Montpellier: expulsion de la ZAD du LIEN, 14 activistes en geôle, l’État passe en force.

Une centaine de gendarmes et leurs nombreux véhicules, un hélicoptère, des pelleteuses, un incessant ballet de camion bennes… Le lieu-dit du Pradas à Grabels semblait sous état de siège ce matin, alors que les forces de l’ordre procédaient à l’évacuation et à la destruction au moins partielle de la ZAD du LIEN, au nord de Montpellier. Quatorze personnes ont été placées en garde à vue, de très nombreuses autres arrêtées puis relâchées après un passage au commissariat. Il y aurait au moins un blessé léger parmi les activistes interpellé·es.

Le LIEN, c’est un projet de rocade prenant la forme d’une véritable jonction autoroutière entre les autoroutes A9 et A750. Cette route que le Département prétend « durable », va venir détruire et impacter une centaine d’hectares de terres naturelles ou agricoles, qui forment l’un des derniers poumons verts de la périphérie de Montpellier. À rebours de l’urgence climatique et des alternatives proposées au modèle du tout voiture. Read More

Montpellier: expulsion de la ZAD du LIEN

Expulsion de la ZAD du LIEN en pleine COP26 (à Glasgow)! La police a profité d’une « opération judiciaire », ce matin [jeudi 4 nov. 2021] pour faire évacuer la ZAD du LIEN. D’après diverses sources, il y a/avait une opération toujours en cours, un camion benne, la destruction de barricades, au moins quatre interpellations sur zone. Total soutien et grosse pensée aux occupant·e·s de la ZAD et au Collectif de soutien à la lutte contre le Lien 🖤. Read More

Toulouse: plutôt que la guerre entre galériens : solidarité et entraide

Une milice mène la guerre aux pauvres – et précisément aux squatteurs – à Toulouse au moins depuis l’année dernière, répondant aux appels dans le torchon de la dépêche au service des spéculateurs.

Présents pour harceler, menacer et attaquer un squat avenue de Fronton au printemps dernier, cette semaine c’était un squat route de Launaguet qui était visé.
Ils se prétendent sauveurs des personnes âgées, de la veuve et l’orphelin.
En réalité, ce ne sont que des personnes qui veulent gagner du pouvoir, avoir la cote sur les réseaux sociaux, obéir à leurs petits chefs (mais sérieux Billel t’es payé combien pour faire ça ?).
Ils défendent les biens de propriétaires fonciers qui sont tellement riches qu’ils peuvent se permettre de laisser leurs propriétés vides pour faire monter les prix.
D’ailleurs les « pauvres propriétaires » du 112 route de Launaguet avaient déjà mis à la rue des familles qui squattaient il y a 2 et 4 ans, pour continuer de garder la maison vide. Read More

Ivry-sur-Seine (94): expulsion de l’ex-CSA Vaydom du 37 rue Marceau

À quelques jours de la tre d’hiver, mardi 26 octobre 2021, dans la matinée, les flics sont arrivés en masse, pour expulser le squat du 37 rue Marceau, à Ivry-sur-Seine, où vivaient près d’une centaine de personnes, avec ou sans papiers.

Le squat avait été ouvert en juin 2017, comme centre social autogéré, mélange de squat d’habitation et d’activités. De nombreuses activités publiques y ont été organisées jusqu’à l’été 2018. Dès lors, le bâtiment servait uniquement de squat d’habitation. Read More

Montpellier: Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, démantèle un troisième bidonville

Lundi 25 octobre, le même jour que l’expulsion d’un squat habité par des familles albanaises, le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh a envoyé la police démanteler un troisième bidonville de Montpellier, avenue Nina Simone.

Moutouh est en guerre. Quelques heures à peine après que deux familles albanaises soient expulsées de leur habitation squattée près de l’avenue Clémenceau, et pendant que l’une d’entre elles était embarquée dans un avion direction Tirana, un troisième bidonville de Montpellier, situé avenue Nina Simone, a été démantelé par la police.

Les 59 habitants sont pour le moment relogés dans un ancien EHPAD réquisitionné par les services de la préfecture. Mais ne pourront y rester après la fin de la trêve hivernale, le 30 avril 2022. Read More

Montpellier: le “bulldozer” Hugues Moutouh expulse et traque des familles albanaises

Lundi 25 octobre, au petit matin. Le nouveau préfet “bulldozer” de l’Hérault, Hugues Moutouh, ordonne l’expulsion d’un bâtiment squatté par plusieurs familles albanaises. Malgré des relogements prévus par la mairie, des demandes de droit d’asile en cours d’examen, et un accompagnement validé par… la préfecture. Résultat : un aller simple pour Tirana, des mesures d’OQTF et de placement en CRA.

