Brochure: «Toutes les portes s’ouvrent – Quelques techniques de squatteur·euses pour venir à bout des serrures»

«Il y a plein de raisons de vouloir ouvrir une porte fermée, mais cette brochure a été pensée pour des ouvertures de squats». Voici donc quelques techniques de squatteur·euses pour venir à bout des serrures.

Sommaire :
– De la porte au squat
– Anatomie d’une serrure
– Les techniques pour en venir à bout (À la clef ou à la pince / Avec un arrache-cylindre / Avec une perceuse)
– Construis ta clef de serrurier
– Ressources

À lire sur l’écran ou à télécharger en PDF sur Infokiosques.net. Read More

Gap (05): ouverture d’un nouveau squat, rue Tournefave

En cette journée du samedi 30 octobre 2021, les habitants de la ferme située au 7 rue Tournefave à Gap ont le plaisir de vous annoncer sa pendaison de crémaillère, ce lieu est une petite ferme riche de potentialités pour des futurs projets, voila plusieurs jours que nous occupons le site et nous avons choisi cette journée afin de vous faire partager cette bonne nouvelle.

Il est temps de dire stop à la mascarade de la préfecture. Aucune négociation n’est possible avec Martine Clavelle (préfète), Roger Didier (maire de Gap), Murgia (maire de Briançon).

Stop les illusions ! Si nous ne voulons pas compter les morts de froid cet hiver, il est temps de faire les choses autrement. Les capacités d’accueil du 115 sont largement sous-dimensionnées ! Read More

Yverdon: Quartier Libre, occupations à Clendy-Dessous

Occuper des espaces, reprendre des terres, faire émerger des possibles… Ce qui avait été annoncé comme un weekend d’actions et de rencontres se transforme maintenant en Quartier Libre ! Deux bâtiments sont actuellement occupés. Pour une écologie radicale et une offensive contre la ville, pour stopper un projet de trop dans un monde saturé de béton, nous reprenons ces espaces afin de pérenniser une zone de lutte contre l’urbanisation galopante, la marchandisation des espaces et des esprits.

Samedi 16 octobre, la manifestation Yverdon Ville Vivante organisée en réponse à l’appel de Reprenons la Ville ! battait le pavé de la capitale nord-vaudoise. La foule, dans une marche déterminée et rythmée par les chants de l’inter-chorale, a sillonné la ville en faisant plusieurs arrêts dans des lieux condamnés à l’artificialisation, à la gentrification, à l’inconscience des aménageur.euse.x.s (ou pas). Vers 15h, des flyers ont circulé au sein de la manifestation pour inviter les personnes présentes à rejoindre le quartier de Clendy-Dessous pour un weekend d’actions et de rencontres. Read More

Amsterdam: Reprenons Mokum ! L’hôtel Marnix squatté pendant ADEV

Lors de la manifestation ADEV (Amsterdam Danst Ergens Voor) du 16 octobre 2021, l’ancien Hôtel Marnix a été squatté sur la Marnixstraat 382. Déclaration du groupe d’action Pak Mokum Terug:

Amsterdam est en crise. Le logement est inabordable. Les personnes à faibles et moyens revenus sont chassées de la ville. Il n’y a pas de place pour les jeunes. La commercialisation du centre-ville a attiré des masses de touristes qui rendent la ville invivable, tandis que les propriétaires, les investisseurs et les grandes entreprises s’enrichissent sans cesse. Il n’y a pas de place pour la culture alternative. Amsterdam perd son âme.

Nous, le collectif Pak Mokum Terug! (Reprenons Mokum!), sommes de jeunes Amstellodamois-es qui en ont assez. Nous ne voulons plus accepter la tendance selon laquelle notre ville n’est habitable que par les riches. Que les intérêts économiques et commerciaux sont primordiaux. Que nous ne pouvons pas façonner notre ville, sa culture, la façon dont nous vivons, nous-mêmes. Par conséquent, nous revendiquons la ville, nous revendiquons l’espace pour les habitant-es d’Amsterdam, nous reprenons Mokum. Read More

Lyon: communiqué suite à l’expulsion du 116 rue Dedieu et appel à rassemblement vendredi 1er octobre

Le jeudi 16 septembre dernier, la préfecture a déployé un énorme dispositif policier pour expulser le squat de Feyzin où logeaient près de 250 personnes depuis environ deux ans. La préfecture n’avait « relogé » qu’une trentaine de personnes, dans un centre d’hébergement à Saint-Priest connu pour être l’un des plus vétustes de Lyon. Là-bas, il a été dit aux expulsé·es qu’iels ne pourraient rester que jusqu’au 31 octobre. Des dizaines d’autres habitant·es étaient parti·es la veille de l’expulsion, par peur de l’intervention de la police, et n’ont évidemment pas pu bénéficier d’un quelconque relogement. D’autres encore n’ont eu tout simplement aucune proposition le jour de l’expulsion, alors même que certain·es sont en demande asile, et l’Etat a donc l’obligation légale de les reloger.

