St-Nazaire (44): retour sur le procès de la Maison Géronimo

Le tribunal ?

Les habitant.e.s ayant leur nom sur la procédure sont passé.e.s au tribunal ce mercredi matin [2 décembre 2020] à 9h30 afin de porter la voix de celles et ceux qui vivent à la Maison. Mais aussi pour toutes ces associations qui se démènent depuis des mois à aider les résident.e.s. Read More

Bobigny: procès de l’occupation EIF, appel à soutien

Appel à soutien devant le TGI de Bobigny pour l’occup’ de l’Usine EIF à Montreuil

Nous sommes assignés au TGI lundi 23 Novembre à 9h. Nous appelons nos camarades à venir nous soutenir devant et dans le tribunal de Bobigny lundi 23 Novembre à 9h au Palais de Justice, 173 avenue Paul Vaillant Couturier, 93000 Bobigny.

Garde la Pêche

Occupation de l’Usine EIF à Montreuil depuis la mi-septembre 2020. Nous reprenons le flambeau de Montreuilloises et Montreuillois d’il y a 20 ans qui se sont érigés contre le dépeçage des Murs à Pêches. Grâce à leur révolte et détermination, les Murs à Pêches existent tels qu’on les connaît et font unanimement la fierté de ce lieu. Il nous est urgent et nécessaire de préserver notre héritage, ce terreau favorable aux initiatives humaines. Nous exigeons que la dépollution de ce site se fasse dans les meilleures conditions possibles et que la décision de la méthode employée soit consensuelle. Nous exigeons que cette parcelle ne soit pas vendue à des promoteurs et reste un lieu ouvert et accessible aux habitants du quartier et au réseau associatif pour qu’ils et elles soient porteurs d’un projet de proximité, éco-responsable et populaire. Read More

Dijon: les Jardins de l’Engrenage en danger. Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas

La décision du tribunal de Dijon a acté l’expulsabilité des terres occupées par les Jardins de l’Engrenage à partir de la date du 20 novembre. La maison n’est pas concernée par cette décision. Malgré les titres réducteurs et racoleurs de la presse locale qui laissent à penser que l’affaire est pliée, les légumes poussent, les jardinier.e.s jardinent et les promeneurs se promènent !

Après l’audience d’octobre, le tribunal rendait son verdict le 4 novembre. Selon la presse locale (le Bien Public): « le tribunal a constaté l’occupation sans droit ni titre des terrains situés entre le 45 et le 65 avenue de Langres et ordonné leur expulsion dans un délai de quinze jours si besoin avec le concours de la force publique… Le tribunal s’est toutefois déclaré incompétent pour ce qui concerne l’occupation de la petite maison. » Read More

Calais: 8 associations d’aide aux migrants attaquent en justice la préfecture

Par cette procédure, Mohammed2 et les autres requérants demandent que « les personnes décisionnaires, les gouvernants en France et en Europe, nous regardent avec l’œil de la dignité et de la fraternité ». Ils seront représentés par Me Thieffry lors d’une audience fixée au 18 novembre prochain.

A Calais, le 29 septembre 2020, le préfet du Pas-de-Calais a procédé à l’expulsion du terrain dit « Hôpital », où vivaient plus de 800 personnes exilées parmi lesquelles des femmes, des hommes et des enfants, en ayant recours à la force publique.

Mohammed, requérant et témoin de cette expulsion, explique : « Dès le premier jour où nous étions dans le campement à côté de l’hôpital, la police a commencé à nous harceler et à sortir nos tentes. Le 28 septembre, des bénévoles sont venus nous dire que la police avait l’intention de supprimer le camp et d’expulser ceux qui s’y trouvaient. Certaines personnes ont pris la chose au sérieux et ont quitté le camp le soir-même pour dormir sous les ponts, au milieu des forêts ou au bord de la mer. J’ai fait partie de ceux qui sont partis. Read More