Jusqu’à tout récemment, trois familles étaient installées au 13 rue Rigaud, tout près de l’avenue Clémenceau. La première d’entre elle quitte le squat le dimanche 24 octobre, s’étant vu proposé un hébergement d’urgence par le 115.

Pour les deux autres, la fin de l’occupation de cet ancien bâtiment des douanes est moins heureuse : lundi 25 au matin, les habitants restants -six adultes et neuf enfants âgés de quatorze mois à dix-huit ans- sont expulsés par huissier de justice et policiers. Read More

Rubí (Espagne): expulsion du potager squatté «el Mirlo» et riposte

Jeudi 14 octobre 2021, le potager communautaire el Mirlo [le merle], un terrain occupé au centre de Rubí [à 20km de Barcelone], a été expulsé. C’était la deuxième tentative, après un premier échec en juillet, lorsqu’une soixantaine de personnes étaient venues défendre le terrain. Ça faisait cinq ans qu’on y cultivait la terre, on y faisait des concerts, des discussions et d’autres activités. La propriétaire, DomoMarina SL -une société administrée par Elena Massot [une grande bourgeoise], veut en faire des apparts de luxe, avec la complicité d’Ana María Martínez, mairesse de Rubí du Parti Socialiste Catalan. Read More

Abidjan (Côte-d’Ivoire): une opération d’expulsion provoque des affrontements à Yopougon

Mercredi 6 octobre 2021, à Yopougon, en banlieue ouest d’Abidjan, une « opération de déguerpissement » de personnes installées au niveau de la zone industrielle du carrefour Ferraille a provoqué des affrontements entre la population et les forces de l’ordre.

Yopougon est la cible régulière des forces de l’ordre, comme par exemple il y a trois ans quand l’État a entrepris de détruire Adjamé-village.

[Source: AIP.]

Rupandehi (Népal): la police tue quatre squatters lors d’une opération d’expulsion

Dimanche 10 octobre 2021, au niveau de la zone industrielle Motipur, en cours de construction, dans le disctrict de Rupandehi, au moins quatre squatters ont été tués par balles par la police lors d’une opération d’expulsion d’un terrain occupé. Sur cette zone se trouvent plus de 400 habitations auto-construites, officiellement expulsables depuis le 14 septembre dernier.

De nombreuses personnes ont été sérieusement blessées (y compris des policiers), puisque plus d’une cinquantaine de personnes ont été transférées à l’hôpital provincial Lumbini pour y être soignées. Read More

Berlin (Allemagne): expulsion de la Köpi-Wagenplatz, et riposte de rue immédiate

Deux textes repris d’attaque.noblogs.org:

– Berlin (Allemagne): Avec un sourire sur le visage – Le bureau de Covivo à coups de marteau
de.indymedia.org / dimanche 17 octobre 2021 (sur Attaque)

La soirée de vendredi dernier a probablement été l’une des plus belles de l’année. Alors que, plus tôt, l’expulsion de la Köpi-Wagenplatz par une énorme quantité de flics avait provoqué un sentiment d’impuissance, la nuit a été tout le contraire.

Plusieurs milliers de personnes ont pris les rues de Kreuzberg et ont exprimé leur colère de manière autodéterminée. Tout s’est bien passé ; les flics n’ont pas pu mettre en place leurs rangées, les manifs sauvages se sont élancées de tous les côtés, les flics et leurs voitures ont été submergés, les gestionnaires immobiliers, les cafés branchés et les hôtels en ont pris pour leur compte. Read More

Bogotá (Colombie): expulsions à Soacha et près de la prison La Modelo

Tôt dans la matinée du mercredi 6 octobre, à Soacha, banieue sud-ouest de Bogotá, une centaine de familles ont été délogées par la police dans le secteur San Luis.

Ces logements avaient été auto-construits par leurs habitant·e·s.

