Marseille: appel à la Marche du 9 novembre

Appel à la Marche du 9 novembre, 15h, Notre Dame du Mont, signé par le collectif El Manba et le squat de Saint-Just. Tous et toutes ensemble dans la rue contre le mal-logement !

Samedi 9 novembre, nous marcherons en mémoire des 8 personnes tuées dans les effondrements de la rue d’Aubagne et de Zineb Redouane, assassinée par la police. Ces morts ne sont pas des accidents mais bien le résultat d’une politique urbaine de spéculation et de profit, qui chasse les populations les plus précaires du centre-ville.

A Marseille comme ailleurs, l’Etat et ses sous-traitants du système d’asile (OFII, PADA, 115…) se dérobent à leurs obligations légales et refusent aux exilé-e-s le logement qui leur est dû. Au sein des hébergements institutionnels, les grands bailleurs (ADOMA, Sara Logisol, Forum Réfugiés, Groupe SOS, 3F) appliquent avec zèle les directives de l’Etat et cautionnent toutes les politiques de contrôle, de surveillance et de privation de liberté. Read More

Paris: expulsion de campements de migrants à Porte de la Chapelle

Depuis ce matin, le jeudi 7 novembre 2019, 1 600 migrants sont embarqués par près de 600 policiers pour les mettre à « l’abri ». Les chiffres viennent de la pref’.
L’évacuation se serait terminée vers 9h. Read More

Angers: la Grande Ourse réouvre au quai Robert Fèvre

Trois mois après son expulsion du 34 boulevard Daviers, la Grande Ourse a ré-ouvert ses portes depuis la semaine dernière… dans un bâtiment de 2500 m² et encore plus près du centre-ville, sous un nouveau format, et avec de nouveaux objectifs. Elle vous convie à ses chantiers collectifs d’aménagement, de bricolage ou de maraîchage (avec les copaines du RAARE, direction les chantiers d’hiver sur nos parcelles) les mercredis de 14h à 19h et les weekends de 10h à 18h au 6 quai Robert Fèvre. Repas partagés sur place !

Constat 1 – La situation concernant le logement sur Angers s’est encore dégradée

On le voit depuis plusieurs semaines. Alors que les associations – SOS Migrants, LDH, collectif de veilleur-euse-s, coordination migrants – alertent depuis des années sur les capacités insuffisantes en terme de logements et d’hébergement d’urgence sur Angers, la situation cette année s’est encore dégradée. On ne compte plus les soirs où ce sont des dizaines d’hommes, de femmes, de familles avec enfants qui, malgré le travail des jokers, ne disposent d’aucune solution, en ce début novembre pluvieux. Plus de 700 refus ont été comptabilisés pour le seul mois d’octobre. Non seulement des demandeur-euse-s d’asiles mais également des personnes aux droits ouverts : sdf français ou exilé-e-s ayant obtenu le statut de réfugié… Read More

Saint-Denis (93): avant la trêve hivernale, le Landy Sauvage craint toujours l’expulsion

Le lieu, menacé d’une expulsion imminente depuis le 28 octobre au soir a reçu le soutien de la mairie de Saint-Denis et de la communauté d’agglomération. Mais le spectre d’une expulsion reste présent jusqu’au début de la trêve hivernale, vendredi 1er novembre.

C’est la bonne nouvelle qui est tombée hier, mardi, dans l’après midi. La ville de Saint-Denis annonce une « évolution favorable » concernant la menace d’expulsion qui pèse sur le Landy Sauvage. Sous réserve de la validation puis de la réalisation de travaux de sécurité, les occupant·es pourraient passer la trêve hivernale. Pas suffisant pour rassurer complètement les habitant·es et sympathisant·es de ce lieu culturel alternatif. Seule la préfecture de Seine-Saint-Denis est décisionnaire dans ce dossier et elle ne s’est toujours pas exprimé officiellement à ce sujet.

