Grèce: Exarcheia sous occupation policière !

Alerte! Ce que nous vous annoncions depuis un mois et demi vient de commencer ce matin, peu avant l’aube. Le célèbre quartier rebelle et solidaire d’Athènes est complètement encerclé par d’énormes forces de police : de nombreux bus de CRS (MAT), des jeeps de la police antiterroriste (OPKE), des voltigeurs (DIAS), des membres de la police secrète (asfalitès), ainsi qu’un hélicoptère et plusieurs drones.

Lieu unique en Europe pour sa forte concentration de squats et d’autres espaces autogérés, mais aussi pour sa résistance contre la répression et sa solidarité avec les précaires et migrants, Exarcheia était dans le collimateur du gouvernement de droite depuis son élection le 7 juillet. Le nouveau premier ministre Kyriakos Mitsotakis en avait fait une affaire personnelle, d’autant plus qu’il avait été raillé début août pour ne pas avoir réussi à atteint son objectif de « nettoyer Exarcheia en un mois » comme il l’avait annoncé en grandes pompes.

Ce matin, 4 squats ont été évacués : Spirou Trikoupi 17, Transito, Rosa de Foc et Gare. L’offensive concerne pour l’instant la partie nord-ouest du quartier, à l’exception notable du squat Notara 26, réputé mieux gardé et très important symboliquement pour le quartier en tant que premier squat historique de la « crise des réfugiés » au centre ville d’Athènes. On compte pour l’instant une centaine d’arrestations, ainsi que des agressions brutales contre des personnes tentant de filmer. Seuls les médias de masse au service du pouvoir ont l’autorisation de couvrir l’événement. Read More

Notre-Dame-des-Landes: destruction de cabanes le jeudi 8 août 2019

Le matin du jeudi 8 août, deux cabanes ont été détruites par les flics (entre l’Isolette et la Saulce). Ils ont aussi volé la caravane d’une personne absente…

Selon un article paru dans Presse-Océan, «ce n’est pas la première intervention de ce type sur la ZAD. En mars dernier, déjà, une opération similaire avait eu lieu. La préfecture de Loire-Atlantique expliquait alors que ces constructions étaient ‘sans lien avec les projets agricoles qui ont fait l’objet de conventions d’occupation précaire. L’État a toujours été clair et n’accepte aucune reconstruction des squats illégaux qui avaient été détruits lors des deux phases d’expulsion‘ au printemps 2018.» Read More

Bologne (Italie): Nouvel espace pour XM24 d’ici le 15 novembre

Un accord a été signé avec la municipalité, qui s’engage à trouver un emplacement approprié pour toutes les activités du centre social à partir de lieux (tous à Bologne) déjà proposés par XM24. Mais « la résistance continue », indiquaient clairement les militant-e-s. Les personnes qui étaient restées sur le toit du centre social depuis ce matin sont descendues. Après la réunion au quartier général de la police avec l’administration municipale, le mégaphone des soutiens dans le parc en face du bâtiment a annoncé que « la négociation s’est très bien passée ».
La journée d’aujourd’hui représente « une victoire de détermination et de solidarité », car « des centaines de personnes sont descendues dans la rue de 4 heures du matin à 7 heures du soir, le 6 août, sous la moiteur de Bologne, personne ne les a jamais vues. Et qui plus est, l’expulsion d’aujourd’hui est « une expulsion qui se termine sans aucune plainte ». « Les camarades qui sont sur le toit descendent victorieu-x-seus et ce résultat a été atteint grâce à tou-te-s et à chacun-e », ont crié les militant-e-s, ajoutant : « Nous respectons à l’expéditeur les déclarations du maire Merola qui compare les bulldozers du XM24 aux hypothétiques bulldozers des fascistes de Casa Pound ». Le Conseil bolognais du PD « a agi avec XM24 de manière sérieuse, avec les bulldozers, comme l’actuel ministre de l’intérieur et il n’y a aucune différence ». Read More

Bologne (Italie): expulsion en cours par la police du centre social autogéré XM24

Depuis 6h du matin, les camarades du centre social XM24 et les solidaires résistent aux pelleteuses qui détruisent un lieu historique de Bologne.

Des feux d’artifice ont accueilli les flics ce matin. Une fois rentrés, des gens étaient dans la piscine en train de chiller, d’autres faisaient du cirque et d’autres encore jouaient des pièces de théâtre ou des instruments. Des gens sont sur le toit, d’autres dans la cour et plein de monde est dehors. Les flics interdisent à l’avocat d’aller sur le lieu.

Un rassemblement est prévu pour toute la journée ! Read More

Angers: Rassemblement en soutien aux expulsé-e-s de la Grande Ourse

Suite à l’expulsion du squat de la Grande Ourse, une partie des habitant-e-s seulement a été relogée à l’hotêl, et uniquement pour une durée de cinq jours. Nous appelons à un rassemblement ce lundi pour demander une réelle prise en charge des ancien-enne-s habitant-e-s et la fin de la politique de l’autruche pratiquée par les autorités.

