Athènes: expulsion du squat Bouboulinas

Annonce des résidents du squat Bouboulinas – soutien urgent requis

Le squat de Bouboulinas a été expulsé mardi 12 novembre 2019 vers 6h du matin, nous avons été transférés à Petrou Ralli et le soir ils nous ont à nouveau séparés entre 4 bus et ont laissé une famille et une femme célibataire « libres’, sans abris à Athènes

Refus de se retrouver en camp de concentration

Les 4 bus allaient au centre de detention d’Amygdaleza. Quand nous avons réalisé où on nous emmenait, nous avons tous refusés de descendre du bus. Nous avons refusé parce que nous connaissons les conditions là bas, personne ne voudrait y rester plus de 24 heures. Nous avons passé la nuit sans nourriture et sans eau, dans le noir. Read More

Paris: expulsion de campements de migrants à Porte de la Chapelle

Depuis ce matin, le jeudi 7 novembre 2019, 1 600 migrants sont embarqués par près de 600 policiers pour les mettre à « l’abri ». Les chiffres viennent de la pref’.
L’évacuation se serait terminée vers 9h. Read More

Marseille: communiqué de la Maison du Peuple, expulsée ce matin

La Maison du Peuple située au 57 rue Brochier a été expulsée tôt ce matin jeudi 31 octobre, quelques heures seulement avant le début de la trêve hivernale, avec l’appui de sept camions de CRS et deux équipes de la BAC. La plupart étaient cagoulés, équipé d’armes de poing et de fusils d’assauts et accompagnés d’agents des renseignements, eux aussi cagoulés. Des papiers administratifs appartenant à l’un des occupant.es ont été confisqués en même temps que la totalité du mobilier. Malgré les multiples demandes visant à les récupérer, en témoignant de leur importance, n’ont été retournés que mépris et propos racistes (« retourne en (pays d’origine) »).

Véritable lieu de convergence et de partage ouvert le 1er juin dernier, dans la suite de l’acte 29 des gilets jaunes, la Maison du Peuple était aussi la maison d’une demi-douzaine d’habitant.es qui se retrouvent aujourd’hui à la rue. Read More

Caen: appel de l’assemblée de défense du Marais

Le mardi 22 octobre, le Marais, squat d’habitation et de convergence des luttes ouvert depuis un an et demi à Caen, a été pris d’assaut par un important dispositif policier. Plus de 250 membres des forces de répression ont été mobilisés pour expulser ce lieu, symbole de la lutte pour l’accueil solidaire de toutes les personnes en exil. 250 c’est aussi le nombre de personnes qui vivaient au Marais et sont aujourd’hui sans solution de logement pérenne, et ce à une semaine de la trêve hivernale. La préfecture se vante d’assurer la « sécurité » des personnes en évacuant le Marais, mais elle ne dit pas que seule une soixantaine de personnes auront droit à un logement provisoire, pour 3 nuits maximum. Ce sont donc 250 personnes qui ont déjà rejoint ou rejoindront les centaines d’autres dormant déjà à la rue – dont de nombreux enfants – et ce malgré les squats encore ouverts à Caen. Read More

Caen: après l’expulsion du Marais, la lutte continue!

Mardi 22 octobre, la préfecture du Calvados a procédé à l’expulsion du squat du Marais où 250 personnes avaient élu domicile depuis avril 2018. Ce lieu a été ouvert grâce à une convergence de la CGT Enedis, de personnes non encartées et de l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions. De nombreux collectifs s’y étaient investis : l’AG convergences, l’école nomade, les gilets jaunes, le fournil du marais, le café des images, etc et avaient fait vivre ce lieu. Il a été aussi marqué par le passage de no-borders qui ont participé activement à l’impulsion d’une vie collective.
La menace d’expulsion du lieu avait provoqué le départ anticipé d’une majorité des habitantEs. Mardi, dès 6h du matin, un important dispositif policier (police aux frontières, RAID, Gendarmerie mobile, police nationale, BAC) nous a expulsé manu-militari et de manière expéditive. 81 habitantEs ont été parqués dans un hangar du site dans le but de les trier selon les critères subjectifs de la DDCS : 7 personnes ont été enfermées en Centre de Rétention Administrative (CRA) à Oissel (près de Rouen) et à Rennes, une famille de 5 personnes a été assignée à résidence en vue d’une prochaine expulsion, 41 personnes ont été placées à l’hôtel pour 3 nuits, et 28 dans des foyers d’hébergement d’urgence de manière très temporaire (une seule nuit dans certains cas). Et les dizaines de personnes qui avaient quitté le Marais avant l’expulsion, n’ont pour la plupart trouvé des solutions qu’à très court terme. Read More

Athènes (Grèce): reprise des évacuations de squats à Exarcheia

Alerte en ce moment à Athènes :

Après une longue pause, le gouvernement grec a décidé de frapper à nouveau. Ce matin [mercredi 16 oct. 2019], deux squats sont en cours d’évacuation par la police, des agents de renseignement, la police antiterroriste, des MAT (CRS) et des employés de la voirie de la mairie d’Athènes. Read More

Nantes: expulsion de la Maison du peuple

Une fois de plus, le préfet de Loire-Atlantique a choisi d’employer la méthode «force et peur» pour procéder à l’expulsion des habitant.e.s (dont un grand nombre de femmes et enfants) de la Maison du peuple, rue Jules Ferry à Nantes [ce mardi 15 octobre 2019].

