Paris: appel du collectif Prenons la ville à la manif du 27 mars 2021

MANIFESTATION POUR LE LOGEMENT, CONTRE TOUTES LES EXPULSIONS
RDV samedi 27 mars 2021, à 15h, pour se joindre au cortège intersquat, place du Châtelet, Paris Ier (métro Châtelet ou RER Châtelet Les Halles).

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Il y a en France près de 300 000 personnes sans domicile fixe (à la rue ou dans des dispositifs d’hébergement d’urgence) [1] pour plus de 3 millions de logements vides [2]. Rien qu’à Paris intra-muros, 8% à 17% des logements sont vides, soit entre 113 000 et 232 000 biens immobiliers [3]. Et on devrait se contenter d’attendre que l’État trouve des solutions à tout ça, comme au reste ? 

L’État veut maintenir la population sous sa tutelle. À travers les siècles, l’organisation étatique et capitaliste de la société a réussi, en grande partie, à nous déposséder des moyens de vivre de façon autonome, notamment par la spécialisation et la division du travail. Ce qui est nécessaire à la vie quotidienne est presque entièrement monopolisé par l’économie capitaliste (de la production alimentaire à la médecine, en passant par l’accès à l’eau, la fabrication et la réparation de plein de choses utiles). Cette logique fait de nous des prisonnier·e·s d’un système sans échappatoire, la quasi totalité de la planète ayant été colonisée par l’exploitation et la domination. Il n’y a pas d’issue sans perspectives révolutionnaires.   Read More

Val de Suse: expulsion du refuge autogéré ChezJesOulx

Réveil brutal ce matin à l’ancienne maison cantonnière d’Oulx, devenue, après l’occupation de décembre 2018, un abri autogéré pour les personnes sur la route.
À l’aube, la police anti-émeute, les digos, les pompiers et la Croix-Rouge ont encerclé le refuge.
Les barricades ont tenu pendant une heure et demie. Puis, grâce à l’intervention des pompiers, la police a réussi à pénétrer dans la maison, où dormaient une quarantaine d’hommes, de femmes et d’enfants.
Les sympathisant.e.s ont été isolé.e.s à l’extérieur de la maison, les personnes sur la route ont été emmenées à la tente de la Croix-Rouge pour un contrôle sanitaire. Par la suite, les migrant.e.s ont été déplacé.e.s dans des dortoirs à Oulx et dans un institut de religieuses à Suse. Les personnes sans papiers ont été emmenées au poste de police de Bardonecchia. En attendant, les sympathisant.e.s ont été tenu.e.s à l’écart.
Le même jour, le procès pour l’occupation du premier refuge autogéré, sous l’église de Claviere, a commencé. Read More

Frossay (44): expulsion en cours de la ZAD du Carnet

Flash info expulsions: Read More

Bristol: ‘Burn Baby Burn!’

Le chant s’élève dans les airs tandis que les flammes du fourgon de police montent de plus en plus haut, consumant une pression qui s’est accumulée depuis bien trop longtemps.
Les fenêtres du poste de police sont brisées à la grande joie de la foule, les jeunes qui occupent une partie de son toit envoient une pluie de pierres sur les policiers anti-émeute. Les attaques répétées sur les lignes de flics sont visiblement en train de leur faire peur. Des bouteilles pleuvent sur la tentative ratée de l’unité cynophile d’attaquer la foule par derrière. Les boucliers anti-émeute et les matraques prises aux flics sont utilisés pour riposter, un peu de leur propre médecine. D’autres soignent les personnes aspergées de gaz lacrymogène, tandis que les sound system retentissent. Une autre voiture de flics brûle au coin de la rue, on n’a jamais vu ça auparavant…

C’est la scène à Bristol en 2021, 10 ans après les émeutes de Stokes Croft et d’août 2011. L’émeute qui a éclaté la nuit dernière était une continuation de nos souvenirs combatifs, mais en voyant tant de nouveaux jeunes incontrôlables, c’est le début d’une nouvelle vague. Rien n’a beaucoup changé sur cette île-prison depuis 2011, si ce n’est que les conditions qui ont conduit à ces jours sont toujours avec nous, plus répressives que jamais. Nous sommes poussé.e.s à bout, car le système de contrôle exige que nous léchions les bottes ou que notre mode de vie disparaisse. Read More

Montreuil (93): attaque d’une banque LCL contre les expulsions de squats

La semaine dernière, en se promenant dans les rues du bas Montreuil, on a remarqué que le LCL (Le Crédit Lyonnais) avait été attaqué. Des bombes de peintures ont repeint la façade, des fenêtres ont subi des chocs qui les ont étoilées et les portes d’entrée vitrées ont été brisées en mille morceaux, si bien qu’elles ont cédé et laissé le passage grand ouvert. Un tag sur le mur: « squat expulsé = LCL attaqué ». Read More

Lugano: CS()A Il Molino menacé d’expulsion !

