Dijon: les Jardins de l’Engrenage en danger. Les légumes et les arbres sont enracinés, ils ne partiront pas

La décision du tribunal de Dijon a acté l’expulsabilité des terres occupées par les Jardins de l’Engrenage à partir de la date du 20 novembre. La maison n’est pas concernée par cette décision. Malgré les titres réducteurs et racoleurs de la presse locale qui laissent à penser que l’affaire est pliée, les légumes poussent, les jardinier.e.s jardinent et les promeneurs se promènent !

Après l’audience d’octobre, le tribunal rendait son verdict le 4 novembre. Selon la presse locale (le Bien Public): « le tribunal a constaté l’occupation sans droit ni titre des terrains situés entre le 45 et le 65 avenue de Langres et ordonné leur expulsion dans un délai de quinze jours si besoin avec le concours de la force publique… Le tribunal s’est toutefois déclaré incompétent pour ce qui concerne l’occupation de la petite maison. » Read More

Hambourg (Allemagne): contre les prisons, les autoroutes et ceux qui en profitent

Dans la nuit du 3 au 4 novembre, nous avons détruit par le feu une voiture de STRABAG garée sur la Sievekingsallee, pour exprimer notre colère contre l’une des plus grandes entreprises de construction d’Europe.

Il y a de nombreuses raisons de détester STRABAG et de l’attaquer.
Read More

Strasbourg: première émission radio « A nos mort.e.s » de la Pigeonne

Le 31 octobre 2020, à l’occasion de Samhain, un moment suspendu entre la vie et la mort, entre le jour et la nuit, nous avons voulu célébrer nos mort-es à la Pigeonne, le squat queer féministe antiraciste de Strasbourg.
Iels n’auront pas notre tristesse. Transformons nos deuils en force et nos rages en puissances. Nous avons lu et diffusé les réponses à notre appel à créations militantes, fictives, poétiques. Ces textes ou sons célébrent de manière politique nos mort-es assassiné-es ou suicidé-es, victimes du sexisme, du racisme, de la transphobie et de la transmysogynie, de la putophobie et de la queerphobie.

Read More

Montreuil (93): discussion-gouter en solidarité avec les anarchistes inculpé·e·s en Italie, le 11 novembre au Marbré

Retrouvons-nous le mercredi 11 novembre à 15h, pour nous informer sur les différentes luttes et opérations concernées, et discuter ensemble de comment apporter notre solidarité.

Au Marbré, 39 rue des deux communes, à Montreuil (métro Robespierre ou Bérault, ou RER Vincennes).

Au programme :
– présentation des différentes opérations répressives anti-anarchistes en Italie
– discussion ouverte, notamment sur la solidarité à mener depuis Paname
– ateliers banderoles, écriture de lettres aux prisonnier·e·s, …
– infokiosque
– auberge espagnole (apportez ce que vous voulez) Read More

Dresde (Allemagne): trois véhicules du promoteur immobilier Vonovia en fumée

La nuit dernière [28-29 oct. 2020] nous avons décidé de faire payer les profiteureuses de la politique du marché du logement qui méprise les gens et est orientée vers le profit. Read More

Fribourg-en-Brisgau (Allemagne): double incendie solidaire

Dans la nuit du mercredi 28 octobre 2020, nous avons cramé un utilitaire de la Deutsche Bahn [SNCF allemande] et un du consortium immobilier Vonovia dans la rue Wirthstraße à Freiburg. Nous avons ainsi rajouté 60.000€ de dommages supplémentaires au bilan de l’expulsion de la Liebig34. Read More

Calais: 8 associations d’aide aux migrants attaquent en justice la préfecture

Par cette procédure, Mohammed2 et les autres requérants demandent que « les personnes décisionnaires, les gouvernants en France et en Europe, nous regardent avec l’œil de la dignité et de la fraternité ». Ils seront représentés par Me Thieffry lors d’une audience fixée au 18 novembre prochain.

