On vous écrit de Tweebosbuurt. Aujourd’hui, un nouveau squat s’est fait expulser de maniére illégale une fois de plus. La police a procédé à 3 arrestations des opposant-es présent-es dans le lieu. Ceci montre une fois de plus la capacité de la police à ne pas respecter les lois. En effet, cette expulsion est illégale car les personnes étaient présentes depuis 8 jours, donc en accord avec la loi qui prévoit 48 heures. Le tout argumenté par un dossier complet de preuves datées et tamponnées par le tribunal de Rotterdam. La seule infraction commise est que Vestia n’a pas mentionné l’existence de ces dossiers quand la police est rentrée à coups de bélier dans la porte. Vestia, épaulé par la police, est hors la loi.
Dans quelques jours, le 4 mars précisément, 6 squats vont se faire expulser, 6 maisons où vivent des gens depuis quelques mois, répondant à l’appel à venir occuper le quartier contre la gentrification et les expulsions. 6 maisons ouvertes pour contrer le rouleau compresseur que représente Vestia, vont voir leur porte détruite. Cette date du 4 mars est décisive, tant pour la sauvegarde de ces lieux de vies que la pérennité de la lutte, ici même, à Tweebosbuurt.
Nous lançons donc un grand appel à venir occuper, défendre et habiter le quartier, avant et après les expulsions. Pour ne plus laisser place aux grandes entreprises, comme Vestia et tant d’autres, détruire les quartiers populaires. Pour ne plus laisser place à la police servant de chien de garde à Vestia, qui manipule impunément les lois, faisant de la misère leur business. Read More
Rotterdam (Pays-Bas): appel à la solidarité depuis le quartier Tweebos
Rotterdam (Pays-Bas): nouvelle ouverture expulsée le jour même. Dialogue nocturne avec Vestia
La police et Vestia pensent qu’ils peuvent à nouveau faire n’importe quoi en toute impunité !
La police a expulsé un squat de la Tweebosstraat à Rotterdam mercredi soir. Les squatteur-euses s’étaient retranché-es sur le balcon et le toit. Quatre arrestations ont été effectuées. Un groupe de squatteur-euses est entré dans le bâtiment vide plus tôt dans la journée. La police était présente en nombre pour expulser le groupe. Les maisons de la Tweebosstraat sont nominées pour être démolies. Auparavant, il y eu aussi des ouvertures de courte durée dans le quartier pour protester contre les logements laissés vacants.
La Haye: un dialogue nocturne avec Vestia.
Dans la nuit du 25 février, une visite nocturne a été effectuée au bureau de Vestia, situé sur la Loevesteinlaan, à La Haye. Plusieurs fenêtres ont été brisées et des bombes de peinture ont été lancées sur le bâtiment. Vestia est une mafia protégée par l’État. La société de logement est bien connue pour ses mauvaises pratiques et son mépris total des locataires. Après la crise de 2008, la société a continué à augmenter allègrement les loyers, à vendre des logements sociaux et à reporter l’entretien crucial des logements sociaux. Les gens étaient aux prises avec des problèmes de fuites, d’humidité et de moisissures, et Vestia ne semblait pas s’en soucier.
Aujourd’hui, Vestia démolit à nouveau plus de 500 logements sociaux dans le quartier de Tweebos à Rotterdam. La société ne reconstruira que 130 logements sociaux, le reste étant des locaux commerciaux et des maisons occupées par les propriétaires. Le projet de Vestia dans le Tweebosbuurt est un projet de gentrification brutale. Read More
Toulouse: incendie du squat Muret suivi de deux nouvelles ouvertures
Incendie au plus grand squat de Toulouse ou les conséquences du racisme d’État.
