Ventanilla (Pérou): Une violente expulsion de terres occupées par 2 000 personnes dégénère, les flics tuent un squatter

Le 19 juillet dernier au Pérou, à Ventanilla, dans la région de Callao, des affrontements violents ont opposé plusieurs centaines de personnes aux forces de l’ordre.

La police est venue expulser ces centaines de squatters qui, au fil des années, se sont construits leurs propres logements avec les moyens du bord. Au Pérou comme partout ailleurs, la propriété privée prime sur tout le reste. Plus de 2 000 personnes occupaient ces terres (et continuent de les occuper, pour une partie d’entre eux), abandonnées depuis une quarantaine d’années. Read More

Santiago du Chili: Verdict du procès « Caso bombas », tous acquittés !

Traduction partielle par Cette semaine d’un article publié en espagnol sur Solidaridad por lxs presxs le samedi 2 juin 2012.

Vendredi 1er juin 2012 vers 11h commence la lecture du verdict contre les six accusés du Caso Bombas [« L’affaire des bombes », NdT]. Dans une salle d’audience pleine de journalistes, de pontes du parquet mais aussi remplie de compagnons, de proches et d’amis (environ 80), la lecture du verdict s’est fait dans une ambiance tendue et pleine d’expectatives.

Plus de 6 mois après la fin du procès le plus long de l’histoire inquisitoriale du Chili, le tribunal a commencé à relater les faits certains, ne conservant finalement que les suivants : Read More

Manille (Philippines): Un squatter tué par les flics lors d’émeutes contre une énième opération d’expulsion-démolition

Partout dans le monde, la propriété privée fait sa loi, inexorablement, mais aux Philippines, le processus de gentrification qui sévit sur Manille ne se passe pas sans heurts. Dans l’agglomération de Manille, où vivent plus de 11 millions de personnes, près d’un cinquième des habitant-e-s vivent en squat, pour la grande majorité dans des bidonvilles. Faites le calcul, ça fait beaucoup beaucoup de monde…

Aujourd’hui, lundi 23 avril au matin, des affrontements ont encore eu lieu entre flics et squatters, cette fois à Parañaque, en banlieue sud de Manille.

Des milliers d’habitant-e-s du quartier se sont rassemblé-e-s dès 6 heures du mat’, pour empêcher toute opération de démolition (pourtant officialisée « légalement » plus tôt dans l’année par décision de justice… les squatters avaient jusqu’à aujourd’hui pour déménager, ce qu’ils n’ont donc pas fait. Halala, ces sales pauvres ne respectent vraiment rien !). Empêchant physiquement la police d’avancer, ils ont bloqué notamment une des routes les plus fréquentées de la ville (Sucat road), formant une énorme barricade humaine. Read More

São José Dos Campos (Brésil) : Les occupants du Pinheirinho résistent à leur violente expulsion

Depuis 2004, près de 9 000 personnes étaient installées sur le terrain de Pinheirinho, à São José Dos Campos (Etat de São Paulo – Brésil). Le terrain était abandonné depuis 30 ans lorsqu’il a commencé à être occupé par des familles pauvres de la région. Il appartiendrait à l’entreprise Selecta, désormais en liquidation judiciaire, qui a à sa tête l’investisseur Naji Nahas. A la demande de l’entreprise, qui doit près de 10 millions en impôt à la préfecture de São José dos Campos, un procès a été ouvert à l’encontre de la communauté.

Le dimanche 22 janvier « Pinheirinho » a été brutalement expulsé. L’action a été orchestrée par la Police Militaire sous les ordres du gouverneur de São Paulo, Geraldo Alckmin. Près de deux semaines avant l’expulsion, les habitants de Pinheirinho se préparaient à résister à l’offensive en installant des barricades et construisant des armes et boucliers faits de matériaux récupérés. Ils assuraient qu’ils affronteraient la police en cas d’expulsion forcée. Read More

San Juan City (Philippines): Résistance active contre une opération d’expulsion-démolition dans un quartier pauvre

« Patay kung patay. Hindi kami aalis dito. »
[Nous mourrons s’il le faut. Mais nous ne partirons pas.]
Un habitant du quartier Corazon de Jesus, le 11 janvier 2012

De nombreux médias mainstream [1 | 2 | 3 | 4 | 5], #sanjuandemolition sur Twitter et quelques médias alternatifs locaux relatent les événements survenus au matin du 11 janvier 2012, lorsque plus de 400 membres des forces de police (dont plus d’une centaine d’anti-émeutes) ont tenté d’imposer une opération de destruction massive d’habitations dans le quartier pauvre de Corazon de Jesus, à San Juan City.