Sabadell: 7 ans plus tard, le procès contre Can Piella est reporté

Salut les amies,

Nous tenons à vous informer que mercredi prochain, le 4 novembre, nous allions être jugées. Cinq jours auparavant, notre procès avait été reporté, soi-disant à cause du Covid.
Comme vous le savez, Can Piella est un projet communautaire et social qui a été développé pendant trois ans et demi dans la ferme Can Piella, près de La Llagosta, dans la Vallès Oriental (Can Piella a été expulsée le 15 mai 2013). Une communauté qui grandissait en participation et en soutien, et qui allait effectuer les tâches de réhabilitation nécessaires et qui, peu à peu, développait un projet social et une autogestion économique. La coexistence et la transformation sociale ont été deux axes de travail fondamentaux. Read More

Angers: manif contre l’expulsion de la Grande Ourse

Le tribunal a rendu son verdict : la Grande Ourse ne bénéficiera d’aucun des délais généralement alloués aux squats avant leur expulsion.
La Grande Ourse, c’est une quarantaine de personnes hébergées, un lieu de repos pour les nécessiteux-ses, une épicerie à prix libre, un bar associatif et surtout l’un des symboles angevins de la résistance au système mortifère qui nous domine. Le 1er septembre dernier se tenait l’audience des occupant-e-s du lieu, et le moins que l’on puisse dire c’est que le verdict est sévère. Même la trêve hivernale lui est retirée. La raison invoquée (existence d’une voie de fait alors qu’aucune effraction n’a été démontrée) permet en effet au juge de pouvoir ordonner l’expulsion sans délai des occupant-e-s. Un appel peut être lancé, mais dés que l’huissière sera passée, les habitant-e-s auront quinze jours pour quitter les lieux.
Cette décision suit une véritable politique anti squats au niveau local et national. Une nouvelle loi allant dans ce sens va bientôt voir le jour. A Nantes, la police se montre complice de violences et d’exactions perpétrées sur des squatteureuses. Dans l’ensemble des villes la justice durcit ses verdicts.
A Angers, des dizaines de personnes ont été mises à la rue ces dernières semaines alors que l’hiver approche à grands pas. Read More

Dijon: procès et rassemblement de soutien à l’Engrenage

Mercredi 7 octobre, les jardins de l’Engrenage passaient en procès. Une centaine de personne étaient réunies devant la cité judiciaire. Le rendu aura lieu le 4 novembre.

La ville de Dijon demande l’expulsion des occupant·es et jardinièr·es, pour pouvoir y contruire un énième « éco-quartier ». Interrogé par les journalistes de France Bleu Bourgogne, l’avocat de la ville Maître Brultet explique que « c’est surtout la préservation du droit de propriété qui nous soucie. Nous voulons permettre à la ville de réaliser le projet qui est le sien, c’est à dire la construction de 300 logements. Ces gens là violent le droit de propriété, droit constitutionnellement reconnu, ils entravent la construction de cet éco-quartier ».
Maitre Clémang, avocate de la défense a plaidé le fait que le juge des référés est incompétent à demander l’expulsion des deux personnes qui vivent dans la maison qui se trouve au milieu du terrain
Le rendu aura lieu le 4 novembre Read More

Saint-Nazaire: mercredi 14 octobre, procès de la maison Géronimo

Les occupant.e.s de la maison Géronimo, situé au 33 rue Émile Littre, sont actuellement en procédure. Le propriétaire en droit des logements occupés, Silène, a porté plainte pour récupérer « son » bâtiment en vu de le « restaurer » en installant des ascenseurs neufs et en rénovant les balcons. Sur le papier tout semble positif, mais en pratique cela cache une réduction de la taille des appartements : les T3 et T4 vont laisser place à des T1, T2 et T5. Certes les anciens occupant du 33, 35 et 37 seront prioritaire pour réinvestir les lieux mais avec une augmentation des loyers de 100 à 150€, tous les actuels locataires n’auront pas les moyens de pouvoir réinvestir l’immeuble. Read More

Bobigny (93): mardi 6 octobre, procès de trois camarades tchadiens expulsés du Transfo le 3 juin 2019

Suite à l’expulsion violente de la réoccupation du Transfo le 3 juin 2019, à Bagnolet, trois camarades tchadiens passent en procès demain, le mardi 6 octobre 2020, à 13h, au Tribunal de grande instance de Bobigny, pour « incitation à l’émeute, rébellion et violence » (une première audience avait eu lieu en octobre 2019).