Après le campement rue du Maine, la Grande Ourse a été expulsée mercredi 31 juillet. Seulement 5 nuits ont été proposées à certain-e-s habitant-e-s le temps d’une enquête sociale, qui aurait dû être faite bien avant l’expulsion. Assignations à résidence et obligations de quitter le territoire français sont aujourd’hui les seules réponses apportées par la préfecture. Pendant ce temps, seul le petit déjeuner est assuré et les expulsé-es n’ont toujours pas eu l’occasion de rencontrer de travailleurs-ses sociaux. La préfecture a profité de l’été pour rendre discrète l’expulsion, faisons du bruit pour qu’elle soit au contraire connue de tout-e-s ! Read More

Angers: la Grande Ourse expulsée !

Ce mercredi 31 juillet 2019, les habitant-e-s de la Grande Ourse, une quarantaine de personnes, ont été réveillé-e-s vers six heures du matin par la police pour être expulsé-e-s. L’opération a été bien préparée, aucune information n’a fuité. En plus des policiers, une cinquantaine de gendarmes mobiles ont bloqué le boulevard et une nacelle a été amenée pour contrer l’occupation éventuelle du toit. Globalement 80 à 100 personnes ont donc été mobilisées pour mener à bien l’expulsion de la Grande Ourse. Read More

Pise: le squat Galeone expulsé

Le 30 juillet 2019, Galeone Occupato, squat anarchiste existant depuis le 26 mai 2017, situé Via Lucchese 65 à Pise, a été expulsé. Les forces de l’ordre en grand nombre, ainsi que des pompiers, sont arrivés près du bâtiment vers 10 h 30. Après le raid, une compagne a été arrêtée (elle a été libérée par la suite) et une autre compagne s’est barricadée sur le toit de l’immeuble pour tenter de résister le plus longtemps possible à l’expulsion, tandis que des soutiens étaient présent-e-s à proximité. Finalement, le Galeone a été vidé après quelques heures.

Une douzaine de personnes seront convoquées devant la justice, accusées d’occupation illégale, de vol d’électricité et de dommages aux compteurs d’Enel (la compagnie d’électricité). Dans le cadre de ces enquêtes, le procureur de la République avait initialement demandé des interdictions de séjour et des obligations de pointer au commissariat pour un certain temps. Read More

Villeurbanne: Expulsion au 26 avenue Monin à la Feyssine

Ce mardi 30 juillet, à 6h30 à la demande de la mairie de Villeurbanne et de la préfecture (50 policiers, 6 fourgons 5 voitures banalisées dont la BAC) ont expulsé le squat où vivait des familles albanaises et Roms situé au 26 avenue Monin à Villeurbannne, quartier de la Feyssine.
La maison avait d’abord hébergé des mineurs isolés puis des familles albanaises et Roms avec enfants. La mairie de Villeurbanne a assuré reloger les familles avec enfants mais pas les adultes et autres personnes vulnérables en situation de handicap ou non et sans enfants.
La mairie de Villeurbanne par l’intermédiaire d’une de ses représentantes a dit lorsqu’il lui a été posé la question de savoir où seront logés les adultes « ils sont grands ils n’ont qu’à se démerder. » Elle a assuré que la mairie de Villeurbanne va signer cette après-midi le rachat de la maison à l’ancien propriétaire (un particulier). Elle a commenté le projet de la ville sur cette parcelle encore habitée du quartier de la Feyssine, en expliquant qu’ils souhaitaient construire des stades de foot en compensation du rasement d’autres stades situés dans la ville. La représentante assure d’un projet imminent alors que plusieurs maisons sont encore habités (location, propriétaire, etc.). Read More

Bordeaux: occupation de la Flèche Saint-Michel

Textes collés dans les rues de Saint-Michel en Juillet 2019

Pourquoi nous sommes ici?

Depuis maintenant 4 mois, Mme Buccio, ancienne préfète du Nord-Pas de Calais aux commandes de l’expulsion de la jungle dew Calais, a pris ses fonctions en tant que préfète de Nouvelle Aquitaine. Son objectif et sa mission, éradiquer les différents lieux de vies squattés de la métropole Bordelaise.

