Val de Suse: l’ancien poste de douane occupé est en train d’être expulsé

Ce matin, à 6 heures, nous avons été réveillés par les coups de bélier des gendarmes, de la police et des pompiers qui détruisaient les barricades.
A la sortie, nous sommes identifiés et une plainte est déposée pour occupation aggravée.
Les personnes, avec ou sans les « bons » papiers sur le campement info point ont été emmenées par la Croix-Rouge et la police pour être identifiées et conduites dans des « refuges » institutionnels entre Turin et Bardonecchia.
Ils tentent ainsi de mettre fin la solidarité spontanée et directe sur cette fameuse frontière.
Résistons, rejoignez-nous à Claviere. Retrouvez-nous après le dernier tunnel au premier parking du village.
La police bloque l’accès au village depuis le rond-point. Le tunnel vers la France est en revanche praticable. Vous pouvez toujours passer, ou vous pouvez laisser vos voitures et continuer à pied. Read More

Val de Suse: douane occupée, frontière cassée

A partir d’aujourd’hui, 31 juillet 2021, nous occupons la Dogana, l’ancienne douane italienne à Clavières. Ce bâtiment représente à la fois les contrôles, la répression à la frontière et la libre circulation des marchandises et des touristes : il devient aujourd’hui un refuge autogéré, un espace d’organisation politique de solidarité directe et un lieu libre et ouvert à tous·tes·x.
Si nous décidons d’occuper de nouveau ici, c’est pour maintenir une présence sur cette frontière et pour montrer notre détermination face aux expulsions qui ont déjà eu lieu dans cette zone, Chez Jésus à Clavières en Octobre 2018 et la Casa Cantoniera à Oulx en mars 2021.
Suite à la dernière expulsion, nous sommes revenu·es·x à Clavières en bricolant un camp que nous occupons de manière permanente car c’est ici que les personnes exilées se font refouler par les dispositifs de répression mis en place par les états français et italiens.
Malgré ces refoulements continus à la frontière par la PAF (Police Aux Frontières), les personnes continuent d’arriver. Depuis plus d’un an, nous avons été témoins d’une collaboration grandissante entre la police française et italienne, les flics italiens identifient maintenant les personnes refoulées dans les locaux français de la PAF. Read More

Val de Suse: considérations à propos du camping Passamontagna contre les frontières

Après deux jours de réncontres et de discussions à Clavières (Italie), une longue marche a eu lieu samedi, au cours de laquelle plus de 400 personnes ont marché sur les mêmes chemins frontaliers que les personnes qui voyagent vers le reste de l’Europe utilisent chaque jour et chaque nuit.

Dix kilomètres de sentiers, traversant cette frontière qui, depuis la naissance même des états, continue à séparer et à tenter de limiter la liberté des personnes. Mais malgré le déploiement inutile de flics et de véhicules, et un hélicoptère qui tournait sans cesse au-dessus de nos têtes, nous sommes tout.es arrivé.es sain.es et sau.ves en France, à Les Alberts, où le camping s’est poursuivi samedi soir. L’état fait souvent étalage d’un contrôle social qu’en fait, heureusement, il n’y a pas. En particulier dans les montagnes, où les frontières tracées arbitrairement par l’état sont encore plus poreuses et insubstantielles. Read More

Limoges: expulsion du squat de l’avenue de la Révolution

Mercredi 7 juillet 2021 a eu lieu l’expulsion du squat du 4bis avenue de la Révolution à Limoges, lieu de vie, d’activité et de culture pour les quelques 115 personnes exilé·e·s qui y vivent depuis plus de deux ans.

Cette décision, prononcée le lendemain de la fin de l’année scolaire, n’était aucunement une « fermeture » censée être plus digne qu’une expulsion et ce malgré les diverses annonces des autorités préfectorales qui feignent de privilégier cette option depuis que s’annonce la fin de la trêve des expulsions qui accompagnait l’état d’urgence sanitaire. Seymour Morsy, préfet du département avait pourtant déclaré lors des entretiens qu’il avait accordés aux collectifs (cultivant en cela la posture d’homme de dialogue qu’il cherche à s’inventer) qu’il avait retenu les leçons de l’expulsion du précédent squat et était ouvert aux propositions alternatives qui pourraient être faites. Parole de flic. Read More

Bobigny (93): rassemblement pour l’arrêt immédiat des expulsions de logements, mercredi 7 juillet 2021 à 16h devant la Préfecture

