusés. A l’issue de cette nouvelle journée de mobilisation, 2 rendez-vous sont proposés vendredi 1er novembre :
– 11h au squat de la Demi-Lune : assemblée générale
– 15h au squat du rond-point de l’Orne : rassemblement Read More

Berlin: Køpi en danger!

Les « propriétaires » du Køpi, Startezia GmbH (une société écran de Sanus AG), poursuivront Køpi en justice le 6 novembre 2024 à 10h15, devant le tribunal correctionnel de Moabit (Turmstraße 91, 10559 Berlin). Il s’agit de la même société écran qui a expulsé Køpi Wagenplatz en 2021.
Malheureusement, nous ne pouvons pas donner plus d’informations sur la situation car notre équipe juridique est en pourparlers, mais nous pouvons vous dire que l’avenir de Køpi tel que nous le connaissons est menacé. Read More

Caen: expulsion du 15 rond-point de l’Orne et à Lisieux, ouverture à Cambremer

Texte reçu par mail « anonyme » le 31 octobre 2024:

Geste de colère contre le bailleur social Inolya.

Le mardi 29 octobre, la police a procédé à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne, une barre d’immeuble propriété du bailleur Inolya, occupée depuis juin 2023 par une quarantaine de personnes exilées.
Le bailleur Inolya a déjà fait expulser plusieurs squats cette année en s’appuyant sur le durcissement des lois anti-squat et la complicité de la préfecture. Bien que le bailleur dispose de milliers de logements (et que certains sont vacants), il décide de mener une politique agressive envers les squats et ses habitant⸱e⸱s, à Caen comme à Lisieux. Read More

Tournée de présentation du livre « Squats & Pirates, chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs »

Les éditions Seitan Con Bravas sortent pendant l’été 2024 le livre «Squats & Pirates, chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs». Dans ce pavé, vous pouvez retrouver des récits, interviews, photos, illustrations sur le thème principal du squat et des luttes qui l’accompagnent.
Pochette sérigrafiée, 420 pages format 24 cm x 16 cm. 7 années de travail intense. Des embrouilles, des joies, des rencontres. 33 personnes participant (voir plus) au projet dont beaucoup de France, Catalogne mais aussi Italie, Belgique, etc. Prix conseillé 20 euros, les bénéfices iront à une caisse de résistance.

Le livre est disponible dans toutes les distri punk diy et en librairie. Si des personnes sont intéréssées pour la Belgique, le Luxembourg, la Suisse et le Québec je suis preneur. Si vous voulez prendre quelques livres en dépôt, distro etc, n’hésitez pas à me contacter. Si vous voulez en chopper un pour vous, contactez-moi. Read More

Ixelles : violente expulsion d’un squat de Palestiniens

Ce 30 septembre, en matinée, la police locale d’Ixelles a expulsé un squat où logeaient une quinzaine de réfugiés palestiniens, rue du Trône. Le bâtiment appartenait à un privé. À l’issue de l’intervention, au moins 6 smartphones ont été intentionnellement cassés par les policier·ères.

Il est 11h lorsque plusieurs unités de police défoncent la porte d’un squat où des réfugiés palestiniens se logent. C’est la police d’Ixelles qui mène l’opération, avec l’appui d’une brigade canine. Une quinzaine de policier·ères sont présent·es. Selon le récit des occupants, une fois la porte forcée par la police, l’expulsion a été très violente : toutes les personnes présentes auraient été sorties à coup de matraque. Pour certains, ces coups faisaient office de réveil. Read More

Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Cévennes: le Markassos, squat éphémère au Marquaires

En juillet 2024, pendant 10 jours a lieu une occupation dans les Cévennes au Marquaires, le Markassos. On est un « groupe » très mixte de personnes traversées par des idées anti-autoritaires, anti-racistes, anti-patriarcales… En plus de la nécessité d’avoir un toit, il y avait la motivation de créer un lieu pour se rencontrer, s’organiser, s’entraider, se mettre bien. Un lieu d’activité loin des logiques marchandes, des institutions, qui essaierait au maximum d’échapper au contrôle de l’État. Le Markassos est situé dans le Parc national des Cévennes, où l’essentiel de l’activité économique est touristique et où tous les logements sont accaparés par la spéculation, les résidences secondaires, les gîtes, donc vides la plupart de l’année. On squatte contre la propriété privée qui s’accapare jusqu’au moindre brin d’herbe, jusqu’au moindre caillou. Ce n’est pas seulement la question de qui possède mais aussi l’idée que tout soit possédé contre laquelle on lutte. Il y a concrètement des dizaines de ruines, de maisons et de terrains abandonnés, « protégés » par la loi contre les personnes qui voudraient y vivre sans les posséder. La mairie est propriétaire de cette ancienne maison forestière, très isolée au bout d’une piste, dans une plantation à l’abandon, sur une commune d’une soixantaine d’habitant.e.s en Lozère. Dans cette région, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde et ça rend très visible toute anormalité, tout déplacement ou toute nouvelle personne. A tel point qu’on se demande si c’est la factrice ou les promeneurs du coin qui ont révélé l’occupation. Dans ce contexte, parmi les gens auxquels on est amené à faire face, il n’y a pas que les keufs mais aussi les fafs, les voisins vigilants, les gardes du parc, de l’ONF… Read More

Bruxelles: les prix de l’immobilier plus chers que jamais

Aujourd’hui, il est de plus en plus complexe de trouver un logement à la fois abordable et décent dans les rues de Bruxelles. La ville traverse une véritable crise du logement, qui trouve ses origines, entre autres, dans les politiques menées ces dernières décennies. Elles ont été menées dans le but de favoriser la spéculation immobilière*, et ainsi permettre une gentrification** programmée des quartiers historiquement populaires. En conséquence, les prix de l’immobilier et des loyers bruxellois ont augmenté en flèche ces trente dernières années.