C’est en colère qu’on se réveille ce 5 février, le lendemain de l’incendie ayant eu lieu au 44 avenue de Muret, où vivent environ 600 personnes. Des réfugié-e-s en grande majorité, ayant déjà tout perdu, et risquant de tout perdre à nouveau, si ce n’est pas déjà le cas : une centaine de chambres auraient été touchées selon la préfecture, nécessitant l’intervention utile de 90 pompiers, et celle inutile, voire dangereuse, de 54 policiers. Nous y reviendrons.
On ne va pas s’attarder sur les faits : un accident dans un lieu vétuste entrainant un départ de flamme, mais dont les origines sont beaucoup plus profondes. Comment 600 personnes se retrouvent à squatter un ancien bâtiment appartenant à EDF ? Cette situation ne dure que depuis mai 2019 : avant, pendant un an, c’était des bureaux qui était occupés à Saint-Michel, au Squat Russell, par ces mêmes personnes, dont le nombre a augmenté entre temps. Read More
Pola de Lena (Asturies): la Guardia Civil expulse violemment le Palaciu de Ronzón
Nous nous sommes entretenus avec un membre du Collectif El Palaciu, qui occupe le Palaciu de Ronzón depuis neuf mois, violemment expulsé ce matin par la Guardia Civil.
Ce matin, des agents de la Guardia Civil ont violemment procédé à l’expulsion du Palaciu de Ronzón, un ancien manoir squatté à Lena (Asturies) qui appartenait à la puissante famille de la noblesse Bernaldo de Quirós. Lors de l’expulsion, deux militants ont été arrêtés et se trouvent toujours dans les locaux de la Garde civile. Au moins une des personnes arrêtées s’est cassé la cheville et a dû être transférée pour soins médicaux. En outre, de nombreuses identifications ont été faites et une autre personne a été détenue, bien qu’elle n’ait pas été arrêtée.
Depuis La Haine, nous avons pu parler avec Juan, un des membres du Colectivo El Palaciu qui occupait le bâtiment depuis 9 mois, alors qu’ils étaient rassemblés devant la caserne de Pola de Lena pour réclamer la liberté des personnes détenues. Read More
Grenoble: contre les détournements de procédure et les expulsions immédiates, occupation d’une nouvelle maison et de la mairie !
Le 20 janvier à Grenoble, une nouvelle occupation de maison a été rendue visible. Simultanément, il y a eu un rassemblement devant la maison et une occupation bruyante de la mairie de Grenoble.
L’occupation de la mairie a duré de 10h à 16h30.
La maison a été expulsée vers 16h, le rassemblement devant s’est fait gazer et violemment repousser et matraquer. Les 2 personnes présentes dans la maison ont été emmenées en garde-à-vue et sont sorties le lendemain avec une convocation à un procès pour dégradation, refus d’ADN et refus de signalétique…
Ci-dessous, le texte distribué durant l’occupation de la mairie et devant la maison squattée: Read More
Athènes: réoccupation de squats à Koukaki
Le 11 janvier 2020, à Athènes, nous avons réoccupé les bâtiments de Panaitoliou 21 et de Matrozou 45. Expulsés le 18 décembre dernier en même temps que celui d’Arvali 3, les trois bâtiments formaient la communauté de squats de Koukaki, occupés depuis mars 2017.
L’opération de réoccupation a été entreprise par les militant.es de Koukaki, associé.es à plusieurs camarades entré.es avec nous dans les bâtiments, soutenus par 150 camarades à l’extérieur.
A Panaitoliou 21, face aux camarades en soutien posés sur les versants de la colline Filopapou (à cinq minutes de l’Acropole), une bannière a été déployée depuis la terrasse, sur laquelle on pouvait lire : “Réoccupation de nos vies, communautés de lutte dans chaque quartier”. Celle des camarades à l’extérieur affichait sa “ Solidarité avec les squats”.
