Mercredi 17 avril 2024 à 8h nous avons été expulsé.e.s de la Barzad. Les forces de l’ordre sont arrivées à 40, ont nassé les personnes présentes dans le hangar et ont refusé de nous présenter le cadre légal de l’intervention. Read More
L’Ile-Saint-Denis (93): expulsion du Malvassé et de tous les squats de l’avenue Jean-Jaurès
Aujourd’hui, le 12 avril 2024, le Malvassé et tous les squats de l’avenue Jean Jaurès de L’Ile-Saint-Denis ont été evacués avec un dispositif policier démesuré: BRI, BRAV-M, gendarmerie, BAC, cordistes, drones… Read More
Montreuil: “Queers ! Veners ! Défends la Baudrière !” Récit collectif de la défense et de l’expulsion de la Baudrière
On a souhaité faire un texte suite à l’expulsion de la Baudrière le 22 août 2023 pour raconter ce qu’on a vécu et partager un récit collectif. On a pu poser en commun ce qu’il s’est déroulé avant l’expulsion, pendant et après, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. On espère que ce texte donnera de la force à toustes les copain.es TPG qui squattent pour notre autonomie commune.
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Le 16 août, on a reçu une réponse négative à la demande de délai au JEX (juge de l’exécution). La Baudrière était donc bien expulsable à partir du 21 août. On était tristes mais à partir de là tout s’est accéléré : construction des barricades, organisation des Digitales (festival d’écologies vénéneuses), déménagement de toutes les affaires et du matos qu’on ne voulait pas perdre… Read More
Montreuil (93): ici la Baudrière expulsée
Ce matin [mardi 22 août 2023], à 6h à Montreuil, a eu lieu l’expulsion de la Baudrière, squat anarcha-féministe TransPédéGouine. Ce lieu était, depuis novembre 2021, un espace d’habitation, d’organisation politique et de soin, qui a vu passer de nombreuses personnes et accueilli de nombreuses luttes. La Baudrière s’est défendue avec des confettis et des barricades pour résister le plus longtemps possible, pour continuer à faire vivre l’autonomie TransPédéGouine féministe. Les personnes sur place ont tenu pendant 5h aux assauts des keufs, notamment sur le toît.
Les moyens qui ont été mis en place sont hallucinants : plus de 100 policier.es sur place, dont la Brav-M, la BAC, la BRI, une brigade de cordistes, un groupe de sécurité privée, un camion de pompiers avec une nacelle, des techniciens ENEDIS, 3 drones… Le quartier a été complètement bouclé pendant une demi-journée. Read More
Montreuil (93): petit point sur les gardes-à-vue dans l’affaire de l’usine Lafarge
Lundi 5 juin, cinq personnes ont été perquisitionnées à Montreuil, puis mises en garde-à-vue par la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans ses locaux à Levallois-Perret. Les personnes sont accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouches du Rhône), le 10 décembre 2022. C’est le premier communiqué concernant les personnes de Montreuil sur le sujet, il n’est pas complet, d’autres suivront peut-être.
Ce qu’on leur reproche :
- Détérioration du bien d’autrui par moyen dangereux, avec la circonstance aggravante de « bande organisée », cette qualification fait de cette procédure une procédure « criminelle » ;
- Association de malfaiteurs formée en vue de la commission d’un délit puni d’au moins 5 ans d’emprisonnement, qui s’étendrait du 1er janvier 2022 au 10 décembre 2022 ;
- Dégradation en réunion avec dissimulation du visage ;
Il semble que la SDAT ait été chargée de toute l’enquête depuis au moins février 2023, et qu’elle ait ordonné toutes les arrestations en France. L’enquête est dirigée par deux juges d’instruction à Aix-en-Provence dont Laure Delsupexhe. Les 5 garde-à-vue ont duré 82 heures. Pendant les garde-à-vue, le chef d’inculpation de « refus de donner le code de déverrouillage de téléphone et d’ordinateur » a été ajouté. Les 5 personnes gardées-à-vue sont sorties libres, sans contrôle judiciaire. Si elles sont convoquées par les juges d’instruction, elles pourront être mises en examen, ou qualifiées de « témoin assisté » ou de « témoin », et risqueront alors un procès. Il est aussi possible que les poursuites soient abandonnées (mais en vrai qui y croit au vu des moyens employés ?). 3 personnes sont convoquées dans un an pour refus de signalétique. Les 5 gardé.es-à-vue ont tenu le « je n’ai rien à déclarer » pendant tous les interrogatoires. Read More
Montreuil (93): perquisition et cinq interpellations le lundi 5 juin 2023
À 6h [lundi 5 juin], une dizaine de camions de police étaient présents dans le quartier (Sous Direction Anti Terroriste, Brigade de Recherche et d’Intervention, police technique et scientifique, Groupe de Soutien Opérationnel) pour entrer dans le bâtiment. Ils cherchaient 6 ou 7 personnes, 5 ont été interpellées. Des ordinateurs, téléphones, clés USB, disques durs et carnets ont été saisis. Les chefs d’inculpation seraient association de malfaiteurs et dégradation en bande organisée, la GAV peut donc durer jusqu’à 96h. Read More
Marseille: nouvelle expulsion, la préfecture décide de ne plus respecter la trêve hivernale
Ce mardi 17 janvier à 5h du matin a eu lieu une nouvelle expulsion d’un logement en centre-ville. Sous la pluie, les 13 personnes (9 adultes et 4 enfants) qui habitaient le 21 rue du coq ont été jetées hors de leur domicile parce qu’elles l’occupaient « sans droit ni titre » – autrement dit : elles squattaient ce bâtiment vide.
