Montreuil (93): expulsion du 43 rue de Stalingrad

⚠️ Le jeudi 29 août au matin, la police est intervenue au 43 rue de Stalingrad pour expulser le bâtiment occupé par le collectif Gambetta depuis plus de 10 jours.

🏚️ Ce bâtiment, vide depuis des années, appartient au promoteur immobilier SOPIC, qui a porté plainte contre l’occupation. C’est cette plainte qui, grâce à la nouvelle loi Kasbarian Bergé, a permis à la police d’intervenir sans attendre une décision de justice.

Les habitant.es du collectif Gambetta, qui étaient au courant des risques d’une intervention, étaient tous et toutes sorti.es avant 6h du matin pour ne pas risquer d’être interpellé.es. Read More

Pantin (93): annulation du rassemblement de soutien à la Trotteuse

NOUVELLES DE LA TROTTEUSE : le dialogue a repris avec la mairie, nous avons obtenu un rendez-vous pour discuter des modalités de son soutien dans les mois à venir.

On annule donc le rassemblement du vendredi 30 août. Merci à tou.te.s pour votre soutien. On vous tient au courant pour la suite !

Atlanta (USA) : les collabos de Cop City toujours sous le feu

Traduit de l’anglais de Scenes from the Atlanta Forest, 14 août 2024
(complété par la presse locale)

Les forces de l’ordre enquêtent sur un incendie criminel présumé à Atlanta mercredi matin 14 août, contre un chantier de construction d’une entreprise précédemment ciblée par des attaques similaires en raison de son rôle dans la construction d’un centre de formation de la police Cop City, qui fait face à un long mouvement de protestation et d’opposition. Cet incendie s’est produit sur un terrain dégagé de Memorial Drive, et les deux engins de chantier cramés vers 2h du matin appartenaient à l’entreprise Brent Scarborough and Company. Read More

Pantin (93): rassemblement contre l’expulsion de la Trotteuse, vendredi 30 août à 17h

EXPULSION DE LA TROTTEUSE : APPEL A UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

Depuis deux mois, le collectif de la Trotteuse a entamé un dialogue avec la mairie de Pantin pour demander des possibilités de relogement et du soutien face à la préfecture et au propriétaire pour maintenir le collectif dans le bâtiment. Une première rencontre a eu lieu, des promesses de relogements pour les familles et une mise en contact avec la préfecture et le propriétaire ont été faites. Cependant, à ce jour la mairie n’a pas respecté ses engagements. C’est pourquoi le collectif et les habitant⋅es de la Trotteuse appellent à se retrouver devant la mairie de Pantin ce vendredi 30 août 2024 pour exiger un nouveau rendez-vous.

RDV vendredi 30 août à 17h, mairie de Pantin (84 av. du Général Leclerc, 93500 Pantin) Read More

Gaza (Palestine): “Urbicide”, rendre un territoire inhabitable

Des monceaux de ruines, à perte de vue. Là où il y avait la vie, une grande ville comptant plus de 2 millions d’âmes, des écoles, des immeubles, des hôpitaux, des marchés, il ne reste que la mort et la désolation.

Une délégation de l’ONU a enfin pu entrer dans le nord de Gaza le 17 août 2024. Les images diffusées par le convoi des Nations Unies montrent une dévastation absolue, qui ne trouve une comparaison que dans les villes totalement rasées de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Le niveau de destruction est total, plus rien n’est habitable, il n’y a plus d’eau potable, plus d’infrastructure, plus de logements.

Israël a transformé la plus grande étendue urbaine palestinienne en désert. Un vaste champ de débris, de sang et de larmes. Read More

Cachan (94): histoire d’un squat express

La Garce est un squat qui a ouvert à Cachan, en Ile-de-france, fin avril 2024, dont le propriétaire est la société des Grands Projets (anciennement le Grand Paris) et qui a été expulsé le 8 août 2024. On raconte ici brièvement son histoire, son procès et son expulsion (ça parle notamment d’ouverture depuis la nouvelle loi Kasbarian et de mauvaise foi).