Ce n’est pas moins de 18 fourgons de police qui ont cerné le bâtiment au petit matin. Les forces de l’ordre ont défoncé une porte arrière pour pénétrer dans le lieu et mettre à la rue les occupant.e.s. Puis ils ont formé un cordon dit «de sécurité», pour empêcher toutes personnes de pénétrer dans cette zone, tenant à l’écart les journalistes et militants présents dans la rue. Read More

Saint-Denis (93): solidarité et soutien pour les réfugié-e-s

Ce mardi 15 octobre, quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont retrouvées de nouveau à la rue !

Quinze familles syriennes — dont 38 enfants — demandeuses d’asile en France,​ ​après avoir fui la guerre dans leur pays, se sont vu​es ​expulsées ​par les flics le 29 août 2019 du bâtiment où elles logeaient, rue Raspail à Saint-Denis, suite à une action en justice de Freha, bailleur social du groupe Emmaüs. Elles ont été forcées de quitter en quelques dizaines de minutes les logements qu’elles louaient pour certains depuis plusieurs années laissant derrière elles meubles, électroménager et même des jouets détruits sous leurs yeux à la demande de la préfecture.
On notera également la perversité de l’État qui s’est dépêché de jeter ces familles à la rue à quelques jours de la trêve hivernale. Read More

Saint-Victor (12): communiqué de la part des habitant-e-s de feu la libre commune de l’Amassada

Bonjour à toustes,

Nous avions envie de nous retrouver aujourd’hui pour écrire collectivement un texte narrant l’expulsion de l’Amassada de notre point de vue, nous qui avions fait le choix depuis plusieurs mois d’y vivre de manière permanente.

Aujourd’hui, une semaine et demie depuis la destruction de notre maison, nous avons enfin trouvé un lieu oû nous poser, nous reposer. Juste après les expulsions nous nous sommes retrouvé-e-s sans logement -heureusement nous avons pu compter sur l’accueil d’ami-e-s pour nous héberger- et nous avons dû faire face au cours de la semaine à l’arrestation de plusieurs de nos ami-e-s et camarades. Read More

Nantes: une Maison du peuple expulsée, une autre ouverte

L’Expulsion d’un espace de vie solidaire.

Au début de l’été, une grande maison du peuple était ouverte à Nantes, dans le quartier Doulon. L’espace, immense, était un lieu de rencontres, d’échange, d’organisation, et d’accueil. Plusieurs familles d’exilés y étaient abritées. Cette Maison du Peuple a aussi été le théâtre de manœuvres infâmes de la police nantaise qui avait infiltré des indicateurs dans le lieu et mis en place des surveillances dans le cadre de l’incroyable affaire du homard et des parapluies.
Cet espace de lutte, de vie, de rencontres est expulsé depuis ce matin. Des femmes et des enfants, qui y habitaient ont été jetés à la rue par les CRS. Mais heureusement mis au chaud à la mairie annexe de Doulon « en attendant des appels du 115 pour des hébergements ». Deux personnes ont été interpellées lors de l’expulsion, et se trouvent actuellement au commissariat. Tout soutien est bienvenu.

Une nouvelle Maison du Peuple ouverte

Prévoyant l’imminence d’une expulsion, les habitants de la Maison du Peuple en ont ouverte une autre … encore plus grande ! Un bâtiment en plein centre-ville, rue du Chapeau Rouge. Il s’agit un ancien collège privé, abandonné depuis plus de 5 ans, qui doit, à terme, être transformé en centre-commercial. Un projet inutile et nuisible, alors que Nantes manque justement, cruellement de lieu d’accueil et de mobilisation. Read More

Saint-Victor (12): expulsion de l’Amassada… Round 2, rendez-vous aujourd’hui mardi 8 octobre à 18h à l’ancien terrain de foot pour reprendre la Plaine

Les expulseurs de ce matin n’ont pas chomé après avoir détruit sans vergogne cabanes et balançoires : ils érigent actuellement un grillage autour de la zone dans laquelle ils voudraient entamer les travaux. Nous ne les laisserons pas travailler en paix. Ce soir 18h nous irons jusqu’à leur fortin, nous retournerons à la Plaine. Venez nombreuses et nombreux. Read More

Athènes (Grèce): des nouvelles d’Exarcheia

Des actions directes de solidarité, des expulsions, une réoccupation de squat, … La lutte continue au coeur de la capitale grecque !