A Matrozou 45, le rassemblement de soutien se tenait au pied du bâtiment, en pleine rue et au coeur du quartier. Banderole contre les airbnb et les flics, distribution de flyer à l’athénienne (lancée dans les rues), textes lus publiquements et distribués aux passant.es et aux habitant.es, l’événement est accueilli par les voisin.es avec joie et applaudissements. Rappelons que Koukaki est un des quartiers en plus forte gentrification à cause du AirbnB et du tourisme de masse, rien n’était donc pourtant gagné. Depuis la terrasse de Matrozou 45, une grande bannière a là encore été déployée affirmant : “Nous abattons les murs menant vers la liberté”. Read More
Rotterdam (Pays-Bas): lettre du quartier de Tweebos
Certains habitant-e-s ont écrit une lettre publique pour appeler à soutenir Anton. Notez que cette lettre est basée sur leur compréhension actuelle de la situation.
« Bonjour, nous sommes un groupe d’habitant-e-s du quartier de Tweebos à Rotterdam, aux Pays-Bas. Nous nous organisons contre sa démolition et la gentrification du quartier depuis plusieurs mois. La situation était en fait en notre faveur, le tribunal a pris une décision contre la démolition. Cependant, ces derniers jours, la police de Rotterdam a lancé une terrible campagne de harcèlement contre les habitant-e-s du quartier. 25 personnes ont été arrêtées ces derniers jours, 19 militants soutenant la lutte locale et 6 autres habitants lors de contrôles d’identité aléatoires. Une voiture de police passe dans notre rue deux ou trois fois par heure, jour et nuit, et elle demande des papiers d’identité aux personnes qui se promènent dans les rues du quartier. Si cette personne ressemble à un-e militant-e ou n’est pas en mesure de fournir immédiatement des documents d’identité, elle est immédiatement enfermée pendant plusieurs heures. Plusieurs personnes (au moins 3) ont été battues dans leur cellule. L’une d’entre elles (citoyenne de l’UE) a été expulsée du pays après 30 heures de détention parce qu’elle promenait son chien sans laisse dans le quartier. Un autre est toujours en détention et risque d’être expulsé dans un pays où il est en danger. Il ne bénéficie d’aucun soin médical en détention malgré plusieurs fractures lors de son arrestation. Read More
Rotterdam (Pays-Bas): situation alarmante dans le quartier de Tweebos
La situation du quartier de Tweebos a soudainement changé.
Il y a deux jours, l’un des squats a été illégalement expulsé et nous avons découvert que Vestia, la société propriétaire des bâtiments que nous squattons, a illégalement ajouté de nouveaux documents au procès contre l’un des squats au dernier moment, de sorte que nous ne pouvons pas nous défendre contre eux. Nous avons également appris qu’un habitant du quartier a été attaqué ce soir dans la rue avec une barre de fer parce qu’il gardait son vélo près du squat qui a été expulsé il y a quelques jours. Espérons qu’il n’est pas blessé. Les agresseurs courent toujours après un seul coup. Dans le même temps, nous sommes confronté-e-s à une terrible campagne de harcèlement de la part de la police. Une voiture est affectée au quartier jour et nuit, et ils contrôlent chacun d’entre nous chaque fois que nous nous promenons dans le quartier. Certains habitant-e-s sont presque enfermé-e-s à l’intérieur à cause du harcèlement policier. Quelqu’un a même été arrêté deux fois en deux jours. En plus des 19 personnes arrêtées lors de l’expulsion il y a deux jours, 5 autres personnes vivant dans le quartier ont été arrêtées lors de contrôles d’identité sans motif légal déjà. Une autre personne est portée disparue, probablement aussi arrêtée. Nous n’en sommes pas sûrs car la police refuse de nous donner des informations. Trois d’entre elles ont été blessées lors de l’arrestation ou de la garde à vue. Read More
Marseille: expulsion de l’ancien commissariat Chemin de Saint-Jean du Désert
Retournement de situation, un comico se transforme en centre social. Depuis mercredi 22 janvier, nous occupons un ancien commissariat vide pour y construire un Centre social autogéré partagé. Par cette action, nous souhaitons redonner de la voix, de la visibilité et de l’énergie à nos combats de quartier, sur le logement et contre toutes les formes de domination (économique, sexiste, raciste, homophobe, cisgenrée, validiste, policière…).
