Vitry-sur-Seine: La Kunda, expulsable en avril prochain

En avril prochain, la Kunda est expulsable ! La Kunda est un squat ouvert en février 2020, qui regroupe aujourd’hui une soixantaine de personnes – précaires, militant.e.s, sans-papiers, étudiant.e.s, familles – sur une parcelle comportant trois bâtiments, à Vitry-sur-Seine. Cette propriété du Val de Marne et ancien foyer de l’aide sociale à l’enfance était abandonné depuis plus d’un an. Nous avons choisi de l’appeler la Kunda (communauté en Soninké).
Squatter répond d’abord à la nécessité d’avoir un logement décent. Cela permet aussi à certain.e.s d’entre nous d’éviter d’enchaîner les taff précaires pour payer un loyer trop cher. C’est aussi pour nous le moyen de ne pas subir seul.e la violence de l’État et de ses institutions racistes, sexistes et transphobes. Les squats sont des espaces libres et autogérés qui rendent possibles des liens de solidarité entre habitant.e.s, au sein de nos quartiers et dans nos villes. Read More

Strasbourg: soirée de soutien à la Pigeonne

« Tout crâmer sauf le couscous! ». Soirée de soutien à la Pigeonne au Molodoï, vendredi 6 décembre 2024.

Le squat anarca féministe queer et antiraciste la Pigeonne a été expulsé récemment. L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupaient les lieux depuis 4 ans et demi, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilées, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le tribunal a jugé réaliste de laisser un micro délai d’expulsion de 15 jours et de nous condamner à payer plus de 30000€ d’indemnités aux propriétaires, une famille d’ultra-riches alsacienne possédant notamment le domaine agro-industriel Arthur Metz !
Dans un contexte politique de plus en plus libéral et capitaliste, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Read More

Caen: pas d’expulsion sans ouverture !

Récit d’une mobilisation en devenir. Ouverture d’un grand squat au bout d’une semaine d’actions après avoir été mis.es à la rue quelques jours avant la trêve hivernale.

Récit d’une mobilisation qui pourrait avoir intérêt à s’élargir. Son point de départ est l’expulsion d’un squat qui hébergeait une cinquantaine de personnes, quelques jours avant la trêve hivernale. Laissées sans solutions, nous avons enchaîné plusieurs occupations avant l’officialisation d’un grand squat. Nous avons l’impression d’avoir réussi à instaurer, à notre petite échelle, un rapport de force et aimerions le faire savoir. En espérant que d’autres soient instaurés ailleurs contre la politique raciste et sécuritaire de l’État, et qu’on puisse se faire écho ici ou là pour mettre en échec depuis la rue l’autoritarisme présent et à venir. Parce que ça n’arrivera jamais depuis les parlements.

Le mardi 29 octobre au matin, la police nationale expulse les habitant.e.s (41 personnes dont une quinzaine d’enfants) du squat du 15 rond-point de l’Orne à Caen. Heureusement, ces nombreuses familles sont prévenues par des soutiens qui ont vu le convoi se préparer à partir. Elles avaient organisé la semaine précédente, dans le quartier qu’elles habitaient, un goûter avec les quelques voisin.e.s et soutiens venu.e.s pour évoquer leur situation et le danger d’expulsion qui pesait sur elles. Read More

Paris: contre les expulsions, contre les menaces racistes, la résistance est possible !

Réunion publique au foyer Bisson, en présence de collectifs du 20e pour organiser la résistance face aux nombreuses attaques racistes contre les immigré.e.s avec et sans-papiers.

Contre les expulsions,
contre les menaces racistes,
la résistance est possible

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Montreuil (93): expulsion du 96 bis rue de Vincennes

Ce matin du mardi 29 octobre, la police est venue expulser les occupant.es du 96 bis rue de Vincennes à Montreuil. Cette petite maison qui était vide depuis des années a été investie il y a deux ans pour en faire un lieu de vie et d’accueil. De nombreuses personnes expulsées ces derniers mois de leurs lieux de vie y ont trouvé refuge: des habitant.es du Ghetto, des Baras, des Roseaux, du En Gare et de Gambetta. Les expulsions s’enchainent à Montreuil et partout en Ile-de-France, alors que la loi Kasbarian criminalise toutes nouvelles tentatives d’investir des lieux abandonnés. A notre connaissance, le squat de la rue de Vincennes était le dernier lieu à Montreuil qui proposait des formes d’hébergement d’urgence. Read More

Caen: nouveaux rassemblements suite à l’expulsion du 15 et récit des journées précédentes

Mardi 29 octobre, le squat du rond-point de l’Orne a été expulsé. 40 personnes se retrouvent sans toit, à quelques jours de la trêve hivernale. Depuis mardi, une mobilisation quotidienne s’organise pour protester contre cette situation.

