Aujourd’hui, nous les habitants et habitantes du Raccoon (maison occupée située Place Thiers à Marseille) avons été violemment expulsés à partir de 6h30 du matin.
Ce squat, ouvert depuis 2014, a accueilli des dizaines de personnes sans logement sans distinction d’âge, d’origine, hommes ou femmes, avec ou sans papier. Il a été la maison d’une grande famille, accueillant ces derniers jours plus de 60 personnes. Par son intervention aujourd’hui,la préfecture nous a tous renvoyés à la rue ! La plupart d’entre nous sommes ce qu’on appelle des « demandeurs d’Asile » : nous avons fui nos pays en quête de liberté et de protection, et pour cela nous continuerons à garder la tête haute.
Nous dénonçons fermement le comportement violent et scandaleux de la police, lors de l’expulsion de notre maison, ponctuée de propos racistes tels que « Rentrez dans votre pays ! » ou « La France n’a pas besoin de vous ! ». Nous avons le même sang qui coule dans nos veines : mais aujourd’hui nous sommes en colère car nous n’avons pas été traités comme tels. Read More
Marseille: expulsion du Raccoon, Place Thiers
Marseille: Expulsion d’un squat rue Mazagran
Un squat a été expulsé sans préavis le mardi 30 janvier. Ses occupantEs sont à la rue en plein hivert sans possibilité de récupérer leurs affaires. Retour sur expulsion qui en dit long sur les intentions de la préfecture de Marseille.
Ces derniers mois la préfecture de Marseille semble avoir décidé de déclaré la guerre au squateurs et squateuses en s’asseillant sur les maigres lois qui encadrent les procedures d’expulsion.
Expulsions anticipées sur les dates fixées par les juges, non respect de la trève hivernale (coutumièrement respectée d’habitude bien que les squats n’en bénéficient pas légalement), expulsions express de logements manifestements occupés depuis plus de 48H, expulsions sans décisions de justice, présence d’agents de renseignement faisant du fichage, le tout accompagné de menaces et d’un discourt puant : « le squat à Marseille c’est fini ! ». Bref, ces derniers temps c’est la violence soit disant légitime de l’Etat qui s’exprime dans ce qu’elle a de plus abject. Read More
Marseille Social Club
Marseille. Son Olympique, son pastis, ses grandes gueules, sa Bonne Mère et… ses expulsions. Loin des clichés sur la douce vie marseillaise que la mairie tente de vendre aux touristes en goguette, un nombre croissant de personnes sont condamnés à la rue alors que les logements vides ne manquent pas. Un état d’urgence sociale auquel tentent de répondre quelques associations, regroupées dans le collectif Délinquants Solidaires.
« Je vous emmerde ! Allez tous vous faire foutre ! Je suis malade moi ! J’ai besoin d’un toit ! Connards ! »
Il hurle tout ce qu’il peut, G., ulcéré de colère, au bord de l’explosion. Cheveux hirsutes, yeux roulant comme des billes, il voudrait en venir aux mains avec ceux qui le condamnent à la rue : les policiers chargés de l’expulser de son nouveau foyer. Pour éviter l’escalade, il faut s’interposer, l’éloigner fissa. Parce que oui, G. ne ment pas : il est vraiment malade, sujet à de violents accès de délire psychotique. N’empêche que cette fois, il a raison, éructe dans le bon sens, hurlant tout haut ce que tout le monde pense en sourdine, expulsés comme soutiens : ce moment est honteux. Read More
Marseille : 2 mars, énième expulsion illegale
Arrivé.e.s pour soutenir des occupant.e.s d’un appartement face à la présence des propriétaires, nous étions un petit groupe sur ce parking. Les propriétaires étaient accompagné d’un gros bras se présentant comme agent immobilier, et d’un groupe d’adolescent.e.s dont certains vraisemblablement leurs enfants avaient apportés un pied de biche.
Ces personnes s’étaient initialement présenté.e.s à la porte en se faisant passer pour la police, en obstruant le judas. Est venu s’ajouter à ce groupe un serrurier et un premier duo de la police nationale. Notre modeste renfort était basé sur l’envie manifeste d’en découdre de ce groupe avec les occupant.e.s. Read More
Marseille : ni prisons ni expulsions
Ces derniers temps, les expulsions se sont multipliées à Marseille, et une personne a été incarcérée aux Baumettes lors de l’une d’elles..
Ces derniers jours, un bureau de vente immobilière Vinci, situé boulevard de la Corderie, a eu toutes ses vitres éclatées. Vinci participe notamment à la construction de plusieurs prisons, et a construit récemment le mur anti-migrants et une partie du camp de containers à Calais, en plus de participer à la destruction d’une partie de la « jungle ». Read More
Marseille: plusieurs expulsions à la veille de la trêve hivernale
Le 1er novembre commence la trêve hivernale en ce qui concerne les expulsions de logements. Comme tous les ans, les pouvoirs publics accélèrent les procédures d’expulsion et font un grand ménage les jours précédents, dans un beau ballet mêlant la bureaucratie, l’ordre sécuritaire et l’hypocrisie.
Ce 31 octobre, deux expulsions d’envergure ont eu lieu à Marseille.
La première est celle de l’ancien centre Saint-Michel qui avait été squatté il y a quelques jours au terme d’une manifestation de 300 personnes dans le cadre des ’Deux jours contre la Loi Travail’, avec pour but d’en faire un centre social autogéré et rouvrir le parc contenu entre ses murs aux habitant-e-s du quartier, afin d’en faire un espace de rencontre et de lutte collective. Read More
Marseille : la Casa Mimosa a été expulsée
Mardi 4 octobre, la Casa Mimosa a finalement été expulsée. Cette maison, qui avait été occupée il y a plus d’un an, a été le théâtre de beaucoup de mouvement. Elle a marqué beaucoup de monde, et beaucoup s’en souviendront.