Dès le 1er juin, malgré la crise sanitaire et sociale, les expulsions manu militari ont repris de plus belle dans la Seine-Saint-Denis et le département détient aujourd’hui le triste record du nombre d’expulsions.
Parmi les résidences dites « sociales » fournissant du « logement accompagné » aux travailleurs isolés, le plus souvent travailleurs immigrés ayant laissé leur famille au pays, les résidences Adoma de Pierrefitte issues de l’ancien foyer avenue Lénine détiennent le triste record du nombre d’expulsions. Read More

Villeurbanne: Non à l’expulsion de l’Île Égalité ! Rassemblement devant la mairie

L’Île égalité est expulsable depuis le 12 Mars dernier suite à une décision de justice. Depuis cette date, le collectif solidarités Cusset n’a pas cessé ses activités : distribution alimentaire hebdomadaire, cours de français, lavomatique gratuit, permanences d’entraide administrative, moments de convivialité, cantines solidaires, projections, ateliers artistiques, jardinage collectif, etc.

La dizaine d’habitant.es qui s’y étaient installé.es sont resté.es et voisin.es, habitant·es des quartiers populaires, chômeur·ses, personnes sans-papiers, parents d’élèves, ouvrièr·es, étudiant·es, associations, collectifs, syndicats, et plein d’autres personnes, ont continué à y passer chaque jour et à la faire vivre.

Mais à l’approche de la fin de la trêve hivernale qui avait été prolongée jusqu’au 1er juin en raison de la crise sanitaire, la préfecture semble cette fois bien décidée à expulser l’île égalité dans les plus brefs délais alors même qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux habitant·es à ce jour. Read More

Bruxelles: expulsion suspendue et portes ouvertes à l’occupation Louise

La mobilisation face à la menace d’expulsion de l’occupation Louise/Defacqz semble porter des fruits. En quelques jours, plus de 60 associations et 2000 citoyen.ne.s ont signés une pétition pour demander aux propriétaire de revoir leur position et de permettre aux personnes et familles occupantes de rester à l’abri jusqu’au travaux. Merci pour vos soutiens!

L’expulsion a été suspendue et les propriétaires pourraient recommencer à négocier une convention d’occupation temporaire. Des contacts dans ce sens ont eu lieu avec leur avocate et avec l’échevin au logement de la ville de Bruxelles. Les propriétaires doivent revenir vers les occupant.e.s pour, on espère, avancer dans les négociations. Rien n’est encore gagné, mais ça bouge dans le bon sens. Restons mobilisé.e.s pour la suite! Read More

Val de Suse: camping « Déconfinons les Frontières »

Camping « Déconfinons les Frontières » les 14, 15 et 16 mai dans le haut Val de Suse. ATTENTION, ATTENTION! Le camping « Déconfinons les Frontières » a commencé ! Nous sommes au bout de Clavières, à la hauteur des anciennes douanes italiennes (à la fin du village de Clavières, direction France, avant le tunnel). Des tentes sont dressées sur les prés de droite, sous le « Village du Soleil », sur la ligne de cette maudite frontière. Allez-y dès que possible ! Si vous n’avez pas de voiture, les horaires de bus depuis Oulx sont les suivants : 8.55, 11.45, 15.45, 19.45.
Apportez des vêtements chauds, nous nous occuperons du feu ! Compas et soutiens des accusés jugés aujourd’hui pour les événements du col du Brenner ! De Clavières au Brenner toujours contre les frontières !!!

Deux mois après l’expulsion de la Casa Cantoniera occupata d’Oulx, il ne reste que la frontière et ses gardes, limitant la liberté et empêchant l’autodétermination des personnes en transit. Ceux qui voyagent continuent d’arriver dans la Haute Vallée pour partir en France. La violence et la répression à la frontière ne pourront pas arrêter notre colère, ni la lutte pour effacer cette ligne imaginaire et infâme. Nous appelons toutes les personnes qui luttent contre toute autorité politique, économique, militaire, contre tout capitalisme, fascisme et patriarcat, à une mobilisation massive les 14, 15 et 16 mai dans les montagnes. Read More

Bruxelles: une centaine d’habitant.e.s se mobilisent pour éviter de se faire expulser

Communiqué 7 mai 2021. Bruxelles-ville – une centaine d’habitant.e.s se mobilisent pour ne pas se faire expulser : le bâtiment est vide depuis 2017 et appartient à la deuxième fortune de Belgique.

