Grenoble / Fontaine : Risque d’expulsion à la Flibustière

URGENT, RISQUE D’EXPULSION DE LA FLIBUSTIERE !!!

La Flibustière est un squat d’habitation et d’activité entre femmes et lesbiennes ouvert à Fontaine (banlieue grenobloise) début octobre 2003 dans une démarche anarcha-féministe.

Le propriétaire, détenant plusieurs maisons vides, a entamé une procédure judiciaire contre nous. Aujourd’hui, jeudi 8 janvier, le jugement a été rendu : le lieu est expulsable sans délai, la juge ayant décidé de nous supprimer la trêve d’hiver. Read More

Zurich : Expulsion des squats Egocity et Viereck

  Zürich : Expulsion des squats Egocity et Viereck


Le 6 janvier 2004 au matin, le squat Egocity (Zürich – 97 Badener Strasse) a été expulsé par les forces de police, de manière violente (utilisation de gaz, matraquages, …) et avec une destruction systématique de l’intérieur du lieu. Les batîments ont visiblement aussi été détruits peu après.

Le lieu était sous le coup d’une menace d’expulsion depuis quelques temps, et il avait déjà réussi à échapper à une expulsion il y a quelques semaines, grace à une résistance déterminée. Les occupantEs du lieu campent visiblement à côté, en préparant des actions.

Liens vers des vidéos de l’expulsion: http://ch.indymedia.org/fr/2004/01/16959.shtml

Liens vers des infos récentes: (en allemand) http://ch.indymedia.org/de/index.shtml

Site d’egocity: (pas à jour et en allemand) http://www.egocity.net

Ci-après la traduction en français de certaines informations disponibles sur la partie allemande d’indymedia suisse:

Ces deux vidéos ilustrent l’évacuation brutale par la police des maisons occupées Egocity et Viereck, à Zurich, ce matin [6 janvier]. Les flics ont tiré des balles en caoutchouc à des distances rapprochées, frappé les gens à coups de matraques, lancé des lacrymos (CS) et sprayé du poivre en pleine face. Plusieurs personnes ont été blessées (notamment intoxication, brûlures au visage et aux yeux). Les trois personnes qui s’étaient hissées sur une plate-forme suspendue entre les maisons ont été arrêtées dès leur descente. La destruction des immeubles a commencé alors que les gens étaient encore sur place.

Traduction des nouvelles publiées sur Indy CH alémanique à 18 h 25 le 6 janvier :

Ce soir, nous avons récupéré ce qui nous avait été pris ce matin.

Nous avons monté nos tentes sur les ruines de notre Egocity. Nous ne partirons pas, ne ne reculerons pas d’un pas. Nos tentes sont rouge vif. Du rouge de la violence, comme un signe de lutte contre la répression et le capital.

Tout le monde est invité à nous rendre visite. Toutes celles et ceux qui veulent se solidariser avec nous sont les bienvenu-e-s.

D’autres actions et des précisions suivront…

djr


Irak : Des squatters dans des édifices militaires

Bagdad, 15 décembre 2003. Nous avions quitté l’automobile et commencé à marcher sur la route du Ministère de l’Intérieur barricadé. Tout à coup, des coups de feu. Puis des tirs plus lourds. Un groupe de jeunes nous dépassa et l’un d’eux dit : « Saddam », en faisant un geste avec ses mains qui semblait mimer des menottes.

Nous étions sur cette rue à l’invitation de l’un des résidents du « Département de la surveillance militaire » que nous avions rencontré au centre-ville quelques jours plus tôt. Il est l’un des nombreux squatters qui, après que l’armée eût abandonné ses édifices partout dans Bagdad et probablement dans plusieurs autres villes en Irak, ont trouvé refuge dans ces édifices avec leurs familles. Certains avaient perdu leur emploi après l’invasion et ne pouvaient plus payer leur loyer ; d’autres trouvaient dans ces lieux de meilleures conditions que les locaux exigus où ils s’entassaient auparavant ; alors que quelques-uns étaient déjà sans abri, vivant sous des ponts ou dans des conteneurs, avant d’emménager dans cet endroit.