A Calais, le 29 septembre 2020, le préfet du Pas-de-Calais a procédé à l’expulsion du terrain dit « Hôpital », où vivaient plus de 800 personnes exilées parmi lesquelles des femmes, des hommes et des enfants, en ayant recours à la force publique.

Mohammed, requérant et témoin de cette expulsion, explique : « Dès le premier jour où nous étions dans le campement à côté de l’hôpital, la police a commencé à nous harceler et à sortir nos tentes. Le 28 septembre, des bénévoles sont venus nous dire que la police avait l’intention de supprimer le camp et d’expulser ceux qui s’y trouvaient. Certaines personnes ont pris la chose au sérieux et ont quitté le camp le soir-même pour dormir sous les ponts, au milieu des forêts ou au bord de la mer. J’ai fait partie de ceux qui sont partis. Read More

Nantes: nouveau squat rue Babonneau. On ne peut pas confiner dehors !

Tous les soirs lors des distributions de repas les bénévoles de l’Autre Cantine rencontrent des hommes seuls, des familles avec bébés et enfants qui n’ont pas d’hébergement. Ils et elles sont dans le froid, souvent sous la pluie avec des vêtements et des matelas mouillés. En septembre ils ont même vues leurs affaires être jetées à la poubelle par la police municipale. Ils et elles nous demandent où dormir et si l’Etat va les mettre à l’abri.
Depuis mars dernier nous sommes en crise sanitaire due à la Covid-19 et à nouveau confinés depuis 4 jours. Mais eux, comment peuvent-ils confiner dehors ? Pourquoi l’Etat et la mairie ne prévoient rien ? Ni masques, ni mise à l’abri, ce sont encore une fois les plus précaires qui sont volontairement oublié
Il est pour nous inconcevable de voir une centaine de personnes à la rue, c’est un crève-coeur auquel personne ne peut rester insensible. C’est pourquoi nous soutenons la nouvelle occupation d’un bâtiment vide au 2 Rue Babonneau !
L’Autre Cantine promet une aide matérielle (vêtement, matelas, couvertures, nourriture) aux occupants du bâtiment jusqu’à une prise en charge de l’Etat. Read More

Nantes: partie de pétanque nocturne anti-proprios

Dans la nuit de dimanche à lundi 2 novembre dans le quartier Zola à Nantes, quelques boules de pétanques ont été balancées sur l’agence immobilière « Vivre ici (si t’es pété.e de thunes!) De Champsavin immobilier ». Read More

Frossay (44): même confiné·es, nous continuons la lutte au Carnet

Depuis le début de la pandémie du Covid-19, les dirigeants capitalistes ont montré leur incompétence. Nous pouvons constater encore plus clairement aujourd’hui avec le confinement que leur société n’est faite que de nombres, de répression, de discipline et d’autoritarisme.

La destruction des milieux naturels a favorisé la transmission de maladies des animaux vers les humain·es. L’économie de flux, basée sur les échanges mondiaux et la concentration des populations en métropoles, a favorisé une diffusion extrêmement rapide du virus. Toutes les décisions gouvernementales ont été pensées avec le but avoué de protéger au maximum l’économie au détriment des personnes les plus vulnérables. Ils ont agi tardivement pour lutter contre le virus et, ce n’est que face au mur, c’est-à-dire à l’engorgement des hôpitaux, qu’ils ont pris par deux fois la décision du confinement.

Et quel confinement? En choisissant de garder les écoles ouvertes, un des principaux vecteurs de transmission du virus, dans l’objectif de permettre aux parent·es de continuer à travailler, les dirigeants montrent leurs vraies priorités. Bien installés dans leurs maisons bourgeoises, ils préfèrent ignorer les conséquences du confinement pour les personnes vivant dans des quartiers populaires, les personnes isolées, précaires, âgées, victimes de violence ou de discrimination, sans ressources, etc. Read More

Paris: dans le 10e, habitant·es et collectifs solidaires s’organisent contre la gentrification

Un collectif de militant.es écologistes et anticapitalistes occupe depuis fin septembre un local dans le quartier Sainte-Marthe du 10e arrondissement. Cette initiative vient s’ajouter aux luttes des habitant·es du quartier contre la gentrification, notamment contre les spéculations de la Société Immobilière de Normandie, principal bailleur du quartier détenu en majorité par le fond d’investissement Edmond Coignet.

