Caluire-et-Cuire: le point sur l’historique du squat Denuzière

Incendie du squat Denuzière. Trop c’est trop

On n’instrumentalise pas un drame. Une jeune femme a trouvé la mort dans l’incendie du squat Denuzière à Caluire, occupé depuis plus d’un an, survenu dans la nuit du 2 au 3 décembre. 4 personnes ont été blessées. Plus de 100 personnes traumatisées, qui ont tout perdu dans l’incendie…
Ce soir les habitants sont accablés de douleur et de tristesse.
Une enquête est en cours, les causes de l’incendie restent inconnues.
Depuis un an le bâtiment Denuzière, situé à Caluire et appartenant à la Ville de Lyon a été occupé par des familles sans logement. La dangerosité immédiate du bâtiment n’ayant pas été reconnue, l’arrêté de péril pris par le Maire de Caluire a été invalidé par la justice. La préfecture lui a même retiré la gestion du logement social, dont il refuse de respecter les quotas sur sa commune.
Un conventionnement était en cours dans le cadre d’une médiation judiciaire, afin de légaliser l’occupation temporaire des lieux. Read More

Caluire-et-Cuire: incendie du squat Denuzière

Dans la nuit de lundi à mardi, un incendie s’est déclaré au squat Denuzière, 16 rue de la Galoche à Caluire, plusieurs personnes ont été gravement blessées, et une personne est décédée. Les sinistré.es ont été hébergé.es une nuit – une seule – au gymnase Lachaise, avant d’en être expulsé.es.

Ce matin, la préfète était sur place avec la police et a fait sortir les 100 personnes sinistré.es. Seulement 47 personnes ont reçu une proposition d’hébergement, soit une seule semaine d’hôtel … Les autres sont de retour à la rue, en plein hiver, malgré le froid, le traumatisme et les blessures de l’incendie. Certaines affaires des personnes sont encore enfermées à l’intérieur du bâtiment. Face à cette situation les ex-habitant.es du squat Denuzière ont décidé.es de se rassembler spontanément devant la préfecture pour réclamer au moins une mise à l’abri. Read More

Vitry-sur-Seine: La Kunda, expulsable en avril prochain

En avril prochain, la Kunda est expulsable ! La Kunda est un squat ouvert en février 2020, qui regroupe aujourd’hui une soixantaine de personnes – précaires, militant.e.s, sans-papiers, étudiant.e.s, familles – sur une parcelle comportant trois bâtiments, à Vitry-sur-Seine. Cette propriété du Val de Marne et ancien foyer de l’aide sociale à l’enfance était abandonné depuis plus d’un an. Nous avons choisi de l’appeler la Kunda (communauté en Soninké).
Squatter répond d’abord à la nécessité d’avoir un logement décent. Cela permet aussi à certain.e.s d’entre nous d’éviter d’enchaîner les taff précaires pour payer un loyer trop cher. C’est aussi pour nous le moyen de ne pas subir seul.e la violence de l’État et de ses institutions racistes, sexistes et transphobes. Les squats sont des espaces libres et autogérés qui rendent possibles des liens de solidarité entre habitant.e.s, au sein de nos quartiers et dans nos villes. Read More

Strasbourg: soirée de soutien à la Pigeonne

« Tout crâmer sauf le couscous! ». Soirée de soutien à la Pigeonne au Molodoï, vendredi 6 décembre 2024.

Le squat anarca féministe queer et antiraciste la Pigeonne a été expulsé récemment. L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupaient les lieux depuis 4 ans et demi, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilées, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le tribunal a jugé réaliste de laisser un micro délai d’expulsion de 15 jours et de nous condamner à payer plus de 30000€ d’indemnités aux propriétaires, une famille d’ultra-riches alsacienne possédant notamment le domaine agro-industriel Arthur Metz !
Dans un contexte politique de plus en plus libéral et capitaliste, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Read More

Caen: pas d’expulsion sans ouverture !

Récit d’une mobilisation en devenir. Ouverture d’un grand squat au bout d’une semaine d’actions après avoir été mis.es à la rue quelques jours avant la trêve hivernale.

Récit d’une mobilisation qui pourrait avoir intérêt à s’élargir. Son point de départ est l’expulsion d’un squat qui hébergeait une cinquantaine de personnes, quelques jours avant la trêve hivernale. Laissées sans solutions, nous avons enchaîné plusieurs occupations avant l’officialisation d’un grand squat. Nous avons l’impression d’avoir réussi à instaurer, à notre petite échelle, un rapport de force et aimerions le faire savoir. En espérant que d’autres soient instaurés ailleurs contre la politique raciste et sécuritaire de l’État, et qu’on puisse se faire écho ici ou là pour mettre en échec depuis la rue l’autoritarisme présent et à venir. Parce que ça n’arrivera jamais depuis les parlements.