Le jeudi 31, un nouveau rassemblement a eu lieu devant le squat expulsé, et a réuni une cinquantaine de personnes. Le rassemblement s’est transformé en une manifestation qui a déambulé dans le centre-ville de Caen, jusqu’à la mairie. Des tracts revenant sur les évènements des derniers jours sont diffusés. A l’issue de cette nouvelle journée de mobilisation, 2 rendez-vous sont proposés vendredi 1er novembre :
– 11h au squat de la Demi-Lune : assemblée générale
– 15h au squat du rond-point de l’Orne : rassemblement Read More

Caen: expulsion du 15 rond-point de l’Orne et à Lisieux, ouverture à Cambremer

Texte reçu par mail « anonyme » le 31 octobre 2024:

Geste de colère contre le bailleur social Inolya.

Le mardi 29 octobre, la police a procédé à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne, une barre d’immeuble propriété du bailleur Inolya, occupée depuis juin 2023 par une quarantaine de personnes exilées.
Le bailleur Inolya a déjà fait expulser plusieurs squats cette année en s’appuyant sur le durcissement des lois anti-squat et la complicité de la préfecture. Bien que le bailleur dispose de milliers de logements (et que certains sont vacants), il décide de mener une politique agressive envers les squats et ses habitant⸱e⸱s, à Caen comme à Lisieux. Read More

Briançon (05): ouverture d’un nouveau squat, la rue n’est toujours pas une option

Dans le Briançonnais, les logements vides se comptent par milliers (2500 en 2020 selon l’INSEE), les chalets flambants neufs hébergent des riches quelques semaines par an. Le taux de résidence secondaires s’y élèverait à 60% (toujours 2020, toujours INSEE).

Dans les montagnes du Briançonnais, les stations de ski pullulent, droit vers leur avenir absurde. D’ailleurs la France a prévu d’y accueillir les JO d’hiver 2030, s’enfonçant dans son délire écocide.

À Briançon, la frontière et l’État continuent à plonger des milliers de gens dans la misère.

À Briançon, à Vintimille, en Italie, en Pologne, en Grèce et à tant d’autres endroits on a tracé des lignes, et en fonction de quel côté de la ligne tu te trouves tu peux être traité comme un.e humain.e ou non. Read More

Montreuil (93): expulsion du squat Gambetta

Le 11 octobre 2024

Nous dénonçons l’expulsion du squat du 31 rue Gambetta à Montreuil qui a eu lieu tôt hier matin et qui laisse de nombreuses personnes à la rue.

Après celles des squats de Vitry, de L’île Saint-Denis, du 7 rue Baudin au Pré-Saint-Gervais, du Engare à Montreuil … et demain de La trotteuse à Pantin ou du Bathyscaphe à Aubervilliers… la logique est toujours répressive.

Plutôt que de remettre à la rue celles et ceux qui sont parvenues, par leurs propres moyens, à trouver un toit, l’État devrait en urgence ouvrir des places d’hébergement stable pour les personnes que son incurie contraint à vivre dans des campements insalubres.

Avec la loi Kasbarian-Bergé, qui réprime les personnes qui vivent en squat, il est de plus en plus difficile de trouver un endroit pour se mettre à l’abri. Read More

Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Aubervilliers: Non à l’expulsion des habitant.e.s du Bathyscaphe sans proposition de relogement! Rassemblement devant la mairie

Où vont aller les habitant.e.s, les familles et les enfants du Bathyscaphe ?
Rassemblement le mercredi 25 septembre à 15h devant la mairie d’Aubervilliers.

Le 29 septembre, le bâtiment devra être vidé de ses habitant.e.s cette fois, il n’y a pas de délai supplémentaire. Le 30 septembre, un huissier passera pour le constater et à défaut, les forces de l’ordre interviendront. La majeure partie des 80 personnes qui vivent ici n’ont toujours pas de solution malgré de nombreuses démarches entreprises dont de multiples sollicitations à la mairie d’Aubervilliers qui a toujours ignoré la situation, pourtant située à quelques mètres du lieu de vie. Nous sommes démuni.e.s face à l’idée de voir se retrouver toutes ces personnes à la rue dans quelques jours surtout les enfants dont la majorité sont scolarisés à Aubervilliers et une femme seule qui a de lourds problèmes de santé, suivie par un médecin à Aubervilliers. Read More

Montreuil (93): expulsion du 43 rue de Stalingrad

⚠️ Le jeudi 29 août au matin, la police est intervenue au 43 rue de Stalingrad pour expulser le bâtiment occupé par le collectif Gambetta depuis plus de 10 jours.

🏚️ Ce bâtiment, vide depuis des années, appartient au promoteur immobilier SOPIC, qui a porté plainte contre l’occupation. C’est cette plainte qui, grâce à la nouvelle loi Kasbarian Bergé, a permis à la police d’intervenir sans attendre une décision de justice.