Après l’expulsion de Feyzin, les personnes qui se sont retrouvées à la rue ont occupé le gymnase Clémenceau, pour revendiquer un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous·tes ; et trouver un abri pour la nuit. Mais les flics sont arrivés en nombre, repoussant les soutiens. L’expulsion a fini par avoir lieu vers 22h. Read More

Villeurbanne: ouverture et expulsion d’un bâtiment de la Métropole pour les expulsé.es de Feyzin

Appel à soutien – Suite à l’expulsion du squat de Feyzin et à celle du gymnase Clémenceau, plusieurs personnes se retrouvent toujours sans solution d’hébergement. C’est pourquoi nous avons décidé de réquisitionner un bâtiment vide de la Métropole situé au 116 rue Dedieu à Villeurbanne.
Depuis le week-end dernier, habitant.es et soutiens occupent un bâtiment vide de la Métropole pour se loger. La revendication est simple : un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous.tes les expulsé.es de Feyzin.
Venez soutenir l’ouverture dès maintenant au 116, rue Dedieu à Villeurbanne. Pour éviter une possible expulsion illégale, nous avons besoin d’être nombreux-ses dès maintenant.
N’hésitez pas à ramener eau, café, thé, nourriture, PQ… Read More

Lyon: pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Communiqué suite à l’occupation du gymnase Clémenceau du jeudi 16 septembre, retours sur le déroulement de l’occupation et les négociations avec la préfécture.

Le jeudi 16 septembre a 7h30, l’expulsion sans préavis du squat de Feyzin est permise par un énorme dispositif policier. Il semblerait que ni la préfecture, ni la DDCS, ni l’Ofii, ni la Métropole, ni l’Armée du Salut, n’aient jugé nécessaire de prévenir les habitant.es d’une opération qui semblait pourtant programmée depuis des semaines. De nombreuses personnes avaient, la veille, quitté le squat après que l’info ait fuité, par peur de l’intervention policière. Ils et elles n’ont donc pas été pris en compte dans le dispositif d’hébergement (malgré des diagnostics sociaux qui induisent normalement une prise en charge même en cas d’absence des habitant.es au moment de l’expulsion). Les chiffres donnés par la préfecture et la presse sont donc largement sous-estimés. Sur 120 à 150 personnes recensées dans le squat, seulement une cinquantaine de personnes ont été emmenées en bus jusqu’à la caserne Chabal, centre d’hébergement à Saint Priest connu pour ses conditions d’accueil indignes. Si 14 personnes ont « refusé » la proposition d’hébergement, c’est parce qu’elle était conditionnée à une aide au retour volontaire, qui consiste tout simplement à accepter de s’auto-expulser. Doit-on a nouveau rappeler à la préfecture que ces personnes sont ici pour rester et que ni leur présence, ni leur droit à l’hébergement inconditionnel ne sont négociables ? A l’issue de cette opération et sans compter les personnes dont on a perdu la trace, c’est au moins une trentaine de personnes, seules ou en famille, qui se sont retrouvées à la rue ce jour-là. Read More

Lyon: occupation du gymnase Clémenceau pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Ce matin jeudi 16 septembre vers 7h30, sans préavis, plus de 20 camions de la police nationale, municipale, des unités de CRS, de la Police Aux Frontières, accompagnés de représentant.es de la préfecture, de la mairie, de la DDETS/DDCS, de l’Ofii et de l’Armée du Salut, ont déployé un immense dispositif pour expulser le squat de Feyzin, ancienne école Georges Brassens. Depuis février 2020, le lieu abritait 100 à 200 personnes, familles et personnes isolées, et subissait les pressions, menaces et procès du propriétaire, la multinationale Total.

