Expulsion en cours du squat situé au 7 rue des 3 rois ce matin jeudi 9h50, besoin de soutien sur place, véhicules pour affaires, soutien psychologique, solutions pour l’hébergement. Read More
Athènes: l’opération policière « loi et ordre » contre Exarcheia et Rouvikonas serait prête à être lancée
Le compte à rebours approche de la fin, au centre d’Athènes, pour les anarchistes, les autogestionnaires, les migrants et les solidaires.
Selon le nouveau ministre de l’ordre public, Michalis Chrysochoidis, et le sous-ministre en charge de la politique pénale et pénitentiaire, Lefteris Economou, le plan de l’État serait prêt pour attaquer le quartier rebelle d’Athènes.
Un énorme dispositif policier se prépare, avec des MAT (CRS), des voltigeurs DIAS, des agents des services de renseignements, des équipes antiterroristes et d’autres unités.
Le nouveau premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, veut absolument que son mandat commence en frappant un grand coup, au plus vite, contre « les « anarchistes et « les cagoulés » qui seraient soi-disant responsables du trafic de drogues et du trafic d’armes dans la capitale. « Les migrants » seraient également responsables de cette chienlit, selon les chaînes de télé, plus précisément « employés par les antiautoritaires » dans une sorte de « mafia libertaire et internationale au centre-ville ».
Bref, une très grosse parano dans tous les médias à la botte pour justifier l’offensive imminente de l’État grec contre un des rares bastions d’autogestion en Europe. Un quartier d’Exarcheia qui « donne de très mauvaises idées ailleurs, depuis trop longtemps », notamment dans sa résistance contre les incursions policières. Read More
Lyon: ouverture d’un nouveau squat en soutien aux migrants à la rue
Communiqué de presse du lundi 1er juillet 2019 suite à l’ouverture d’un nouveau squat en soutien aux migrants à la rue, au 40 quai Arloing.
Depuis près d’un an et demi, trois bâtiments appartenant à la Métropole sont occupés sur une parcelle située entre la rue Baudin et Bourgchanin à Villeurbanne. Ces lieux (l’Amphi Z, la Trappe et la Maison Mandela) sont tous les trois expulsables à très court et moyen terme sans qu’aucune proposition de relogement n’ait été faite, laissant ainsi près de 350 personnes à la rue, dont des familles avec enfants, des malades, des femmes seules, tou-te-s en situation d’extrême précarité. Nous rappelons que l’Etat est dans l’obligation d’héberger les demandeurs et demandeuses d’asile, les mineur-es isolé-es et les personnes en situation de vulnérabilité, quelque soit leur nationalité.
Au climat général de xénophobie et de racisme partout en Europe ; aux politiques anti-migratoires de plus en plus sévères et meurtrières ; à la fermeture des frontières qui entraîne la traite d’êtres humains (esclavage en Libye, réseaux de prostitution, maltraitances, tortures, etc.) ; aux traitements inhumains et dégradants réservés aux exilé-es dans les centres de rétention : nous devons opposer une solidarité sans faille. Read More
Gap: procès du Cesaï, 30 mois de délai
C’est avec plein d’étincelles dans les yeux que nous vous transmettons le délibéré. Le tribunal nous a accordé 30 mois, plus la trêve hivernale, plus deux mois à partir de la délivrance du commandement de quitter les lieux. Ce qui revient à un délai de quasiment 3 ans.
La cour a su reconnaître le rôle important de la maison. Cela dit la mairie de gap a 15 jours pour faire appel de cette décision. Connaissant Roger Didier et son ego démesuré, il y a des fortes chances qu’il ne s’en prive pas. Quoi qu’il advienne, nous nous battrons de toutes nos forces pour que ce lieu perdure un maximum de temps.
Nous vous remercions toutes et tous pour votre soutien et votre présence que vous nous apportez depuis l’ouverture du CESAI.