Aujourd’hui de plus en plus de personnes se retrouvent à la rue ou dans des situations de logements très précaires. La seule réponse à ce jour apportée par les pouvoirs publics et les élu.e.s est l’expulsion de tous les squats de la métropole et la répression des acteurs solidaires. Leur seule fin, faire disparaître la misère aux yeux des nombreux touristes et ainsi pouvoir continuer sa politique de bétonnage du centre-ville de Bordeaux (hôtel, appart hôtel), aux seules fins de la finance et de ses intérêts ! Read More

Montpellier: sursis pour le squat le Court-Circuit

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mardi 23 juillet devant la préfecture de l’Hérault, à Montpellier, pour dénoncer l’expulsion programmée du squat le Court-Circuit, situé boulevard de Strasbourg, qui héberge depuis plus d’un an une soixantaine de personnes, notamment des exilés Albanais, dont de nombreux enfants. Le tribunal administratif de Montpellier avait accordé huit mois de délais au squat, faisant planer la menace d’une expulsion à partir du 24 juillet. À l’issue du rassemblement, appelé par le collectif Bienvenue migrantEs 34 et « Un toit pour tous », un entretien a eu lieu avec un fonctionnaire de la préfecture, qui s’est engagé à ne pas recourir à la force publique d’ici fin août. Les personnes hébergées et leurs soutiens veulent éviter une confrontation avec à la police lors de l’expulsion et trouver des situations de relogement qui ne soient pas individualisées, mais collectives. Read More

Bordeaux: pas de vacances pour les expulsions de squats

La préfète de Bordeaux Fabienne Buccio, poursuit son action de fermeture de squats entamée début juillet. En pleine alerte rouge canicule, la situation est catastrophique. Malgré tout, les fermetures continuent, et atteignent des niveaux inégalés dans la métropole girondine.

Les expulsions de squats à Bordeaux se multiplient. « On s’est levé le matin, y’avait plus de 100 policiers devant nous, ils disent qu’ils ferment le squat. C’est quoi les raisons ? Pas de raison. » Momo était hébergé au « Gars Rage » dans le quartier Saint Michel à Bordeaux avec une soixantaine d’autres personnes. Mais ça, c’était avant le 9 juillet, jour d’une mise à la rue qui les a pris de court. L’incompréhension règne toujours parmi les explusé.e.s, pour la plupart des migrant·e·s victimes de ces expulsions de squats à Bordeaux. Et la colère est là, face à l’injustice. « Y’a pas un blanc qui dort dehors chez nous« , ironise l’un d’entre eux.

L’expulsion des migrants à Bordeaux revendiquées par l’État

En cette semaine caniculaire, où le thermomètre dépasse 40°C, près de 200 personnes sont toujours à la rue d’après plusieurs associations. Les rangs des expulsé.e.s, écrasé.e.s de chaleur ne cesse de grossir, car les expulsions continuent. Les matins du 23 et 24 juillet, au début d’une nouvelle alerte canicule, deux autres squats ont été fermés à Bordeaux. Read More

Nairobi (Kenya): affrontements lors d’une opération de démolition de logements dans le quartier de Mathare

Tôt dans la matinée du mardi 23 juillet 2019, des habitant-e-s du quartier de Mathare, dans la capitale kenyane, se sont opposé à une opération de démolition de logements menée par la police.

Les flics sont arrivés dans la nuit, et face à l’insoumission des habitant·e·s, ils ont balancé les premières grenades lacrymogènes vers 4 heures du matin, déclenchant une émeute dans le quartier. Read More

Jérusalem (Israël-Palestine): opération de démolition de maisons palestiniennes

L’armée israëlienne a commencé lundi 21 juillet à démolir des logements de Palestinien·ne·s que le pouvoir israëlien juge illégaux au sud de Jérusalem, dans le quartier de Sour Baher, à proximité du « mur de l’apartheid » censé séparer l’État israëlien de la Cisjordanie occupée (Jérusalem étant censée être une zone internationale « neutre »). Plus d’une dizaine d’immeubles sont concernés, représentant environ 70 logements. Pourtant, comme on peut le lire dans un article du Figaro: « Ils se trouvent non pas en territoire sous juridiction israélienne, mais dépendent, sur le papier des accords d’Oslo, de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah, et bénéficiaient à ce titre de permis de construire.» Read More

Bure (Meuse): réoccupation et expulsion du bois Lejuc

Publié le 18 juillet 2019 sur bureburebure.info:

Près de Bure, le bois Lejuc est réoccupé depuis le 18 juillet à 14h. De nombreuses personnes ont réinvesti ce lieu au sol comme dans les arbres pour réaffirmer leur opposition au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs Cigéo, au nucléaire et à son monde, industriel, colonial, militaire. Les forces policières qui occupaient jusque là ce lieu stratégique et protégeaient les intérêts de l’Andra ont été contraintes de quitter les lieux. Nous appelons dès maintenant à converger dans le bois Lejuc ainsi que dans les villages de Bure et Mandres-en-Barrois, situés à deux kilomètres de la forêt. Read More

Nantes: expulsion en cours des 3 rois

Expulsion en cours du squat situé au 7 rue des 3 rois ce matin jeudi 9h50, besoin de soutien sur place, véhicules pour affaires, soutien psychologique, solutions pour l’hébergement. Read More