Personne, ni habitant.es, ni soutiens, ni associations, n’avait été officiellement prévenu de l’intervention. La plupart des habitant.es n’ont pas pu récupérer l’ensemble de leurs affaires. Serait-il plus important, pour les institutions pourtant en charge de l’hébergement inconditionnel de toutes et tous, de préserver l’image de Total contre un énième scandale, plutôt que de respecter les habitant.es et leur droit à l’hébergement ? Read More

Paris: appel à rassemblement devant le comissariat du 20e après l’expulsion d’un squat

Un bâtiment situé au 124 boulevard de Belleville, appartenant à la mairie du 20e arrondissement et vide depuis plusieurs années, a été occupé pour en faire un espace d’organisation anarcha-féministe ainsi qu’un lieu de logement pour une dizaine de personnes. Le lieu a été éxpulsé ce mercredi et 8 personnes sont en garde-à-vue.

Depuis longtemps tout est fait pour que le quartier de Belleville et ses environs soit réservé aux riches. Les loyers ne cessent d’augmenter, les fast-food bon marché sont remplacés par des bars et restaurants branchés aux consos toujours plus chères, les foyers de travailleurs migrants ont été transformés en résidences sociales contrôlées, les autorités envoient toujours plus de flics dans les rues pour faire la guerre aux pauvres, etc. Read More

Amsterdam: tentative d’ouverture dans la Gravenstraat et brutalité policière

Aujourd’hui 12 septembre, il y a eu une tentative d’ouverture des maisons dans la Gravenstraat 26-28, le jour de la manifestation pour le logement. Des milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour manifester contre ce qu’on appelle la crise du logement – la rareté et l’exploitation sur le marché du logement, la pénurie de logements abordables et la hausse disproportionnée des prix des loyers.

La police a utilisé une force excessive pour nous repousser de l’endroit qui allait devenir notre nouvelle maison. Dès notre arrivée à la manifestation, certain-e-s militant-e-s ont été excessivement surveillé-e-s par la police et même arrêté-e-s pour avoir porté un symbole antinazi. Dès le début, la police s’est voulue répressive, arrêtant les militant-e-s. La brutalité policière s’est intensifiée dès notre arrivée sur la place Dam. Nous avons été frappé-e-s, tiré-e-s hors de la foule par des flics en civil et certain-e-s d’entre nous ont même été battu-e-s jusqu’au sang sur le sol et piétinées par des policiers. La police a délibérément choisi l’escalade et nous les avons même entendus dire qu’ils avaient délibérément « mis le paquet ». Read More

Berne: ouverture de la Worbstrasse 104 et 108

Nous sommes un collectif créatif et mixte. Nous sommes toustes uni-e-s par le désir d’espace libre, de culture auto-organisée et d’espace de vie. Nous avons déjà contacté la municipalité de Muri.

Les deux maisons classées sont malheureusement vides depuis un certain temps, depuis que la municipalité de Muri a cessé de proposer des logements d’urgence. Maintenant la commune bourgeoise de Berne doit acheter les maisons. La commune possède déjà de nombreuses propriétés et seul le petit magasin agricole prévu serait accessible au grand public.

Les deux maisons font partie de la Schürmattsareal, qui doit être développée. Le principe directeur du plan d’aménagement de la commune de Schürmatt stipule : « Afin de promouvoir la qualité de l’espace ouvert », il convient de créer un « lieu de rencontre et de manifestation central » ainsi qu’une « aire de jeux et de loisirs ». Nous aimerions y apporter de nombreuses idées et possibilités avec notre équipe. À cette fin, nous voulons créer un espace pour les discussions et les nouvelles idées. Read More

Val de Suse: douane occupée, frontière cassée

A partir d’aujourd’hui, 31 juillet 2021, nous occupons la Dogana, l’ancienne douane italienne à Clavières. Ce bâtiment représente à la fois les contrôles, la répression à la frontière et la libre circulation des marchandises et des touristes : il devient aujourd’hui un refuge autogéré, un espace d’organisation politique de solidarité directe et un lieu libre et ouvert à tous·tes·x.
Si nous décidons d’occuper de nouveau ici, c’est pour maintenir une présence sur cette frontière et pour montrer notre détermination face aux expulsions qui ont déjà eu lieu dans cette zone, Chez Jésus à Clavières en Octobre 2018 et la Casa Cantoniera à Oulx en mars 2021.
Suite à la dernière expulsion, nous sommes revenu·es·x à Clavières en bricolant un camp que nous occupons de manière permanente car c’est ici que les personnes exilées se font refouler par les dispositifs de répression mis en place par les états français et italiens.
Malgré ces refoulements continus à la frontière par la PAF (Police Aux Frontières), les personnes continuent d’arriver. Depuis plus d’un an, nous avons été témoins d’une collaboration grandissante entre la police française et italienne, les flics italiens identifient maintenant les personnes refoulées dans les locaux français de la PAF. Read More

Uithuizen: la Villa Tocama squattée

Uithuizen, Pays-Bas – Depuis le week-end dernier, la Villa Tocama est à nouveau habitée ; des personnes concernées squattent le bâtiment classé monument historique, situé Dingeweg 3 à Uithuizen, ainsi que le terrain qui l’accompagne.