Anciennement nommé le « Clos Sauvage », le Landy Sauvage, ouvert depuis le mois de mai 2018, est un espace d’activités autogéré à Saint-Denis. Il explore les chemins de l’autonomie et de l’autogestion. Read More

Caen: officialisation d’un nouveau squat rue des Vaux de la Folie

Aujourd’hui, vendredi 1er novembre 2019, premier jour de la trêve hivernale, l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions officialise un nouveau squat situé au 9, rue des Vaux de la Folie à Caen. 11 personnes, dont 6 enfants de 2 à 15 ans, sans aucune solution occupent ce lieu depuis mercredi 30 octobre. Cette maison, un ancien logement de fonction du gardien du stade de foot, propriété de la Ville de Caen était inoccupée et non entretenue depuis plusieurs années. Suite à l’expulsion du squat du Marais mardi 22 octobre, une centaine de personnes est toujours sans solution. Le 115 est saturé et l’espace Vannier, un accueil de nuit ouvert de 18h à 9h du matin pendant la période hivernale, ne propose à ce jour que 30 places sur les 90 potentielles, ce qui est largement insuffisant.
Le maire de Caen, Joel Bruneau, déclarait récemment dans la presse qu’il n’était pas de son ressort mais de la compétence de l’état d’héberger les personnes à la rue. Or, il a le pouvoir de réquisitionner les logements vides sur sa commune, et ce conjointement avec la préfecture.
L’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions revendique un logement décent et pérenne pour toutEs, la réquisition des logements vides et la régularisation de toutEs les sans papiers! Read More

Marseille: communiqué de la Maison du Peuple, expulsée ce matin

La Maison du Peuple située au 57 rue Brochier a été expulsée tôt ce matin jeudi 31 octobre, quelques heures seulement avant le début de la trêve hivernale, avec l’appui de sept camions de CRS et deux équipes de la BAC. La plupart étaient cagoulés, équipé d’armes de poing et de fusils d’assauts et accompagnés d’agents des renseignements, eux aussi cagoulés. Des papiers administratifs appartenant à l’un des occupant.es ont été confisqués en même temps que la totalité du mobilier. Malgré les multiples demandes visant à les récupérer, en témoignant de leur importance, n’ont été retournés que mépris et propos racistes (« retourne en (pays d’origine) »).

Véritable lieu de convergence et de partage ouvert le 1er juin dernier, dans la suite de l’acte 29 des gilets jaunes, la Maison du Peuple était aussi la maison d’une demi-douzaine d’habitant.es qui se retrouvent aujourd’hui à la rue. Read More

Avignon: victoire pour le droit au logement des personnes exilées

A Avignon, une association qui occupe un bâtiment du diocèse pour accueillir des réfugiés a obtenu un délai de trois ans avant de devoir évacuer. Un soulagement pour les 150 bénévoles qui s’activent depuis un an.

« Nous sommes très contents. Les habitants aussi sont soulagés. » Chantal Raffanel et les autres bénévoles de l’association Rosmerta d’Avignon viennent d’obtenir une importante victoire. Lundi 28 octobre, le tribunal d’instance d’Avignon a accordé à l’association et à près de 50 personnes exilées, dont de nombreux enfants, le droit de rester pendant encore plus de trois ans dans un bâtiment qui appartient au diocèse. En mai dernier, l’association diocésaine d’Avignon avait pourtant demandé l’expulsion des lieux.

