Aubervilliers: expulsion du Bathyscaphe. La honte ! Relogement pour toutes et tous !

Communiqué inter association, collectif et syndicat

Ce vendredi 20 décembre 2024 au petit matin la police a expulsé le squat Le Bathyscaphe à Aubervilliers. Les habitant⋅es, des familles avec enfants, des hommes et des femmes seul⋅es, ont été sommé⋅es de quitter les lieux par des dizaines de policiers, alors que les températures sont basses et à la veille des vacances scolaires.

Ce qui a permis l’expulsion du lieu, normalement protégé par la trêve hivernale, c’est l’arrêté de péril pris par la municipalité d’Aubervilliers suite à l’incendie qui s’est déclaré dans une partie d’un des bâtiment le 5 décembre dernier. Un référé contre cette décision avait été déposé auprès du Tribunal administratif, alimenté de multiples attestations sur la non-dangerosité de l’entièreté du lieu. Read More

Aubervilliers: rassemblement contre l’expulsion du Bathyscaphe, appel au relogement des habitant.es

Lundi 9 décembre 2024, risque d’expulsion du Bathyscaphe, squat d’habitation et d’activités, ouvert au printemps 2023. Rendez-vous dès 6h du matin au 9 Rue de la nouvelle France à Aubervilliers. Boissons chaudes bienvenues.

Manifestation prévue à 14h devant la mairie d’Aubervilliers. Appel au relogement des habitant.es pour éviter une expulsion sèche en plein hiver. Avec le risque d’expulsion imminente qu’il y a pour les habitant.e.s du Bathyscaphe, il est urgent que la mairie se positionne et trouve des solutions d’hébergement pour tou.tes. La mairie doit réquisitionner un bâtiment de manière à ce que personne ne se retrouve à la rue. Pour rappel, des familles avec enfants sont au Bathsycaphe. Les enfants sont pour la plupart scolarisés à Aubervilliers. Venez nous soutenir pour obtenir une rencontre avec la maire ce lundi 9 décembre à 14h devant la mairie. Read More

Aubervilliers: Un toit c’est un droit ! Des collectifs se mobilisent pour interpeller la Préfecture de la Seine-Saint-Denis

Devant la Préfecture de Seine-Saint-Denis, deux collectifs et leurs soutiens se sont rassemblés pour interpeller la Préfecture et demander le relogement des habitant⋅es du Bathyscaphe et du collectif Combat pour l’Hébergement à Saint-Denis, le 16 octobre.

Le 28 octobre, c’était la date limite à laquelle les occupant⋅es du Bathyscaphe devaient partir du squat où iels vivaient jusque-là et beaucoup n’ont pas de solution de logement pérenne. Un huissier s’est rendu dans le squat afin de constater que les lieux soient bien vides. Certaines personnes sont parties, mais d’autres sont restées. Une expulsion avec un recours à la force publique arrivera à un moment donné, sans savoir concrètement quand, « on est complètement dans le flou » explique Parallèle*, un habitant du squat. Depuis des mois, la stratégie du collectif est de solliciter la mairie d’Aubervilliers et la préfecture, car elles ont l’obligation de trouver un logement pour les familles en situation de grande précarité. Mais en l’absence de réponse, aucune solution concrète s’offrent à eux. Read More

Aubervilliers: menacé d’expulsion, le Bathyscaphe lutte pour l’avenir de mineurs isolés

Depuis 2023, le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est devenu un lieu de vie et un espace solidaire. Menacé d’expulsion, le bâtiment de 5 000 m² accueille les Midis du Mie, une association venant en aide aux mineurs étrangers isolés. Une mobilisation devant la mairie d’Aubervilliers est prévue ce mercredi.

Le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est, depuis 2023, un lieu de vie et un espace solidaire pour les associations. Il est actuellement menacé d’une expulsion qui devrait prendre effet le 30 septembre.