Le bâtiment avait été « réquisitionné » par la « Campagne de Réquisition Solidaire » en mars. Suite à l’occupation, des négociations ont été entamées, afin de trouver un accord et signer une convention d’occupation temporaire avec la propriétaire, la vicomtesse Caroline de Spoelberch. Malgré des débuts encourageants, cette dernière fait maintenant marche arrière et a obtenu une ordonnance d’expulsion. Les habitant·e·s se mobilisent pour ne pas être jeté.e.s à la rue, en pleine crise sociale et sanitaire.

Une centaine de personnes logent depuis plus d’un mois dans le gigantesque bâtiment, qui donne à la fois sur la rue de Livourne et l’avenue Louise. Acheté en 2018 pour 18 millions d’euro par Caroline de Spoelberch, celui-ci est resté inoccupé depuis. Pour cette raison, la « Campagne de Réquisitions Solidaires » avait investit le bâtiment fin mars et plusieurs collectifs de personnes sans-logement ou mal-logées, dont la Voix des Sans-Papiers BXL et la Voix des Sans-Papiers Family, s’y étaient rapidement installés. Read More

Dijon: passage de la police sur la maison habitée par des femmes et minorités de genre exilé.e.s

Un tour de passe-passe juridique pour expulser sans procès ?

Aujourd’hui 21 avril, une visite de la police a eu lieu sur la maison occupée au 23 avenue Roland Carraz à Chenôve, nouveau lieu d’habitation pour femmes et minorités de genre exilées à Dijon depuis le mercredi 7 avril.
Une visite de la police, en contexte de couvre-feu à 19h30 ? Les habitant.e.s ont eu peur, et ont choisi de ne pas répondre tant que d’autres personnes ami.e.s ne seraient pas présent.e.s.
Une fois sur place, le collectif de soutien a constaté le départ de la police et du visiteur qui les accompagnait ainsi que l’absence des noms des habitant.e.s affiché.e.s sur la porte d’entrée : l’étiquette a été arrachée de la porte.
Pourquoi les noms ont-ils été ôtés ? Juridiquement, la présence de noms affichés sur la porte d’un domicile occupé sans droit ni titre garantit la tenue d’un procès équitable.
Le passage de la police ce soir nous fait craindre une expulsion illégale.
Nous appelons tous les soutiens disponibles à nous rejoindre demain matin, ce jeudi 22 avril dès 5h45 à la maison habitée par les personnes exilé.e.s, au 23 avenue Roland Carraz, à Chenôve. Read More

Bâle: journées d’actions, le nouveau squat de la Florastrasse expulsé

Ensemble contre le vide ! – Qui est propriétaire?
Du 17 au 23 avril, partout.

Avec l’aggravation rapide des inégalités structurelles, l’absence de solutions et la crise économique amplifiée par Corona, un vide s’est installé dans beaucoup de nos esprits, nos corps, nos projets d’avenir, nos interactions sociales, nos relations et nos portefeuilles.
Rester à la maison et ne rien faire ? Nous avons une autre idée de la solidarité ! Dénonçons ensemble les griefs ! Montrons où sont enterrés les problèmes de la crise ! Remettons en question les principes de notre société ! Partageons nos expériences ! L’heure est aux solutions non conventionnelles ! La désobéissance civile est plus qu’appropriée ! La solidarité pieds et poings liés peut être vécue ! Ensemble contre le vide !


Ce matin, 21 avril, la Florastrasse 23 a été squattée. La maison est vide depuis un an et aurait dû être à nouveau habitée . Le propriétaire, cependant, n’était pas heureux de cette nouvelle et, sans plus attendre, a appelé la police. Une discussion constructive ou toute autre négociation entre les squatters et le propriétaire n’a malheureusement pas été possible. La maison a été expulsée par la police après quelques heures. Il n’y a pas eu d’arrestation. Read More

Dijon: ouverture d’une maison pour femmes et minorités de genre exilées

Une maison pour des personnes exilées à Dijon

Depuis mercredi 7 avril, une maison située au 23 avenue Roland Carraz à Chenôve, a été occupée, avec pour objectif d’en faire un lieu d’habitation pour femmes et minorités de genre exilées. Les femmes représentent près de 30% des demandeureuses d’asile mais elles sont cependant invisibilisées dans les médias et le discours public.
Pourtant, être une femme exilée, d’autant plus en étant LGBTQIA+, c’est s’exposer à davantage de difficultés, d’une part sur les routes migratoires mais aussi une fois arrivée en France : précarité, violences sexuelles… et violences administratives, infligées par tout le parcours de demande d’asile. Dans les bureaux de l’OFPRA, entre autres justifications absurdes et douloureuses à apporter, les personnes LGBTQIA+ sont obligées de prouver leur orientation sexuelle ou leur genre, subissant la lourde (et souvent impossible) tâche de se raconter dans son intimité, tout en pouvant ne pas être cru-e si on ne colle pas aux stéréotypes. Read More

Villeurbanne: le Collectif Solidarités Cusset fête ses un an !