Le mardi 29 octobre au matin, la police nationale expulse les habitant.e.s (41 personnes dont une quinzaine d’enfants) du squat du 15 rond-point de l’Orne à Caen. Heureusement, ces nombreuses familles sont prévenues par des soutiens qui ont vu le convoi se préparer à partir. Elles avaient organisé la semaine précédente, dans le quartier qu’elles habitaient, un goûter avec les quelques voisin.e.s et soutiens venu.e.s pour évoquer leur situation et le danger d’expulsion qui pesait sur elles. Read More

Paris: contre les expulsions, contre les menaces racistes, la résistance est possible !

Réunion publique au foyer Bisson, en présence de collectifs du 20e pour organiser la résistance face aux nombreuses attaques racistes contre les immigré.e.s avec et sans-papiers.

Contre les expulsions,
contre les menaces racistes,
la résistance est possible

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Montreuil (93): expulsion du 96 bis rue de Vincennes

Ce matin du mardi 29 octobre, la police est venue expulser les occupant.es du 96 bis rue de Vincennes à Montreuil. Cette petite maison qui était vide depuis des années a été investie il y a deux ans pour en faire un lieu de vie et d’accueil. De nombreuses personnes expulsées ces derniers mois de leurs lieux de vie y ont trouvé refuge: des habitant.es du Ghetto, des Baras, des Roseaux, du En Gare et de Gambetta. Les expulsions s’enchainent à Montreuil et partout en Ile-de-France, alors que la loi Kasbarian criminalise toutes nouvelles tentatives d’investir des lieux abandonnés. A notre connaissance, le squat de la rue de Vincennes était le dernier lieu à Montreuil qui proposait des formes d’hébergement d’urgence. Read More

Caen: nouveaux rassemblements suite à l’expulsion du 15 et récit des journées précédentes

Mardi 29 octobre, le squat du rond-point de l’Orne a été expulsé. 40 personnes se retrouvent sans toit, à quelques jours de la trêve hivernale. Depuis mardi, une mobilisation quotidienne s’organise pour protester contre cette situation.

Le jeudi 31, un nouveau rassemblement a eu lieu devant le squat expulsé, et a réuni une cinquantaine de personnes. Le rassemblement s’est transformé en une manifestation qui a déambulé dans le centre-ville de Caen, jusqu’à la mairie. Des tracts revenant sur les évènements des derniers jours sont diffusés. A l’issue de cette nouvelle journée de mobilisation, 2 rendez-vous sont proposés vendredi 1er novembre :
– 11h au squat de la Demi-Lune : assemblée générale
– 15h au squat du rond-point de l’Orne : rassemblement Read More

Caen: expulsion du 15 rond-point de l’Orne et à Lisieux, ouverture à Cambremer

Texte reçu par mail « anonyme » le 31 octobre 2024:

Geste de colère contre le bailleur social Inolya.

Le mardi 29 octobre, la police a procédé à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne, une barre d’immeuble propriété du bailleur Inolya, occupée depuis juin 2023 par une quarantaine de personnes exilées.
Le bailleur Inolya a déjà fait expulser plusieurs squats cette année en s’appuyant sur le durcissement des lois anti-squat et la complicité de la préfecture. Bien que le bailleur dispose de milliers de logements (et que certains sont vacants), il décide de mener une politique agressive envers les squats et ses habitant⸱e⸱s, à Caen comme à Lisieux. Read More

Aubervilliers: Un toit c’est un droit ! Des collectifs se mobilisent pour interpeller la Préfecture de la Seine-Saint-Denis

Devant la Préfecture de Seine-Saint-Denis, deux collectifs et leurs soutiens se sont rassemblés pour interpeller la Préfecture et demander le relogement des habitant⋅es du Bathyscaphe et du collectif Combat pour l’Hébergement à Saint-Denis, le 16 octobre.