En se promenant dans le dixième arrondissement, loin des Grands Boulevards, on peut soudainement tomber sur un quartier plus coloré et plus vivant que les autres. Plusieurs des façades de locaux commerciaux sont peintes et taguées, et des slogans collés sur les murs véhiculent le message des habitant·es et des artisans du quartier. Sur sa place centrale, tendue entre deux arbres, une banderole réclame: « Halte aux spéculations immobilières » ! Read More

Sabadell: 7 ans plus tard, le procès contre Can Piella est reporté

Salut les amies,

Nous tenons à vous informer que mercredi prochain, le 4 novembre, nous allions être jugées. Cinq jours auparavant, notre procès avait été reporté, soi-disant à cause du Covid.
Comme vous le savez, Can Piella est un projet communautaire et social qui a été développé pendant trois ans et demi dans la ferme Can Piella, près de La Llagosta, dans la Vallès Oriental (Can Piella a été expulsée le 15 mai 2013). Une communauté qui grandissait en participation et en soutien, et qui allait effectuer les tâches de réhabilitation nécessaires et qui, peu à peu, développait un projet social et une autogestion économique. La coexistence et la transformation sociale ont été deux axes de travail fondamentaux. Read More

Lyon: Bernard et Doucet se félicitent d’être de gauche après l’expulsion du Squat Maurice Scève

Ce mardi 27 octobre, à 3 jours de la trêve hivernale, la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la Croix-rousse. Quelques instants après, les élus EELV postaient un communiqué de presse pour se féliciter de leurs valeurs humanistes de gauche qui avaient permis cette évacuation dans le calme et un relogement des habitants. Pour autant, ils ne font ici que respecter la loi et en aucun cas preuve de courage politique. En réalité, dans quelques jours, c’est près de 50 personnes qui se retrouveront à la rue en plein couvre-feux et potentiellement reconfinement. C’est donc ça être de gauche en 2020 ?

Une expulsion qui ne dit pas sont nom

Ce matin la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la Croix-rousse. Ce squat avait été initialement ouvert pour accueillir des mineur.es isolé.es que la Métropole avait abandonné.es à leur sort contrairement à ce que la loi lui imposait. Read More

Caen: manifestation contre les politiques autoritaires et racistes de la préfecture et des mairies

En l’espace de 4 mois, la préfecture de Caen a procédé à pas moins de 11 expulsions de squats. 350 personnes ont été jetées à la rue, majoritairement des familles avec enfants… Ces squats, ce sont des bâtiments vides et à l’abandon, en passe d’être démolis. Sur 8 500 logements vides en agglomération caennaise (selon l’INSEE), combien suffiraient pour loger ces personnes sans solution ? Au contraire, la plupart de ces derniers sont murés pour éviter toute atteinte à la spéculation immobilière. En parallèle de cette précarité qui ne cesse de s’accentuer, on assiste à une pression politique et médiatique qui instrumentalise des faits divers d’occupation pour justifier un acharnement sur l’occupation de logements vides, notamment à travers une loi ASAP, votée récemment, entendant permettre une accélération des procédures d’expulsion. Celle-ci permettrait d’étendre la notion de résidence à tout type de bâtiment, au gré des décisions du Ministère du logement.

Le choix assumé politiquement et judiciairement est de favoriser le droit de propriété privée de biens inutilisés, par rapport au droit au logement. Read More

Paris-Montreuil-Bagnolet: collage en soutien aux 7 de Toulouse et contre la gentrification

A l’image de ce qui a été fait à Marseille et à Lille mi-octobre (et sûrement ailleurs), nous nous sommes baladé dans Montreuil, Bagnolet et autour du quartier Sainte-Marthe à Paris pour retapisser les murs. Read More