Crest (26) : Ouverture d’un Centre Social Culturel Autogéré, l’Ad Vitam Deternam

Wesh, où est-ce qu’on va, qu’est-ce qu’on fait ?

La propriété privée…

Jeudi 29 mars, un collectif de copain.e.s a ouvert un bien privé, à savoir une villa à tendance bourgeoise appartenant à une dame ayant sa résidence principale à Paris et possédant au moins une autre maison inoccupée sur Crest (26). Ce bâtiment était vide depuis plusieurs années, scandale qui n’est pas unique en son genre vu le nombre de bâtiments vides dans la ville de Crest, dans notre vallée, et dans de nombreux autres territoires. L’idée de cette occupation est de rendre visible la multitude de bâtiments innoccupés ici et ailleurs alors que de nombreuses personnes n’arrivent pas à se loger.

C’est aussi de mettre le doigt sur la disparition massive des lieux sociaux, populaires, MJC, centres sociaux… qui ne placent pas l’argent au cœur de leur fonctionnement et qui proposent de créer du lien social, de créer du partage, de la solidarité.

Ainsi est né le Centre Social et Culturel Autogéré « Ad Vitam Deternam ».

Dès le début de l’ouverture de la maison, les personnes occupant et soutenant l’occupation se sont retrouvé·e· s face à des critiques venant de la part de certain.es habitant.es. En soi rien d’étonnant sachant que les pratiques du squat ne sont pas franchement populaires, elles osent toucher à la sacro sainte propriété privée.

Mais plus grave sont les menaces orales et écrites, incluant des menaces de mort, qui iront jusqu’à deux coups de fusil tirés depuis la rue par des inconnu·e·s aux alentours de minuit ce mardi 3 avril. Read More

Val de Suse (Italie): Chez Jésus à Clavières, frontière franco-italienne

Des nouvelles de Clavières, à la frontière franco-italienne

Message émis par un habitant du squat de migrant·e·s Chez Marcel à Briançon, présent sur le squat de Clavières dès le premier jour.


Bonjour !

Depuis jeudi 22 mars, la salle paroissiale de l’église de Clavières est occupée au bénéfice des exilé·e·s qui veulent entrer en France. L’ouverture de la salle est d’abord une action directe de mise à l’abri de personnes arrivées par le bus de vingt heures, et qui ne pouvaient arriver en France la nuit même. C’est la cinquième ou sixième fois depuis cet hiver que des migrant·e·s sont ainsi mis à l’abri provisoirement, avec à chaque fois une fermeture de la salle par le curé de la paroisse. Cette fois, la salle est restée occupée et rebaptisée Chez Jésus : le mouvement de soutien aux exilé·e·s sort ainsi du strict humanitaire et dispose d’un lieu pour changer ses modes d’action et politiser sa lutte, mettre en accusation le système de la frontière et ceux qui contribuent et qui profitent de ce système inhumain, des passeurs aux politiques en passant par les entreprises de sécurité et les flics de tous poils, et ceux qui se taisent et s’enkystent dans l’humanitaire, collaborant par leur silence au système de la frontière. Read More

Notre-Dame-des-Landes : Appel à rejoindre la Zad en cas d’expulsion

Nous nous engageons contre toute expulsion

Depuis plusieurs semaines, nous sommes sous la menace d’expulsions, devenues imminentes à l’approche de la fin de la trève hivernale.

Ces expulsions pourraient donc avoir lieu à partir de début avril et pendant les semaines qui suivent. Même si elles sont présentées comme « partielles », nous sommes et restons tout·te·s déterminé·e·s et uni·e·s, quelles que soient nos divergences sur d’autres points, pour empêcher leur exécution.

Pour cela, nous nous engageons et appelons à :
- défendre la ZAD, ce qui s’est construit et vécu ici, tous ses habitats et tou.te.s ses habitant·e·s ;
- rejoindre le rassemblement annoncé à 18h à Nantes devant la préfecture le jour où ces menaces se concrétisent ;
- reconstruire tout habitat détruit ;
- réagir par les moyens nécessaires (blocages, rassemblements, actions décentralisées, etc.)