Le juge a validé l’expulsion, mais tout en donnant ces trois ans (auxquels s’ajoute la trêve hivernale) pour évacuer. Le délai a été accordé au nom des droits au logement, à la vie privée, à la dignité humaine et au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est « le délai le plus long jamais accordé en France dans ce type d’affaire », souligne l’association. Le juge a également rejeté la demande d’indemnité d’occupation mensuelle formulée par le diocèse. Read More

Caen: nouvelle coupure d’électricité au squat de la Grâce de dieu

Ce matin, mercredi 29 octobre, Enedis accompagné de la police nationale (3 véhicules) est intervenu au squat de la Grâce de dieu pour couper l’électricité à 160 personnes, dont une soixantaine d’enfants. Les habitant-e-s et leurs enfants sont allé-e-s rencontrer les policiers et l’agent d’Enedis pour leur demander de ne pas intervenir, la seule réponse obtenue d’un policier a été dixit : » Arrêtez de nous casser les couilles » Cette intervention effectuée à la demande de Caen la Mer Habitat, le propriétaire de l’immeuble, plonge délibérément les habitant-e-s dans le froid et l’obscurité. C’est la deuxième fois qu’ils et elles subissent une coupure depuis le rétablissement de l’électricité effectué le 17 novembre dernier par la CGT Enedis, lors d’une action politique contre la précarité énergétique et en solidarité avec les personnes exilées.

L’Assemblée Générale de Lutte contre toutes les Expulsions condamne avec vigueur ces pratiques scélérates et exige le rétablissement immédiat de l’électricité qui doit être reconnue comme un besoin fondamental. Read More

Athènes (Grèce): manifestation de solidarité avec les migrant·e·s et les squats, le 2 novembre 2019

Solidarité avec les squats et les structures auto-organisées – Détruire tous les centres de détention

L’entassement des milliers de personnes dans des centres de détention à l’écart, dans des conditions de vie horribles, comme à Moria (sur l’île de Lesbos), Skaramanga et Petrou Ralli (à Athènes), et Corinthe (dans le Péloponnèse), représente le sombre destin que les États européens réservent aux opprimé.e.s et aux pauvres.

Cela constitue le prolongement des conflits en Syrie, en Afghanistan, au Yémen, en Libye et dans d’autres endroits du monde où des puissants États capitalistes, avec leurs alliés, mènent des opérations de guerre et des interventions économiques pour piller les ressources naturelles locales, exploiter les sociétés humaines et établir une hégémonie mondiale. Read More

Toulouse: squat Muret, plus de 500 personnes mises à la rue avant l’hiver ?

Au seuil même de l’hiver, nous sommes plus de 500 personnes à vivre dans le plus grand squat de Toulouse, au 44 avenue de Muret.

Qui sommes- nous ? Des hommes, des femmes, des enfants, de tout âge, de plus de 22 nationalités, dans des situations administratives complexes (demandeur-se-s d’asile, réfugié-e-s…) qui demandent à ce que leur droit élémentaire à être mis à l’abri et en sécurité soit respecté ; à défaut, la majorité d’entre nous vivions déjà dans un squat, place Henry Russell, l’année dernière. La préfecture nous a expulsés en juillet 2019, sans nous proposer de solution pour la suite. Nous avons dû nous-mêmes nous chercher un nouveau toit.

Ici, nous nous organisons par nous-mêmes, avec les moyens du bord, et nous prenons les décisions collectivement. Il n’y a aucune présence de l’Etat à nos côtés. Faut-il rappeler qu’il est du rôle de l’État de donner un toit à chaque personne vulnérable ? Nous ne recevons d’aide que de personnes solidaires, de collectifs et d’associations. Nous avons fait de ce bâtiment un véritable lieu de vie, avec une salle de travail accueillant des cours de français et des permanences juridiques, une salle de réunion, une infirmerie, etc. Read More

Caen: appel de l’assemblée de défense du Marais

Le mardi 22 octobre, le Marais, squat d’habitation et de convergence des luttes ouvert depuis un an et demi à Caen, a été pris d’assaut par un important dispositif policier. Plus de 250 membres des forces de répression ont été mobilisés pour expulser ce lieu, symbole de la lutte pour l’accueil solidaire de toutes les personnes en exil. 250 c’est aussi le nombre de personnes qui vivaient au Marais et sont aujourd’hui sans solution de logement pérenne, et ce à une semaine de la trêve hivernale. La préfecture se vante d’assurer la « sécurité » des personnes en évacuant le Marais, mais elle ne dit pas que seule une soixantaine de personnes auront droit à un logement provisoire, pour 3 nuits maximum. Ce sont donc 250 personnes qui ont déjà rejoint ou rejoindront les centaines d’autres dormant déjà à la rue – dont de nombreux enfants – et ce malgré les squats encore ouverts à Caen. Read More

Caen: après l’expulsion du Marais, la lutte continue!