Cette occupation, durable nous l’espérons, vise à nous donner les moyens de nous soutenir les un.es les autres et de nous organiser ensemble pour mettre en place des outils de :
– Solidarité directe (connaissance et défense des droits, entraide sur les besoins fondamentaux)
– Réflexion mutualisée, rencontre des idées et des luttes (conférences, formations, ateliers de partage de savoirs et savoir-faire, création)
– Actions pour faire évoluer les situations de droits bafoués
– Logement temporaire Read More
Milan (Italie): le squat Branca résiste encore ! Deux compas sont sur le toit
L’expulsion de la maison Brancaleone (piazza Alfieri 1) a commencé dans la matinée du mardi 21 janvier 2020.
Malgré le froid et les tentatives des keufs de mettre fin à la résistance, cela fait plus de 30 heures que 2 compas sont sur le toit et déterminés à y rester le plus longtemps possible.
Des personnes solidaires sont présentes sur la place en face du bâtiment et ont l’intention de ne pas les laisser seuls. Musique, mises à jour sur la situation, propositions, « presa bene ». Qui veut passer en solidarité est bienvenu·e. Read More
Rotterdam (Pays-Bas): deux autres expulsions et 19 nouvelles arrestations dans le quartier de Tweebos
Hier, un appartement a été expulsé par la police dans le quartier de Tweebos. Sur le chemin du retour, la police s’est arrêtée devant l’un des squats du quartier et a tenté d’y entrer. Ce lieu est protégé car déjà habité et une procédure judiciaire est en cours.
Les habitant-e-s sont sorti-e-s pour parler à la police et lui demander de s’arrêter. La police a refusé de donner la raison de leur présence, et a demandé les papiers d’identité de tout le monde (certaines personnes étaient même encore à l’intérieur) sans justification légale. Deux employés de Vestia étaient avec eux, riant de la situation. Certain-e-s habitant-e-s ont refusé ce contrôle abusif et illégal. Quelqu’un a été arrêté. Elles-ils les ont amené-e-s au poste de police de Zuidplein pour quelques heures, et les ont physiquement forcé-e-s à donner leurs empreintes digitales et à prendre des photos de leur visage. Elles-ils sont sorti-e-s du poste de police 4 heures plus tard et sont rentré-e-s chez elles-eux en toute sécurité.
Nous pensions que ça allait se calmer, mais nous avions tort. Aujourd’hui, nous avons vu la police du quartier faire des allers retours dans la rue Tweebos pour contrôler l’identité des gens. Un des habitants a sonné à la porte d’un des squats et s’est fait arrêter presque immédiatement alors qu’il entrait. Certaines personnes sont descendues immédiatement et ont demandé à la police la raison de cette arrestation. Ils n’ont pas voulu le dire. Ils ont demandé à nouveau les papiers d’identité de tout le monde, sans aucun motif légitime. Les gens ont insisté pour connaître la raison de l’arrestation, et ils ont répondu : « Vous n’avez rien à faire avec ce genre de personnes, rentrez chez vous et laissez-nous faire notre travail ». Il s’agissait très probablement d’une déclaration raciste, car la personne arrêtée n’était manifestement pas néerlandaise. Ils ont menacé cette personne d’être expulsée du pays. Read More
Athènes (Grèce): nouvelle expulsion des squats Matrozou 45 et Panetoliou 21
Communiqué de solidarité de Pola Roupa et Nikos Maziotis avec la communauté squat de Koukaki
SOLIDARITÉ AVEC LES CAMARADES DE LA COMMUNAUTÉ SQUAT DE KOUKAKI
Depuis la fin août 2019, l’État a lancé une opération de répression à grande échelle contre les structures auto-organisées, les espaces antiautoritaires et les squats, notamment ceux qui hébergent des réfugié-e-s et des migrant-e-s, principalement des familles avec enfants. Le gouvernement actuel, ND (Νέα Δημοκρατία / Nouvelle Démocratie) tente de mettre à niveau tout ce qui restait du gouvernement précédent (Syriza), qui avait fait des progrès plus sélectifs, dans le but d’expulser des squats de migrant-e-s ou des espaces de lutte auto-organisés.