Différents chantiers se dérouleront autour de cette période là. Pour plus d’infos voir le site https://zad.nadir.org et écouter Radio Klaxon sur place sur 107.7 ou sur https://radioklaxon.antirep.net/.

Nous appelons donc toutes les personnes solidaires de la lutte contre l’aéroport et son monde et pour un avenir commun dans le bocage à venir nous rejoindre et/ou à nous soutenir par tous les moyens qui leur semblent appropriés.

L’ensemble des lieux et des occupant·e·s de la Zad.

[Publié le 30 mars 2018 sur zad.nadir.org]

Val de Suse (Italie): Communiqué-invitation du squat de l’église de Clavières

Mise à jour du samedi 31 mars 2018 à 1 heure :

Depuis l’ouverture jeudi dernier de la salle paroissiale, la situation n’a pas changé. Des dizaines de personnes cherchent chaque jour à passer la frontière. Depuis samedi, des renforts de carabiniers et de la PAF compliquent la situation. Les contrôles sont plus fréquents, intimidation, poursuite sur les pistes à bord de motoneiges et reconduite brutale à la frontière.

La fatigue des gens sur place face à cette situation qui dure et va sans doute s’amplifier amène à un certains nombres de besoins urgents :

- Besoin de relais humain sur place
- Besoin de vêtements chauds, chaussures, gants, bonnets.
- Besoin de nourriture

Et parlez-en autour de vous.


Les passages clandestins d’exilé·es sont de plus en plus difficiles au col de Montgenèvre, près de Briançon : les migrant·e·s venant d’Italie arrivent plus nombreu·ses que cet hiver, et ne peuvent passer rapidement la frontière française. Jeudi soir, onze d’entre elleux, dont quatre femmes et trois enfants, ont passé la nuit dans la salle paroissiale, sous l’église de Clavières, située à deux kilomètres de la frontière française. Read More

Grenoble : Festival intersquat du 24 mars au 1er avril 2018

Une répression qui s’intensifie depuis un an.Le squat s’inscrit dans des pratiques illégalistes (mais légitime) et nous ne sommes pas naïfs au point d’ignorer que l’État et ses institutions protègent la propriété privée, on remarque depuis un an une recrudescence de la répression sur les squatteur·euse·s s’affichant politiquement. Plus de cinquante gardes à vue, un nombre incalculable d’expulsions illégales, des procédures accélérées et parfois antonyme d’expulsion, des campements, détruit des coupures de fluides pendant l’hiver… tous ces actes nous laissent penser qu’il y a réellement de la part de la préfecture et des mairies une volonté coordonnée de tuer le mouvement squat dans son ensemble. Read More

Grenoble : Marchons pour un logement adapté et digne pour toutes et tous

Le samedi 24 mars, à l’appel de plusieurs organisations aura lieu une grande marche pour le droit à un logement décent, digne, choisi et adapté pour touts et tous !

L’occasion de crier notre colère contre les expulsions, contre les démolitions, contre la cherté des loyers et pour le droit de choisir où vivre et comment ! Read More

Gap (05) : Mobilisation de soutien contre l’expulsion du Chum de Veynes

Depuis le 9 septembre 2017, le centre d’Hébergement d’Urgence de Mineurs Exilés (Chum) de Veynes a accueilli plus d’une centaine de jeunes arrivant de la frontière italienne, car ni le Conseil Départemental ni l’État n’ont eu la volonté de mettre en place des dispositifs d’hébergement suffisants, pourtant de leur responsabilité ! Face à ces lamentables moyens institutionnels, ce lieu occupé et autogéré veut montrer qu’un accueil digne et réactif est possible.