Un avis de démolition avait été remis par la Ville aux habitant-e-s de ce quartier, 6 décembre 2011. Les habitant-e-s avaient jusqu’à aujourd’hui pour déménager… Pratiquement aucun-e d’entre eux/elles n’a bougé.
Dans ce quartier de San Juan City, environ 2 000 foyers sont concernés par les opérations de démolition, et la résistance dure depuis juin 2010. En un an et demi, 400 logements ont été détruits par les forces de l’ordre. Read More

La gentrification: une lutte de classes dans l’espace urbain?

Séminaire Marx au XXIe siècle, Samedi 12 novembre 2011.
Anne Clerval, La gentrification: une lutte de classes dans l’espace urbain?

Palerme (Sicile): Emeute contre les fachos de Casapound

Le 23 mars 2011, à Palerme (Sicile), une mobilisation antifasciste était appellée contre la présentation à la librairie Mondadori du livre de Domenico Di Tullio, « Nessun dolore, una sorta di Casapound ». Di Tullio est un avocat qui défend les collectifs de Casapound depuis les premières occupations en 2003-2004.
Casapound, pour ceux et celles qui ne connaissent pas, est à la base un centre social occupé à Rome, qui se situe ouvertement au sein de la mouvance néofasciste, et qui se réclame même d’une sorte d’inspiration révolutionnaire de droite. Depuis la première occupation romaine, d’autres se sont succédé, et aujourd’hui Casapound est présent dans toutes les régions d’Italie.

Une première présentation du livre de Di Tullio avait déjà été programmée à Palerme le 11 février dernier mais avait dû être annulée du fait d’une contre-mobilisation plutôt réussie.
Mais le 23, la police et les fafs étaient au rendez vous. Une centaine de néonazes étaient donc présents devant la librairie, protégés par un cordon de police.
Pour cette occasion, un rassemblement avait été appellé par des étudiants, des collectifs antiracistes et des membres des Cobas (comités de base des travailleurs). A ce joli petit monde s’est adjoint un cortège plus organisé et plus offensif (casques, batons déguisés en drapeaux, organisation en bloc), présenté par les médias comme composé de membres des « centres sociaux et des red blocs » (la figure du « jeune de centre social » est l’équivalent italien de notre figure locale de « l’anarcho-autonome ») qui a chargé le cordon de police pour empêcher physiquement la tenue de la présentation du bouquin de Di Tullio. Les keufs ont alors réagi en chargeant puis en gazant à la lacrymo les manifestants. Les affrontements se sont poursuivis pendant la fin d’après-midi, la presse bourgeoise parlant même de « tensions dans la soirée ». Read More

Le Caire: Expulsion de la place Tahrir

[Le texte suivant] concerne l’expulsion de la place Tahrir (qui était toujours occupée depuis fin janvier). Expulsion dont les médias occidentaux ont très peu parlé ; et pour cause, il ne semblait pas y avoir de journalistes sur place.

Sur la place Tahrir, au Caire, le terre-plein central est encore occupé par des dizaines de tentes. Ce village est clôturé et l’entrée est gardée par ses occupants. Quiconque veut rentrer doit pouvoir attester qu’il n’est ni un policier, ni un habitant d’un quartier hostile à l’occupation, et en aucun cas malveillant. Depuis quelques jours, beaucoup de flics en civil, envoyés par le gouvernement, tentent de discréditer les irréductibles occupants de la place Tahrir en propageant rumeurs, confusions et calomnies sur ce qui se passe ici. Le gouvernement envoie ses agents pour se faire interviewer par les journalistes occidentaux et propager leur soupe. « Ceux qui restent ici sont les mauvais manifestants,les bons manifestations sont repartis chez eux et ceux qui restent déstabilisent l’économie et le tourisme ». Depuis plusieurs nuits, le gouvernement envoie des prostituées afin de pouvoir propager la rumeur selon laquelle le camp se livrerait à de la prostitution organisée.
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Toulouse: procès du campement de résistance pour la liberté, mercredi 2 mars 2011 à 10h au Tribunal Administratif

Oyé Oyé braves gens,

Le campement de la résistance pour la liberté est convoqué au tribunal administratif MERCREDI 2 MARS à 10H, la faculté du Mirail demande notre expulsion du fait que « l’installation du campement de caravanes et de tentes engendre des difficultés tant en termes d’hygiène et de sécurité que de troubles à l’ordre public ».

