Paris: récit d’un squat occupé pendant 1 mois dans le 18e

À partir du vendredi 28 février 2025, un immeuble d’appartements est occupé dans le 18e arrondissement de Paris. L’immeuble appartient au ministère de l’Intérieur et est géré par le bailleur social HENEO. Les appartements (18 studios) hébergeaient des keufs avant qu’ils ne soient vidés il y a plusieurs années, en vue d’y faire des travaux pour réhausser l’immeuble de deux étages, et héberger encore plus de policier.es.

Après une semaine tranquille, le 5 mars, le proprio a découvert l’occupation, et a fait venir un huissier pour qu’il constate dans la journée.

Mardi 11 mars, 8 policier.es (dont 6 bacqueux) sont venu.es pour « visiter les parties communes et faire un recensement des habitant.es ». Comme le bât’ appartient au ministère de l’Interieur, ça leur plaît pas trop qu’il y ait des gens « chez elleux ». Les personnes présentes sur place ont refusé d’ouvrir la porte d’entrée, les policier.es ont alors appelé des employés de SITEX (entreprise qui fournit du mobilier antisquat) pour qu’ils forcent la porte antisquat, ce qu’ils sont parvenus à faire. Read More

Caen: appel à rassemblement contre la loi anti-squat DALO38

Face à la répression qui s’intensifie de plus en plus vis-à-vis des squats et des personnes à la rue, un rassemblement est organisé vendredi 8 août à partir de 10h30 devant le Tribunal Administratif de Caen (3 rue Arthur Le Duc) pour les audiences des 7 derniers squats concernés par le DALO38.

DALO38, aussi appelé loi anti-squat Kasbarian: toujours plus de logements vides et mesures expéditives pour expulser les squatteur-euses. Kasbarian lui-même, promu ministre du logement suite à sa loi anti-squat, se félicitait d’avoir multiplié par 4 les expulsions (locatives et de squats) 1 an après sa mise en application.
Jusqu’à quand laisserons-nous les multi-propriétaires maintenir près de 10 000 logements vides dans l’agglomération de Caen ? Read More

Caen: incendie au squat de la Demi-Lune et ouverture d’un squat dans le quartier de La Maladrerie

Le week-end dernier, l’AG de lutte contre toutes les expulsions a rendue publique l’occupation depuis le 18 juillet dernier d’une parcelle appartenant au ministère de la Justice, sur laquelle se trouvent plusieurs bâtiments, juste à côté de l’ancienne prison. Ces bâtiments étaient autrefois utilisés comme lieu d’accueil des familles de détenus (ou Unité de Vie Familiale) pour les « parloirs famille ».

D’après la presse locale, ce nouveau squat a permis à des anciens habitants du grand squat de la Demi-Lune de retrouver un logement, après l’incendie qui a touché leur précédent squat le 13 juillet dernier, incendie qui a conduit à une reprise des lieux par la police, donc à une expulsion. Read More

Lyon: à bas l’Etat, solidarité avec les expulsé-es de Jean Macé

Dans la nuit du 22 juillet 2025, on a tagué la cité administrative d’État située 165 rue Garibaldi à Lyon 3e. Pour nous c’est pas trop clair ce que c’est exactement ce bâtiment, mais en gros c’est à l’État, c’est des services de la préfecture et des impôts avec des acronymes pompeux… plein de raisons de s’y attaquer ! Le slogan c’était « À bas l’État, solidarité avec les expulsé-es de Jean Macé », en réponse à l’expulsion le matin-même du campement de sans-abris gare Jean Macé par la police.

[ sur Rebellyon.]

Athènes: Pas de squatteur en prison! Campagne pour les frais de justice pour la communauté des squats de Koukaki

C’est en mars 2017 que nous avons ouvert pour la première fois la porte du 45 rue Matrozou et commencé à réparer le bâtiment afin qu’il puisse accueillir nos luttes, nos désirs, nos besoins et nos corps. Et quand ceux-ci, quelques mois plus tard, ne pouvaient plus tenir dans un seul bâtiment, nous avons ouvert deux autres bâtiments abandonnés en train de pourrir dans le quartier de Koukaki, le 21 rue Panaitoliou et la Maison Bleue (3 rue Arvali). C’est ainsi qu’est née la communauté des squats de Koukaki dans le centre d’Athènes.