On savait depuis un moment que la police viendrait pour expulser cette immeuble de la rue de la Bibliothèque, qui a servi de logement à beaucoup de monde et qui a marqué un pas dans le mouvement de solidarité avec les migrant-e-s qui transitaient par Marseille. Read More
Marseille : ADDAP – OFII complices du business de l’accueil… Bas les pattes de nos squats !
A Marseille, comme ailleurs les structures liées à l’accueil et à l’orientation des migrants ne lésinent pas sur les contradictions… Voici un petit tract qui fait l’état des lieux de la situation, distribué lors d’un débat avec des représentants de certaines de ces associations…
Mardi 20 Septembre, Francis de l’ADDAP appelle Pedro du squat Cancoon pour lui demander s’il a de la place pour héberger Adil, un mineur étranger censé être pris en charge par l’ASE. Mercredi 21 septembre, Francis de l’ADDAP envoie Lotfi au squat de la rue Plainte, en lui disant que c’est le seul squat où il reste de la place. Read More
Marseille : le lycée Thiers contre la population, arrestations et contrôles
Vers 17h30 ce 20 septembre, une descente de police a eu lieu sur la place Thiers. Six personnes (et non pas cinq comme on le pensait plus tôt) ont été embarquées lors de cette opération, et de nombreuses autres contrôlées. Ce n’est pas la première fois que ce genre de situation se déroule ces derniers temps dans la zone. Et le lycée y joue un rôle sécuritaire de premier ordre. Read More
Marseille: expulsion d’un nouvel espace social ce 3 juin
Un lieu au 32 bis rue Fongate avait été ouvert cette semaine pour faire face aux problèmes de logement suite aux nombreuses expulsions des dernières semaines et dans l’idée d’y créer un centre social autogéré.
Vers 18h [le 3 juin 2016], les flics sont passés vérifier la présence des habitant-e-s dans le bâtiment, pour retourner plus nombreux quelques dizaines de minutes après.
Après avoir refusé de dialoguer avec les habitant-e-s du lieu et avec les soutiens accourus devant le bâtiment, les flics ont commencé à attaquer la porte d’entrée avec leurs matraques télescopiques et leur tonfas pendant plus d’une heure. Au moins, ils nous ont fait rire avec leurs pitreries. Read More
Marseille: bouffe vegan en soutien aux inculpé-es du Manba 3 et de la manif du 28 avril
Bouffe en soutien aux inculpé-es du Manba 3 et de la manif du 28 avril.
Samedi 7 mai 2016 à 12h
En soutien à la caisse anti-répression.
A la Casa Consolat, 1 rue Consolat, Marseille (métro Réformé) Read More
Marseille: bouffe vegan et projection en soutien aux inculpé-es des dernières manifs
A Marseille comme ailleurs, loi Travail ou pas, la répression frappe celles/ceux qui ont choisi de tenir tête au pouvoir. Ne les laissons pas seul-es face à l’horreur judiciaire.
Mercredi 27 avril 2016, au Raccoon, place du lycée Thiers, à Marseille.
19h – Bouffe vegan, prix libre pour la caisse anti-répression
21h – Projection de Une Minute de Silence. Fiction, 1998, 80 min.
« Décembre 1995 : en plein mouvement social, des mineurs de Lorraine se mettent en grève et s’organisent pour mener la révolte » Read More
Marseille : message des copines/copains qui étaient en gardav suite à l’expulsion du squat Manba rue Bel Air
Sans revenir ici et de suite sur tout ce qu’il s’est passé, petit bilan, on tient à commencer par vous informer que nous avons été tous 3 libérés hier [le 14 avril]. Pour 2 d’entre nous, nous sommes convoquées au tribunal correctionnel le 10 juin à 14h pour : destruction/dégradation/détérioration sur un édifice affecté au culte, en réunion, et refus d’ADN.
On a évité de peu l’obligation de pointage, mais on est quand même sous contrôle judiciaire. Une autre copine a reçu une convocation au commissariat. Le permis de conduire d’un pote est toujours entre les mains des flics…
Marseille : occupation/expulsion du Manba 3. Une mini-manif sauvage et 3 gardav
Ce 12 avril , le nouveau Manba a été expulsé par des flics en nombre. Il y a eu deux arrestations, des violences policières, une manif sauvage puis une arrestation domiciliaire suivie d’une gardav pour une personne qui se trouvait dans le squat la veille. Deux personnes vont passer en procès pour dégradation de lieux de culte. Cette ouverture faisait suite à l’expulsion du Manba 2.
Le Manba 3 avait été ouvert il y a quelques jours dans la rue Bel Air, dans un bâtiment vide depuis plusieurs années. L’ouverture devait permettre de continuer les activités du Mamba : accueil des migrant-e-s, ateliers collectifs, réunions politiques, fripe… Ce lieu voulait aussi être un point de rencontre des luttes en ce temps de mouvement social. Read More
Marseille: expulsion du nouveau Manba ce 6 avril
Le nouveau Manba, qui avait été ouvert suite à l’expulsion de l’ancien (qui était situé au 180 rue Horace Bertin), a été expulsé hier 6 avril en fin d’après-midi par des hordes de flics.
Ce lieu avait été ouvert au 49 rue Chape pour y continuer les activités qui se déroulaient auparavant, c’est-à-dire l’accueil des migrants, des ateliers collectifs, des réunions politiques, et voulait contribuer à participer à développer une convergence des luttes dans ce cadre de mouvement social. Read More