Le 14 juillet a eu lieu à Rome l’audience de la cour de cassation pour le procès Panico – un élément important de l’offensive répressive mise en place ces dernières années par l’État – issu de l’enquête, pour association de malfaiteurs et pour d’autres chefs d’inculpation, menée à partir de 2016 par la DIGOS de Florence, par le parquet du chef-lieu toscan et par l’antiterrorisme. Cette enquête a porté aux opérations répressives du 31 janvier 2017 (avec dix mesures de contrôle judiciaire, dont trois arrestations domiciliaires et sept autres mesures restrictives, la saisie du bâtiment du squat Villa Panico et, par la suite, encore d’autres mesures d’arrestations domiciliaires) et du 3 août 2017 (avec huit détentions préventives et l’expulsion du squat La Riottosa). Pour plus d’informations et pour lire les tracts, les analyses et les mises à jours sur cette opération répressive et le procès en première instance, on peut consulter le site internet Panico Anarchico.
La cour de cassation a entièrement confirmé le verdict de la cour d’appel de Florence, qui – même si elle avait laissé tomber l’accusation d’association de malfaiteurs (art. 416 du code pénal), un chef d’accusation qui avait porté a des lourdes condamnations lors du procès en première instance – a quand même prononcé deux condamnations à 8 ans (pour Ghespe et Paska, qui ont déjà passé du temps en détention préventive pour cette affaire), cinq condamnations à 3 ans et 6 mois, une à 2 ans et 11 mois et une à 2 ans et 3 mois.
Ci-dessous le communiqué sur ce jugement. Read More