Nous étions quelques marseillais·es venu·es en soutien aux personnes expulsées, et plusieurs raisons nous poussent à écrire et alerter au sujet de la situation : l’injustice liée à la grande précarité subie par les personnes vivant en squat, et particulièrement parmi elles les personnes en situation de migration qui se retrouvent souvent forcées d’habiter ainsi (a) ; la colère et la volonté de publiciser la réalité violente de ce qu’est une expulsion, ainsi que la décision préfectorale de ne plus tenir compte de la trêve hivernale (b). Read More
Calais: 10 jours au squat de la rue Frédéric Sauvage
La semaine dernière, de nouveaux squats ont été ouverts à Calais par plus de 100 militant.e.s venu.es de toute l’Europe pour lutter pour le droit au logement, dans un acte de solidarité transfrontalière avec les personnes exilées bloquées à la frontière franco-britannique. Après 4 jours de siège, la tour de la rue d’Ajaccio a été violemment expulsée le 11 février à l’aide d’un hélicoptère de la police, de l’unité du RAID qui est entrée par le toit en utilisant des explosifs, et de nombreux CRS dans les rues. Un militant a été arrêté pendant l’expulsion mais tous.tes les autres ont réussi à s’échapper du bâtiment et à rejoindre nos camarades dans la rue, où les CRS ont tiré une quantité ridicule de gaz lacrymogènes pour vider la zone.
Notre maison de la rue Frédéric Sauvage tient jusqu’à présent, bien que la situation juridique soit floue et que nous attendons toujours l’arrivée de l’huissier. La Mairie et la Préfecture ont fourni des informations incohérentes concernant les procédures légales relatives à cette maison, et nous craignons qu’elles ne cherchent à trouver un à moyen de nous expulser illégalement. Read More
Calais: expulsion par le RAID de la tour occupée rue d’Ajaccio
Ce matin [vendredi 11 février 2022], le RAID est intervenu pour expulser la tour [située rue d’Ajaccio] assiégée par la police que nous occupions depuis une semaine. Utilisant des moyens dignes d’une action anti-terroriste, ils sont intervenus par le toit en hélicoptère et ont utilisé des explosifs pour fracturer les portes.
Calais: tribune de la part des occupant.e.s de la rue d’Ajaccio
Depuis l’expulsion de la jungle de Calais la police expulse et saccage les campements toutes les 48h, empêche les associations de distribuer eau et nourriture, contrôle et enferme les personnes exilées à la moindre occasion, maintenant une pression continue et mettant ainsi entre 1000 et 1500 personnes dans une précarité extrême.
Les bâtiments ouverts cette dernière semaine l’ont été dans la perspective d’ouvrir des lieux de soins, de soutien et de vie collective pour les personnes à la rue et dans le besoin.
La répression immédiate de ces initiatives par l’expulsion de la tour démontre que l’état refuse toute organisation populaire pour palier aux problématiques qu’il crée.