Ce bâtiment de 5 000 m² abrite plus d’une soixantaine de personnes, dont des familles. Depuis le mois de novembre, le Bathyscaphe accueille les Midis du Mie, une association qui vient en aide aux mineurs isolés étrangers. L’association offre un accueil de jour, un encadrement et des activités, dont les cours de français et de mathématiques le dimanche. Read More

Pantin: menace d’expulsion, défendons les habitant​.​e​.​s de La Trotteuse!

Nous sommes les habitant.e.s du squat La Trotteuse situé au 61 rue Charles Nodier à Pantin. Ce bâtiment de bureaux est vide depuis 2018 et depuis presque deux ans, c’est notre maison. Le propriétaire souhaite revendre le bâtiment à un promoteur, mais on est encore très loin d’un début des travaux. Il n’y a donc pas d’urgence à nous expulser.
Nous sommes un collectif d’une quarantaine de personnes avec des familles et des mineurs non accompagnés. Certain.e.s d’entre nous ont des papiers, d’autres sont en train de les demander ou n’en n’ont pas, et nous sommes tou.te.s en galère.
Notre lieu accueille des activités de solidarité pour les habitant.e.s du quartier : gratuiterie de vêtements, distribution gratuite de fruits et légumes, cuisine collective pour des maraudes, atelier d’autoréparation vélo… Read More

Aubervilliers: non à l’expulsion du Bathyscaphe !

Le Bathyscaphe est expulsable à partir du 31 mars ! Pour éviter que des dizaines de personnes se retrouvent à la rue et que de nombreuses associations perdent leur lieu d’organisation, nous avons besoin de vous ! 

Le bathyscaphe, qu’est-ce que c’est ?

Un Lieu de Vie

En mars 2023, un collectif de personnes précaires et sans domicile s’est installé dans un bâtiment vide de 5000m2 pour en faire leur lieu de vie et proposer un espace solidaire pour des associations locales. Après plusieurs mois de travaux de nettoyage et de remise en état, le collectif permet actuellement à une cinquantaine de personnes de se loger et mets à disposition des habitants différents services visant à améliorer le confort et l’insertion sociale : aide juridique et administrative, nourriture, ressourcerie gratuite pour trouver vêtements, livres, objets (existante grâce aux dons et à la solidarité du voisinage), aide médicale (avec le passage de Médecin de Monde par exemple). Read More

Paris: la rafle des jeunes du parc de Belleville

La préfecture de Paris a organisé jeudi 19 octobre avec le soutien de la mairie une opération de « mise à l’abri » des jeunes migrants mineurs qui, faute de prise en charge, campaient dans le parc de Belleville depuis juin 2023. A la date de l’évacuation, ils étaient 475.

Cette opération, évidemment prévue depuis plusieurs semaines par la préfecture, n’a pourtant été annoncée que la veille aux jeunes du parc, aux associations et aux habitant·e·s solidaires. Elle a tout de suite été présentée par la mairie comme, au mieux une bonne nouvelle, au pire une opération de routine. Si c’est une opération de routine, alors pourquoi tant d’improvisation et de désinformation ?
Si c’est une bonne nouvelle, alors pourquoi tant de mensonge, d’invisibilisation et de maltraitance ? Read More

Marseille: expulsion sur la Canebière. Des droits pour les mineurs exilés !

Tôt ce matin, la flicaille est venue expulser les bâtiments occupés du 113 et du 115 de la Canebière. Une centaine de personnes étaient rassemblées en soutien aux expulsés. Face aux occupants qui avaient prévenu vouloir éviter toute violence, ce sont tout de même 13 camions de condés qui ont débarqué pour expulser. Message fort et exprimé clairement par l’Etat aux personnes en exil qui ne font que demander leurs droits. A la veille de la visite à Marseille de Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, la misère n’a pas sa place en ville.