Camarades anonymes, amis de longue date
soyez forts et répandez les vérités sociales,
C’est la vengeance que nous exigeons de vous.
C’est la vengeance que nous exigeons de vous.
(Extrait de la chanson « Addio Lugano bella », Pietro Gori, 1895)

Le centre social Il Molino à Lugano (Tessin-Suisse), est menacé d’expulsion. Suite à la forte répression lors de la manifestation du 8 mars à la gare de Lugano, où la police a utilisé des lacrymogènes et des matraques contre les manifestant.e.s, les politiciens (Lega dei Ticinesi, UDC-SVP, PLR-FDP) et les médias locaux ont commencé une campagne pour l’expulsion du Molino sous le vieux discours bourgeois du « respect des règles de la démocratie pour tous ses citoyens » et « pour la paix sociale et l’ordre public ».

Le message est clair: dans le paradis fiscal de Lugano, il n’y a pas de place pour un espace qui ne suit pas la règle capitaliste du profit. Dans une ville où il y a une banque dans chaque rue, à quoi peut-on s’attendre ?
Nous ne savons pas quand cela arrivera, mais cela pourrait être bientôt ! Alors mieux vaut être prêt.e ! Read More

Dijon: la justice ordonne l’expulsion de l’Engrenage… dans 6 mois !

Communiqué des Jardins de l’Engrenage

Depuis le 17 juin 2020, nous occupons une friche arborée renommée “Les Jardins de l’Engrenage”, avenue de Langres à Dijon, pour faire obstacle au programme immobilier de 307 logements “Garden State”, qui prévoit la destruction de ce précieux espace naturel.
Sans jamais s’être rendu sur le terrain pour en apprécier les qualités pédologiques et la dynamique de vie créée dans le quartier, le Maire de Dijon a lancé en août 2020 une procédure judiciaire d’expulsion des jardiniers et des occupants de la maison située sur la parcelle.
Après avoir prononcé en novembre 2020 l’expulsion des seuls jardins (toujours en sursis), le Tribunal judiciaire de Dijon vient de rendre son jugement ce vendredi 19 mars 2021 concernant la maison occupée : le juge prononce une ordonnance d’expulsion mais accorde aux occupants un délai de 6 mois pour quitter les lieux.
Nous prenons acte de cette décision : pour nous, chaque jour, chaque semaine, chaque mois gagné dans cette lutte contre la bétonisation de la nature, est une victoire contre l’adversité. Jardiniers de l’Engrenage, Dijonnais.es protégeant cet espace, nous mettrons à profit les 6 prochains mois pour nous enraciner encore plus solidement dans cette terre dont nous prenons soin, à l’image des légumes qui y pousseront pour une nouvelle saison dans le potager collectif et les jardins familiaux. Read More

Briançon: procès des 3+4+2, appel à soutien et à mobilisation

Le printemps 2021 sera marqué par deux procès politiques, criminalisant la solidarité avec les exilé-es et les sans papiers.
Le 22 avril au tribunal de Gap jugement de deux solidaires en première instance pour «aide à l’entrée et à la circulation sur le territoire national de personnes en situation irrégulière». Ils ont été interpellé le 19 novembre alors qu’ils étaient en train de porter secours à une famille Afghane sur le territoire français.
Le 27 mai jugement en appel des «7 de Briançon» suite à la condamnation prononcée le 13 décembre 2018. Ils ont été condamnés en première instance à des peines allant jusqu’à quatre mois de prison fermes et huit mois avec sursis pour avoir participer le 22 avril 2018 à une manifestation antifasciste. Cette manifestation spontanée visait à dénoncer l’action du groupe fascisant Génération Identitaire présent la veille au col de l’Echelle (Hautes Alpes) et la militarisation de la frontière qui met des vies en danger. Read More