Le Collectif Solidarité Cusset c’est 40 bénévoles, habitant·es solidaires de Villeurbanne et alentours. C’est une distribution alimentaire chaque semaine pour 80 personnes en moyenne, des cours de français, des permanences d’entraide administrative, une laverie gratuite en libre accès trois fois par semaine, et un lieu convivial où les adultes peuvent discuter autour d’un thé pendant que leurs enfants jouent dans la salle de jeux.

Il y a un an, le Collectif Solidarités Cusset se montait pour tenter de répondre à l’échelle du quartier à la crise sanitaire et sociale. Des distributions alimentaires et de produits d’hygiène étaient organisées deux fois par semaine au Centre Social de Cusset puis à la Maison de Quartier. En novembre 2020, après avoir demandé sans succès des locaux à la mairie de Villeurbanne pour poursuivre nos activités, nous avons décidé d’investir un bâtiment laissé vide depuis plusieurs années. Depuis, habitant·es des quartiers populaires, chômeur·ses, personnes sans-papiers, parents d’élève, ouvrièr·es, étudiant·es, associations, collectifs, syndicats, et plein d’autres personnes, passent chaque jour à l’Île Égalité et la font vivre. Read More

Lyon: procès du Maria, appel à rassemblement

Vendredi 9 avril 2021, rassemblement à 8h30 devant le Tribunal de Grande instance, 67 rue Servient à Lyon.

Par le biais de son bailleur public Grand Lyon Habitat, la Métropole de Lyon, tenue par « la gauche » et « les écolos » s’apprête à remettre à la rue, le Maria Carré, l’un des squats les plus peuplés de Lyon. Dans l’assignation au procès, iels réclament une expulsion sans délai et une suppression de la trêve hivernale, prévue par la loi pour protéger les plus démuni.e.s.

En plein 3e confinement, dans cette situation sanitaire et sociale catastrophique, alors que les inégalités ne font que s’accroître, et que la précarité flambe, les habitant.e.s sont menacé.e.s, sans aucune solution de relogement en vue.

Les autorités interdisent récemment tout rassemblement contre les expulsions, les rassemblements contre le fascisme, expulsent sans vergogne et illégalement des squats ! Nous ne devons pas laisser les habitant.e.s seul.e.s face aux menaces de la Métropole. Read More

Athènes: Zizania, nouveau centre social squatté à Victoria

Victoria a un nouveau centre social occupé Zizania, à l’angle des rues Fylis et Feron. Qu’il soit pour le quartier un espace d’autogestion, d’interventions sociales, de résistance collective et de rapprochement communautaire. Rencontrons nous dans cet espace pour partager des idées, de la nourriture, un café, des vêtements et quoi ce que soit d’autre que nous puissions imaginer. Pour des freeshops et coupes de cheveux gratuites, pour des caffeneios et projections de films, pour s’éduquer et lire, pour des ateliers et des assemblées. Célébrons cette étape vers la libération de plus d’espaces publics et tirons le meilleur de cette opportunité, car c’est à nous de définir et d’embrasser nos propres luttes et nous ne pouvons compter sur personnes d’autres, ni sur les institutions en charge, ni sur de meilleurs circonstances pour le faire.

Á Zizania, l’objectif premier est de créer un espace de répit, une bouffée d’oxygène au milieu de la violence raciste, sexiste et capitaliste de l’État et de la société. Nous imaginons un espace d’interaction et d’échange entre des personnes issues de milieux, d’origines, de génération différentes, aux identités diverses, parlant différentes langues et ayant des opinions variées. Ces conditions, nous devons les créer et les concrétiser ensemble, en se rencontrant, en fortifiant les relations à l’intérieur et entre nos communautés et en connectant nos luttes. Depuis trop longtemps nous n’avons fait que rêver de quelque chose comme ça – et certainement nous n’étions pas les seul·e·s – et maintenant nous voulons passer à l’action. Dans cet état d’esprit, nous vous invitons à venir avec vos problèmes, vos idées, vos initiatives et vos luttes pour discuter de comment façonner cet espace ensemble. Read More