Il nous fallût du temps, à nous et aux squatters, pour passer à un autre sujet que la nouvelle de la capture de Saddam et pour en venir à ce qui motivait notre présence : prendre connaissance de leurs conditions de vie et en apprendre plus long sur leur passé, leurs besoins actuels et leurs espoirs pour l’avenir.

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Grenoble : Appel à soutien pour le camp de résistance dans les arbres contre la destruction du parc Mistral

Appel urgent à soutien pour le camp de résistance dans les arbres contre la destruction du parc Mistral à Grenoble / france.

HISTOIRE DE l’OCCUPATION

Depuis le 3 novembre dernier [2003], les arbres du parc Mistral de Grenoble (1) sont occupés et habités afin d’empêcher la destruction d’une partie du parc Mistral. Plus de 300 arbres du ‘poumon vert’ grenoblois dont un vieil orme bicentenaire devraient disparaître pour laisser place à un stade de foot géant. Ce terrain de jeux et de promenades privilégié représente un nouvel espace public en voie d’être privatisé… Read More

Barcelone : L’Ateneu de Korneya résiste

L’Ateneu de Korneya est le plus vieux squat de Barcelone, 17 années d’occupation. L’expulsion était prévue pour mercredi 17 décembre 2003, à 9h. Le samedi précédent, quelques 700 personnes ont defilé dans les rues pour protester contre cette expulsion avec de nombreux muraux, pancartes deployees sur des grues et sur la mairie, une agence immobiliere murée… Read More

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Nantes : La Poudrière expulsable dans deux mois… résistance !

  Nantes : La Poudrière expulsable dans deux mois… résistance !


Le rendu du procès de la Poudrière est tombé : le juge nous accorde, dans sa grande bonté, deux mois de délais. Nous serons donc expulsables deux mois après que le commandement de quitter les lieux nous soit apporté par unE charmantE huissierE.

La trêve d’hiver ne nous a, semble-t-il, pas été allouée, mais on en saura plus d’ici peu.

Pas le courage d’ajouter le couplet habituel… les méchantEs sont vraiment très méchantEs, on le sait déjà, et on ne va pas faire semblant de se rendre compte aujourd’hui que la « Justice » est au service des dominantEs.

Par contre, on s’organise, tiens, on ne va pas se laisser expulser comme ça. Non mais.

Prochaine assemblée générale : dimanche 4 janvier @ 15h30.

Viens nombreuxE !

http://lapoudriere.squat.net

lapoudriere [at] squat [point] net – 4 rue du colonel boutin – 44000 nantes

Bises

intrigeri <intrigeri [at] squat [point] net>


Grenoble : Les arbres squattés du parc Mistral

Bonjour, dans le cadre de la défense des écocitoyens qui squattent les arbres du parc Mistral depuis le 1er novembre 2003 ainsi que dans le cadre de défense du parc Mistral, SOS PARC PAUL MISTRAL vous demande d’écrire au Conseil général. En effet, le conseil général doit attribuer une très forte subvention au projet (environ 18 millions d’euros). Il ne l’a pas encore fait. Le 11/12/03, cette subvention a été retirée de l’ordre du jour car elle risquait d’etre rejetée. SOS appelle tous ses sympathisants à exprimer leur désaccord sur le dossier du stade en écrivant le plus rapidement possible au Conseil général à l’adresse suivante: Read More

Montréal : La paix sociale est terminée !

Assemblée publique et lancement de journal pour démystifier le projet de réingénérie de l’’état du gouvernement Charest — et pour mieux le combattre.