Bruxelles: occuper pour mieux loger

Face à la crise sociale et sanitaire, plusieurs collectifs et habitant.es se mobilisent depuis plusieurs mois dans le cadre de la Campagne de Réquisition pour faire respecter le droit au logement, en occupant des bâtiments vides avec celles et ceux qui en ont besoin.
Radio Maritime se rend d’abord à l’Hospitalière, une ancienne clinique située à Saint Gilles occupée dans le cadre de la campagne puis nous discuterons en direct avec certain.es membres de ces collectifs afin d’en savoir plus sur la suite de la campagne.

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Villeurbanne: contre l’expulsion de l’Île Égalité

Le 17 mars 2021, nous a été confirmée l’expulsion sans délai de l’Île Égalité, lieu de solidarités du Collectif Solidarités Cusset, situé au 6 rue de l’Égalité à Villeurbanne. Le procès avait eu lieu le 26 février dernier suite aux poursuites engagées par la Fondation Richard, propriétaire du bâtiment, qui demandait l’expulsion immédiate des habitant·es.

Le Collectif Solidarité Cusset c’est 40 bénévoles, habitant·es solidaires de Villeurbanne et alentours. C’est une distribution alimentaire chaque semaine pour 80 personnes en moyenne. C’est également des cours français, des permanences d’entraide administrative, une laverie gratuite en libre accès trois fois par semaine, et un lieu convivial où les adultes peuvent discuter autour d’un thé pendant que leurs enfants jouent dans la salle de jeux. Alors, comment trouver du sens à cette décision de « justice » quand on sait que la trêve hivernale a été repoussée au 31 mai 2021 à cause du contexte sanitaire, et qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux habitant·es ? Comment continuer nos activités de solidarité sans nos locaux ? Read More

Turin: des nouvelles de l’opération Scintilla

L’enquête autour de l’opération Scintilla, qui a suivi l’expulsion de l’Asilo occupato, vient d’être cloturée. 18 personnes sont renvoyées devant le juge dans le cadre des luttes contre le Centre de retention de Turin.

Le 7 février 2019, se déclenchait l’opération Scintilla à Turin. L’enquête du parquet se centrait autour de la lutte contre les centres de rétention pour migrants, vivante dans la ville comme ailleurs, à l’intérieur et à l’extérieur de ces structures. Le centre du Corso Brunelleschi à Turin a en effet été endommagé et dévasté à plusieurs reprises par les détenus lors de nombreuses révoltes qui ont marqué son histoire, tandis qu’à l’extérieur il y a toujours eu la tentative de soutenir la rage des révoltés, mettant en lumière le rôle de ces lieux dans les mécanismes d’exploitation et d’exclusion. Six compagnonnes et compagnons sont arrêté-e-s pour association subversive tandis qu’une septième, Carla ne sera retrouvée que plus tard après une longue période de cavale d’une durée de plus d’un an et demi. Les faits à la base de l’association subversive comprennent des incendies contre les distributeurs automatiques de billets de la poste italienne et des colis piégés destinés à des entreprises liées au fonctionnement des centres de retention, dont les adresses étaient recensées dans la brochure « I CIEli bruciano ». Read More

Berne: appel à la solidaire avec le nouveau squat de la Wasserwerkgasse

Lundi 14 mars 2021, nous avons occupé la bâtiment situé dans la Wasserwerkgasse 17 à Berne. Nos moyens de subsistance sont fortement menacés en raison de la grave pénurie de logements. En outre, dans la crise actuelle, les personnes qui souffrent le plus sont celles qui se trouvent déjà dans une situation difficile. Dans les circonstances actuelles et compte tenu de l’évolution générale de la politique de l’espace urbain, il est malheureusement impossible pour les personnes à faibles revenus d’avoir accès aux espaces dont elles ont un besoin urgent dans la ville. Nos idées pour l’utilisation de la maison comprennent des espaces de vie et de travail ainsi que des projets d’intégration et des possibilités de rencontre à petite échelle sous forme d’activités non commerciales pour tout le monde. Des personnes sans papiers, des personnes à faibles revenus, des personnes qui en ont assez des pop-ups hors de prix et des magasins au look trop cool qui vendent des glaces, des personnes qui n’orientent pas leur vie en fonction du capitalisme et des personnes qui veulent façonner ensemble leur vie et leur environnement et décident de ne pas vivre dans des appartements en location. Nous voulons vivre, offrir un espace aux personnes systématiquement exclues et être une alternative durable et solidaire à la société du jetable individualisée et orientée vers la consommation ! Read More