Depuis dimanche, le collectif 113 Canebière organise un campement au kiosque à Musique Square Léon Blum pour alerter les pouvoirs publics sur le sort des mineurs exilés qui occupaient le 113 et le 115. Le campement bénéficie d’un délais de 48h mais un arrêté municipal d’expulsion pourrait sortir à tout moment. Les bâtiments du 113 et du 115 ne sont plus accessibles, les voisins sont invités à proposer aux jeunes la possibilité d’utiliser leurs douches et toilettes. Read More

Angers: manifestation contre l’expulsion de la Grande Ourse

Manifestation re reportée le 9 Janvier 2021 à 16H pour bien commencer l’année. Promis la date ne bougera plus et nous non plus tant qu’il y aura des personnes à la rue ! La Grande Ourse continue de vivre malgré le froid qui s’installe dans une partie de la maison, rythmée par les maraudes, les permanences freepicerie et bricolage en tout genre (on a toujours besoin de bénévoles n’hésite pas à nous envoyer un message). Read More

Lyon: Bernard et Doucet se félicitent d’être de gauche après l’expulsion du Squat Maurice Scève

Ce mardi 27 octobre, à 3 jours de la trêve hivernale, la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la Croix-rousse. Quelques instants après, les élus EELV postaient un communiqué de presse pour se féliciter de leurs valeurs humanistes de gauche qui avaient permis cette évacuation dans le calme et un relogement des habitants. Pour autant, ils ne font ici que respecter la loi et en aucun cas preuve de courage politique. En réalité, dans quelques jours, c’est près de 50 personnes qui se retrouveront à la rue en plein couvre-feux et potentiellement reconfinement. C’est donc ça être de gauche en 2020 ?

Une expulsion qui ne dit pas sont nom

Ce matin la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la Croix-rousse. Ce squat avait été initialement ouvert pour accueillir des mineur.es isolé.es que la Métropole avait abandonné.es à leur sort contrairement à ce que la loi lui imposait. Read More

Lyon: évacuation du Collège Maurice Scève

Communiqué suite à l’évacuation du Collège sans frontières Maurice Scève par le collectif soutien migrants Lyon Croix-Rousse, 28 octobre 2020.

L’évacuation du Collège sans frontières Maurice Scève le 27 octobre 2020 s’est déroulée sans heurts avec la police, ce qui est appréciable après l’intrusion violente du 6 octobre. Nous regrettons que, pour ce qui n’aurait pu être qu’un déménagement, un tel déploiement de police ait été nécessaire (empêchant notamment les soutiens d’être sur les lieux), stigmatisant ces jeunes migrants comme potentiellement dangereux, alors qu’ils sont plutôt mis en danger par la carence de l’État, mais nous notons que tous les intervenants sur place ont fait le maximum pour que l’opération se déroule dans de bonnes conditions.

Le collectif remercie les élu·es municipaux, métropolitains et les médiateurs venu·es sur place malgré l’heure très matinale, témoigner de leur engagement pour que tout se passe au mieux.

Le collectif et les habitants remercient aussi tous les voisin·nes venu·es en nombre manifester leur soutien sans faille et leur vigilance au déroulé de la journée, et qui, depuis l’ouverture du lieu, ont su voir en ces jeunes autre chose que l’image que certains tentent de véhiculer sur eux, et ont su les intégrer avec bienveillance. Read More