Il est important de pas oublier que cette maison est aussi un outil pour créer du lien, de la convergence entre personnes,collectifs, associations, mouvements sociaux et luttes environnementales. Tout reste encore à construire ensemble. Read More
Montpellier: appel des résidents du CSA Bonnard après une descente de police
Mercredi 19 juin, dans le cadre d’une gigantesque opération, des dizaines de gendarmes et policiers surarmés sont entrés dans le centre social autogéré du 14 rue Bonnard où vivent 160 personnes dont plus de 40 enfants, tous scolarisés (pour les plus de 3 ans).
Nous, habitantes et habitants de ce lieu, souhaitons réagir à cette opération et au traitement médiatique qui en a été fait, car cela a constitué un véritable traumatisme : nous avons été mis en joue et traités comme de dangereux délinquants. La police est venue en cherchant des criminels, elle a trouvé beaucoup de jeunes enfants paniqués par ce déploiement digne d’une opération de guerre. Les enfants en pleurs ont tenté de se cacher derrière les portes. Après plusieurs jours ils ont toujours des difficultés à dormir, ils vivent dans la crainte d’une nouvelle intervention et certains se précipitent sous les lits lorsqu’ils entendent la sirène des pompiers.
Au terme d’une journée d’angoisse, il s’est avéré qu’un habitant suspecté de participation à des délits a été arrêté. Deux autres personnes, ont été arrêtés (puis relâchées) sans être accusés d’activités délictueuses. Il s’agit de pères de famille, en attente de régularisation.
Nous déclarons que nous sommes évidemment d’accord pour que la police lutte contre les trafics. En revanche nous déplorons ce déploiement de force terrifiant et disproportionné. Nous regrettons également le traitement médiatique associé qui a globalement consisté à pointer indistinctement du doigt la communauté albanaise, de plus en plus souvent présentée comme une immense mafia. Read More
Rennes: mercredi 26 juin, barbecue contre les expulsions
L’AG inter-squats ainsi que l’inter organisation de soutien aux personnes exilées appelle à un rassemblement revendicatif et festif contre les expulsions devant la Préfecture. Le lieu occupé de l’Aubière (Thorigné-Fouillard), ainsi que le squat d’Estrémadure sont menacés d’expulsion dans les prochaines semaines. Les habitant.es de la Tour Europe (Maurepas) vont devoir quitter les lieux le 8 juillet. Ce sont des centaines de personnes sans solution qui vont se retrouver à la rue. L’Etat veut les mettre dehors. Les permanences d’association sont à bout de souffle, les familles à la rue se multiplient depuis le mois d’avril, auxquelles risquent de s’ajouter les personnes qui vivent dans les lieux occupés, menacés d’expulsion.
A Lille, le squat des 5 étoiles a été sauvagement expulsé par la Préfecture, des centaines de personnes ont été mises dehors, des dizaines enfermées en CRA.
A Caen, le plus gros squat de France, Le Marais où vivent 250 personnes est menacé d’expulsion à partir du 28 juin.
A Paris, les Gilets Noirs multiplient les actions. Après avoir occupé Roissy il y a un mois, ils viennent d’obtenir des gages d’une multinationale qui exploite des travailleurs sans papiers à la Défense. Read More
Caen: Communiqué de presse suite à l’expulsion du squat de la Place Blot
Après l’expulsion du squat de la Place Blot à Caen, l’AG de Lutte Contre Toutes les expulsions tient à faire part de sa colère légitime face aux propos indignes tenus par la préfecture. En effet selon Ouest-France du 22 juin 2019:
la préfecture à tenu à rappeler que « les squats maintiennent les personnes dans une situation de grande vulnérabilité, dans des locaux souvent insalubres à la merci des passeurs et de la criminalité organisée ».