La parcelle est située 19 rue du parc de Cachan à Cachan. Il y a une maison principale et une annexe, entourées par un grand jardin. Pendant 1 mois, on a fait pas mal de travaux, on était visibles et les voisin.es ont cru qu’on était les nouvelleaux locataires. Aucun signe du propriétaire ni de la police pendant presque 1 mois, jusqu’au 27 mai, jour où la police municipale et l’ASVP arrivent devant la maison. On leur file alors des preuves que le lieu est occupé depuis plusieurs semaines. Des vigiles envoyés par les proprios arrivent au cours de la journée avec plusieurs voitures et des chiens. Le soir, ils bloquent notre portail et nous disent qu’on doit partir et que si on sort, on ne pourra plus rerentrer. La nuit tombée, ils sont 8 et plusieurs d’entre eux commencent alors à essayer d’ouvrir le portail à coups de pied de biche et de pince monseigneur dans l’idée de garer leurs voitures dans notre jardin. Ça dure un peu longtemps, ça fait plein de bruit et il est super tard du coup les voisin.es appellent les keufs. La police nationale arrive et leur dit d’arrêter, que la maison est considérée comme notre domicile et donc qu’ils pourraient se prendre violation de domicile s’ils continuent. Ils s’arrêtent alors et le lendemain, ils ne sont plus que deux et repartent dans la journée. Un huissier passe ensuite et délivre une sommation de quitter les lieux sous 48h. Read More

Tanzanie: des sociétés privées complices d’expulsions forcées de communautés masaïs

Depuis 2009, des entreprises privées se rendent complices des autorités tanzaniennes qui procèdent à l’expulsion forcée de communautés autochtones masaïs de leurs terres ancestrales à Loliondo.

Publié le 7 août 2024, le nouveau rapport d’Amnesty International, intitulé ‘Business as usual in bloodied land ?  The role of businesses in forced evictions in Loliondo, Tanzania’, révèle qu’Ortello Business Corporation (OBC), société privée qui propose des chasses aux trophées et est liée à la famille royale des Émirats arabes unis, est impliquée dans l’expulsion forcée des Masaïs : elle accompagne les forces de sécurité tanzaniennes et permet aux autorités d’installer des camps sur ses propriétés pendant toutes les expulsions. Au minimum, cela indique qu’OBC est au courant de l’implication des forces de sécurité dans ces opérations. Au maximum, que l’entreprise est non seulement au courant, mais facilite également la participation des forces de sécurité. Read More

Montréal (Québec): sabotage de Airbnb dans le quartier de Hochelaga

Alors que la crise du logement fait rage, les habitant.es du quartier Hochelaga ripostent contre les propriétaires d’Airbnb. La ville est au service des propriétaires; les locataires choisissent l’autodéfense populaire.

Des citoyen.ne.s du quartier ont saboté les serrures d’une trentaine de Airbnbs. L’action visait ainsi à dénoncer la présence de ces Airbnb et à montrer à la ville et aux propriétaires que les locataires d’Hochelaga n’hésiteront pas à s’attaquer matériellement aux propriétaires qui volent leurs logements. Dans le quartier, ce serait 300 logements qui sont retirés du marché locatif en raison de la présence de Airbnb. Avec un taux d’inoccupation exceptionnellement bas, il est impossible de laisser passer ça. Read More

Saint-Denis (93): le Canal St-Denis sous occupation olympique

À notre dernier Toxic Tour, deux journalistes et un.e de nos militant.es ont été injustement placé.es en garde à vue pendant 10h.

Pour dénoncer cette grave atteinte à nos libertés, nous organisons un nouveau Toxic Tour. Cette fois axé sur « l’occupation olympique », la police et ses exactions, les expulsions, etc.

En présence des journalistes placé.es en garde à vue, nous raconterons les récits de violences, de privation de liberté et d’expulsion olympique en parcourant le canal St-Denis, devenu symbole.

Rendez-vous ce jeudi 8 août à 10h au métro Porte de Paris. Read More

Barcelone: manifeste des tourismophobes

« PHOBIE : aversion exagérée pour quelqu’un ou quelque chose. PHOBIE : aversion passionnée, angoissée et obsessionnelle, généralement de nature pathologique » Dictionnaire de l’Institut d’Estudis Catalans (DIEC).

SOMMES-NOUS DES TOURISMOPHOBES ?

OUI : nous avons une aversion passionnée pour le tourisme, pour ce qui le produit et tout ce qui l’entoure, mais nos phobies ne se limitent pas au tourisme et s’étendent à la plupart des domaines de notre vie, nous avons la phobie de l’autorité, de la police, du travail, des banques, des écoles, des parlementaires, de la Generalitat… Tout un système qui nous exploite et nous aliène, nous transformant en consommateurs.

NOUS SOMMES SYSTÈMOPHOBES ! Read More

Abidjan (Côte-d’Ivoire): affrontements et actions directes contre une opération de « déguerpissement » à Adjamé-village

Le dimanche 21 juillet 2024 en début de matinée, une opération de « déguerpissement » le long de l’artère principale d’Adjamé-village (quartier nord d’Abidjan) a été bloquée par des villageois·es, qui se sont interposé·es face aux responsables de l’opération d’expulsion.