TOUS LES OCCUPANTS du campement de la résistance pour la liberté seront dans la salle d’audience ; en espérant que contrairement au 17 février dernier les forces de l’ordre nous laissent entrer! voir vidéo sur Youtube « procès de Tom et Léa, violences policières »:

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Buenos Aires: Deux morts dans des affrontements opposant squatters et police à la suite d’une tentative d’expulsion massive

8 déc. 2010

La police argentine (police métropolitaine et police fédérale) est intervenue le 7 décembre dans le quartier Villa Soldati de Buenos Aires pour expulser « el Parque Indoamericano » (un quartier squatté par plus de 500 personnes, dont une majorité d’indo-américain-e-s, vivant notament dans des maisons auto-construites « illégalement »). Un ordre d’expulsion avait été donné à l’encontre des centaines de familles vivant sur place…

L’autoroute proche du quartier squatté a été bloquée par des squatters, qui ont mis en place une barricade enflammée et ont lancé des pierres sur la police qui essayait de reprendre le terrain.
Au cours des émeutes, une casse à autos a été incendiée, obligeant les flics à se replier (à cause des fumées importantes qui se sont alors déclenchées). Read More

Quezon City (Philippines): Emeute contre l’expulsion d’un bidonville

D’après des articles publiés en anglais par divers organes de presse mainstream (AFP, manilatimes.net, journalpioneer.com, thehindu.com, gmanews.tv, bulatlat.com, etc.), le 23 septembre 2010, des affrontements violents ont opposé des milliers de squatters aux forces de l’ordre (dont 300 flics anti-émeute) lors d’une opération policière de grande envergure ayant pour but d’expulser un énorme bidonville, à Quezon City (au nord-est de Manille).

Arrivé-e-s vers 8h du matin, les combats ont duré de longues heures…
La résistance a été victorieuse puisqu’au final les flics ont dû rebrousser chemin dans l’après-midi sans avoir réussi à expulser les squatters des 6 000 baraques qu’ils voulaient détruire, sur un terrain squatté de plusieurs dizaines d’hectares. Read More

La Courneuve (93): Expulsions et brutalités policières

Les CRS brutalisent femmes et bébés à La Courneuve
Mardi 27 juillet 2010

A REGARDER DE TOUTE URGENCE, la vidéo de l’évacuation de mal-logés à LA COURNEUVE, TOUR BALZAC, CE MATIN MARDI 27 JUILLET 2010 ; sur DAILY-MOTION (par Mediapart).


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St-Petersbourg (Russie): Expulsion du squat Black Hole

Traduit d’un article paru en anglais sur squat!net:

Le « Black Hole » était un squat d’habitation, avec cinq chambres dans un immeuble de trois étages. Il a été occupé en avril puis expulsé fin novembre [2009]. 6-7 anarchistes y vivaient, ainsi que Kostya, un travailleur immigré de Biélorussie qui au départ vivait là séparément puis, par la suite, avec les autres squatteur-euse-s.
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Berlin: un compagnon arrêté

Publié le 19 décembre 2009 sur Paghere tutto:

Le 26 novembre 2009 à Berlin, des personnes manifestent contre l’expulsion du 183 Brunnenstrasse, survenue deux jours plus tôt. Un manifestant, Mauro, est arrêté et accusé d’avoir lancé une bouteille sur les flics.

Nous ne voulons pas perdre de temps à énoncer tous les faits permettant de nier cette accusation. Read More

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St-Petersbourg (Russie): Expulsion d’un squat ouvert six mois auparavant

Traduction d’un article paru sur Avtonom.org et en.squat.net:

Expulsion d’un squat à St.Petersbourg

Le matin du 25 mai 2009, la police a expulsé le squat « Pila » à St.Petersbourg, qui existait depuis six mois. Quand la police est entrée dans le squat, les habitant-e-s ont réussi à s’échapper, et personne n’a été arrêté. Mais pas mal d’affaires appartenant aux habitant-e-s ont été volées, ou détruites (notamment des instruments de musique). 8 personnes vivaient au squat « Pila » et de nombreuses activités y étaient organisées. Comme la plupart des squats russes, « Pila » était un squat clandestin et son existence n’était pas publiquement connue. Un autre squat où avaient lieu des concerts a été récemment « découvert » sur l’île Vasilevsky, et celui-ci a dû être abandonné à cause de menaces reçues… Read More