Vendredi, le 23 janvier 2004
Souper à 18h00 – Conférence à 19h00
1710 Beaudry – Métro Beaudry Read More

Brésil : Ça chauffe pour les oreilles de Lula

Extrait du bulletin « Dans le monde une classe en lutte » de septembre 2003 (dispo contre quelques timbres chez Echanges et mouvement, BP 241, 75866 Paris cedex 18, fr.):

« Brésil – 29 juillet 2003

Les promesses électorales de Lula, le président élu, leader du Parti du Travail, social-démocrate, se révélant impossibles à tenir, le gouvernement entame la répression des revendications sociales de ceux qui avaient cru en celui qui se présentait comme « leur » candidat pouvant améliorer leur condition misérable. Les résistances viennent de partout, des paysans sans terre et des travailleurs frappés par la crise. La production industrielle a chuté de 4%, le chômage atteint 13% (600 000 en plus depuis l’élection de Lula). Read More

Barcelone : La Kasa de la Muntanya résiste

La nouvelle est tombée : la Kasa de la Muntanya ne sera pas expulsée. En effet il y a litige sur le propriétaire du lieu. Le ou la juge en charge du dossier a décidé de suspendre l’expulsion pour le moment, attendant le verdict du procès intenté par la Kasa de la Muntanya contre l’Etat, qui aura lieu le 23 février 2004.

Les habitantEs du lieu réaffirment leur solidarité avec tous les centres sociaux et okupas menacés ds cette grande vague antisquat sur Barcelone.

fist

Lausanne : Menace d’évacuation sur le squat du Grand-Pré 2

MENACE D’EVACUATION SUR LE SQUAT DU GRAND-PRE 2 A LAUSANNE

Le juge Bosshard donne 10 jours de délai aux squatter-euse-s, mais celles-ceux-ci ne l’entendent pas de cette oreille.

Rappelez-vous, le 27 septembre 03 dans le quartier de Malley à Lausanne, les anciens entrepôts de la Poste sont occupés. Celle-ci a porté plainte et demandé des mesures provisionnelles pour obtenir notre départ. Une séance au tribunal civil a eu lieu le 4 décembre. Lors de l’audience, aucun arrangement n’a pu être conclu. Les occupantEs ont réitéré leur disposition à signer un accord garantissant leur départ au début des travaux et pas avant. La Poste a refusé, mentionnant une nouvelle fois l’impossibilité de vendre une parcelle occupée. Pourtant, une convention signée aurait très bien pu être un argument donné à de futurs acquéreurs pour lever leurs réticences. Read More

Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur

  Lyon : Expulsion d’un squat rue du Bon Pasteur


Ce matin vers 8 h 30, expulsion du dernier squat de la rue du Bon Pasteur à Lyon (1er arrdt), dans le calme et avec de grands sourires, policiers et huissiers ont investi ce bâtiment (le dernier à être occupé dans cette rue) avec également de beaux déménageurs et quelques maçons…

une trentaine de personnes (salariés précaires, chômeurs, demandeurs d’asile) occupaient cette bâtisse depuis, pour certains, quatre ans ! Quelle nécessité de virer, en plein hiver, des gens qui n’ont rien ? En bon rapport avec le voisinage, les « squatteurs » se sont retrouvés devant le fait « en cours d’accomplissement »… Une petite alerte tout de même avec le passage d’un huissier la semaine derniøre, ce qui a amené les demandeurs d’asile à décamper rapido, ils n’auront pas le droit au contrôle d’identité des policiers, qui nous ont traité comme des « délinquants » (je cite), prêts à nous arrêter pour nous filer une crèche de 24 h.

Certains ont tout de même découvert le déménagement sauvage des forces de l’ORDRE dans la matinée avec leurs affaires emballées dans les camions de déménageurs, les policiers refusant qu’ils pénètrent dans le bâiment et surtout avec un refus de pouvoir récupérer (quelques vêtements au moins) dans les camions des déménageurs. Cela leur coùutera 150 euros pour la récup dans un délai maximum de 30 jours ! Si, si…

« Quand on a rien, on a rien ! », ça ressemble un peu à cela cette expulsion qui met sur le pavé des gens en plein hiver, aucun jugement signifié, seulement des proprios qui envisagent de vendre à la mairie de Lyon ce bâtiment assis sur les pentes de la Croix Rousse…

Heureusement, un peu de solidarité avec les camarades chom’du et salariés (certains militent à AC !) pour récupérer des affaires dès 6 h ce matin et tenter de trouver d’autres lieux à SQUATTER : « quand ça ferme, on rouvre ! ».