Cette opération d’expulsions et de démolitions de logements est justifiée par les institutions locales par le projet de construction du 4e pont d’Abidjan, destiné à relier plus aisément les communes de Yopougon, Attécoubé, Adjamé et Plateau.

Malré la résistance des habitant·es, des maisons et des locaux de petits commerces ont été démolis. Des affrontements ont alors eu lieu, faisant une dizaine de blessé·es parmi les villageois·es, dont certain·es graves.

Le jeudi 25 juillet, l’opération de « déguerpissement » a repris, cette fois soutenue directement par les forces anti-émeutes ivoiriennes (en plus d’hommes de main armés de gourdins et d’armes blanches), provoquant à nouveau des affrontements, encore plus violents que quatre jours auparavant. Des riverain·es, opposé·es à la démolition de leurs commerces ou habitations ont réagi immédiatement, transformant les rues en véritable champ de bataille dès les premières heures de la matinée. « Les habitants, déterminés à défendre leurs biens, ont érigé des barricades et lancé des projectiles sur les agents. Les jets de pierres ont rapidement dégénéré en affrontements plus violents, mettant en péril la sécurité de tous les intervenants. » (Abidjan.net) Read More

Calais: squat de la rue Sauvage, anatomie d’une chute

Le 2 juillet [2024], la mairie de Calais et les flics ont expulsé le squat de la rue Sauvage à Calais. Ce squat a été ouvert en février 2022 par des militant.e.s de Calais et d’un peu partout de france et d’ailleurs. Iels ont rappelé que le droit au logement est un droit pour toustes, et même pour les quelque 1500 personnes qui erraient et errent toujours dans le Calaisis, entre deux expulsions de camps de fortune par les flics, en attendant de rejoindre l’Angleterre par des moyens rendus toujours plus dangereux par la militarisation croissante de la frontière. En parallèle, un peu plus loin dans Calais, une barre d’immeuble – la tour J du Fort Nieulay – avait elle aussi été occupée. Celle-ci avait été expulsée par le RAID, déposé sur le toit de la tour en hélicoptère. Read More

Lisieux (14): mobilisation contre les coupures d’électricité visant des squats

Depuis le mercredi 10 juillet, l’électricité a été coupée à deux squats occupés par des personnes exilées à Lisieux. Une mobilisation contre cette coupure arbitraire et pour la défense des squats est en cours : grève de la faim, occupation devant la mairie de Lisieux et rassemblement au tribunal.

Le premier squat concerné est occupé depuis juillet 2023, comme trois autres maisons appartenant au bailleur social Inolya et situées dans la Cité Jardin à Lisieux. Avec l’aide de l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions et le Collectif Lexovien de défense des personnes privées de droit, plusieurs familles en exil se sont installées là. Ces squats sont passés en procès ; le tribunal a exigé un départ au plus tard le 31 juillet. L’autre squat concerné par les coupures d’électricité a quant a lui été rendu public le 30 mars 2024. C’est une maison jumelée qui appartient au même bailleur. Read More

Rennes: la gauche expulse

Malgré des promesses; les gauches régionales (proprio des bâtiments) et les gauches municipales ont expulsé à 14h, ce 11 juillet 2024, le bâtiment du canal Saint-Martin à Rennes occupé depuis janvier 2024 par des migrant-e-s et exilé-e-s ! Aucune alternative, aucune solution ou aide de relogement d’urgence ou de prise en charge etc ! Bravo les gôches ! Vive le nouveau Front Populaire des gogos !
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Caen: besoin de soutien au nouveau squat de la Demi-Lune

Depuis le mercredi 3 juillet 2024, l’AG de lutte contre toutes les expulsions occupe une ancienne maison de retraite située près du Aldi de la Demi-Lune. Plus de 150 personnes exilées y habitent à présent.

Texte écrit le 16 juillet 2024 par une personne solidaire.

Samedi 6 juillet, à la suite d’un rassemblement de soutien aux habitant-e-s du squat (expulsable*) de la Pouponnière, près de la gare, l’occupation d’un nouveau squat a été rendue publique. Celui-ci, occupé par l’AG de lutte contre toutes les expulsions depuis le mercredi 3 juillet, se situe à quelques centaines de mètres de la Pouponnière, avenue de Paris (près du Aldi). C’est une ancienne maison de retraite, laissée vacante depuis plusieurs mois. Le samedi, un vigile, puis six policiers nationaux passent constater le squat : leur départ après quelques minutes de parlementations provoque joie et applaudissements. Lundi, c’est un huissier qui passe à son tour et un début de procédure semble se dessiner.
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