La préfète de Bordeaux Fabienne Buccio, poursuit son action de fermeture de squats entamée début juillet. En pleine alerte rouge canicule, la situation est catastrophique. Malgré tout, les fermetures continuent, et atteignent des niveaux inégalés dans la métropole girondine.
Les expulsions de squats à Bordeaux se multiplient. « On s’est levé le matin, y’avait plus de 100 policiers devant nous, ils disent qu’ils ferment le squat. C’est quoi les raisons ? Pas de raison. » Momo était hébergé au « Gars Rage » dans le quartier Saint Michel à Bordeaux avec une soixantaine d’autres personnes. Mais ça, c’était avant le 9 juillet, jour d’une mise à la rue qui les a pris de court. L’incompréhension règne toujours parmi les explusé.e.s, pour la plupart des migrant·e·s victimes de ces expulsions de squats à Bordeaux. Et la colère est là, face à l’injustice. « Y’a pas un blanc qui dort dehors chez nous« , ironise l’un d’entre eux.
L’expulsion des migrants à Bordeaux revendiquées par l’État
En cette semaine caniculaire, où le thermomètre dépasse 40°C, près de 200 personnes sont toujours à la rue d’après plusieurs associations. Les rangs des expulsé.e.s, écrasé.e.s de chaleur ne cesse de grossir, car les expulsions continuent. Les matins du 23 et 24 juillet, au début d’une nouvelle alerte canicule, deux autres squats ont été fermés à Bordeaux. Read More