France: CAJO, le site de la Contre Attaque Juridique Organisée

La CAJO se veut être un outil collectif par et pour toutes les personnes mal logé.es : squatteuses, occupantes, locataires,…

Partout les difficultés s’accentuent pour accéder à un logement. De plus en plus, il faut choisir entre se nourrir ou se loger.

Cette impossibilité de se loger est alimenté par des propriétaires qui se gavent sur notre dos, ou qui refusent de louer leurs biens, pour des raisons racistes. Elle est aussi le fait de bailleurs HLM qui laissent leurs appartements vides ou de spéculateurs immobiliers qui participent à la hausse des loyers. Eux et bien d’autres font grandir la gentrification et renforcent l’exclusion des galeriennes, en ville et en campagne.

Face à cette crise du logement, résister est possible par des grèves des loyers, squats, occupations, cabanisations…. Read More

Ivry-Vitry: une cartographie des luttes. La ville est à nous !

La 6e édition des Digitales approche ! Du 4 au 6 avril nous vous donnons rendez-vous à la Kunda pour un week-end de lutte autour de la défense des derniers squats d’organisation politique et de vie en IDF ! Le constat est amer et sans précédent : les lieux qu’on a connus ces dernières années ont tous disparu…

À cette occasion, et comme l’année dernière sur l’Île-Saint-Denis, nous avons réaliser une cartographie des luttes qui traversent le territoire d’Ivry-Vitry, en rendant visible l’impunité et le cynisme politique qui permet de faire perdurer ce système, fait d’injustices sociales et économiques.

Le Val-de-Marne, comme le reste de l’Île-de-France, est touché de plein fouet par la crise du logement : spéculation immobilière, pression locative, manque et destruction de logements sociaux… À cela s’ajoute la promulgation de la loi Kasbarian-Bergé en 2023 qui pénalise les locataires précaires par des procédures d’expulsion accélérées en cas de loyer impayé. En parallèle, les loyers et charges ne font qu’augmenter : payer entre 700 et 1000 euros pour un logement/ studio est devenu la norme. Read More

Pantin: non aux expulsions d’Al Zol et La Trotteuse, rassemblement de soutien

Appel à un rassemblement de soutien mercredi 26 mars 2025 à 17h30 devant la mairie de Pantin.

Loyers trop chers, manque d’hébergement d’urgence, expulsion des squats : l’État met à la rue les plus précaires !

Depuis plusieurs années, la crise du logement s’aggrave, surtout en Île-de-France. Les gouvernements construisent chaque année moins de logements sociaux alors que la demande augmente. Nos villes sont vendues aux promoteurs qui gentrifient nos quartiers, tandis que les gros propriétaires gardent des bâtiments vides pendant des années pour faire de la spéculation foncière. Les loyers sur le marché privé explosent, il est de plus en plus difficile de se loger dignement. Les pauvres sont repoussés toujours plus loin en périphérie.
En parallèle, le nombre de personnes sans-abris ne cesse d’augmenter. L’État ferme les yeux sur son rôle d’accueil ainsi que sur celui de fournir à toutes les personnes dans le besoin un hébergement d’urgence digne et pérenne.
Tout cela a été renforcé par l’adoption de la loi Kasbarian-Bergé qui criminalise les locataires précaires et les squatteurs en facilitant leur expulsion. Chaque année, le nombre d’expulsion locative augmente, et la répression contre le squat est sévère, rendant très compliquée l’utilisation de bâtiments vides pour les transformer en lieux de vie et de solidarité. Read More

Montpellier: la Thermite ouvre ses portes

photo d'une façade du nouveau squat "La Thermite" à MontpellierUn nouveau squat à Montpellier dans le contexte difficile de la loi Kasbarian

L’occupation s’est installée au cœur du quartier des Beaux-Arts dans une ancienne salle de sport. Un lieu que la mairie et la chambre de commerce entendaient transformer en halle culturelle, avant que le promoteur ne jette l’éponge en mai dernier face aux inquiétudes des habitants.

Depuis le 28 juillet 2023 et la publication au journal officiel de la loi contre l’occupation illicite, dite « Kasbarian », le milieu du squat est en crise. Au printemps dernier, le temps d’un festival, Intersquat Île de France se réunissait pour essayer de trouver des solutions face à la nouvelle donne sécuritaire. À l’occasion, le collectif Unibéton tentait d’ouvrir un nouveau lieu, le Squat Baudin. La nouvelle occupation ne tiendra finalement que quelques jours. Read More

Bordeaux: Squatter 2025. Des réflexions sur le squat et sur les perspectives possibles

Je suis un squatteur de la métropole bordelaise, parmi d’autres squatteurs et squatteuses ; on dit squatteureuses. Je ne représente pas plus mon groupe que mon groupe ne représente les squats. Le « nous » met en avant une certaine approche collective située, mais pas un consensus général. N’en déplaise aux médias de masse, on trouve au sein des squats une telle diversité qu’il est à peu près impossible d’en brosser un portrait qui puisse prétendre être représentatif de l’ensemble. Maintenant que c’est dit, ça ne doit pas nous empêcher de causer. Read More

Calvados: squats partout et lutte contre les expulsions

Depuis le mois d’octobre 2024, la lutte pour le droit au logement et contre les expulsions s’intensifie dans le département du Calvados. Plusieurs collectifs ont récemment ouvert bon nombre de nouveaux squats malgré les nouvelles lois répressives.

