Aujourd’hui, dans les Pyrénées et ailleurs, les propriétaires investissent toujours plus. Dans de nouvelles remontées mécaniques, des nouveaux canons à neige, des bâtiments luxueux pour touristes… Ces infrastructures coûteuses sont censées maintenir les stations compétitives, attirer plus de monde et surtout augmenter leurs profits… ah la belle vie de montagne dont on rêve toustes ? Les beaux hivers de cartes postales, tout blanc d’octobre à avril… vraiment ? Read More
Pyrénées-Orientales: retour sur l’occupation de la station de ski abandonnée du Puigmal
Zagreb : Džabac, nouveau centre social squatté
Džabac offre de la nourriture, des vêtements, des bibelots et de la solidarité tous les vendredis, ce qui coïncide avec le boycott général.
Après avoir joué avec l’idée d’occuper l’une des nombreuses vitrines poussiéreuses abandonnées pour la transformer en une boutique gratuite dans le centre, ouverte et accessible pendant plusieurs mois, nous avons soudainement été poussés à le faire. Avec le boycott des supermarchés et d’autres dépenses, et la prise de conscience croissante des gens de la cupidité inextinguible du capitalisme, le moment semblait opportun – et nous avons donc spontanément nettoyé et mis en place le magasin gratuit en deux semaines.
Le jour de la Saint-Valentin, nous avons ouvert, préparant une casserole géante végétalienne et nous encourageant mutuellement à continuer à nous organiser. Beaucoup de gens sont venu-es pour jeter un coup d’œil curieux et pour des cadeaux gratuits, et, à notre joie extatique, ont montré de l’intérêt pour commencer des choses similaires dans leurs quartiers et villes. Quelques tournées de récup et à glaner suffisent à nourrir beaucoup de gens avec du pain et des viennoiseries, des fruits et légumes frais, au hasard de ceci et de cela, du chocolat au liquide vaisselle. Les bennes à ordures de la ville sont nombreuses et les gens ont faim de trucs et de friandises ! De temps en temps, certain-es travailleuses et traveilleurs s’organisent pour donner des biens qui sont sur le point d’expirer et d’autres sont heureux-ses d’apporter leurs surplus pour les échanger. Et tant de gens étaient prêt-es à se retrousser les manches et à rejoindre tout de suite Džabac, notre collectif informel. Read More
Montpellier: un nouveau squat social a ouvert aux Beaux-Arts
“La Thermite”, située au 2 rue Lakanal, a ouvert dans une ancienne salle de sport ce dimanche 9 mars. Les occupants souhaitent y faire un accueil de jour, et ont actuellement besoin de soutien.
C’est dans un bâtiment tagué, à l’abandon depuis quatre ans dans le quartier des Beaux-Arts de Montpellier, que “La Thermite” a ouvert ce dimanche 9 mars. Cette ancienne salle de sport devait initialement être vendue pour y créer un magasin Carrefour, puis un tiers-lieu. Ses occupant·es revendiquent « un lieu squatté contre la propriété privée qui enrichit les propriétaires et les promoteurs […] dans une ville qui manque cruellement d’espaces d’activité, d’accueil et d’hébergement accessibles à toutes et tous ». Read More
Amsterdam: Frederiksplein 52 squattée
Le 30 décembre 2024, la Frederiksplein 52 a été squattée. Depuis lors, les gens vivent ici et un centre social a été créé. Nous envisageons un lieu où les gens peuvent se rassembler, apprendre les un-es des autres et créer ensemble. Nous sommes très ouvert-es aux initiatives et aux idées, alors n’hésitez pas à passer nous voir ! Ce sera un espace pour s’organiser de manière autonome et sociale au lieu d’un espace axé sur le profit. De tels espaces sont devenus de plus en plus rares à Amsterdam, même s’ils sont désespérément nécessaires à l’heure actuelle.
Autrefois, ce bâtiment monumental avait encore une fonction sociale et culturelle, dans les années 1990 en tant qu’école de la ROC, puis en tant que siège de l’IDFA, mais depuis lors, il est vacant. Il est prévu de transformer les bureaux en appartements. Et bien que les espaces résidentiels soient désespérément nécessaires, la question est de savoir si les appartements seront abordables. Read More
Caen: ouverture d’un nouveau squat, et rendus de jugement pour d’autres squats
Ce samedi, l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions a rendu public un squat situé au croisement du boulevard Detolle et de la rue Caponière, et habité depuis le mercredi 27 novembre.