Le 13 mars aura lieu à Gap le procès d’expulsion du Chum (tract en pièce jointe) : ce lieu autogéré, organisé par des gens qui demandent à minima que les institutions respectent la loi, et qui proposent beaucoup mieux qu’elles. Ce procès, c’est la seule réponse officielle de l’État face à nos dénonciations, et l’on voit que pour protéger ses remparts, le rouage est huilé : huissiers, traitement des demandes d’expulsion, dans ce sens cela fonctionne bien ! Fait de briques et de brocs, le CHUM est un lieu de vie, de passage, d’échange, d’entraide qui répond à l’urgence constante et à un besoin criant d’humanité. Read More

Grenoble : Defoncia (chronique du vandalisme d’une agence immobilière)

Centre-ville, dans la nuit du 19 février, quelques silhouettes noires et une agence immobilière font une rencontre fracassante. Pour les premières c’est une courte aventure, pour l’autre, la fin d’une longue devanture. Un tague sur un mur, le trottoir couvert de bris, retour au calme dans la nuit.

On s’est demandé un soir ce qu’on voulait sauver de cette vie, tout est rentré sur un petit bout de papier. Malgré la rareté de ce qu’on y avait consigné, on savait bien bien qu’on avait pas les moyens de l’empêcher de crever. Sans espoir, on s’est dit que ça valait plutôt le coup d’attaquer tout ce qui ne figurait pas sur ce papier. Read More

Reims : L’écluse, bientôt expulsable

À quelques mois d’une réouverture prochaine prévue pour ce printemps, le TGI de Reims s’est prononcé le 26 janvier dernier pour la résiliation du bail liant l’association l’écluse à son propriétaire Reims Métropole, décision à exécution provisoire c’est-à-dire immédiatement et avec des procédures d’appel limitées. Contactée par l’association pour discuter de cela, Catherine Vautrin n’a pas souhaité honorer cette invitation. Ambiance… Read More

Fontaine (38) : Infos du squat du 32 rue maréchal Joffre à la suite de l’expulsion

Bonjour,

Nous vous écrivons aujourd’hui pour vous informer de la situation alarmante du squat du 32 rue Maréchal Joffre à Fontaine ouvert fin novembre et expulsé le 25 janvier, où des personnes sans logement, notamment demandeuses d’asiles habitaient.

Une procédure d’expulsion avait été engagée par la SDH (bailleur social, principal propriétaire du bâtiment) et la mairie de Fontaine. Ce procès devait se tenir le 22 janvier, mais l’avocate a obtenu un report pour le 26 février. En parallèle, la SDH a lancé deux autres procédures dont une très particulière, appelée ordonnance sur requête, qui est une procédure non contradictoire (c’est à dire qu’on ne connaît pas la date du procès et où on ne peut pas se défendre ; on est uniquement averti·e·s du rendu). C’est une utilisation largement abusive de ce genre de procédure, dont un des motifs était la non-identification des habitants (les occupants avaient leur nom sur leur boîte aux lettres et le rendu de cette ordonnance sur requête était nominatif !). De plus, le juge a accordé l’expulsion de ce squat sans aucun délai, y compris la trêve d’hiver, car il n’y a pas eu de défense au procès. Read More

Grenoble : Nouvelle permanence du DAL38 à la Villeneuve

Nous vivons depuis des années des situations graves liées au logement (menaces d’expulsions, demandes de mutation ou d’attribution bloquées, insalubrité, loyers et charges trop chers, sans-abris…).

Depuis de nombreuses années, nous nous battons pour que nos droits soient respectés et en obtenir de nouveaux. grâce à ces luttes collectives, nous avons déjà enregistré quelques victoires.

pour continuer le combat contre le mal-logement, nous mettons en place des permanences toutes les semaines pour pouvoir discuter et trouver, ensemble, des solutions à nos problèmes. Read More

Grenoble : Pétition « Non à la démolition du 20 galerie de l’Arlequin »

Bonjour,

Le collectif contre les démolitions imposées a choisi de participer au dispositif municipal grenoblois de pétition pour se faire entendre auprès de la mairie concernant leur combat contre la démolition du 20 galerie de l’Arlequin.