Il faut faire preuve d’une certaine dose de cynisme pour tenir de pareils propos. La préfecture n’a vraiment pas honte de jeter l’opprobre sur les squats et de mentir sans vergogne. Mais à chaque expulsion elle répète le même refrain espérant peut-être convaincre celles et ceux qui soutiennent solidairement l’action de l’AG de Lutte contre Toutes les Expulsions de ne plus le faire, mais elle se trompe. La préfecture ferait mieux de balayer devant sa porte et de remplir d’abord ses obligations prescrites par le Code de l’Action Sociale et des Familles dans son Article L345-2-2 : Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. Read More
Marseille: La Maison du Peuple, entre centre social autogéré et lieu ressource
Dans le sillage des Maisons du Peuple de Saint-Nazaire, Caen ou Montpellier, la Maison du Peuple de Marseille a ouvert ses portes le 1er juin 2019. Elle se veut à mi-chemin entre centre social autogéré et lieu de ressources pour les luttes locales.
Cette année à Marseille, les luttes se croisent et s’entremêlent entre les collectifs mobilisés pour un habitat digne, ceux qui ouvrent des lieux d’hébergement (comme le squat Saint Just accueillant des migrants), la lutte contre le projet de réaménagement de la Plaine et le mouvement des Gilets Jaunes. Une dynamique contestataire s’installe.
Un Pôle Emploi devenu pôle de luttes
Le 1er juin dernier après une manifestation Gilets Jaunes, l’ancienne antenne de Pôle Emploi de la rue Brochier, vide depuis un an et demi, est occupée. « Ça fait plus d’un an que je passe tous les jours devant ce bâtiment, il est vide, c’est très bien que des gens l’utilisent, je suis complètement d’accord » déclare un habitant du quartier. Le soir-même de l’occupation est organisée la première assemblée générale qui pose les principes du lieu. Il est décidé que la Maison du Peuple ne sera pas un nouveau squat d’hébergement mais plutôt un lieu pour s’organiser, discuter, et proposer activités et ateliers. Read More
Caen: Expulsion du squat Place Blot
Jeudi 20 juin 2019, la police nationale a expulsé douze habitant-e-s, sept enfants et cinq adultes, du squat de la Place Blot à Caen à la demande de la ville de Caen propriétaire de cette maison. La préfecture du Calvados s’était engagée – lors de précédentes expulsions – à ne pas perturber la scolarité des enfants en procédant aux expulsions pendant les vacances scolaires, nous nous étonnons donc qu’elle ne tienne pas ses engagements à quinze jours des grandes vacances. Les relogements après expulsions sont de plus en plus courts : de 2 mois accordés l’année dernière, à une ou deux semaines lors d’expulsions plus récentes, la préfecture ne leur a cette fois ci accordé que trois jours avant d’être à nouveau jetés à la rue. Nous exprimons notre solidarité avec ces trois familles et condamnons ces agissements scandaleux. Read More
Gap: Cesaï. Parfois, la justice….
14h, ce 18 juin, l’attente, bien qu’en apparence tranquille, était sérieuse et grave. Un jugement allait être annoncé dans les minutes à venir. Sur la place de la cathédrale de Gap, il faisait chaud, les quelques travailleurs qui continuaient les travaux se demandaient ce que cette bande de noir.es et de blancs et blanches mal habillées pouvaient bien attendre.
Des passants curieux posaient même la question :
“Monsieur, pouvez-vous me dire ce qu’il se passe ?”
“Nous attendons le jugement d’expulsion ou pas du CESAI, vous savez ce squat qui abrite 60 personnes : des femmes avec enfants, des jeunes mineurs non reconnus comme tel par le juge pour enfants alors qu’ils ont l’air de bébés, les anars qui ont créé ce squat. Bref, ce soir dormiront-ils encore là ou seront-ils à brève échéance à la rue ?” Read More
Pantin (93): (ne pas) rendre les clefs sans résister, appel à venir défendre le squat Lakanal d’une expulsion policière
Nous, habitant.e.s du 2 rue Lakanal, subissons depuis quelques jours des pressions policières visant à nous faire quitter les lieux. Ils nous demandent, sous menace d’un recours à la force publique, de leur remettre les clefs avant le 2 juin 2019. Cette expulsion a été ordonnée par le préfet de Seine-Saint-Denis le 23 mai 2019. Nous devions être notifié.e.s par voie postale de cette décision. Nous n’avons rien reçu. Il apparaît assez clair à travers cette menace explicite qu’il y existe une volonté de ne pas faire de bruit dans le quartier et plus largement d’invisibiliser les luttes des exilé.e.s. Rendre les clefs, sans résister. Il s’agit ici encore une fois pour l’État de se désengager politiquement comme matériellement de l’accueil des sans papiers.