La communauté squat de Koukaki est l’une de ces structures auto-organisées de lutte, qui avait été expulsée il y a quelques temps, mais deux squats ont été réoccupés hier [Note de Squat!net: le 11 janvier 2020], ce qui a mené à une seconde intervention de la police, qui a arrêté et tabassé les camarades qui occupaient les lieux ainsi que des personnes venues à l’extérieur en solidarité. Read More
Dong Tam (Vietnam): quatre morts dont trois policiers lors d’affrontements contre l’aggrandissement d’un aéroport
Depuis le 31 décembre 2019, des unités du ministère de la Défense et des employés de BTP travaillent à la construction des murs de clôture pour protéger l’aéroport militaire Mieu Mon à Hanoï. Mais ces clôtures empiètent énormément sur des terrains utilisés par des habitant·e·s vivant à côté, notamment dans le village de Dong Tam, déjà connu pour son opposition à l’État dans des affaires de confiscation de terres (cf. cet article de 2017). Ça fait environ trois ans que les villageois·es contestent la confiscation par les militaires de terrains entourant l’aéroport de Mieu Mon (dans le nord du pays, près de la capitale Hanoï).
Des affrontements ont éclaté à l’aube du jeudi 9 janvier 2020 lorsque les autorités ont tenté d’ériger une clôture autour des terres revendiquées par les habitant·e·s. Les forces de l’ordre ont alors rencontré des habitant·e·s muni·e·s «de grenades, de cocktails Molotov et de couteaux», selon un communiqué du ministère de la Sécurité publique. Le «désordre» a conduit à «la mort de trois policiers et un villageois» ajoute le communiqué, précisant que d’autres villageois ont été «arrêtés pour violation grave de la loi».
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Salt Lake City (Utah, USA): la police attaque le campement de sans-abris de Washington Square
Dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier 2020, plus d’une centaine de flics en uniforme et en civil ont attaqué et évacué le campement de sans-abris de Washington Square, au centre-ville de Salt Lake City.
Dix-sept personnes ont été arrêtées lors d’échauffourées entre flics et protestataires, dont des membres du collectif « Take Shelter Coalition » qui avaient initié le campement le vendredi 3 janvier, remettant une liste de revendications à la Ville pour contrer le nombre croissant de personnes sans-abris à Salt Lake City. Read More
Grèce: Merry Crisis and Happy New Fear
Répression et résistance en Grèce, décembre 2019.
Poursuivant notre couverture de la lutte en Grèce entre le nouveau gouvernement répressif de Nouvelle Démocratie et le mouvement anarchiste historique, nous présentons le texte suivant, en nous appuyant sur des témoignages de mobilisations de rue et de défense de plusieurs squats. L’Etat grec continue mettre tout son poids dans un assaut contre les réfugiés, les anarchistes et les mouvements étudiants, encourageant la brutalité policière aveugle contre les êtres humains et leurs compagnons animaux tout en cherchant à disculper les meurtriers de droite, dont les membres du parti néo-nazi Aube Dorée pourtant accusés de conspiration dans le meurtre de Pavlos Fyssas et le policier qui a assassiné, il y a 11 ans ce mois-ci, l’anarchiste Alexis Grigoropoulos, âgé de 15 ans.
Nous espérons inspirer des actions de solidarité internationale avec le mouvement en Grèce et équiper les lecteurs pour l’action et l’analyse dans d’autres contextes, à une époque où la violence d’État et la résistance de masse s’intensifient dans le monde entier. La lutte se poursuit. Read More