Pantin (93): pour la défense des squats Al Zol et La Trotteuse

Les prochains rendez-vous :

️ Cantine et soirée de soutien
Dimanche 8 juin, de 18h à 23h
La Trotteuse, 61 rue Charles Nodier, Pantin.

✊ Rassemblement de soutien devant la mairie de Pantin, les habitant.es sont reçu.es par la mairie, suivi d’une cantine.
Mardi 10 juin, 17h30
80 av. du Général Leclerc, Pantin. Read More

Marseille: causerie avec Victor Collet, à propos de son livre « Du taudis au Airbnb », le 7 juin 2025 au CIRA

Les causeries du CIRA : Marseille peut-elle survivre à sa gentrification/airbnbisation ?

Le samedi 7 juin 2025 à 17 heures, Victor Collet parlera de son livre « Du taudis au Airbnb : petite histoire des luttes urbaines à Marseille ».

La conversion du taudis au Airbnb n’est pas l’unique facteur dans la crise du mal-logement qui s’accélère à Marseille. Elle n’est pas la plus déterminante ou la seule raison de l’implantation forcenée de la plateforme non plus. Mais la crise des effondrements de la rue d’Aubagne et du confinement conjugués ont offert un terreau particulièrement fertile à une plateforme qui affectionne tant les crises et qui accélère voire démultiplie en retour le mal-logement qui en facilitait l’essor. Boucle vertueuse et spéculatrice pour les uns, boucle maligne et infernale pour les habitants. L’explosion du juteux marché du « meublé » et cette reconversion de l’insalubrité marseillaise lui donnent en tout cas une saveur toute particulière : amère et franchement sordide.
Novembre 2018, Marseille, rue d’Aubagne. Deux immeubles s’effondrent sur leurs habitants : huit morts, une ville traumatisée, une mairie qui fuit toute responsabilité. Triple effondrement : physique, moral, politique. Pourtant, la catastrophe était prévisible, presque annoncée, tant la gestion urbanistique de la deuxième ville de France dysfonctionne depuis trop longtemps. Read More

Caen: deux nouveaux squats à Fleury-sur-Orne, deux expulsions sur le plateau de Colombelles

Samedi 17 mai, deux nouveaux squats ont été officialisés route d’Harcourt à Fleury-sur-Orne, dans le cadre de l’AG de lutte contre toutes les expulsions, près de deux autres squats (un ouvert en décembre 2021 et l’autre en avril 2024 ). Ils devraient être habités par deux familles de 4 et de 15 personnes.
Les maisons en question seraient préemptées par la mairie de Fleury et vides depuis plusieurs années. C’est également le cas de plus de 6500 logements vides à Caen, et de plus de 10 000 dans l’agglomération caennaise (sans compter les bâtiments vides qui n’ont pas un usage d’habitation reconnu légalement). Read More

Notre-Dame-des-Landes: appel à organiser la manif de ré-occupation pour les 24-25 mai

Appel à organiser la manif de ré-occupation à venir les 24-25 mai à la ZAD de NDDL + Appel à célébrer les squats anarchistes expulsés à l’est en 2017

Expulsion du dernier lieu anti-autoritaire / anarchiste de la ZAD de NDDL, La Grée le 22/04/2025 !

On s’organise avec les quelques rescapé.e.s et copaingues qui ont encore de l’espoir pour préparer une manif de ré-occupation (comme en 2012, tu t’rappelles les poutrasses qui faisaient du slam sur la foule les pieds dans la boue ? ;) )
Pour que la ZAD de NDDL redevienne à tout le monde, surtout aux plus pauvres, ou à personne, surtout pas aux bourgeois intellectuels et autoritaires seulement !
Des anarchistes ont survécu !
Des anarchistes sont encore là !
Mais les potes qui n’ont pas eu les privilèges pour bouger ne peuvent rien faire seul.e.s….
Viendez le week-end du 24-25 mai !
Envoyez des potes pour vous raconter si vous avez peur ou mieux à faire SVP !
Dans l’article : des liens pour s’organiser et/ou se parler à distance !
Force à vous
<3
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Caen: expulsion du squat de la rue Centrale, à Mondeville

Dans la matinée du mardi 29 avril, le squat de la rue Centrale (Mondeville), occupé depuis 2021 et expulsable par décision de justice, a été expulsé par la police, sur ordre de la préfecture de Caen. Deux personnes ont écopé d’une OQTF.

On notera que la préfecture de Caen se vante sur ses réseaux sociaux de l’opération de mise à la rue de plusieurs personnes. Read More

Heraklion (Crète): nouvelle expulsion du squat Evangelismos, et nouvelle réoccupation quelques jours après !

Squatté initialement en 2002, le squat Evangelismos à Héraklion a été expulsé le 1er octobre 2023 avant d’être resquatté le 1er décembre 2023.

Un an et demi après, le matin du mardi 22 avril 2025, une opération d’expulsion a de nouveau été menée et le squat Evangelismos a été vidé et vigilé par la police les jours suivants. Les camarades qui se trouvaient à l’intérieur du squat avaient alors été détenu⋅es au département de police d’Héraklion.

Le samedi 26 avril, après des actions de solidarité et la mise sous pression des pouvoirs publics locaux (par l’occupation d’un lieu institutionnel, notamment), la police a quitté Evangelismos et le squat a été réoccupé dans la foulée ! Read More

Barcelone: quelques actions faites autour du 5 avril 2025

Autour du 5 avril dernier, jour de mobilisation nationale pour le logement, on a enregistré les actions de sabotage et de dégradation suivantes, contre des spéculateurs :
– plusieurs appartements et maisons de luxe, destinés à l’hébergement de courte durée de riches, ont eu leurs serrures dégradées.
Deux agences immobilières sabotées dans le quartier de Nou Barris.
Des tags sur les façades et les vitrines de différentes agences immobilières de la ville, ainsi que sur une centrale de réception d’alarmes [de sécurité privée ; NdAtt.]. Read More

Lyon: tags chez Bruno Bernard

À Lyon, de LFI à LR en passant par EELV et le PS, les politicard.es de tout bord font bloc derrière le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard, menacé par des tags sur son domicile en raison de sa politique d’expulsions.

Comme toujours, on voit les priorités des partis de gauche qui se prétendent « alliés » des luttes sociales. Leur rapidité et unanimité pour condamner la « violence » de quelques tags par rapport à leur cynisme et leur indifférence aux milliers d’expulsé.es et de mal-logé.es chaque année, ça en dit long.

Rappelons-le, la violence c’est de dormir à la rue. La violence c’est d’habiter dans des lieux insalubres, froids et surpeuplés. La violence c’est de pas savoir où on va dormir le lendemain. La violence c’est de pas manger à sa faim. La violence c’est les flics qui cassent les portes des logements, tabassent, expulsent, contrôlent, enferment, déportent… Ces mêmes flics auprès desquels Bruno Bernard va pleurer en portant plainte. Read More