L’Ile-Saint-Denis (93): le squat Unibeton est menacé d’expulsion

Alerte! Le squat Unibeton est menacé d’expulsion ! 🛑

Les habitant.es ont appris qu’iels étaient légalement expulsables depuis une semaine et ce malgré la trêve hivernale. Une expulsion qui ne peut se comprendre sans voir que le squat à la malchance d’être voisin du futur village des athlètes pour les JO 2024. C’est presque 500 personnes (pour beaucoup des personnes issue de l’immigration et en situation très précaire) qui risquent de se retrouver des demain à la rue. L’évacuation du squat d’Unibeton est le premier coup de semonce du triangle répressif loi Darmanin / loi olympique 2 / loi Kasbarian Bergé. Read More

Paris: repas de soutien aux espaces d’accueil et d’entraide en squat, dimanche 19 février 2023

Nous sommes un collectif de squatteureuses de l’Ile-Saint-Denis qui organisons des accueils de personnes précarisées avec ou sans papiers.

Notre accueil comprend de l’accompagnement juridique et administratif, des propositions d’hébergements à court et moyen terme et une aide financière et matérielle : nourriture, tickets de transports, PQ, couches pour bébés, etc. Nous avons aménagé deux sleeping dont l’un est en non-mixité (meufs et personnes queer). Read More

Savigny-sur-Orge (91): un sans-abri condamné à de la prison pour avoir squatté une maison vide et dormi dans une voiture volée

Selon un article du Parisien paru le 31 janvier 2023, « un sans-abri [a été] envoyé en prison pour avoir squatté la maison d’une personne âgée partie à l’Ehpad ».

Âgé de 28 ans, à la rue depuis plusieurs semaines et en situation irrégulière, ce sans-abri algérien a été condamné en comparution immédiate le lundi 30 janvier à 8 mois de prison par le tribunal correctionnel d’Évry, pour avoir squatté un pavillon vide à Savigny-sur-Orge et pour avoir, auparavant, utilisé un véhicule volé pour y dormir la nuit (précisément, pour cette raison il a été condamné pour recel). Read More

Marseille: nouvelle expulsion, la préfecture décide de ne plus respecter la trêve hivernale

Ce mardi 17 janvier à 5h du matin a eu lieu une nouvelle expulsion d’un logement en centre-ville. Sous la pluie, les 13 personnes (9 adultes et 4 enfants) qui habitaient le 21 rue du coq ont été jetées hors de leur domicile parce qu’elles l’occupaient “sans droit ni titre” – autrement dit : elles squattaient ce bâtiment vide.

Nous étions quelques marseillais·es venu·es en soutien aux personnes expulsées, et plusieurs raisons nous poussent à écrire et alerter au sujet de la situation : l’injustice liée à la grande précarité subie par les personnes vivant en squat, et particulièrement parmi elles les personnes en situation de migration qui se retrouvent souvent forcées d’habiter ainsi (a) ; la colère et la volonté de publiciser la réalité violente de ce qu’est une expulsion, ainsi que la décision préfectorale de ne plus tenir compte de la trêve hivernale (b). Read More

Hautes-Alpes: ambiance électrique dans le Briançonnais

Un an après le Marteau et l’Osef, (deux squats ouverts l’année passée afin de continuer la lutte à la frontière) un nouveau squat est venu perturber la tranquillité de la mairie Briançonnaise et de l’OPHLM 05. Le 16 janvier 2022 à 10h30, une procédure en référé (procédure d’urgence) en vue de l’expulsion du squat nous a été communiquée, avec une date de procès prévue le 7 février.

Dans cette assignation on apprend que l’OPHLM 05 revendique l’idée selon laquelle il nous serait impossible d’obtenir l’eau et l’électricité.
« Le site est dépourvu d’eau et d’électricité sans possibilité de branchement sauvage, ce qui nous fait craindre que les personnes se chauffent avec des moyens dangereux ».
A se demander si on jetterait pas nos selles par la fenêtre et si on se chaufferait pas avec un feu de camp dans le salon. Ces accusations sont pourtant bien sérieuses puisqu’elles constituent l’un des motifs principaux pour demander notre évacuation. Pourtant L’OPH 05, notre propriétaire (le même que le Marteau d’ailleurs) sait très bien que nous avons l’électricité, puisque des équipes de la société EDSB sont envoyées quotidiennement pour nous la retirer. Read More

Paris: appel à soutenir le campement de La Chapelle

CAMPEMENT LA CHAPELLE / PARIS💥 ⛺️🚓

Depuis plus de 2 semaines, la police agresse les exilés entre Stalingrad et La Chapelle afin d’empêcher qu’un campement se reforme et qu’une mise à l’abri inconditionnelle s’impose. Le harcèlement policier n’a fait que de s’intensifier, et les gens se font réveiller sans cesse, éparpiller, prendre leurs affaires, gazer et frapper. Tous les jours il y a des arrestations avec des OQTF. Read More

Calais: organisons la contre-attaque

À Calais, un squat tient depuis février 2022 et vient d’obtenir un délai de 3 ans, mais il est menacé et attaqué continuellement par les flics, la mairie et des voisin-es. Appel à soutien pour riposter face à la répression.