Retour sur les dernières ouvertures par ici qui montrent bien que seule la lutte paie, et que même dans un contexte difficile, on peut faire bien des choses.

Le 29 octobre 2024, soit 3 jours avant la trêve hivernale, le squat du 15 rond-point de l’Orne à Caen est expulsé suite à une décision de justice. Le squat était habité par une quarantaine de personnes depuis juin 2023. Cette expulsion déclenche une semaine de mobilisation, où des actions diverses ont lieu quotidiennement (rassemblements, assemblées, occupations temporaires de bâtiments, manifestations, tractages, dégradations et tags, etc). La mobilisation débouche sur l’ouverture d’un nouveau squat, celui de l’ancienne Chiffo, le 30 octobre 2024, non loin du squat de la Demi-lune et de l’ancien squat de la Pouponnière. Une cinquantaine de personnes y vivent, et des activités s’y organisent. Read More

Caen: expulsion du 15 rond-point de l’Orne et à Lisieux, ouverture à Cambremer

Texte reçu par mail « anonyme » le 31 octobre 2024:

Geste de colère contre le bailleur social Inolya.

Le mardi 29 octobre, la police a procédé à l’expulsion du squat du 15 rond-point de l’Orne, une barre d’immeuble propriété du bailleur Inolya, occupée depuis juin 2023 par une quarantaine de personnes exilées.
Le bailleur Inolya a déjà fait expulser plusieurs squats cette année en s’appuyant sur le durcissement des lois anti-squat et la complicité de la préfecture. Bien que le bailleur dispose de milliers de logements (et que certains sont vacants), il décide de mener une politique agressive envers les squats et ses habitant⸱e⸱s, à Caen comme à Lisieux. Read More

Aubervilliers: Un toit c’est un droit ! Des collectifs se mobilisent pour interpeller la Préfecture de la Seine-Saint-Denis

Devant la Préfecture de Seine-Saint-Denis, deux collectifs et leurs soutiens se sont rassemblés pour interpeller la Préfecture et demander le relogement des habitant⋅es du Bathyscaphe et du collectif Combat pour l’Hébergement à Saint-Denis, le 16 octobre.

Le 28 octobre, c’était la date limite à laquelle les occupant⋅es du Bathyscaphe devaient partir du squat où iels vivaient jusque-là et beaucoup n’ont pas de solution de logement pérenne. Un huissier s’est rendu dans le squat afin de constater que les lieux soient bien vides. Certaines personnes sont parties, mais d’autres sont restées. Une expulsion avec un recours à la force publique arrivera à un moment donné, sans savoir concrètement quand, « on est complètement dans le flou » explique Parallèle*, un habitant du squat. Depuis des mois, la stratégie du collectif est de solliciter la mairie d’Aubervilliers et la préfecture, car elles ont l’obligation de trouver un logement pour les familles en situation de grande précarité. Mais en l’absence de réponse, aucune solution concrète s’offrent à eux. Read More

Cévennes: le Markassos, squat éphémère au Marquaires

En juillet 2024, pendant 10 jours a lieu une occupation dans les Cévennes au Marquaires, le Markassos. On est un « groupe » très mixte de personnes traversées par des idées anti-autoritaires, anti-racistes, anti-patriarcales… En plus de la nécessité d’avoir un toit, il y avait la motivation de créer un lieu pour se rencontrer, s’organiser, s’entraider, se mettre bien. Un lieu d’activité loin des logiques marchandes, des institutions, qui essaierait au maximum d’échapper au contrôle de l’État. Le Markassos est situé dans le Parc national des Cévennes, où l’essentiel de l’activité économique est touristique et où tous les logements sont accaparés par la spéculation, les résidences secondaires, les gîtes, donc vides la plupart de l’année. On squatte contre la propriété privée qui s’accapare jusqu’au moindre brin d’herbe, jusqu’au moindre caillou. Ce n’est pas seulement la question de qui possède mais aussi l’idée que tout soit possédé contre laquelle on lutte. Il y a concrètement des dizaines de ruines, de maisons et de terrains abandonnés, « protégés » par la loi contre les personnes qui voudraient y vivre sans les posséder. La mairie est propriétaire de cette ancienne maison forestière, très isolée au bout d’une piste, dans une plantation à l’abandon, sur une commune d’une soixantaine d’habitant.e.s en Lozère. Dans cette région, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde et ça rend très visible toute anormalité, tout déplacement ou toute nouvelle personne. A tel point qu’on se demande si c’est la factrice ou les promeneurs du coin qui ont révélé l’occupation. Dans ce contexte, parmi les gens auxquels on est amené à faire face, il n’y a pas que les keufs mais aussi les fafs, les voisins vigilants, les gardes du parc, de l’ONF… Read More

Montreuil (93): expulsion du 43 rue de Stalingrad

⚠️ Le jeudi 29 août au matin, la police est intervenue au 43 rue de Stalingrad pour expulser le bâtiment occupé par le collectif Gambetta depuis plus de 10 jours.