En effet, entre 1987 et 2017, le prix moyen d’une maison à Bruxelles a été multiplié par 8 tandis que celui d’une commune comme Ixelles a été décuplé par 12,2. On retrouve aussi des communes comme Schaerbeek, Saint-Josse-Ten-Noode ou encore Saint-Gilles qui ont vu leurs prix moyens être multipliés par 10. Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles-Ville ou encore Forest ont, quant-à-elles, vu leurs loyers êtres respectivement multipliés par 8,5, 8,1 et 7,7. Ainsi, le prix d’une maison à Saint-Gilles coutait « seulement » 37 000 euros il y a trente ans, contre 400 000 en 2017. De plus, les prix ont sans aucun doute considérablement augmenté depuis 2017, date de la fin de l’étude. Read More

Amsterdam: Klokkenhof, la citadelle des squatteurs

Le 28 septembre, l’OCCII organise une soirée de soutien pour aider les squatters de Klokkenhof à se préparer à un procès et à d’autres dépenses:

Surplombant la Surinameplein se dresse le monumental Klokkenhof. Construit à l’origine en 1962 dans le but de loger des femmes célibataires qui travaillaient, son propriétaire actuel, l’investisseur immobilier Vesteda, prévoit de rénover le bâtiment et de faire payer des loyers plus élevés aux locataires de retour, et poursuit la tendance de longue date des investisseurs qui poussent les travailleurs à faible revenu, les étudiant-es et les personnes âgées à quitter la ville. Là où il y avait 144 logements sociaux, il n’en restera plus que très peu après la rénovation.

Depuis des années, Vesteda piétine les droits des locataires et crée beaucoup d’incertitude parmi elleux. On demande aux locataires de trouver un autre logement dans un marché qui est dans le pire état qu’il ait jamais été, puis de retourner dans leurs appartements, ce qui leur coûtera des centaines d’euros de plus. Read More

Aubervilliers: Non à l’expulsion des habitant.e.s du Bathyscaphe sans proposition de relogement! Rassemblement devant la mairie

Où vont aller les habitant.e.s, les familles et les enfants du Bathyscaphe ?
Rassemblement le mercredi 25 septembre à 15h devant la mairie d’Aubervilliers.

Le 29 septembre, le bâtiment devra être vidé de ses habitant.e.s cette fois, il n’y a pas de délai supplémentaire. Le 30 septembre, un huissier passera pour le constater et à défaut, les forces de l’ordre interviendront. La majeure partie des 80 personnes qui vivent ici n’ont toujours pas de solution malgré de nombreuses démarches entreprises dont de multiples sollicitations à la mairie d’Aubervilliers qui a toujours ignoré la situation, pourtant située à quelques mètres du lieu de vie. Nous sommes démuni.e.s face à l’idée de voir se retrouver toutes ces personnes à la rue dans quelques jours surtout les enfants dont la majorité sont scolarisés à Aubervilliers et une femme seule qui a de lourds problèmes de santé, suivie par un médecin à Aubervilliers. Read More

Parution de livre: « Squats & Pirates, chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs »

« Tant qu’il y aura des squatteurs il y aura de l’espoir »

Paru cet été en toute discrétion, le pavé Squats & Pirates regroupe une quarantaine d’articles et d’interviews racontant des occupations illégales de bâtiments vides. De Barcelone à Londres, des Îles Canaries à Dublin, de Brest à Saint-Etienne en passant par Lyon, Marseille ou Amsterdam, on y lit des anecdotes, des conseils, des souvenirs et autres commentaires de personnes ayant toutes été, pour deux semaines ou pour la vie, « occupantes sans droits ni titres ». Un beau rappel que d’autres façons d’habiter existent, et que dans un pays comme la France, où des millions de logements vacants sont recensés chaque année, elles sont plus légitimes que jamais.

Publié par une maison d’édition créée pour l’occasion, « Seitan Con Bravas », Squats & Pirates, c’est 420 pages sans code-barre, ni ISBN, ni diffuseur-distributeur, ni réels noms d’auteurs. Le livre se commande par mail, directement à l’éditeur, à moins de tomber dessus dans l’un des lieux ayant eu la bonne idée d’en stocker quelques exemplaires. Read More

Jette: 92 ménages menacés d’expulsion par Home Invest, une société immobilière privée

Ce mercredi 18 septembre à 15h, collectifs, associations et syndicats en lutte pour le droit au logement appellent au rassemblement devant la Gare maritime de Tour & Taxis où le salon de l’immobilier Realty ouvrira ses portes. Leur cible? La société immobilière Home Invest, la plus grosse bailleresse privée à Bruxelles, c’est-à-dire la société qui détient le plus grand nombre de logements en location dans la ville. Home Invest menace d’expulsion 92 ménages dans un de ses bâtiment à Jette d’ici la fin du mois. Les habitant·es et les militant·es dénoncent les pressions exercées sur les locataires et l’absence de mesures d’accompagnement. En effet, Home Invest a notamment menacé de couper l’eau et l’électricité, une mesure illégale. L’entreprise a également lancé les travaux illégalement, avant d’avoir obtenu le permis de rénovation du bâtiment.

En février, certains habitant·es ont reçu des lettres annonçant des fins de bail au 31 août. D’autres habitants ont reçu des lettres en mai, annonçant une fin de bail au 30 novembre. Dans un marché du logement tendu et sous pression croissante, la plupart de ces ménages sont dans l’incapacité de trouver un autre endroit où vivre à un prix décent et à une distance convenable de leur travail, de leur école et de leur vie sociale. Rien n’a été mis en place pour aider ces personnes à se reloger. Read More