Soyons nombreux-euses pour les soutenir !

Paris (Xe): des nouvelles suite à l’agression policière dans le quartier Ste-Marthe lundi dernier

Lundi 28 septembre, cinq compas ont été interpellé⋅e⋅s par la BAC lors d’une discussion du côté de la place Ste-Marthe, qui venait de connaître un week-end d’occupation et d’ateliers contre la gentrification.

Les principaux acteurs de la gentrification du quartier sont les sociétés immobilières Edmond-Coignet et Nexity, actionnaires majoritaires de la Société Immobilière de Normandie (SIN), qui possède 80 locaux en rez-de-chaussée et 40 appartements dans les alentours de la place Sainte-Marthe. Un local de la SIN est occupé depuis plusieurs jours (et n’a finalement pas été expulsé lundi dernier) et deux prétendus représentants d’Edmond Coignet étaient présents lors des interpellations de lundi. Read More

Wassenaar: Villa Ivicke, des nouvelles des six derniers mois

Plan de zonage, travaux de construction, procédures judiciaires.

Beaucoup de choses se sont passées au cours des six derniers mois. En avril, le propriétaire a entamé un procès pour nous expulser. Et en mai, la municipalité de Wassenaar a imposé une ordonnance administrative au propriétaire, Ronnie van de Putte, et à nous en tant que résidents. Avec cette ordonnance administrative, la municipalité veut faire pression sur le propriétaire pour qu’il effectue des travaux de construction, et sur nous pour que nous quittions les lieux sous prétexte que le plan de zonage de la Villa Ivicke n’est pas un « logement » mais un « bureau ».

En tant qu’habitant-es d’Ivicke, nous avons déposé un recours contre l’application du plan de zonage, l’audience était censée avoir lieu le 16 septembre. Cependant, l’affaire a été renvoyée devant le tribunal, ce qui a entraîné l’annulation de l’audience. Nous attendons maintenant une date pour cette audience. Dans l’ordonnance administrative, la municipalité a marqué le 19 novembre comme date de départ. Quoi qu’il en soit, il est déjà clair qu’il n’y aura pas de décision dans cette affaire avant cette date, mais cela ne signifie pas que la municipalité ne peut pas nous expulser. C’est pourquoi nous avons demandé à la municipalité de suspendre l’exécution de l’ordonnance administrative jusqu’à ce que le tribunal ait statué sur la légalité de cette exécution. Read More

Calais: la pression ne retombe pas

Samedi 26 septembre 2020, plus de 400 personnes marchent sous la pluie pour la liberté et la dignité humaine

Des calaisien.n.es, militants, bénévoles associatifs et personnes exilées se retrouvent sous une pluie battante pour partir en cortège de protestation depuis le campement qui jouxte l’hôpital de Calais. Malgré le vent et la pluie, les exilé.e.s se joignent au défilé en dansant au son des tambours, menant la marche et paradant avec joie et détermination sous la pluie.