Il s’agit d’une grande maison qui donne sur le boulevard. C’est une ancienne clinique vétérinaire laissée à l’abandon. Plusieurs familles y vivent désormais.
Dans la semaine, deux rendus de jugement concernant d’autres squats sont tombés.
Le squat de Cambremer, où vivent une trentaine de personnes depuis la fin octobre, a obtenu 8 mois de délais (jusqu’au 31 juillet 2025). La plupart des habitant-es de ce lieu avaient été expulsé-es récemment de différents squats à Lisieux.
Le squat de Fleury-sur-Orne officialisé début avril 2024 a obtenu 11 mois de délais, plus 2 mois de commandement à quitter les lieux. Read More
Caen: pas d’expulsion sans ouverture !
Récit d’une mobilisation en devenir. Ouverture d’un grand squat au bout d’une semaine d’actions après avoir été mis.es à la rue quelques jours avant la trêve hivernale.
Récit d’une mobilisation qui pourrait avoir intérêt à s’élargir. Son point de départ est l’expulsion d’un squat qui hébergeait une cinquantaine de personnes, quelques jours avant la trêve hivernale. Laissées sans solutions, nous avons enchaîné plusieurs occupations avant l’officialisation d’un grand squat. Nous avons l’impression d’avoir réussi à instaurer, à notre petite échelle, un rapport de force et aimerions le faire savoir. En espérant que d’autres soient instaurés ailleurs contre la politique raciste et sécuritaire de l’État, et qu’on puisse se faire écho ici ou là pour mettre en échec depuis la rue l’autoritarisme présent et à venir. Parce que ça n’arrivera jamais depuis les parlements.
Le mardi 29 octobre au matin, la police nationale expulse les habitant.e.s (41 personnes dont une quinzaine d’enfants) du squat du 15 rond-point de l’Orne à Caen. Heureusement, ces nombreuses familles sont prévenues par des soutiens qui ont vu le convoi se préparer à partir. Elles avaient organisé la semaine précédente, dans le quartier qu’elles habitaient, un goûter avec les quelques voisin.e.s et soutiens venu.e.s pour évoquer leur situation et le danger d’expulsion qui pesait sur elles. Read More
Briançon (05): ouverture d’un nouveau squat, la rue n’est toujours pas une option
Dans le Briançonnais, les logements vides se comptent par milliers (2500 en 2020 selon l’INSEE), les chalets flambants neufs hébergent des riches quelques semaines par an. Le taux de résidence secondaires s’y élèverait à 60% (toujours 2020, toujours INSEE).
Dans les montagnes du Briançonnais, les stations de ski pullulent, droit vers leur avenir absurde. D’ailleurs la France a prévu d’y accueillir les JO d’hiver 2030, s’enfonçant dans son délire écocide.
À Briançon, la frontière et l’État continuent à plonger des milliers de gens dans la misère.
À Briançon, à Vintimille, en Italie, en Pologne, en Grèce et à tant d’autres endroits on a tracé des lignes, et en fonction de quel côté de la ligne tu te trouves tu peux être traité comme un.e humain.e ou non. Read More
Utrecht: No Border Camp 2024
Le No Border Camp 2024, du 20 au 25 août 2024, a démarré ce matin avec l’occupation d’un terrain à Utrecht, une prairie sur la Mercatorlaan, juste en face de P&R Papendorp, à côté du canal Amsterdam-Rhin au pont Prins Claus. Jusqu’à dimanche, plusieurs centaines de personnes des Pays-Bas et de l’étranger se rassembleront sur ce terrain pour résister à la politique migratoire actuelle à travers des actions, des ateliers et des spectacles.
Le samedi 24 août, il y aura une manifestation, au départ du No Border Camp en direction du centre-ville d’Utrecht.
Demain après-midi, à partir de 17 heures, une manifestation contre la détention et l’expulsion des réfugiés aura lieu depuis le camp du complexe judiciaire de Zeist (Kamp Zeist, Richelleweg 13, Soesterberg), où sont enfermées des familles de réfugiés avec enfants, entre autres.