Les habitant.es du collectif Gambetta, qui étaient au courant des risques d’une intervention, étaient tous et toutes sorti.es avant 6h du matin pour ne pas risquer d’être interpellé.es. Read More

Pantin (93): rassemblement contre l’expulsion de la Trotteuse, vendredi 30 août à 17h

EXPULSION DE LA TROTTEUSE : APPEL A UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

Depuis deux mois, le collectif de la Trotteuse a entamé un dialogue avec la mairie de Pantin pour demander des possibilités de relogement et du soutien face à la préfecture et au propriétaire pour maintenir le collectif dans le bâtiment. Une première rencontre a eu lieu, des promesses de relogements pour les familles et une mise en contact avec la préfecture et le propriétaire ont été faites. Cependant, à ce jour la mairie n’a pas respecté ses engagements. C’est pourquoi le collectif et les habitant⋅es de la Trotteuse appellent à se retrouver devant la mairie de Pantin ce vendredi 30 août 2024 pour exiger un nouveau rendez-vous.

RDV vendredi 30 août à 17h, mairie de Pantin (84 av. du Général Leclerc, 93500 Pantin) Read More

Lyon: procès du squat quai Arloing, rassemblement de soutien

Depuis le 19 juillet 2024, nous occupons le 40 quai Arloing. La moitié d’entre nous dormons dans le bâtiment, l’autre moitié dans la rue. Parmi nous, occupantes ou non, il y a des femmes malades, des personnes handicapées, des bébés de quelques mois, des familles nombreuses, des femmes victimes de violences conjugales, d’agressions et de viol.
Notre calcul est simple. 80 personnes vivent dans le bâtiment au 40 quai Arloing. 80 n’ont pas eu de places. La mairie de Lyon s’est déjà engagée à ouvrir 60 places à la fin de l’été. Il manque donc 100 places. Nous demandons aux institutions de les ouvrir.

Nous le rappelons : c’est une occupation ! On attend un hébergement, on cherche un toit définitif. Ici les conditions sont difficiles, on doit partager les chambres, on a pas le choix. Mais avec cette chaleur heureusement qu’on a un toit. On s’est installées, on a fait des travaux, on vient de nettoyer le jardin ! On est à l’abri, pas de violences, pas de harcèlement, c’est plus propre que la rue. On se sent mieux ici que dehors où on vit beaucoup de choses terribles. Entre nous on se sent en sécurité, on est mieux que dehors avec les violeurs.
On a toujours besoin d’aide et de soutien pour obtenir des solutions ! Read More

Utrecht: No Border Camp 2024

Le No Border Camp 2024, du 20 au 25 août 2024, a démarré ce matin avec l’occupation d’un terrain à Utrecht, une prairie sur la Mercatorlaan, juste en face de P&R Papendorp, à côté du canal Amsterdam-Rhin au pont Prins Claus. Jusqu’à dimanche, plusieurs centaines de personnes des Pays-Bas et de l’étranger se rassembleront sur ce terrain pour résister à la politique migratoire actuelle à travers des actions, des ateliers et des spectacles.
Le samedi 24 août, il y aura une manifestation, au départ du No Border Camp en direction du centre-ville d’Utrecht.
Demain après-midi, à partir de 17 heures, une manifestation contre la détention et l’expulsion des réfugiés aura lieu depuis le camp du complexe judiciaire de Zeist (Kamp Zeist, Richelleweg 13, Soesterberg), où sont enfermées des familles de réfugiés avec enfants, entre autres.

Depuis de nombreuses années, Kamp Zeist est un lieu où les réfugié-es sont enfermé-es, en attente d’expulsion ou jeté-es à la rue. Le site comprend une prison spéciale pour les familles avec enfants mineurs. C’est là que sont enfermés des enfants comme Mikaël (11 ans) et sa mère Gohar, qui risquent d’être expulsés vers l’Arménie. « Kamp Zeist est la cible d’actions contre la politique inhumaine des réfugiés depuis des années », a déclaré Sasha, porte-parole de l’organisation No Border Camp, « et demain nous serons à nouveau là pour soutenir les personnes emprisonnées et pour faire entendre notre voix en faveur de l’abolition des frontières et de la liberté de circulation pour toustes. »

Le camp No Border cible à la fois la politique migratoire néerlandaise de plus en plus répressive et les développements au niveau européen, où la militarisation des frontières, les refoulements et autres violations des droits de l’homme sont à l’ordre du jour. Le nouveau gouvernement Schoof prévoit d’enfermer davantage de réfugié-es, d’expulser davantage de personnes, de rendre les demandes d’asile plus difficiles et de restreindre sévèrement le droit à l’assistance juridique.
MiGreat, le Bond Precaire Woonvormen, SOS Humanity, le Transnational Institute (TNI) et Stop Wapenhandel font partie de ceux qui contribuent au camp avec des ateliers. Des liens avec le changement climatique, le racisme et les luttes des femmes et des transgenres sont également au programme.

Les précédents camps No Border ont eu lieu à Rotterdam (2013 et 2022), Wassenaar (2019) et Groningue (2023). Read More