A l’arrivée Place de Norvège, quelques prises de paroles de soutiens et d’exilés alternent avec de la musique et des improvisation hip-hop en toutes langues. En dépit du froid, c’est un moment d’euphorie et d’unité entre des personnes qui n’ont pas l’occasion de se côtoyer en ville autrement.
Au micro, des exilés témoignent de leur fatigue et de leur exaspération face au harcèlement quotidien de la police qui expulse, détruit les tentes et confisque leurs matériels, appellent à être traités comme des êtres humains et non comme des animaux. Read More

Saint-Étienne: expulsion imminente du squat de la poste de Solaure

Le mardi 22 septembre un nouveau jugement en référé au Tribunal Administratif de Lyon a eu lieu. Même s’il existe peu d’éléments, la Mairie de Saint-Étienne fait valoir un projet de logement avec commerce en rez-de-chaussée portée par Inovy, une société de portage de projet. Le tribunal a rendu sa décision ce jeudi 24 septembre avec l’ordre de quitter les lieux et possibilité d’expulsion immédiate par la police. Les habitant·es sont, à partir d’aujourd’hui, en risque permanent d’être jeté·es à la rue sans solution d’hébergement.

Une quarantaine de personnes vivent actuellement dans le squat de l’ancienne poste dont des enfants scolarisés, des personnes à la santé fragile et des personnes en cours de formations. Une majorité sont en procédure de demande d’asile. Le Maire de Saint-Étienne et son équipe, en réponse aux questions au conseil municipal du 21/09/2020 , se défaussent encore et toujours de leurs responsabilités sur le dos de l’Etat et assument totalement de jeter à la rue les habitant.es de La Poste de Solaure. Read More

Calais: maintien de l’interdiction de distribuer de la nourriture aux migrants. Mobilisation le 26 septembre

Pour le juge des référés du TA de Lille, 4 kms à pied pour manger, ça n’use pas les souliers.

Par une ordonnance du 22 septembre 2020, le juge des référés du tribunal administratif de Lille a rejeté la requête introduite par 12 associations locales et nationales visant à faire annuler l’arrêté du 10 septembre 2020 par lequel le préfet du Pas-de-Calais a interdit toute distribution gratuite de boissons et denrées alimentaires en certains lieux du centre-ville de la commune de Calais.

Le juge a énoncé que les distributions mises en places par l’Etat suffisaient prétendument à couvrir les besoins de l’ensemble des personnes exilées présentes à Calais, y compris pour celles qui dorment en centre-ville, en considérant que « la circonstance que pour y accéder, les migrants installés en centre-ville depuis début août doivent parcourir trois kilomètres n’est pas de nature à caractériser des conditions de vie indignes.»

Cette appréciation est particulièrement contestable. En effet, les indicateurs humanitaires élaborés soit par le HCR, soit dans le cadre du projet SPHERE, précisent par exemple, au sujet de l’eau potable, que celle-ci doit être accessible à moins de 500m des lieux de vie des personnes – les distances en cause étant en l’espèce situées entre 4 et 5km, ce qui représente une heure de marche aller, et qu’il faut se rendre à deux distributions par jour. Read More

Dijon: le procès des jardins de l’Engrenage reporté

Nous venons d’apprendre que l’audience au tribunal qui décidera du sort de L’Engrenage n’aura pas lieu mercredi 23 septembre comme il était prévu. Le rassemblement de ce mercredi matin est donc annulé. Le procès est reporté – comme ça arrive très souvent avec les instances de justice – et une nouvelle date sera annoncée d’ici une ou deux semaines. Tenons-nous prêt·es pour aller les soutenir !

Après une tentative d’expulsion manu militari courant juillet, la municipalité tente la voie juridique pour expulser les Jardins de l’Engrenage. Appel a la mobilisation:

La plupart d’entre-vous connaissent déjà les Jardins de l’Engrenage. Certain-e-s sont là depuis le début, beaucoup y sont déjà passé, ont déjà prêté main forte, exprimé leur amitié. Ce qui nous touche toujours un peu plus.

Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas, ces jardins situés au 57 avenue de Langres sont occupés depuis le 17 juin, pour lutter contre un énième, absurde et très irritant projet de bétonisation d’un espace en friche à Dijon. Aujourd’hui il y a des potagers, des espaces de rencontre, de détente, de jeux et régulièrement s’y déroulent des évènements culturels et/ou festifs. La vie de cette portion de quartier est en train de renaître grâce à cette initiative d’occupation et c’est le voisinage qui en bénéficie. Read More