Interrogée par Canal 1, Geraldine, une jeune expulsée ce matin-là, a déclaré: “ça fait trois ans qu’on vit ici, cette expulsion nous semble injuste, on a nos papiers administratifs à jour, et ils nous mettent à la rue comme si on était des chiens. Il y a des enfants parmi les expulsés, il y a des personnes du troisième âge. Où est-ce qu’ils vont nous mettre ?” Read More

Koungou (Mayotte): retour de flammes pour les expulseurs

L’hôtel de ville de Koungou, deuxième commune la plus peuplée de Mayotte, a été la cible d’un incendie volontaire le soir du lundi 27 septembre 2021, après des manifestations contre la destruction d’un bidonville comprenant environ 350 habitations. Alors que l’atmosphère était plus à l’émeute qu’à a simple manifestation, des barricades (notamment près de la maison d’arrêt de Majicavo) et des affrontements avec la flicaille ayant cours, le feu a démarré dans trois voitures garées sur le parking de la mairie, avant de se propager au bâtiment principal et à une annexe en construction qui devait accueillir une cafétéria. Les pompiers se sont rendu sur place pour éteindre le feu, escortés par les forces de l’ordre. Read More

Lyon: communiqué suite à l’expulsion du 116 rue Dedieu et appel à rassemblement vendredi 1er octobre

Le jeudi 16 septembre dernier, la préfecture a déployé un énorme dispositif policier pour expulser le squat de Feyzin où logeaient près de 250 personnes depuis environ deux ans. La préfecture n’avait « relogé » qu’une trentaine de personnes, dans un centre d’hébergement à Saint-Priest connu pour être l’un des plus vétustes de Lyon. Là-bas, il a été dit aux expulsé·es qu’iels ne pourraient rester que jusqu’au 31 octobre. Des dizaines d’autres habitant·es étaient parti·es la veille de l’expulsion, par peur de l’intervention de la police, et n’ont évidemment pas pu bénéficier d’un quelconque relogement. D’autres encore n’ont eu tout simplement aucune proposition le jour de l’expulsion, alors même que certain·es sont en demande asile, et l’Etat a donc l’obligation légale de les reloger.

Après l’expulsion de Feyzin, les personnes qui se sont retrouvées à la rue ont occupé le gymnase Clémenceau, pour revendiquer un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous·tes ; et trouver un abri pour la nuit. Mais les flics sont arrivés en nombre, repoussant les soutiens. L’expulsion a fini par avoir lieu vers 22h. Read More

Montreuil: expulsion crapuleuse de la Maison de l’Ermitage par la Mairie ?

Nous partageons ici le tract du « Comité de soutien à la Maison de l’Ermitage de Montreuil » du 28 septembre 2021. Retour sur une étrange pratique d’expulsion à la ville de Montreuil, accompagné d’un historique du lieu… RDV Samedi (2 octobre) 14h à la Parole Errante pour organiser la solidarité ! L’Ermitage est un lieu de vie, d’auto-organisation, mais aussi les coulisses de nombreuses initiatives solidaires dans la ville de Montreuil et sur Paris ! Défendons la maison de l’Ermitage !

Depuis 2018, la maison du 18, rue de l’Ermitage était occupée. Propriété de la mairie de Montreuil depuis 1990 et jusque là louée à des proches des maires successifs, elle était restée vacante depuis l’arrivée au pouvoir de Patrick Bessac, mais la situation de détresse de logement de Mme Fahima LAIDOUDI, son fils et d’autres occupantEs sans logement nous avait conduit à la réquisitionner. Depuis cet été, des pourparlers étaient en cours avec le cabinet du maire et la préfecture pour résoudre les problèmes de logement de ses occupantEs et décider d’un avenir collectif pour cette maison qui ne devrait pas être bradée à des promoteurs immobiliers, mais servir au bien commun. Read More

Montreuil: face aux expulseurs, organisons-nous !

Rendez-vous mercredi 6 octobre à 18h au squat Le Marbré à Montreuil pour partager des expériences et créer des alliance face aux expulsions de nos squats.
Depuis janvier 2021, plusieurs squats d’organisation politique se sont fait expulser à Paris après seulement quelques jours d’occupation et en dehors des procédures habituelles. Récemment, c’est un squat anarcha-féministe qui s’est fait expulser à Belleville par les flics en étroite collaboration avec la mairie. En moins de deux heures, près d’une centaine de flics provenant de différentes unités (BRAV, CSI, Gendarmes…) ont étés mobilisés pour cette occupation. Face à ce déploiement de force pour empêcher toute forme d’organisation contestataire et autonome, comment ne pas rester démuni.
Les squats en Ile-de-France recoupent différent milieux qui, en dehors de l’affinitaire, ont du mal à communiquer et à s’organiser. Cette discussion se veut comme un moment pour créer ou renforcer des liens entre les squatteur.euses d’Ile-de-France qui ne veulent pas rester impuissant.e face aux renforcement des moyens policiers et judiciaires déployés pour expulser nos squats. Read More