À partir de ce moment-là et jusqu’en 2020, la communauté des squats de Koukaki a été une communauté politique qui combinait la lutte anarchiste avec la vie communautaire. Les portes de ses maisons étaient ouvertes à ceux qui souhaitaient lutter contre la violence et l’injustice de l’État, aux personnes qui avaient besoin d’un abri ou qui souhaitaient utiliser ses structures publiques, à celles qui cherchaient un mode de vie collectif. C’était aussi un espace politique et social ouvert accessible aux habitant-es de l’un des quartiers les plus gentrifiés d’Athènes. Read More

Caen, Ouistreham: expulsion de 3 squats, manifestation contre la répression

Dimanche 13 juillet, un incendie se déclare au dernier étage du squat de la Demi-Lune, entraînant l’intervention des pompiers et une reprise des lieux par la police.
Le lundi 18 juillet, la mairie de Ouistreham et la préfecture du Calvados expulsent l’ancien centre de vacances Les Marines qui abritait deux squats, le Sans-Bail et le Riva Bella, depuis le début de l’année. Une soixantaine d’exilés originaires du Soudan y vivaient.

Un membre de l’AG de lutte contre toutes les expulsions déclare à la presse locale que « six personnes possédant des titres de séjours ou des récépissés de demande d’asiles sont restées pour attendre l’expulsion pour obtenir un hébergement d’urgence ». Personne n’a eu de proposition de relogement « alors que ce sont des personnes qui auraient dû être placées ». L’expulsion du squat « intervient quelques jours après une décision du Conseil d’État qui a cassé notre victoire au tribunal administratif » Read More

Pantin (93): quatre jours de répit au gymnase pour les expulsés d’Al Zol

➡️ Prochaine date de mobilisation dimanche 13 juillet 2025 !
[Rassemblements de jeudi 10 juillet et vendredi 11 juillet ANNULÉS]
Read More

Pantin (93): la honte, le squat Al Zol a été expulsé sans relogement !

BESOIN DE VOTRE SOUTIEN POUR EMPÊCHER UNE REMISE À LA RUE !

Ce mardi [8 juillet 2025], la préfecture a décidé d’expulser les 60 habitants du squat Al Zol à Pantin. La mairie a ouvert un gymnase, mais seulement pour trois jours.

Soutenez-nous pour éviter une remise à la rue : Read More

Pantin (93): expulsion du squat Al Zol

Ce matin, mardi 8 juillet 2025, le squat Al Zol, situé au 12 rue Candale, à Pantin, a été expulsé.

Ouvert depuis le 26 janvier 2022, le squat Al Zol, tout comme la Trotteuse, était mobilisé depuis plusieurs mois contre sa possible expulsion. Des rendez-vous étaient fixés pour la semaine prochaine (manif le 13 juillet et rassemblement le 16).

Medellín (Colombie): expulser des gens pour les « aider » contre les inondations… une idée qui ne passe pas

Le 14 mai 2025, en raison de risques d’inondations et de glissements de terrain, les autorités locales de Medellín avaient décidé d’expulser et/ou démolir plus de 220 logements de gens qui vivent à Altavista, à l’ouest de Medellín, apparemment sans trop se préoccuper de les reloger durablement. Forcément, entre se retrouver à la rue sous la pluie ou rester à l’abri, beaucoup ont fait leur choix et ont résisté aux expulsions.