Depuis de nombreuses années, Kamp Zeist est un lieu où les réfugié-es sont enfermé-es, en attente d’expulsion ou jeté-es à la rue. Le site comprend une prison spéciale pour les familles avec enfants mineurs. C’est là que sont enfermés des enfants comme Mikaël (11 ans) et sa mère Gohar, qui risquent d’être expulsés vers l’Arménie. « Kamp Zeist est la cible d’actions contre la politique inhumaine des réfugiés depuis des années », a déclaré Sasha, porte-parole de l’organisation No Border Camp, « et demain nous serons à nouveau là pour soutenir les personnes emprisonnées et pour faire entendre notre voix en faveur de l’abolition des frontières et de la liberté de circulation pour toustes. »
Le camp No Border cible à la fois la politique migratoire néerlandaise de plus en plus répressive et les développements au niveau européen, où la militarisation des frontières, les refoulements et autres violations des droits de l’homme sont à l’ordre du jour. Le nouveau gouvernement Schoof prévoit d’enfermer davantage de réfugié-es, d’expulser davantage de personnes, de rendre les demandes d’asile plus difficiles et de restreindre sévèrement le droit à l’assistance juridique.
MiGreat, le Bond Precaire Woonvormen, SOS Humanity, le Transnational Institute (TNI) et Stop Wapenhandel font partie de ceux qui contribuent au camp avec des ateliers. Des liens avec le changement climatique, le racisme et les luttes des femmes et des transgenres sont également au programme.
Les précédents camps No Border ont eu lieu à Rotterdam (2013 et 2022), Wassenaar (2019) et Groningue (2023). Read More
Rotterdam: une ancienne école squattée sur la Catullusweg 11
Nous ne sommes pas parti-es, nous sommes toujours là ! Après les nombreuses menaces et une tentative d’expulsion par la police, ils ont décidé de partir parce que nous étions prêt-es à résister à l’expulsion avec beaucoup de monde. Nous sommes toujours là le lendemain, et nous n’avons pas l’intention de partir.
Rejoignez-nous dans la lutte contre le capitalisme, l’État et toutes les formes d’oppression ! Hier, nous avons révélé que nous vivions dans l’école inutilisée de la Catullusweg 11.
Au-delà d’être un lieu de vie, ce sera aussi un espace de rencontres, de partage et d’échanges, d’animations. Ce sera un lieu d’apprentissage en dehors de l’éducation institutionnalisée.
Nous voulons créer un espace où tout le monde peut se sentir en sécurité, quelle que soit la couleur de sa peau, son orientation sexuelle, son genre, sa classe sociale ou toute autre caractéristique de ce genre. Notre maison et nos espaces communs sont végétaliens, car nous sommes également contre l’oppression des autres espèces.
C’est une invitation à venir s’organiser ! Read More
Lyon: le Collectif Solidarités entre Femmes à la Rue occupent le 40 quai Arloing
Occupation en cours d’un batiment vide par le collectif Solidarité entre femmes à la rue au 40 quai Arloing (lyon 09). Besoin de soutien !
Il y a un an, nous avons créé le Collectif Solidarités entre Femmes à la Rue. Nous occupons des gymnases et organisons des actions pour obtenir de l’hébergement et visibiliser les violences physiques, sexuelles et psychologiques que nous vivons sans logement. Nous avons déjà gagné des solutions d’hébergement pour 150 personnes par la lutte !
En mai, nous avons occupé 2 gymnases et avons subi des expulsions violentes, demandées par la mairie de Lyon à la préfecture. Nous n’avons rien lâché car une grande partie du collectif, au moins 200 personnes, femmes seules ou avec leur famille, sont toujours sans logement. Après 2 mois de lutte et de négociations avec la mairie, Sandrine Runel, adjointe à la Solidarité, s’est enfin engagée à nous aider : fin août, elle va mettre un bâtiment à disposition pour 60 d’entre nous, à Lyon, pour au moins un an, avec un accompagnement social ! C’est une victoire ! Read More
Caen: besoin de soutien au nouveau squat de la Demi-Lune
Depuis le mercredi 3 juillet 2024, l’AG de lutte contre toutes les expulsions occupe une ancienne maison de retraite située près du Aldi de la Demi-Lune. Plus de 150 personnes exilées y habitent à présent.
Texte écrit le 16 juillet 2024 par une personne solidaire.
Samedi 6 juillet, à la suite d’un rassemblement de soutien aux habitant-e-s du squat (expulsable*) de la Pouponnière, près de la gare, l’occupation d’un nouveau squat a été rendue publique. Celui-ci, occupé par l’AG de lutte contre toutes les expulsions depuis le mercredi 3 juillet, se situe à quelques centaines de mètres de la Pouponnière, avenue de Paris (près du Aldi). C’est une ancienne maison de retraite, laissée vacante depuis plusieurs mois. Le samedi, un vigile, puis six policiers nationaux passent constater le squat : leur départ après quelques minutes de parlementations provoque joie et applaudissements. Lundi, c’est un huissier qui passe à son tour et un début de procédure semble se dessiner.
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