Récemment, les habitant-es du squat de la rue Frédéric Sauvage à Calais ont obtenu un délai de 3 ans au tribunal et ne peuvent donc pas être expulsé-es avant 2025. C’est une décision historique à la frontière franco-britannique, où 1 500 personnes en moyenne survivent à la rue sans aucune prise en charge depuis des décennies. Read More

Montreuil: week-end de rencontres contre les frontières

Chaque jour, de nombreuses personnes qui n’ont pas de papiers occidentaux tentent de franchir les frontières françaises, pour entrer sur le territoire ou en sortir. A pied, en camion, en train, en bateau, en bus, en voiture, elles traversent les lignes tracées par les États occidentaux pour mieux asseoir leur domination.

Sur les routes, tout un arsenal répressif est mis en place pour tenter de bloquer ou ralentir les personnes : la PAF (Police de l’Air et des Frontières), la gendarmerie, les militaires … autant d’agents de l’État chargés de harceler et poursuivre les personnes cherchant à passer ces frontières. Postés sur les route, les chemins, les plages, dans les montagnes et dans les gares, ils poursuivent, interpellent, gazent, frappent et intimident.

Sur les routes, se donne à voir la violence de l’administration française, les démarches incompréhensibles et sans fin qui ne mènent nulle part, les heures d’attente, les entretiens inquisitoires, les refus et refoulements.

Sur les routes se trouvent les CRA (centres de rétention administratives), les violences de l’enfermement, les jugements hâtifs et injustes, les renvois forcés en dehors du territoire français. Read More

Athènes: à propos de l’opération répressive et de la défense de Prosfygika du 22 Novembre 2022

Nous sommes toujours là… La Communauté reste forte et unie… Prosfygika gagnera!!!!

Le 22 novembre 2022, à 5h45 du matin, toutes sortes de forces de police (police anti-émeute, bac, GIGN grec,…) ont envahi le quartier squatté de Prosfygika à Athènes. Elles ont forcé et brisé la porte extérieure d’un des bâtiments, puis sont montées à l’étage où vivent deux membres de notre communauté : un compagnon – toujours sous les verrous à l’heure où nous écrivons – et un camarade réfugié iranien. Ils les ont arrêtés tous les deux et ont procédé à une fouille approfondie de l’immeuble. Pendant ce temps, tout le quartier a été encerclé par les flics – et pas seulement les abords de l’appart perquisitionné- qui tentaient ainsi d’occuper le plus d’espace possible.

L’opération a été repérée par notre patrouille de veille matinale [organisée quotidiennement en prévention de ce genre de galère], et l’information s’est vite répandue au sein du squat. Plusieurs camarades sont mont.é.e.s sur les toits des immeubles pour lancer l’alerte et ainsi réveiller celleux d’entre nous qui dormaient encore. Nous ne comprenions pas exactement ce qui se passait : nous constations que l’opération semblait limitée à un seul des 8 bâtiments du squat, mais sentions bien que l’attaque pouvait sérieusement concerner Prosfygika toute entière. Et en effet, c’est bien une invasion policière du quartier squatté qui a eu lieu. Rétrospectivement, nous jugeons aujourd’hui que cette invasion à plus grande échelle était déjà préméditée dès le matin. Tout ce qui s’est ensuite écoulé ce jour-là a été le résultat de choix conscients et préparés à l’avance, d’une évaluation pertes-bénéfices de l’opération ainsi que, une fois sur le terrain, de la constatation de notre détermination par les fonctionnaires de la police et du ministère de l’intérieur. Read More

Caen: le squat du boulevard Clémenceau expulsé en pleine trêve hivernale

Le squat du 42 Boulevard Georges Clemenceau a été expulsé par les forces de l’ordre jeudi matin (24 novembre 2022). Ce lieu de vie, officialisé le 12 juillet 2020 par l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions, a abrité durant plus de 2 ans des personnes exilées auxquelles l’État n’avait proposé aucune solution d’hébergement.

Cette maison, propriété de la ville de Caen, est vouée à la destruction d’ici 2025 dans le cadre d’un projet de gentrification du quartier.