Berlin: manifestation, liberté pour toustes les détenu.e.s touché.e.s par la répression à Barcelone

Lundi 22 mars 2021, 16h
RDV: Delegació del Govern a Alemanya
Regierung von Katalonien – Vertretung in Deutschland, Friedrichstrasse, 185. 10117 Berlin

Le 27 février 2021, huit camarades anarchistes ont été arrêté.e.s lors des émeutes de Barcelone, suite aux manifestations qui durent depuis l’arrestation de Pablo Hasél. Toustes sont actuellement en détention provisoire sans caution. Illes sont accusé.e.s d’organisation criminelle, de tentative de meurtre, de manifestation illégale, d’atteinte à l’autorité, de dommages matériels et de trouble de l‘ ordre public. Tout cela à la suite de l’incendie d’un fourgon de la police anti-émeute de la Guardia Urbana de Barcelone, une organisation policière qui a une longue histoire de torture et de violence. Les médias, en tant qu’outil de propagande de l’État, justifient la répression contre nos camarades et insufflent la peur pour arrêter l’auto-organisation et pour étouffer les révoltes.

Après les montages policiers Pandora et Piñata, il est évident que nous sommes une fois de plus face à une opération de répression d’un courant idéologique contraire aux intérêts capitalistes. Illes sont condamné.e.s parce qu’illes sont anarchistes. Dans ce type de montage, l’accusation d’appartenance à une organisation criminelle ou de terrorisme est quelque chose qui est utilisé pour créer un ennemi interne et justifier la répression. Cela leur permet de judiciariser nos vies à travers le harcèlement policier, les perquisitions, la violation de nos espaces personnels et politiques, les visites dans les centres pénitentiaires, etc. Par ce biais, ils entendent nous épuiser psychologiquement et économiquement, et ainsi désorganiser nos luttes. Read More

Montreuil: le Marbré est réoccupé

Depuis la manifestation combative du dimanche 28 février, rassemblant plus d’une centaine de personnes et faisant suite à l’expulsion du samedi 27 février, le Marbré est bel et bien de retour. Malgré la répression policière, nous avons su réoccuper le lieu et maintenir la dynamique collective à laquelle nous tenons tant.
Le projet derrière notre occupation du lieu a depuis le début été celui de s’organiser indépendamment des organes gestionnaires du monde existant pour lutter contre tout ce qui nous dégoûte et qui ne se met pas en pause le temps d’une pandémie : les taules et les CRAs, les loyers et les spéculateurs immobiliers, et bien d’autres choses encore… Nous y tentons une forme d’auto-organisation, de manière maladroite forcément, car on avance toujours à tâtons, pour nous libérer des systèmes de dominations et des rapports marchands sur nos vies. Read More

Arlon: expulsion de la Zablière

Tôt ce lundi matin 15 mars, les forces du désordres ont délogé les zadistes présents sur la zone. La police d’Arlon s’est mobilisée cette nuit avec l’appui de la police fédérale aux abords de la Zablière pour entamer une expulsion à l’aube. Cette méthode d’intervention sans préavis vise à ne pas devoir être confronté au mouvement dans son ensemble, à empêcher la solidarité et la résistance de s’organiser.
Motivée par une étude de la police locale attestant que les zadistes « menaçaient gravement la sécurité » l’expulsion a pu se faire hors des voies légales classiques; une expulsion devant être signifiée par exploit de huissier plusieurs jours à l’avance. Neuf zadistes ont été arrêté.es. Il est essentiel que nous ne les laissions pas nous rendre invisibles.
Vincent Magnus parle d’une fin de saga, montrons lui qu’il n’est pas au bout de ses surprises, soyons nombreu.se.s en ce début de soirée. Ramenons dans le centre d’Arlon le mouvement de résistance qu’il n’a pas tenu à rencontrer ce matin. Rappelons une fois de plus que nous sommes un mouvement large et divers, riche en couleurs et en motivation! Read More