Dans un message qui a beaucoup circulé sur WhatsApp, quelqu’un vivant à Altavista a lancé un appel: « Nous devons être prêts, nous devons lutter, nous devons insister et ne pas sortir de nos maisons. Les gars, on se soutient, on partage ce message… Les gars, restons solidaires parce qu’aujourd’hui ils ont déjà démoli trois maisons, comme vous l’avez observé, ils ont même abattu une maison de trois étages ». Read More

Toulouse: une histoire de répression pour squat

Le 14 avril 2025 dernier, on est 8 à avoir été arrêté.es par la BAC (Brigade Anti Criminalité) à l’intérieur d’une maison abandonnée depuis au moins 5 ans par son proprio, dans le centre de Toulouse.
Quelques jours plus tard, on était tou.tes condamné.es à une peine de 1000 euros d’amende avec sursis pour : refus de se soumettre aux relevés de signalétiques (empreintes et photos) + introduction dans un local à usage d’habitation à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou de contraintes (article 315-1 du code pénal, loi Kasbarian).

Aujourd’hui, on décide d’écrire ce texte pour raconter ce qui s’est passé, de notre point de vue (et de pas laisser la justice, les médias et les fachos raconter leur seule version). On a envie que les infos circulent, dans ce contexte répressif qui n’est pas nouveau mais qui s’accélère, histoire que tout le monde puisse mieux se préparer. Et aussi pour remercier toutes les personnes qui de près ou de loin nous ont apporté leur soutien et leur solidarité !
Read More

Caen: deux nouveaux squats à Fleury-sur-Orne, deux expulsions sur le plateau de Colombelles

Samedi 17 mai, deux nouveaux squats ont été officialisés route d’Harcourt à Fleury-sur-Orne, dans le cadre de l’AG de lutte contre toutes les expulsions, près de deux autres squats (un ouvert en décembre 2021 et l’autre en avril 2024 ). Ils devraient être habités par deux familles de 4 et de 15 personnes.
Les maisons en question seraient préemptées par la mairie de Fleury et vides depuis plusieurs années. C’est également le cas de plus de 6500 logements vides à Caen, et de plus de 10 000 dans l’agglomération caennaise (sans compter les bâtiments vides qui n’ont pas un usage d’habitation reconnu légalement). Read More

Caen: expulsion du squat de la rue Centrale, à Mondeville

Dans la matinée du mardi 29 avril, le squat de la rue Centrale (Mondeville), occupé depuis 2021 et expulsable par décision de justice, a été expulsé par la police, sur ordre de la préfecture de Caen. Deux personnes ont écopé d’une OQTF.

On notera que la préfecture de Caen se vante sur ses réseaux sociaux de l’opération de mise à la rue de plusieurs personnes. Read More

Heraklion (Crète): nouvelle expulsion du squat Evangelismos, et nouvelle réoccupation quelques jours après !

Squatté initialement en 2002, le squat Evangelismos à Héraklion a été expulsé le 1er octobre 2023 avant d’être resquatté le 1er décembre 2023.

Un an et demi après, le matin du mardi 22 avril 2025, une opération d’expulsion a de nouveau été menée et le squat Evangelismos a été vidé et vigilé par la police les jours suivants. Les camarades qui se trouvaient à l’intérieur du squat avaient alors été détenu⋅es au département de police d’Héraklion.

Le samedi 26 avril, après des actions de solidarité et la mise sous pression des pouvoirs publics locaux (par l’occupation d’un lieu institutionnel, notamment), la police a quitté Evangelismos et le squat a été réoccupé dans la foulée ! Read More

Lyon: tags chez Bruno Bernard

À Lyon, de LFI à LR en passant par EELV et le PS, les politicard.es de tout bord font bloc derrière le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard, menacé par des tags sur son domicile en raison de sa politique d’expulsions.

Comme toujours, on voit les priorités des partis de gauche qui se prétendent « alliés » des luttes sociales. Leur rapidité et unanimité pour condamner la « violence » de quelques tags par rapport à leur cynisme et leur indifférence aux milliers d’expulsé.es et de mal-logé.es chaque année, ça en dit long.

Rappelons-le, la violence c’est de dormir à la rue. La violence c’est d’habiter dans des lieux insalubres, froids et surpeuplés. La violence c’est de pas savoir où on va dormir le lendemain. La violence c’est de pas manger à sa faim. La violence c’est les flics qui cassent les portes des logements, tabassent, expulsent, contrôlent, enferment, déportent… Ces mêmes flics auprès desquels Bruno Bernard va pleurer en portant plainte. Read More