🏚️ Ce bâtiment, vide depuis des années, appartient au promoteur immobilier SOPIC, qui a porté plainte contre l’occupation. C’est cette plainte qui, grâce à la nouvelle loi Kasbarian Bergé, a permis à la police d’intervenir sans attendre une décision de justice.

Les habitant.es du collectif Gambetta, qui étaient au courant des risques d’une intervention, étaient tous et toutes sorti.es avant 6h du matin pour ne pas risquer d’être interpellé.es. Read More

Vitry-sur-Seine: nouvelle AG ouverte pour continuer à s’organiser sur les squats

Face à la répression qui s’intensifie contre les squats, avec des expulsions qui s’enchaînent depuis plusieurs mois, l’Intersquat IDF propose de se retrouver de nouveau pour une assemblée générale ouverte à toutes et tous.
Il y a plus d’un mois, on est une petite équipe à avoir organisé un festival intersquat et tenté en même temps d’ouvrir un nouveau bâtiment. Ça a été l’occasion de poursuivre des discussions sur comment défendre nos squats et en ouvrir de nouveaux malgré la loi Kasbarian… et on a envie de continuer cette dynamique !
En plus de ça, la répression est de plus en plus forte et les expulsions se multiplient. C’est pourquoi on propose de se retrouver en assemblée pour partager des connaissances en défense juridique, des expériences et pouvoir se soutenir !
On aimerait aussi réfléchir à comment construire des réseaux avec des collectifs ou assos en dehors du milieu squats, mais qui pourraient quand même nous soutenir ponctuellement.
On propose donc de faire une nouvelle AG intersquat le mercredi 25 juin à 18h à la Kunda. Read More

Lyon: expulsion du squat rue Docteur Bonhomme

Retour sur l’expulsion illégale de la nouvelle occupation rue du Docteur Bonhomme. Ce vendredi 3 mai vers 15h, une trentaine de flics ont expulsé le squat du 19 rue du Docteur Bonhomme à coups de disqueuse et de bélier.

2 personnes ont été embarquées par la police aux frontières (PAF). Un est sorti vendredi soir avec une obligation de pointage en vue d’une expulsion du territoire et… une assignation à résidence, alors qu’il vient d’être expulsé de son domicile ! Un rassemblement de soutien a eu lieu samedi matin devant la PAF pour crier des slogans pour la liberté et contre les expulsions. Le 2e pote a été libéré samedi en début d’après-midi ! Read More

Montreuil: Toupie finito, une expulsion sous Kasbarian

Mercredi 15 avril, un enième squat a été expulsé à Montreuil. C’est la première fois à notre connaissance que des habitants se retrouvent en gav pour des chefs d’inculpation de la loi Kasbarian alors que l’occupation a été jugée sous l’ancienne loi. On met ici des informations qui nous semblent utiles à partager pour résister comme on peut face aux expulseurs. Read More

Rosny-sous-Bois (93): les squats ont pris l’eau mais l’équipage reste déter et cherche un nouveau bateau

Naufrage des navires de Rosny : les squats ont pris l’eau mais l’équipage reste déter et cherche un nouveau bateau

Du samedi 2 au mercredi 6 mars, plusieurs maisons squattées de l’EPFIF, dans un quartier à moitié à l’abandon de Rosny-sous-bois, se sont visilibisées, puis ont été expulsées les unes après les autres par les flics, avec la complicité des voisin.es, le tout sous l’oeil des agents de l’EPFIF, vigiles ou « administrateurs de biens » (qui ne savent vraisemblablement pas très bien administrer). Read More

Lyon: nouvelle occupation pour le squat le Casse-Dalle

On a négocié (pour rien), maintenant on occupe !</strong

Des habitant-es et soutiens du squat le Casse-Dalle, menacé par la Métropole de Lyon d’une expulsion imminente sans relogement (du 221 rue de Créqui), occupent actuellement en toute discrétion un bâtiment depuis la nuit de ce vendredi 19 à samedi 20 avril. L’occupation sera rendue publique ce lundi 22 avril dans la matinée.

Le squat le Casse-Dalle avait ouvert en septembre 2022, dans un bâtiment appartenant à la Métropole de Lyon, abandonné depuis plus de 10 ans. Après avoir fait croire en 2023 aux habitant-es pendant plusieurs mois qu’elle allait leur proposer une convention d’occupation, la Métropole leur a finalement annoncé en mars 2024 qu’iels seraient expulsé-es avant la fin du mois d’avril. Read More