– Grèce: attaques en série contre les responsables des expulsions à Exarchia – du 12 au 16 septembre 2019

Athènes: attaques simultanées de banques et de bureaux de ‘Nouvelle Démocratie’ – 16 septembre 2019

Des attaques contre les agences bancaires et des bureaux du parti ‘Nouvelle Démocratie’ se sont déroulées simultanément à l’aube du lundi 16 septembre à Glyfada, Alimos, Kypseli et Kesariani, localités d’Athènes. Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué les attaques.

Au total, trois banques et cinq bureaux du parti ‘Nouvelle Démocratie’ au pouvoir ont eu leurs vitres fracassées. Read More

Villeurbanne: l’Amphi Z expulsé, près de 150 personnes à la rue !

Ce mercredi 11 septembre, après 3 jours d’alerte à l’expulsion, bon nombre de personnes étaient présentes pour un petit dej de soutien à 6h00 du matin au Squat de l’Amphi Z. Pour la 3e fois aucun huissier n’était présent à 6h00. Le danger apparemment passé, la plupart partent alors vaquer à leurs occupations…
C’était sans compter sur la fourberie des flics qui débarquent à 11h30 au moment où le moins de gens sont encore présents. Avec « seulement » 15 fourgons, ils ont forcé la porte et ont profité de l’effet de surprise pour évacuer facilement les quelques habitants encore présents… C’est donc désormais près de 150 personnes qui sont à la rue et comme d’habitude la préfecture ne propose aucune solution.
Les engins de chantier sont déjà sur place et alors que les flics ont interdit aux habitants de récupérer leurs affaires, une entreprise de nettoyage balance déjà tous par les fenêtres. Read More

Dijon: expulsion du squat de la CPAM

Ce mardi 10 septembre 2019, une nouvelle audience est convoquée par le juge de l’exécution afin de statuer sur le sort de la CPAM occupée. Nous appelons donc à venir soutenir les habitants pour ré-affirmer avec eux la nécessité absolue de pouvoir continuer à vivre dans ces locaux tant qu’aucune autre solution n’est proposée et alors même qu’aucun projet n’est en cours sur ce bâtiment.
La préfecture n’a aucune envie d’attendre l’audience au tribunal d’instance. Lundi 9 septembre en d’après-midi, les forces de l’ordre engage une opération d’expulsion de l’ancienne CPAM de Chenôve.

Appel à soutien aux habitants de l’ancienne CPAM transformée en lieu de vie de Chenôve.

Depuis août 2018 les anciens locaux de la CPAM à Chenôve ont repris vie. Environ 80 personnes ont trouvé un toit alors qu’elles étaient laissées sans solution d’hébergement par les pouvoirs publics. Depuis maintenant un peu plus d’un an, elles n’ont eu de cesse d’aménager les lieux, de les entretenir et d’y mener à bien des activités. Les cours de français, les parties de foot, l’aide à l’installation et à l’accueil des nouveaux arrivants, a permis à beaucoup de rendre le temps de l’attente des procédures d’asile un peu moins long. L’existence de ce lieu a également permis à bon nombre des personnes qui y résident de trouver un peu de répit sur la route de l’exil, de se soigner, de tisser des liens avec les voisins, de partager des repas, d’inviter des ami-e-s. Read More

Grèce: résistance à l’oppression de l’État

L’État et le capital s’attaquent toujours à la liberté des classes sociales populaires, s’appropriant leur travail et leurs ressources. Au cours des dernières années nous avons subi une attaque des plus violentes, celle de l’appauvrissement massif et de l’aliénation de celles et ceux qui étaient déjà opprimé-e-s et exploité-e-s. En parallèle, un vaste mouvement de résistance sociale et de solidarité a vu le jour. Le peuple a mis en place toute une variété d’espaces autogérés; des infrastructures de logements, des centres médicaux gratuits, des cuisines populaires et des espaces verts et publics, pour ne citer que les exemples les mieux connus. Malgré ses faiblesses et ses échecs, le mouvement a pu créer – au travers des squats, des groupes politiques, des syndicats populaires et assemblées de places et de quartiers – une base sociale solide et fertile qui concentre et accumule un savoir et une expérience considérable, donnant naissance à des communautés de lutte entretenant des liens sociaux étroits, portant un regard critique sur la société. Souvent, il a fallu avoir recours à la contre-violence pour défendre ces espaces de libertés et l’essence même du mouvement contre la répression de l’État et les attaques fascistes. Il n’a fait que grandir en diversité et vitalité malgré la criminalisation incessante de la solidarité et de la mobilité.

Dans le contexte de cette lutte de classe, ce lundi 26 août, l’État et sa police ont pénétré dans Exarcheia et évacué 4 squats ; 2 d’entre eux étaient des logements pour réfugié-e-s/migrant-e-s, Transito 15 et Spirou Trikoupi 17, où ils ont capturé 144 réfugié-e-s/migrant-e-s les arrachant à leur résidence pour une seconde fois et les isolant dans des centres de détention. Des intrusions-évacuations ont aussi eu lieu dans des squats politiques habités et actifs, celui rue Assimaki Fotila et Gare squat où ils ont arrêté 3 personnes. Read More