Mardi 22 octobre, la préfecture du Calvados a procédé à l’expulsion du squat du Marais où 250 personnes avaient élu domicile depuis avril 2018. Ce lieu a été ouvert grâce à une convergence de la CGT Enedis, de personnes non encartées et de l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions. De nombreux collectifs s’y étaient investis : l’AG convergences, l’école nomade, les gilets jaunes, le fournil du marais, le café des images, etc et avaient fait vivre ce lieu. Il a été aussi marqué par le passage de no-borders qui ont participé activement à l’impulsion d’une vie collective.
La menace d’expulsion du lieu avait provoqué le départ anticipé d’une majorité des habitantEs. Mardi, dès 6h du matin, un important dispositif policier (police aux frontières, RAID, Gendarmerie mobile, police nationale, BAC) nous a expulsé manu-militari et de manière expéditive. 81 habitantEs ont été parqués dans un hangar du site dans le but de les trier selon les critères subjectifs de la DDCS : 7 personnes ont été enfermées en Centre de Rétention Administrative (CRA) à Oissel (près de Rouen) et à Rennes, une famille de 5 personnes a été assignée à résidence en vue d’une prochaine expulsion, 41 personnes ont été placées à l’hôtel pour 3 nuits, et 28 dans des foyers d’hébergement d’urgence de manière très temporaire (une seule nuit dans certains cas). Et les dizaines de personnes qui avaient quitté le Marais avant l’expulsion, n’ont pour la plupart trouvé des solutions qu’à très court terme. Read More

Rennes: migrants et réfugiés, squat et expulsions

Après la fermeture du squat de l’allée de l’Estrémadure dans le sud de Rennes fin août, des centaines de migrants et de réfugiés se sont installés au parc des Gayeulles, soutenus par les associations pour les droits humains, pour le droit au logement et de soutien aux réfugiés. Sous le coup de plusieurs menaces d’expulsions par la préfecture d’Ille-et-Vilaine et face aux difficiles conditions de vie dans le parc, un collectif de soutien aux sans-papiers a décidé d’ouvrir un squat dans un ancien entrepôt logistique dans la zone industrielle du sud-ouest, rue des Veyettes.

Squat des Veyettes, réfugiés à Rennes:

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Athènes (Grèce): reprise des évacuations de squats à Exarcheia

Alerte en ce moment à Athènes :

Après une longue pause, le gouvernement grec a décidé de frapper à nouveau. Ce matin [mercredi 16 oct. 2019], deux squats sont en cours d’évacuation par la police, des agents de renseignement, la police antiterroriste, des MAT (CRS) et des employés de la voirie de la mairie d’Athènes. Read More

Saint-Denis (93): solidarité et soutien pour les réfugié-e-s

Ce mardi 15 octobre, quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont retrouvées de nouveau à la rue !

Quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont vu​es ​expulsées ​par les flics le 29 août 2019 du bâtiment où elles logeaient, rue Raspail à Saint-Denis, suite à une action en justice de Freha, bailleur social du groupe Emmaüs. Elles ont été forcées de quitter en quelques dizaines de minutes les logements qu’elles louaient pour certains depuis plusieurs années laissant derrière elles meubles, électroménager et même des jouets détruits sous leurs yeux à la demande de la préfecture.
On notera également la perversité de l’État qui s’est dépêché de jeter ces familles à la rue à quelques jours de la trêve hivernale. Read More