Angers: manif contre l’expulsion de la Grande Ourse

Le tribunal a rendu son verdict : la Grande Ourse ne bénéficiera d’aucun des délais généralement alloués aux squats avant leur expulsion.
La Grande Ourse, c’est une quarantaine de personnes hébergées, un lieu de repos pour les nécessiteux-ses, une épicerie à prix libre, un bar associatif et surtout l’un des symboles angevins de la résistance au système mortifère qui nous domine. Le 1er septembre dernier se tenait l’audience des occupant-e-s du lieu, et le moins que l’on puisse dire c’est que le verdict est sévère. Même la trêve hivernale lui est retirée. La raison invoquée (existence d’une voie de fait alors qu’aucune effraction n’a été démontrée) permet en effet au juge de pouvoir ordonner l’expulsion sans délai des occupant-e-s. Un appel peut être lancé, mais dés que l’huissière sera passée, les habitant-e-s auront quinze jours pour quitter les lieux.
Cette décision suit une véritable politique anti squats au niveau local et national. Une nouvelle loi allant dans ce sens va bientôt voir le jour. A Nantes, la police se montre complice de violences et d’exactions perpétrées sur des squatteureuses. Dans l’ensemble des villes la justice durcit ses verdicts.
A Angers, des dizaines de personnes ont été mises à la rue ces dernières semaines alors que l’hiver approche à grands pas. Read More

Angers: procès de la Grande Ourse, rassemblement de soutien le 1er septembre

Appel à mobilisation contre les expulsions et pour le droit au logement. Rendez-vous à 13h devant la Grande Ourse pour une déambulation, puis à 16h devant le tribunal d’instance au bvd Pierre de Coubertin pour un rassemblement-goûter.

Alors que la crise de l’accès au logement se dégrade encore sur Angers, qui frappe encore plus fort les étudiant-e-s en cette rentrée, que le 115 continue de refuser chaque soir des hommes, femmes et enfants, que les CADA demeurent saturés, que plusieurs lieux de vie sont toujours menacés d’expulsion… C’est au tour de la Grande Ourse de passer en procès et de se retrouver, elle aussi, menacée d’expulsion en pleine crise sanitaire.

Depuis le début de l’été, ce ne sont pas moins de trois squats qui se trouvent sous le coup d’une expulsabilité. Cela fait bientôt deux mois que des hommes, des familles et des mineur-e-s isolé-e-s vivent dans l’angoisse d’une expulsion qui peut arriver chaque matin dès 6h. Le 1er septembre à 16h, au tribunal d’instance bvd Pierre de Coubertin, la Grande Ourse passe en procès. Read More

Bordeaux: une défaite pour le département, une victoire pour les mineurs isolés

Début août, sept mineurs isolés, rejetés et mis à la rue par le Service d’Accueil et d’Evaluation des Mineurs Non Accompagnés (SAEMNA), ont saisi le juge des référés pour faire valoir leur droit à une mise à l’abri par le département de la Gironde dans l’attente de leur audience auprès du juge des enfants. Le 6 août, le juge des référés a enjoint le Département « d’assurer l’hébergement et l’alimentation » de ces jeunes mineurs dans un délai de 24h.

Ces jeunes ont récupéré après la fin de leur prise en charge par le SAEMNA des documents d’état civil prouvant leur minorité. Le juge des référés a rappelé, dans cette ordonnance du 6 août, qu’il revient « à l’administration d’apporter la preuve du caractère irrégulier, falsifié ou non conforme » de ces documents. Dans l’attente ils bénéficient d’une « présomption de validité » et les jeunes bénéficient alors eux de la présomption de minorité. A charge donc au Département de les mettre à l’abri en attendant leur audience auprès du juge des enfants ! Read More

Bordeaux: conventionnement du Kabako, les conditions inacceptables fixées par le département

Interrogée début août sur le logement précaire par Rue89bordeaux, Emmanuelle Ajon, adjointe au maire en charge de la délégation du Service public de l’Habitat et du Logement, annonçait que la nouvelle municipalité avait « demandé au département de ne pas faire évacuer le squat rue Camille Godard ». Egalement vice présidente en charge de la Protection de l’Enfance au Département, Emmanuelle Ajon serait-elle particulièrement sensible au sort des Mineurs Non Accompagnés en recours qui habitent le Kabako ?

Il est vrai qu’à ce jour aucune procédure d’expulsion n’a été lancée à l’encontre du squat rue Camille Godard et le Département nous a en effet proposé un bail d’occupation précaire … Mais à quelles conditions ? Read More