Au vu de l’absence de projet déposé sur le terrain de cette maison, cet endroit redeviendra vide comme depuis des années. Nous rappelons que nous vivons dans cette maison avec une dizaine de mineur.e.s étranger.e.s non accompagné.e.s. Read More
Bagnolet (93): appel à soutien après l’expulsion de l’ex-Transfo
Les occupants de l’ancien Transfo ont été expulsés aujourd’hui, lundi 3 juin 2019. Plusieurs sont actuellement au commissariat.
Un rassemblement devant le commissariat des Lilas est appelé pour 18h ce mardi 4 juin. RDV au 55-57 boulevard Eugène Decros, aux Lilas.
Depuis quelques jours, une trentaine de jeunes tchadiens opposants actifs depuis Paris au régime d’Idriss Deby (dictateur du Tchad soutenu depuis plus de trente ans par l’État français), occupaient le 57 avenue de la République à Bagnolet. Read More
Saint-Étienne: une expulsion rejetée comme une lettre à la poste
Le 14 mai, dans la boîte aux lettres de l’ancienne poste de Solaure est arrivé un courrier, plus précisément une requête cachetée du sceau de la commune de Saint Etienne. La présente convoquait l’occupant officiel des lieux à une audience au tribunal administratif de Lyon le 24 mai 2019. Le juge des référés [1] avait été sollicité pour ordonner l’expulsion immédiate de tou-te-s les occupant-e-s et de leurs biens.
Pour rappel, depuis le 24 avril dernier, suite aux expulsions violentes de la bourse du travail et de la fac, des personnes – toujours sans solution d’hébergement – se sont réapproprié l’ancienne poste de Solaure, vide depuis fin 2017. Read More
Saint-Étienne: pas d’expulsion à Solaure ! Conférence de presse et rassemblement
Ce mardi 4 juin, appel à rassemblement place Jean-Jaurès à 17h30 pour une conférence de presse à propos du droit au logement pour tou.te.s et de la situation des personnes en demande d’asile à Saint-Étienne.
Suite au procès du 24 mai où le Tribunal Administratif de Lyon a refusé l’expulsion du squat de Solaure où vivent une cinquantaine de personnes, nous appelons à un rassemblement pour tenir informé.e.s les médias et les habitant.e.s de Saint-Étienne de cette décision et de ses suites, et pour à nouveau réclamer que les pouvoirs publics et la Préfecture de Saint Etienne prennent leurs responsabilités quant au logement des personnes en demande d’asile.
Venez nombreu.x.ses faire entendre cette parole devant la Préfecture de la Loire, mardi 4 juin à 17h30 place jean-Jaurès. Read More
Bagnolet (93): solidarité avec le nouveau squat du 57 av. de la République
Depuis 6h30 ce dimanche 2 juin, la police bloque l’entrée d’un nouveau squat occupé par un collectif de jeunes tchadiens, au 57 avenue de la République, à Bagnolet. Ce bâtiment est vide depuis l’automne 2014, précisément depuis le 23 octobre 2014, jour de l’expulsion du squat d’habitation et d’activités le Transfo. À l’époque, il avait donc été occupé pendant deux ans, ce qui montre que les propriétaires n’en avaient aucune utilité (autre que la spéculation).
Pendant la journée du 2 juin, la police a menacé d’expulser les lieux, mais une partie des nouveaux occupants sont montés sur le toit, calmant les velléités répressives de la police. Read More