Cette présence démesurée alimente les tensions dans le quartier, les policiers n’hésitant pas à gazer des familles et les groupes venus soutenir l’occupation enfumant les appartements et exprimant ainsi la réponse de l’état : des moyens extrêmement coûteux et violents pour faire taire des initiatives de solidarité populaire. Read More
Koungou (Mayotte): retour de flammes pour les expulseurs
L’hôtel de ville de Koungou, deuxième commune la plus peuplée de Mayotte, a été la cible d’un incendie volontaire le soir du lundi 27 septembre 2021, après des manifestations contre la destruction d’un bidonville comprenant environ 350 habitations. Alors que l’atmosphère était plus à l’émeute qu’à a simple manifestation, des barricades (notamment près de la maison d’arrêt de Majicavo) et des affrontements avec la flicaille ayant cours, le feu a démarré dans trois voitures garées sur le parking de la mairie, avant de se propager au bâtiment principal et à une annexe en construction qui devait accueillir une cafétéria. Les pompiers se sont rendu sur place pour éteindre le feu, escortés par les forces de l’ordre. Read More
Caen: appel de l’assemblée de défense du Marais
Le mardi 22 octobre, le Marais, squat d’habitation et de convergence des luttes ouvert depuis un an et demi à Caen, a été pris d’assaut par un important dispositif policier. Plus de 250 membres des forces de répression ont été mobilisés pour expulser ce lieu, symbole de la lutte pour l’accueil solidaire de toutes les personnes en exil. 250 c’est aussi le nombre de personnes qui vivaient au Marais et sont aujourd’hui sans solution de logement pérenne, et ce à une semaine de la trêve hivernale. La préfecture se vante d’assurer la « sécurité » des personnes en évacuant le Marais, mais elle ne dit pas que seule une soixantaine de personnes auront droit à un logement provisoire, pour 3 nuits maximum. Ce sont donc 250 personnes qui ont déjà rejoint ou rejoindront les centaines d’autres dormant déjà à la rue – dont de nombreux enfants – et ce malgré les squats encore ouverts à Caen. Read More
Caen: après l’expulsion du Marais, la lutte continue!
Mardi 22 octobre, la préfecture du Calvados a procédé à l’expulsion du squat du Marais où 250 personnes avaient élu domicile depuis avril 2018. Ce lieu a été ouvert grâce à une convergence de la CGT Enedis, de personnes non encartées et de l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions. De nombreux collectifs s’y étaient investis : l’AG convergences, l’école nomade, les gilets jaunes, le fournil du marais, le café des images, etc et avaient fait vivre ce lieu. Il a été aussi marqué par le passage de no-borders qui ont participé activement à l’impulsion d’une vie collective.
La menace d’expulsion du lieu avait provoqué le départ anticipé d’une majorité des habitantEs. Mardi, dès 6h du matin, un important dispositif policier (police aux frontières, RAID, Gendarmerie mobile, police nationale, BAC) nous a expulsé manu-militari et de manière expéditive. 81 habitantEs ont été parqués dans un hangar du site dans le but de les trier selon les critères subjectifs de la DDCS : 7 personnes ont été enfermées en Centre de Rétention Administrative (CRA) à Oissel (près de Rouen) et à Rennes, une famille de 5 personnes a été assignée à résidence en vue d’une prochaine expulsion, 41 personnes ont été placées à l’hôtel pour 3 nuits, et 28 dans des foyers d’hébergement d’urgence de manière très temporaire (une seule nuit dans certains cas). Et les dizaines de personnes qui avaient quitté le Marais avant l’expulsion, n’ont pour la plupart trouvé des solutions qu’à très court terme. Read More
Berlin: expulsion du squat Teppich Fabrik
Dans la matinée du 15 août 2017, environ 200 flics anti-émeutes et les forces spéciales du SEK (Spezialeinsatzkommando) ont expulsé le squat Teppich Fabrik, qui avait été ouvert il y a plusieurs mois dans le quartier de Friedrichshain.
Plus d’infos, en anglais, ici.
Rennes: expulsion de la Maison du peuple
Ouverte le 1er mai dernier par le mouvement contre la loi Travail, la Maison du peuple a été expulsée par la police dans la matinée du vendredi 13 mai, avec le RAID en guest-stars…
Dès 6h30, la police intervenait malgré la présence de plusieurs dizaines de manifestant-e-s venu-e-s soutenir les occupant-e-s. A l’intérieur, les CRS n’ont pas fait de détail: ils ont tout pété. Plusieurs personnes étant montées sur les toits pour empêcher l’expulsion, le RAID est intervenu à l’aide d’une grue située sur un chantier tout proche (!) et d’une nacelle des pompiers. Une personne a été interpellée. Read More