La pétition pour voter contre cette démolition est donc en ligne depuis hier, il faut obtenir 2000 signatures de résidents grenoblois de plus de seize ans. Read More

Grenoble : Dans les médias, la mairie de Grenoble loge des SDF ! ou, L’histoire d’un enfumage médiatique

Nous recenserons les mètres carrés de bureaux inutilisés et accompagnerons leur transformation en logements. Nous agirons sur le logement privé dégradé ou de mauvaise qualité. Si nécessaire, nous userons du droit de préemption, notamment pour ceux en mauvais état pour les transformer en logements conventionnés ou sociaux, après rénovation. Nous mobiliserons tous les outils juridiques notamment ceux que nous confère notre responsabilité en matière d’hygiène, pour lutter contre les marchands de sommeil. Nous recourrons à des baux d’occupation précaire pour des bâtiments inoccupés, notamment en contractualisant avec les demandeurs, ou encore pour des activités de courte durée.
Engagement 74 du projet Grenoble une ville pour tous de la campagne électorale de l’équipe Piolle de 2014.

En l’espace de deux semaines entre les 11 et 22 décembre, de nombreux articles paraissaient dans les médias. France Bleu, Ouest-France, Rue89, Dauphiné Libéré, annoncent que « à Grenoble, la Ville propose gratuitement des logements vides aux SDF ». Tout semble si beau dans la capitale des Alpes… Plus de caméra, plus de publicité, et des logements gratuits pour les sans-abris. Cette fable médiatique tente de cacher la réalité du quotidien des Grenoblois·es : il y a toujours plus de caméras dans la ville, les publicités fleurissent à chaque installation d’un nouvel abribus, et le nombre de sans-logis ne cesse d’augmenter. Read More

Grenoble : Appel à signature de la lettre de soutien au 38 rue d’Alembert/Centre Social Tchoukar

Nous partons d’un constat simple : la ville a besoin d’espaces où peuvent s’inventer et se réinventer nos vies, indépendamment des pouvoirs publics. De lieux d’entraides, de débrouille, où se tissent des liens et des solidarités dans la rencontre plutôt que derrière un guichet. Où il est possible de résister, partager nos joies et nos combats ; développer des initiatives sociales et culturelles pour toutes les personnes qui ne se reconnaissent pas dans les cadres habituels ou qui en sont simplement exclues. De lieux où les activités sont gratuites, où l’on peut partager des moments, des savoirs et des pratiques librement : prendre des cours de français ou de soutien scolaire, réparer un jean ou un vélo, voir une pièce de théâtre dans un lieu improbable, y entrer en curieuse et en sortir le ventre plein, l’esprit léger et le cœur réchauffé. Read More

Grenoble: le Patio solidaire cherche des soutiens

Mise à jour du 22 septembre à 01H00, avec le contenu d’un complément d’information :

Les dirigeants de l’université se sont engagés aujourd’hui à ne pas expulser le patio solidaire demain, ni dans les prochains jours.


Mise à jour du 21 décembre à 15H30, avec le contenu d’un complément d’information :

Les habitant·e·s du patio n’ont pas envie d’avoir affaire avec la police et quitterons les lieux vendredi [22 décembre]. Le rassemblement est maintenu à midi mais pour manifester notre solidarité pas pour empêcher l’expulsion.


Une soixantaine de personnes réfugiées qui vivaient dans la rue, accompagnées par des militant·es et étudiant·es ont trouvé à se loger et habitent depuis deux semaines au Patio solidaire, un local qui servait à entreposer des tables et des armoires à l’Université.

Mais l’Université doit s’inquiéter pour ses meubles car elle exige de récupérer son local avant les vacances d’hiver. Autrement dit « tout le monde dehors le 22 décembre ! ». Read More