L’activiste Jan sur les raisons de l’occupation de la Villa Tocama:
La propriété a été achetée par la Stichting Woonbedrijf Aardbevingsgebied Groningen (SWAG). SWAG est détenue à 100 % par l’État néerlandais et est financée par le ministère de l’Intérieur et des Relations au sein du Royaume. Elle est utilisée comme instrument d’achat pour les différents programmes de rachat. Selon leur propre site web, ils agissent dans l’intérêt public et sans but lucratif, accordent une attention particulière à la qualité de vie dans le quartier et gèrent les locaux acquis afin d’éviter l’inoccupation, le délabrement, le squat et le vandalisme. Malheureusement, cette vision générale est tout ce qui reste, car la pratique montre une image très différente ».

À l’heure actuelle, la fondation possède 35 propriétés. Parmi ces propriétés, 3 sont utilisées comme logement temporaire et 8 sont utilisées par le biais de la gestion des vacances. Sur les 24 propriétés restantes, aucune utilisation, finalité ou vision future ne figure dans les aperçus de la fondation. Read More

Gros-de-Vaud: offensive armée des proprio contre la nouvelle occup’ de l’Auberge d’Etagnières

Depuis samedi, un collectif occupe l’ancienne auberge et pizzeria d’Etagnières dans le Gros-de-Vaud. Le proprio et ses hommes de main sont venus, armés, dans le but de nous expulser.

“On va vous tuer”

Ce jeudi 08.07.2021 à 15h, le propriétaire accompagné d’une dizaine d’acolytes armés de pioches, de masses, d’une pince monseigneur géante et d’une meuleuse ont attaqué l’Auberge d’Etagnières, que nous occupons depuis samedi, avec la ferme intention de nous déloger et de nous faire du mal. “On va vous tuer” ont-ils répété à plusieurs reprises. Le propriétaire et ses hommes ont cassé certaines vitres du rez-de-chaussée et enfoncé la porte d’entrée. Barricadé.es d’urgence au dernier étage, nous avons rappelé à maintes reprises les nombreuses infractions qu’ils commettaient à l’égard du droit suisse, les avons encouragés à déposer plainte et à passer par voie légale. La police avait déjà constaté notre présence le lundi soir et avertit le propriétaire des procédures en cas de squat. Plutôt que de se conformer au cadre légal en portant plainte, il a décidé de faire justice lui-même. Décidément dans ce pays, la minorité de propriétaires se croit au-dessus des lois, étant donné qu’il est bien sûr interdit au propriétaire de rendre justice lui-même, alors que nous sommes pourtant protégé.es par le droit du bail. Read More

Londres (Angleterre): des squatters occupent le vieux comico de Camberwell

« The Serious Annoyance » est de retour pour occuper le commissariat vide de Camberwell, Camberwell Church St SE5, alors que nous poursuivons notre lutte #killthebill et soulignons le rôle destructeur de la police.

Cette semaine, le projet de loi draconien du PCSC (Police Crime Sentencing and Courts Bill) a franchi l’étape de la troisième lecture à la Chambre des communes alors que l’État continue d’appliquer l’élargissement des pouvoirs policiers, ce qui ne fait qu’accroître la capacité de la classe dirigeante à nous réprimer. Nous savons que les flics ne nous protègent pas – leurs ressources ne sont pas concentrées sur la capture de soi-disant « criminels », mais sur la protection de la richesse et du pouvoir de la classe capitaliste. Nous savons aussi qu’il ne suffit pas d’exiger la fin du financement de la police – les salauds de Conservateurs baissent déjà les financements de la police depuis des années ! Tous ces commissariats vides le prouvent… Au lieu de cela, nous devons construire un monde qui abolit la police, en organisant nos quartiers et en rendant les flics complètement inutiles. Read More