Nous, militant.es de l’AG de lutte, sommes révolté.es par cette expulsion intervenant en pleine trêve hivernale au mépris de l’article L-412-6 du code de procédure civile de l’exécution qui précise que « malgré l’expiration des délais accordés en vertu de l’article L-412-3, il est sursis à toute mesure d’expulsion non-exécutée à la date du 1er novembre de chaque année jusqu’au 31 mars de l’année suivante ». Nous dénonçons donc cet acte illégal, qui plus est dans une période où le 115 est saturé. Read More

Montreuil (93): les ex-occupants du Ghetto sont toujours à la rue

🛑👮🏻‍♂️ Fin octobre à Montreuil, à quelques jours de la trêve hivernale, un squat, “le Ghetto” rue Raspail dans le bas Montreuil, a été expulsé sans aucune solution de relogement pour les habitants. Depuis, plus d’une cinquantaine de personnes se sont retrouvées à la rue et ont monté un campement place de la République à Montreuil. Le campement a été démonté à plusieurs reprises par la police. Read More

Doha (Qatar): à un moins d’un mois du début de la coupe du monde, des milliers de travailleurs étrangers sont expulsés de leur domicile

Ces derniers jours, à Doha, capitale du Qatar, qui accueillera bientôt la coupe du monde de football, des milliers de travailleurs étrangers (des Africains et des Asiatiques, majoritairement originaires d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal, des Philippines et de pays africains comme le Kenya et l’Ouganda) ont été expulsés de leur domicile, vraisemblablement en attendant d’être expulsés du pays, pour faire place à des milliers de touristes… Après avoir été exploités dans des conditions dégueulasses, les travailleurs des chantiers des stades qatariens sont jetés comme des merdes par les autorités qatariennes. Read More

Paris: expulsion de l’Ambassade des immigré.es

Ce matin, mercredi 19 septembre, à 4h30 l’Ambassade des immigrés a été expulsée dans la violence. Il y avait autant de policiers que d’habitants.
Femmes, hommes, enfants, malades et handicapés ont été réveillés pas les portes de leurs chambres broyées pas les CRS à coups de bélier, policiers et gendarmes. Alors que les gens étaient expulsés, près d’une quinzaine de camions des forces de l’ordre bloquaient la rue Saulnier et le quartier. Les habitants de l’Ambassade n’ont pas pu récupérer leurs affaires ou les papiers qu’ils gardaient dans leurs chambres…
Si nous n’avons pas cru aux promesses, rien de permettait d’anticiper la violence, le répression et l’illégalité dans laquelle les habitants de l’Ambassade des Immigrés ont été expulsés ce matin.
L’urgence actuelle concerne 6 personnes qui ont été raflées alors que leur nom figurait sur la liste des personnes à héberger et qui sont en ce moment placées en retenue administrative. Ils sont détenus rue de l’Aubrac au commissariat spécialisé dans les arrestations de sans-papiers.
Ces 6 personnes risquent d’être envoyés en CRA (Centre de Rétention Administrative) et déportées vers l’Erythrée, le Soudan et le Mali.

Nous exigons leur libération immédiate sans conditions ! Read More

Caen: officialisation d’un nouveau squat à Carpiquet

L’Assemblée Générale de Lutte contre toutes les expulsions officialise ce samedi 15 octobre l’occupation (depuis le mercredi 12 octobre) d’une maison située au 10 rue d’Authie à Carpiquet. L’ouverture de ce squat a pour but l’hébergement de personnes exilées, sans toit ni solution de logement. « Un toit, c’est un droit » y compris pour les personnes qui aux yeux de l’Etat français n’ont pas les bons papiers. La maison occupée, un ancien presbytère, appartient à la commune de Carpiquet.

Nous vous invitons à venir soutenir ce nouveau squat, notamment lundi à partir de 5h30, et durant toute la journée. La maison se situe à quelques mètres de l’arrêt de bus Centre Aquatique (ligne de bus n°3). Soyons nombreux et nombreuses ! Read More

Malakoff: communiqué de presse du centre social autogéré Le Malaqueen et de son collectif de soutien

Le Malaqueen est un centre social autogéré à Malakoff qui est expulsable depuis le 22 août dernier. Dans ces bureaux inutilisés depuis deux ans, situés au 55 rue Étienne Dolet (entrée au 70 rue Gallieni), une quarantaine d’habitante·s, des ateliers et événements ouverts à toustes sont menacés. Malgré l’ordre d’expulsion, nous continuons à habiter et faire vivre ce lieu que nous avons squatté et construit collectivement (malakoffiot·tes et habitant.es du Malaqueen) depuis mai 2021.

Le Malaqueen est un lieu de vie, d’accueil et d’habitation pour personnes précaires de tous horizons, que cela soit dû à une situation administrative, médicale, familiale, sociale ou politique (familles, exilé·es, étudiant·es, personnes queer, etc.). Mais c’est aussi un lieu social, solidaire et culturel ouvert sur le quartier et au-delà. Des ateliers et activités y ont été mises en place par les habitant·es du squat, vite rejoint·es par des ami·es, collectifs et voisin·es. prêt·es à transmettre leurs compétences, outils et savoirs. Read More