Le 28 octobre, c’était la date limite à laquelle les occupant⋅es du Bathyscaphe devaient partir du squat où iels vivaient jusque-là et beaucoup n’ont pas de solution de logement pérenne. Un huissier s’est rendu dans le squat afin de constater que les lieux soient bien vides. Certaines personnes sont parties, mais d’autres sont restées. Une expulsion avec un recours à la force publique arrivera à un moment donné, sans savoir concrètement quand, « on est complètement dans le flou » explique Parallèle*, un habitant du squat. Depuis des mois, la stratégie du collectif est de solliciter la mairie d’Aubervilliers et la préfecture, car elles ont l’obligation de trouver un logement pour les familles en situation de grande précarité. Mais en l’absence de réponse, aucune solution concrète s’offrent à eux. Read More

Briançon (05): ouverture d’un nouveau squat, la rue n’est toujours pas une option

Dans le Briançonnais, les logements vides se comptent par milliers (2500 en 2020 selon l’INSEE), les chalets flambants neufs hébergent des riches quelques semaines par an. Le taux de résidence secondaires s’y élèverait à 60% (toujours 2020, toujours INSEE).

Dans les montagnes du Briançonnais, les stations de ski pullulent, droit vers leur avenir absurde. D’ailleurs la France a prévu d’y accueillir les JO d’hiver 2030, s’enfonçant dans son délire écocide.

À Briançon, la frontière et l’État continuent à plonger des milliers de gens dans la misère.

À Briançon, à Vintimille, en Italie, en Pologne, en Grèce et à tant d’autres endroits on a tracé des lignes, et en fonction de quel côté de la ligne tu te trouves tu peux être traité comme un.e humain.e ou non. Read More

Montreuil (93): expulsion du squat Gambetta

Le 11 octobre 2024

Nous dénonçons l’expulsion du squat du 31 rue Gambetta à Montreuil qui a eu lieu tôt hier matin et qui laisse de nombreuses personnes à la rue.

Après celles des squats de Vitry, de L’île Saint-Denis, du 7 rue Baudin au Pré-Saint-Gervais, du Engare à Montreuil … et demain de La trotteuse à Pantin ou du Bathyscaphe à Aubervilliers… la logique est toujours répressive.

Plutôt que de remettre à la rue celles et ceux qui sont parvenues, par leurs propres moyens, à trouver un toit, l’État devrait en urgence ouvrir des places d’hébergement stable pour les personnes que son incurie contraint à vivre dans des campements insalubres.

Avec la loi Kasbarian-Bergé, qui réprime les personnes qui vivent en squat, il est de plus en plus difficile de trouver un endroit pour se mettre à l’abri. Read More

Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Aubervilliers: menacé d’expulsion, le Bathyscaphe lutte pour l’avenir de mineurs isolés

Depuis 2023, le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est devenu un lieu de vie et un espace solidaire. Menacé d’expulsion, le bâtiment de 5 000 m² accueille les Midis du Mie, une association venant en aide aux mineurs étrangers isolés. Une mobilisation devant la mairie d’Aubervilliers est prévue ce mercredi.

Le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est, depuis 2023, un lieu de vie et un espace solidaire pour les associations. Il est actuellement menacé d’une expulsion qui devrait prendre effet le 30 septembre.

Ce bâtiment de 5 000 m² abrite plus d’une soixantaine de personnes, dont des familles. Depuis le mois de novembre, le Bathyscaphe accueille les Midis du Mie, une association qui vient en aide aux mineurs isolés étrangers. L’association offre un accueil de jour, un encadrement et des activités, dont les cours de français et de mathématiques le dimanche. Read More

Aubervilliers: Non à l’expulsion des habitant.e.s du Bathyscaphe sans proposition de relogement! Rassemblement devant la mairie

Où vont aller les habitant.e.s, les familles et les enfants du Bathyscaphe ?
Rassemblement le mercredi 25 septembre à 15h devant la mairie d’Aubervilliers.

Le 29 septembre, le bâtiment devra être vidé de ses habitant.e.s cette fois, il n’y a pas de délai supplémentaire. Le 30 septembre, un huissier passera pour le constater et à défaut, les forces de l’ordre interviendront. La majeure partie des 80 personnes qui vivent ici n’ont toujours pas de solution malgré de nombreuses démarches entreprises dont de multiples sollicitations à la mairie d’Aubervilliers qui a toujours ignoré la situation, pourtant située à quelques mètres du lieu de vie. Nous sommes démuni.e.s face à l’idée de voir se retrouver toutes ces personnes à la rue dans quelques jours surtout les enfants dont la majorité sont scolarisés à Aubervilliers et une femme seule qui a de lourds problèmes de santé, suivie par un médecin à Aubervilliers. Read More