Un contact avait été pris avec un élu communiste (si, si ça existe encore) qui est délégué au logement à la ville de Lyon, rien à faire avec ce bonhomme ! (avec un élu, pardon !), s’en fout qu’on vire comme ça…

la bise,

un précaire de Précadarma (precadarma [at] no-log [point] org)


Grenoble : Au sujet de quelques occupations…

1- La fac Stendhal a été occupée en novembre pendant deux semaines. Un fonctionnement autogéré et de nombreuses activités y ont eu lieu, l’expérience fut loin d’être inintéressante.

2- Depuis maintenant plus de deux semaines, le théâtre Le Rio est occupé par des individus en provenance de différents horizons, pour des raisons diverses. Ce qui est sûr, c’est que le théâtre en question « appartient » à la Mairie et que celle-ci compte bien le vendre aux éditions Glénat, pour en faire des bureaux… L’occupation continue et des activités y ont lieu de temps à autre, comme l’atelier massage tout à l’heure à 17 heures, ou encore la projection du film de Bruno Muel « Avec le sang des autres » (1974) suivie d’un débat avec notamment Bruno Muel et Christian Corouge (ex-membres du groupe Medvedkine de Sochaux) vendredi dernier (12 décembre). Le théâtre Le Rio se situe au 37 rue Servan à Grenoble (tram B, arrêt Sainte-Claire).

3- Le parc Mistral est quant à lui occupé depuis de nombreuses semaines et son expulsion, selon le maire Michel Destot, ne saurait tarder. Read More

Barcelone : Expulsions et ouvertures en série

Mardi 9 décembre 2003, Les Naus, centre social occupé depuis plus de 9 ans a été expulsé par les forces de l’Ordre. Le mobilier et toutes les affaires ont été sorties dans la rue. Une concentration réunisssant une centaine de personnes a eu lieu le soir même dans le quartier de Gracia. La question de la réoccupation s’est posée puis a finalement été abandonnée. Read More

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Limoges : Vandalisme policier au squat du 219

  Limoges : Vandalisme policier au squat du 219


Communiqué du DéDAL :

Vendredi matin [5 décembre 2003], à 7h 30, deux voitures et un car de police, accompagnés d’un huissier ont fait irruption au squat du 219 rue Armand Dutreix.

Curieuse conception du secours envers les plus démunis en cette période de froid hivernal. L’appareil policier sur demande de la mairie choisit de mettre la pression sur les squatteurs du 219 rue Armand Dutreix. Les noms de chaque habitant ont été relevé et la menace d’une expulsion plane désormais sur eux. Des portes ont été fracturées sans raison.

Le collectif de Défense du Droit au logement (DéDAL) s’indigne de ces méthodes qui se veulent intimidantes face à des personnes déjà en situation de grande précarité. Déplacer huissier et policiers pour préparer une expulsion, c’est une fois de plus la réponse de la matraque à des personnes sans-abri. Se préoccuper du relogement décent des habitants du 219, c’est la demande du DéDAL et c’est la moindre des choses que les précaires peuvent attendre d’une municipalité se disant de gauche.

Alors que le gouvernement s’apprête, en concertation avec les partenaires sociaux, à brader les droits sociaux (éducation, recherche, sécurité sociale, assurance chômage), la question de l’accès au logement reste entière et ne cesse de se détériorer. Les destructions de logements sociaux vont bon train, tandis que les constructions nouvelles diminuent.

Droit au logement pour tous !

Collectif DéDAL, limoges le 9 décembre 2003

DéDAL


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